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Expérience professionnel dans le privé  

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Posté(e)

Bonjour,

La raison pour laquelle j'ai mis en place ce sondage, c'est que j'ai lu il y a quelques mois dans je ne sais plus quel journal que 70% des Français estimaient nécessaires que tous les fonctionnaires aient une expérience professionnelle préalable dans le privé (sans doute pour nous apprendre à fermer nos g..... de petits privilégiés et à vivre une expérience inoubliable de ce qu'est un "vrai" travail).

Or à la lecture de vos posts, je m'aperçois que bon nombre d'entre nous ont une expérience professionnelle non négligeable dans le secteur privé. (Je suis désolée pour les personnes qui ont exercé en libéral avant, je ne les ai pas incluses dans mon sondage mais elles peuvent participer évidemment aux discussions).

Donc, voilà, si vous souhaitez nous faire de vos souvenirs de votre passage dans le privé et de ce qui vous a motivé pour changer de voie et devenir instit, ce post est pour vous.

A vos plumes ! Euh, je veux dire à vos claviers ! :D

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Posté(e)

J'ai la chance de ne pas faire l'objet de sarcasmes, parce que j'ai travaillé dans le privé suffisamment longtemps. Et puis, pour ceux qui trouvent malgré tout le moyen de me jalouser (les vacances, le mercredi, la fonction publique...) je leur propose de faire comme moi (ben non, j'ai pas envie; ben non, j'arriverais pas; ben non, j'aime pas les enfants...)

Le privé, c'était sympa (pour moi, car j'imagine bien que pour d'autres cela peut ne pas être le cas) :

- une liberté totale dans l'organisation de mon travail (parce que pas d'autre personne compétente dans ce domaine dans l'entreprise)

- des horaires on ne peut plus variables (à la carte serait l'expression qui convient)

- une pointeuse, donc pas la moindre minute supplémentaire qui ne soit pas récupérée ou payée

- 35h, pas plus... (les PE me comprendront)

L'EN, j'y suis pas allée parce que je ne savais ce que je faisais : j'avais été MA en collèges et lycées avant de partir dans le privé (c'était trop de boulot que je n'arrivais pas à assurer avec mes petits bouts encore trop petits).

Je suis contente d'avoir eu ce parcours (même si sur ma fiche de paie cela s'affiche allègrement ou encore pire, en négatif lorsque je consulte mon compte bancaire). C'est vrai que je relativise plus que d'autres. Les qualités requises à l'école ne sont pas toujours celles qui sont nécessaires dans le monde du travail. Parfois elles sont même inversément proportionnelles. Par conséquent, dans tout enfant quel qu'il soit, j'arrive toujours à trouver des qualités qui ont, pour moi, autant de valeur que les qualités strictement scolaires.

Il me reste cependant un doute : peut être qu'il ne s'agit pas là du résultat de mon expérience dans le privé, mais tout simplement le résultat de l'expérience de la vie tout court combiné à l'expression de ma propre personnalité.

Posté(e)

J'ai fait plein de petits boulots (vendeuse, travail à la chaine, animation, gardien de musée, entretien, vendanges et travaux des champs ....) pendant mes études (pour les financer et me nourrir :wink: ) mais jamais le même plus d'un an ...

L'EN a été mon premier vrai boulot définitif !

Posté(e)

Heu moi j'ai voté "oui" car sans compter tous les petits boulots que j'ai pu faire, j'ai bossé 2 ans dans le public (chargée de comm') mais sous contrat privé, ça le fait quand même :blush: ?

Je faisais mes 39h (avec quelques heures supp' rarement comptées...) pour un maigre salaire, me la coulais douce en rentrant chez moi soir et week-end, avais 5 semaines de congés payés, et un maire sur le dos au quotidien...

Puis j'ai démissionné pour préparer le concours chez moi, marre de ce boulot de c.. Enseigner n'est pas une vocation comme pour certains mais ça faisait un moment que j'y songeais.

Aujourd'hui je fais mes... :blink: heu je sais plus combien d'heures (mais c'est déjà trop !) pour un salaire plus élevé, me mets au boulot chaque soir une fois ma louloute couchée, ai bien plus de vacances dont une large partie passée à préparer la reprise, et suis seule maître à bord dans ma classe.

Bilan : ces deux boulots n'ayant rien avoir l'un avec l'autre, l'expérience professionnelle du 1er peut sembler sans intérêt pour postuler au second. Certes, mais j'en ai retiré notamment une certaine maturité, je peux comparer les deux modes de travail et donc rythmes de vie et surtout je sais que j'ai un diplôme autre que le concours et que si besoin je suis capable de faire autre chose dans la vie. Et parti comme ça a l'air d'être parti pour notre métier, j'avoue que ça me rassure...

So

Posté(e)

"Enrôlé" en fin de 3 ième, concours de de l'EN, études au lycée payées (internat qui aurait "saigné" les parents), promotion sociale, (eh oui à l'époque !!!) (premier salaire à l'EN > celui de mon père...), le temps libre, de bons souvenirs de collègues, d'élèves , des coups de gu... avec certains collègues. Pas de regrets, si ce n'est les fausses solutions apportées (imposées) dans notre grande maison... Depuis quelques mois...

JBB

Posté(e)

J'ai travaillé comme caissière durant 3 ans puis j'ai été assistante d'Anglais au Pays de Galles pendant 8 mois. J'ai aussi fait des petits boulots d'1 ou 2 mois...

Je me suis donnée les moyens de combiner études supérieures et indépendance financière, et ça m'a aidé à garder la motivation pour exercer ce beau métier (1 année de redoublement= 1 année de plus derrière la caisse).

Après je suis partie à l'étranger pour avoir une première expérience dans l'enseignement et un accent irréprochable (et oui, mon premier concours fût le CAPES d'Anglais...).

Et j'ai vécu sur les assedics pendant 2 ans ensuite, de quoi passer une seconde fois le CAPES (et le rater une seconde fois aussi) et le CRPE l'année suivante, que j'ai finalement réussi.

Donc l'entrée dans l'EN ne correspond pas du tout avec l'entrée dans la vie active pour moi ;)

Posté(e)

J'ai été technicienne de labo pendant 4 ans avant d'entrer à l'EN.

J'ai travaillé 1Oh par jour minimum, samedi compris, pour le SMIC avec parfois la vie des gens entre les mains, dans des conditions d'hygiène et de sécurité souvent déplorables (pas de gants...).

J'estime aujourd'hui ma situation dans l'EN effectivement privilégiée par rapport à cette époque mais je suis dans un DOM, donc au niveau salaire, cela n'a rien à voir avec la métropole.

Je vous trouve bien courageux car je ne sais pas si j'accepterais de faire ce métier en métropole pour ce salaire de misère...

Je trouve ce métier à la fois plus épanouissant mais aussi plus envahissant. Rarement de vrai repos, de vraies vacances, les soucis de la classe, des élèves me collent à la peau, me poursuivent.

Je ne me plains pas particulièrement de mon sort mais plutôt de celui réservé aux élèves quand on ne me donne pas les moyens de les aider correctement et que l'on me demande à la place plein de choses inutiles.

Ce qui nous attend risque de le rendre nettement moins épanouissant et beaucoup plus envahissant.

Je pense de plus en plus sérieusement à changer mais pas pour redevenir technicienne de labo (impossible après plus de 15 ans sans pratiquer). Alors pour devenir quoi? Je cherche, je réfléchis...

Posté(e)

De mon côté j'étais ingénieur en informatique. Je ne regrette vraiment pas d'avoir changé de métier. J'ai au moins l'impression d'être utile et je ne vois pas les journées passer! C'est vrai que les rythmes de travail sont très différents : plus d'heures dans la semaine, moins de congés mais rien à faire le soir en rentrant ni le week-end!

Anouk

Posté(e)

Secrétaire de direction pendant 5 ans

Agent de voyage pendant 1 an

Secrétaire trilingue du département de formation en ingénierie pétrolière pendant 2 ans

Formatrice en bureautique dans une SSII pendant 2 ans

Formatrice en Analyse et programmation dans un centre de formation pour adultes pendant 5 ans

Responsable Informatique d'une PME pendant 2 ans

Soit 17 ans de privé au total....

Posté(e)

2 ans vendeuse en boulangerie pâtisserie avant de commencer mes études, je ne savais pas ce que je voulais faire...

Pendant mes études... vendeuse en boulangerie encore 3 ans (mais dans la famille cette fois et ce n'est pas plein d'avantages, loin de là...)

Donc plus ou moins 5 ans vendeuse en boulangerie!

Heureuse instit depuis deux ans.

Posté(e)

16 ans dans le privé avec un BTS secrétariat de direction donc différents boulots de secrétaire, assistante, gestionnaire de dossiers dont 10 ans dans la dernière boîte avant que je ne prenne le large. Je suis passée d'un CDI à un contrat précaire d'assistante d'education qui m'a permis de préparer le concours en ayant plus d'heures libres devant moi :wink:

Je ne regrette rien :smile:

Posté(e)

J'ai bossé pendant 8 ans comme assistante sociale dans une association.

Je faisais mes 35 h, je ne ramenais pas de boulot à la maison :wink: ... mais j'étais déprimée par mon boulot :cry: bien qu'ayant une liberté totale d'action.

Je me suis donnée les moyens de rentrer dans l'EN car je regrettais de ne pas avoir choisi cette branche (j'avais hésité en terminale mais ayant eu le concours pour rentrer directement en école d'assistante sociale , j'y suis allée sans forcément avoir eu le temps de bien réflechir ).

Pendant un an, j'étais en PE1 dans le cadre d'un congé individuel de formation mais je continuais à bosser dans mon association, car l'iufm ne faisait pas 35 heures de cours par semaine. Pendant que les autres étaient en vacances, je retournais bosser pour rattraper mes heures (tout mes congés y sont passés).

Le pire c'est que pendant les épreuves, je bossais (plus de cours à l'iufm) donc pendant que les autres potassaient, moi je devais faire mon boulot normalement :(.

Je ne regrette pas le changement, car je m'éclate dans mon boulot.

C'est vrai que les gens qui me connaissent et connaissent mon parcours ne me charient pas sur mon statut de fonctionnaire. Ils savent les sacrifices que mon mari et moi avons fait et que je me suis battue pour devenir instit.

Il est clair que sutr certaines revendications salariales du corps enseignant je suis mal à l'aise (je gagnais moins avec 8 ans d'ancienneté qu'un PE2 en formation à l'iufm) et je bossais avec des jeunes qui avaient entre O euros et 200 euros par mois pour vivre :sad: .

Par contre, je sais que nous sommes une des rares professions encore capable de se mobiliser pour défendre des droits acquis importants et que si nous les perdons, les salariés du privé les perdront également car il leur est plus difficile de se mobiliser.

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