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Révisions 1 - annales majeures HG


DA-

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Je révise en travaillant sur des sujets afin de m'entraîner, je vous laisse ici 2 questions en majeure :

1- Organisation spatiale de l'Europe entre centres et périphéries

2- Le président de la République sous la Vème République

Certains veulent participer à ces révisions sur annales ?! Allez, ça ne prend pas longtemps et je pense que ça peut être enrichissant de s'y mettre !

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Coucou,

Allez, je me lance... :wink:

1- Organisation spatiale de l'Europe entre centres et périphéries

Centres: - la mégalopole européenne qui s'étend de Londres à Milan appelé aussi dorsale européenne. Elle forme avec la mégalopole américaine et japonaise les 3 pôles de la Triade. Le Rhin est l'axe de communication majeure. Des axes routiers et autoroutiers importants la traversent tels l'axe Cologne/ Milan. Dans la mégalopole européenne, il y a:

- de nombreux flux de personnes, de capitaux, de marchandises.

- forte production de marchandises.

- forte densité de population

- l'axe Londres/ Paris/ Lyon / Marseille fait aussi partie de ce centre: c'est une périphérie totalement intégrée.

Dans ces centres, des ports "mondiaux" comme Rotterdam, Le Havre, Marseille..., des capitales de rang mondial ( Londres et Paris) et de grands aéroports ( ceux de Londres, Paris, Milan).

Périphéries:

- périphérie intégrée: régions qui sont proches de la mégalopole. ( France, Italie, Allemagne...). Pays traversés par des axes secondaires comme Cologne/ Berlin.

- périphérie annexée: Espagne, Portugal, Grèce...

- périphérie en voie d'intégration: l'ouest de la Pologne et de la Hongrie qui correspondent à la partie la plus occidentale de l'Europe médiane.

-périphérie en voie d'annexion: régions qui ont dû mal à s'adapter à l'économie de marché comme l'est de la Pologne.

-périphérie délaissée: pays ex-communistes.

euh voilà, j'ai dû oublier quelques petites choses...

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Juste une petite remarque (précision, je sais, le reste est très bien)

Tu classes les ex-pays communistes en zones délaissées, la Hongrie et l'ouest de la Pologne en zones en voie d'intégration. Or, ces deux pays sont ex-communistes. Tu devrais peut être dire "périphérie délaissée: autres pays communistes?"

A part ça, je trouve ta réponse très complète.

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Oui c'est vrai, tu as raison. Je viens de regarder mon cours et c'est écrit que les périphéries exploitées ou délaissées sont les pays qui n'ont pas réussi à retard depuis la chute du mur de Berlin en 1989. Je ne m'en souvenais plus!

merci.

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Question sur l'organisation spatiale européenne :

Modèle d'organisation spatiale qui s'appuie sur le principe de la centralité : mise en valeur des axes et des noeuds de communication pour la mise en évidence d'un noyau européen > la "mégalopole européenne", la "banane bleue", la "dorsale européenne" (3ème pôle de la Triade à côté des Etats Unis et du Japon).

Mégalopole : de Londres à Milan en passant par le Bénelux = centre, lieu central de commandement et de pouvoir mais aussi d'hommes

Attention : certaines métropoles européennes (grandes agglomérations) sont dynamiques et plus éloignées du coeur européen : Lisbonne, Madrid, Athènes ...

Les périphéries subissent la domination des centres : les périphéries intégrées et les périphéries délaissées.

Attention : l'entrée dans l'Europe de nouveaux pays (ceux de l'Est particulièrement) ont tendance à déplacer les centres vers l'Est.

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Juste une petite remarque (précision, je sais, le reste est très bien)

Tu classes les ex-pays communistes en zones délaissées, la Hongrie et l'ouest de la Pologne en zones en voie d'intégration. Or, ces deux pays sont ex-communistes. Tu devrais peut être dire "périphérie délaissée: autres pays communistes?"

A part ça, je trouve ta réponse très complète.

Pareil : il y a une différence entre la Roumanie, par exemple, qui est délaissée, et la Hongrie, en voie d'intégration.

Question sur l'organisation spatiale européenne :

Modèle d'organisation spatiale qui s'appuie sur le principe de la centralité : mise en valeur des axes et des noeuds de communication pour la mise en évidence d'un noyau européen > la "mégalopole européenne", la "banane bleue", la "dorsale européenne" (3ème pôle de la Triade à côté des Etats Unis et du Japon).

Mégalopole : de Londres à Milan en passant par le Bénelux = centre, lieu central de commandement et de pouvoir mais aussi d'hommes

Attention : certaines métropoles européennes (grandes agglomérations) sont dynamiques et plus éloignées du coeur européen : Lisbonne, Madrid, Athènes ...

Les périphéries subissent la domination des centres : les périphéries intégrées et les périphéries délaissées.

Attention : l'entrée dans l'Europe de nouveaux pays (ceux de l'Est particulièrement) ont tendance à déplacer les centres vers l'Est.

Justement, ça tombe bien ! Juste par curiosité : avant l'entrée des 10 dans l'U.E en 2004, le centre de l'Europe était en France, et s'est maintenant déplacé vers l'Est. Où est-il, maintenant ?...

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J'aurais eu les mêmes réponses que vous, mais comme souvent, je cale sur le plan. Vous feriez quoi ?

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Moi, par contre, j'ai quelques grosses difficultés pour la question 2 sur le président de la République ... :blink:

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J'ai déjà fait ce sujet et de mémoire je crois que le plan proposé dans les annales est le suivant (de mémoire) :

Rappel historique

La fonction de président de la République a été créée en 1848 : élection pour 4 ans au suffrage universal masculin, pouvoir exécutif.

En 1875, le président est élu pour 7 ans mais par les députés et sénateurs, pouvoirs faibles et exécutif pour le président du conseil

Mais crise politique de la 4ème république, il faut donc réformer ce système

La réforme de 1958 par De Gaulle

De Gaulle dès la fin de la guerre se déclare en faveur d'une réforme de la constitution qui revaloriseraient la fonction présidentielle. Refus des français

1958 : De Gaulle revient au pouvoir, porté par la crise en Algérie. Il propose une nouvelle constitution, qui sera approuvée par referendum -> 5ème république. Le Président reçoit l'essentiel du pouvoir exécutif : nomination du premier ministre, présider le conseil des Ministres, promulguer les lois, est chef des armées, peut dissoudre l'assemblée nationale, recourir aux pleins pouvoirs en cas de situation exceptionnelle.

Le président est élu au suffrage universel indirect, non plus uniquement uniquement les membres des 2 assemblées mais également les représentants des collectivités locales, communes et départements, ce qui accroit sa légitimité.

1962 : le président est élu au suffrage universel direct.

1962 à nos jours

Pompidou 1969-1974

VGE

Mitterand avec la 1ère cohabitation 1986 Chirac : alternance politique, qui montre que le rôle du président est bien assis. Montre également que la politique étrangère est assurée par le président.

Chirac fait modifier la durée du mandat, 5 ans.

Conclusion : système qui fonctionne bien. Le Président est la clé de voute des institutions

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Merci infiniment, j'arrivais pas du tout à m'y mettre ... faut dire que la Vème République ne m'inspire pas le moins du monde ...

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Je viens de trouver ça :

Depuis 1962, le Président de la République est élu pour 7 ans au suffrange universel direct. Le mandat présidentiel est ramené à 5 ans en l'an 2000. En cas de décès ou de démission, le Président du Sénat assure l'intérim.

Les pouvoirs du Président :

- chef de l'état

- chef des armées qui peut engager la force de disuasion nucléaire

- il dirige la politique étrangère

- il préside le Conseil supérieur de la magistrature et possède le droit de grâce

- il peut disposer de pouvoirs spéciaux dans les cas graves

Ses rapports avec le gouvernement, le Parlement et les citoyens

- il nomme le 1er Ministre, préside le Conseil supérieur des Ministres, signe les décrets et les ordonnances

- il promulgue les lois, peut dissoudre l'Assemblée Nationale

- il peut consulter les citoyens par référendum sur l'organisation des pouvoirs publics, la révision de la Constitution ou la ratification de traités

De Gaulle met en place un régime démocratique mais où l'accent est mis sur la démocratie directe (plus que sur la démocratie parlementaire) ; il introduit un nouveau modèle républicain fondé sur l'autorité de l'Etat et les libertés des citoyens

Successeurs de De Gaulle : Pompigou Georges, Giscard d'Estaing Valéry, Mitterand François, Chirac Jacques, Sarkozy Nicolas

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Le président de la République sous la Ve République

Une fonction ancienne et problématique

La fonction de président de la République a été créée en 1848 par la Constitution de la IIe République. Proche de son homologue américain, le président de 1848, élu pour 4 ans au suffrage universel masculin, recevait l'essentiel du pouvoir exécutif, mais n'était pas rééligible. Le premier élu, Louis Napoléon Bonaparte, finira, plutôt que d'abandonner le pouvoir par procéder au coup d'État du 2 décembre 1851 qui donne naissance au second Empire. Cette première expérience explique la défiance manifestée par les républicains à l'égard de cette fonction. Lorsqu'en 1875, la IIIe République ressuscite un président, élu pour 7 ans par les sénateurs et les députés, ses pouvoirs sont limités et l'exécutif revient au président du Conseil des ministres, responsable devant la chambre.

La réforme gaullienne

Le général de Gaulle prône dès 1945 une réforme constitutionnelle revalorisant la fonction présidentielle. Consultés par référendum, les Français refusent ses propositions en 1946, et la IVe République reconduit le modèle d'un président au pouvoir limité.

La crise algérienne du 13 mai 1958 provoque le retour au pouvoir du général de Gaulle, qui impose sa réforme constitutionnelle. La nouvelle Constitution approuvée par référendum le 28 septembre 1958 est promulguée dès le mois d'octobre. La Ve République est née. Le président garant de la Constitution, reçoit l'essentiel du pouvoir exécutif. Il nomme à sa convenance le Premier ministre, préside le Conseil des ministres, promulgue les lois, est chef des armées. Il a le droit de dissoudre l'assemblée nationale, de recourir aux pleins pouvoirs (article 16) et conserve des droits régaliens hérités de la monarchie, comme le droit de grâce.

Il s'avère très vite que les affaires étrangères seront sa « chasse gardée ». Concevant la fonction comme un dialogue avec le pays, de Gaulle institutionnalise les conférences de presse télévisées et le recours au référendum pour consulter la nation. C'est par référendum qu'il fait approuver la réforme constitutionnelle de 1962 qui achève la construction du modèle présidentiel : le président sera désormais élu au suffrage universel direct. La première élection de ce type, en 1965, qui reconduit de Gaulle dans ses fonctions, met en évidence l'importance de la campagne télévisée et la personnalisation de la fonction.

Après de Gaulle

Les successeurs de de Gaulle ont confirmé, voire renforcé ces orientations. George Pompidou (1969-1974), en renvoyant, en 1972, J. Chaban-Delmas, son premier ministre pourtant soutenu par les députés et l'opinion, réaffirme la primauté du président. L'élection de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981) atteste que le président n'est pas forcement un gaulliste.

L'élection de François Mitterrand (président de 1981 à 1995) renforce les institutions : elle montre la possibilité d'une alternance politique, et entraîne le ralliement d'un des plus anciens adversaires de la Constitution. En affrontant par deux fois des cohabitations avec des majorités parlementaires de droite, Mitterrand prouve aussi la flexibilité de la fonction présidentielle et affirme son contrôle sur la politique étrangère.

C'est dans le but de rendre ces cohabitations impossibles qu'une dernière réforme constitutionnelle a été adoptée en 2000, sous la première présidence de Jacques Chirac (1995-2007). Le mandat présidentiel est réduit de sept à cinq ans. Ce quinquennat renforce le poids du président car son élection, précédant celle de l'assemblée législative, détermine toute la vie politique.

La fonction présidentielle a donc, comme la Constitution de 1958, résisté au temps. Depuis 2002, certains envisagent une VIe République, un système résolument présidentiel où l'exécutif bicéphale serait clarifié, le président affirmant sa prééminence et sa responsabilité.

Quoi qu'il en soit, la présidence de la République reste la clé de voûte des institutions françaises.

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