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Quelques extraits...

Le ministère de l'Education nationale s'apprête à dégager des budgets inhabituels pour favoriser l'essor de l'enseignement catholique dans les quartiers défavorisés, bousculant ainsi les règles traditionnelles de financement de l'école privée, dictées par le principe de laïcité.

Critiquée pour sa concentration dans les centres-villes et sa mixité sociale défaillante (deux fois moins d'enfants boursiers que dans le public), le secteur privé sous contrat affichait depuis longtemps sa volonté de participer davantage à la lutte contre les inégalités, mais réclamait en contrepartie un coup de pouce budgétaire, des subsides supplémentaires. «Il faut nous faciliter la tâche», avait soufflé le nouveau "patron" de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, lors de sa conférence de presse de rentrée 2007. C'est aujourd'hui chose faite.

Si le nombre d'établissements aidés par le « Fonds » reste limité, voire symbolique en 2008, la création de ce dispositif spécifique révèle la volonté présidentielle de faire bouger les lignes, et la détermination de l'école privée à «rénover» – plutôt redéfinir – ses relations avec les pouvoirs publics. «Nous sommes décomplexés», revendique aujourd'hui Fernand Girard, chargé du dossier auprès d'Eric de Labarre. «Nous aussi !», répond sans ambages un conseiller de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale...

L'article complet sur ce site: http://www.mediapart.fr/journal/france/210...vee-en-banlieue

Attention, je crois que l'accès à cet article deviendra payant dès demain...

Posté(e)

Ben voyons ! :mad:

En attendant, chez nous, depuis quelques jours, on a des appels de parents dont les enfants sont dans l'école privée du coin pour demander si par hasard, on accepterait de prendre leurs enfants (le plus vite possible !).

On va demander des subventions spéciales, si on doit récupérer les enfants que le privé à "cassé" !

Posté(e)
Ben voyons ! :mad:

En attendant, chez nous, depuis quelques jours, on a des appels de parents dont les enfants sont dans l'école privée du coin pour demander si par hasard, on accepterait de prendre leurs enfants (le plus vite possible !).

On va demander des subventions spéciales, si on doit récupérer les enfants que le privé à "cassé" !

Monte un PPREP (Plan Personnalisé de Rémédiation d'Elèves du Privé). On ne sait jamais... (Collègues du privé, c'est une blague !!!!... )

A +

JBB

Posté(e)
(Collègues du privé, c'est une blague !!!!... )

A +

JBB

:wink: je préfère :wink:

ensuite.. moi je suis dans l'Ouest... à la campagne, alors si dans notre école il y a peut-être un tout petit peu moins de chômeurs mettons que dans la publique à côté... honnêtement, on est loin de Paris et d'autres régions de France pour ça... ici l'école privée n'est pas une école d'élites, la mixité sociale est parfaite, c'est pour la plupart des parents juste l'école où ils sont eux même allés (je viens même d'une commune où il n'y avait à l'époque même pas de public c'est pour dire...) parce que les convictions religieuses... ce n'est pas trop ça... j'ai même des élèves qui ne sont pas baptisés et qui ne le seront sans doute jamais (et oui, ce n'est pas obligatoire :wink: ) et une partie ne mettent les pieds dans l'église qu'aux 2 célébrations annuelles de l'école

que cherche l'enseignement catholique à vouloir être présent dans les quartiers ? pour moi c'est surtout à être présent partout, comme ces quartiers dits sensibles sont des quartiers "récents" le privé n'y était pas implanté historiquement et n'a plus les moyens de le faire c'est sûr (oui contrairement à ce que certains pensent, la plupart des écoles privées ont moins de moyens que le public, voire beaucoup beaucoup moins... et si à Paris ça coûte cher quand même pour les parents, ici c'est relativement accessible, 120€ l'année par enfant, pour les 2 premiers seulement et des arrangements possible même parfois pour les familles en difficulté... donc l'école compte sur la Mairie, à hauteur du public parfois comme ici, et les fêtes organisées comme la kermesse... des classes parfois un peu vieillottes, tout juste aux normes, un mobilier bien lourd fabriqué par les parents etc. bref... loin de l'image "riche" que certains s'en font... mais comme est la différence entre le Vatican et son luxe et le presbytère du coin qui tombe en ruine...)

après je pense que d'une personne à l'autre les intentions ne sont pas les mêmes, là dessus ???

Posté(e)
(oui contrairement à ce que certains pensent, la plupart des écoles privées ont moins de moyens que le public, voire beaucoup beaucoup moins...

Tout ce que je sais, c'est que le privé dispose de 20 % du budget de l'Education Nationale, alors qu'il ne scolarise que 17% des élèves...

Posté(e)

possible mais quelle distribution ?

le collège et le primaire par exemple c'est très différent

pour ce qui est du salaire, il est moindre pour nous (de l'ordre de 100 à 150€ mensuel pour un échelon/poste équivalent)

pour ce qui est du reste, c'est la mairie qui fournit le budget (en primaire)

donc pour ce qui est du primaire... ce n'est sûrement pas la même proportion ;)

Posté(e)

Quoi? seulement l'enseignement catholique serait favorisé?

Mais dans nos banlieues, les classes musulmanes ça serait mieux, non? Parce que le curé il est mieux que l'instit, mais l'imam pour remettre les rebeus dans le droit chemin, c'est le top du top! Si on va jusqu'au bout de la logique de Sarko, on comprend mieux ce que je veux dire, non?

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