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Posté(e)

Chers et chères collègues, bonjour!

Vous trouverez à l'adresse: http://www.univ-irem.fr/commissions/copirelem/index.php la lettre ouverte que la COPIRELEM (Commission permanente des Instituts de Recherche sur l'enseignement des mathématiques pour l'école élémentaire) vient d'adresser au Ministre de l'EN en réaction à son projet de nouveau programme pour l'école.

Diffusez le plus largement possible! Soutenez l'action de la COPIRELEM pour que ce projet soit abandonné en signant et en faisant signer la réaction pour contribuer collectivement à la consultation sur le projet de programmes 2008 (lien sur site ci-dessus) Veuillez m'excuser pour les doublons, mais il y a urgence!

Bien cordialement!

Pierre EYSSERIC

p.eysseric@aix-mrs.iufm.fr

Posté(e)
Pétition en ligne contre le projet de programmes pour l'école primaire (à l'appel d'organisations syndicales, pédagogiques et d'éducation populaire) :

http://www.programmesecoleprimairecopiearevoir.org/

n'en déplaise au COPIRELEM, c'est celle-là qui semble regrouper le plus de monde !

allez-y !

http://www.programmesecoleprimairecopieare...org/?petition=3

C'est celle que l'équipe de mon école proposera aux parents d'élèves.

En effet, nous convoquons un Conseil d'école extraordinaire le 22 avril, conseil précédé d'une réunion d'informations ouverte à tous les parents.

Pour info :

Conformément au Décret n° 90-788 du 6 septembre 1990, le Conseil d’école est convoqué à la date du mardi 22 avril afin de rendre un avis relatif aux modifications prévues pour l’année scolaire 2008-2009 notamment en ce qui concerne le projet d'organisation de la semaine scolaire et les actions pédagogiques qui sont entreprises pour réaliser les objectifs nationaux du service public d'enseignement. (article 18.3)

Ordre du jour :

1- présentation du projet de programmes pour l’école primaire et de la consultation des enseignants ainsi que celle des non-enseignants.

2- présentation du projet visant à offrir 60 heures annualisées de soutien aux élèves en difficulté scolaire.

Afin de préparer au mieux ce Conseil d’école, une réunion d’informations sur ces 2 points sera organisée le jeudi 3 avril 2008 à partir de 17h15 à l’école.

Voici le dossier que nous comptons agrandir et afficher lors de la réunion d’informations des parents relative à l’année scolaire 2008/2009:

- les programmes (que vous saurez trouver…) et le discours de Xavier Darcos

- les positions respectives de la PEEP et de la FCPE

- l’argumentaire de 19 organisations opposées au projet de programmes et la lettre au Ministre rédigée par ces 19 organisations, lettre que les parents pourront signer s’ils le souhaitent. (cette pétition est trouvable sur le net : http://www.programmesecoleprimairecopieare...org/?petition=3 )

- le compte-rendu de la consultation des enseignants de notre école qui expose notre position.

Un site à signaler et à consulter : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers...e_sommaire.aspx

r_union_nouveaux_programmes1.doc

Posté(e)

N'oubliez pas de :

petition-1.gif

Posté(e)

Rien que pour ça il faut la signer et continuer à la faire circuler (attention, ça fait peur) :

La liste des signataires a ceci de précieux qu'elle nous donne, à nous qui œuvrons pour la rénovation de l'Ecole, la liste des parasites. Monsieur le ministre, peut-être serait-il temps de faire le ménage ? Un membre éminent du PS, en 1981, proposait de couper quelques têtes. Rappellerai-je qu'un peu de terreur ne nuit pas à l'exercice de la vertu - "la vertu, sans laquelle la terreur est funeste. la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante", comme disait un grand homme fort calomnié… ?

La suite ici :

http://bane.midiblogs.com/

Posté(e)
nous convoquons un Conseil d'école extraordinaire le 22 avril, conseil précédé d'une réunion d'informations ouverte à tous les parents.

La réunion a eu lieu jeudi : 35 parents(l'école compte 140 familles).

Les parents ont compris le bien-fondé de nos inquiétudes et ont été très contents d'ête informés. Ils s'étonnent que de telles réunions restent très marginales.

En deux jours, nous avons obtenu 139 signatures pour la pétition.

Voici le compte-rendu de la réunion que nous avons donné à toutes les familles le lendemain. (en gras, les passages qui ont beaucoup marqué les parents)L'avis de la psychanalyste pour enfants a été percutant.

Suite au succès de cette réunion, je vous engage à en faire dans votre école, il faut mobiliser tout le monde dans l'intérêt des enfants, sinon Darcos va nous doubler !!!

Si 1000 écoles récoltent 50 signatures chacune, la pétition change de valeur ! Et on peut faire mieux que 1000 écoles et 50 sgnatures !

Battez-vous, informez, créez un mouvement autour de ces programmes, sinon on aura que ce qu'on mérite !!!!

Merci de m'avoir lu.

INFORMATIONS DONNÉES PAR LES ENSEIGNANTS DE L’ÉCOLE BUISSONNIERE

LORS DE LA RÉUNION DU JEUDI 3 AVRIL 2008

Le Ministre de l’Éducation Nationale a présenté un projet de nouveaux programmes pour l’école primaire. C’est programmes sont soumis à consultation. Ce projet est consultable ici :

http://education.gouv.fr/cid21082/les-nouv...e-primaire.html

Ces programmes nous paraissent dangereux pour les enfants et pour nous enseignants. Voici pourquoi :

SUR LA FORME

1- la consultation : - un sondage proposé aux non-enseignants avec des réponses orientées : la réforme vise à recentrer les apprentissages sur les fondamentaux (lire écrire compter), cela va-t-il dans le bon ou le mauvais sens ?

- une consultation des enseignants alors que les éditeurs adressent déjà aux écoles les nouveaux manuels conformes aux programmes 2008 et un ministre qui dit depuis 1 semaine qu’il ne modifiera pas le projet.

2- la rédaction des programmes : elle a été trop rapide, faite sans que les auteurs et leurs compétences ne soient connus et sans consultation préalable avec les enseignants et les chercheurs en pédagogie.

« Les nouveaux programmes sont plus courts : environ 36 pages format BO contre 104. Ils sont écrits dans un langage clair sans complications inutiles. »

Effectivement, il n’y a que 8 pages pour la maternelle contre 24 sans compter les documents d’accompagnement et d’application qui ont suivi pour les précédents programmes (120 pages en langage, 95 en mathématiques, 40 sur la scolarisation des enfants de 2 ans, 2 fois 50 pages en sciences, 40 pages en sport)

En plus de ces documents, pour préparer la classe, nous utilisons des ouvrages dont les auteurs et leurs recherches ont inspiré les programmes de 2002. Vous noterez qu’ils ne contiennent pas de fiches photocopiables à donner directement aux enfants mais du texte, des analyses pédagogiques, des expériences de terrain, des éléments de recherches qui nous donnent des pistes pour monter des séances pédagogiques permettant aux enfants de construire leurs apprentissages à leur rythme et leur donnant sens et intérêt.

Aujourd’hui ces ouvrages qui étaient à l’avant-garde des avancées en pédagogie en début d’année scolaire sont bons à jeter à cause de ces nouveaux programmes : leur philosophie est totalement opposée à celle développée dans les programmes et presque tous les auteurs dont nous nous inspirons ont signé la pétition dont nous parlerons un peu plus tard.

Ces 8 pages de 2008 paraissent donc un peu courtes, c’est normal, car ces programmes ne sont pas destinés aux enseignants, ils ne sont pas pour les enfants, ils sont pour vous, les parents.

Le problème est qu’il n’existe que ces 8 pages pour les enfants et pour guider et aider les enseignants. Or, à titre professionnel, ils ne nous aident absolument pas, car en 8 pages, on a sacrifié la réflexion à la simplicité, la progressivité au fourre-tout, l’intelligence et le sens à la mémorisation et à la systématisation.

8 pages pour envisager l’apprentissage de l’écriture cursive, l’entrée dans l’écrit, l’entrée dans la numération et la résolution de problèmes, pour ne parler que des fondamentaux, c’est de la communication et de la fumisterie. C’est pourquoi nous les jugeons inacceptables.

SUR LE FOND

1- le plus gros problème repose sur la conception que ces programmes ont de l’enfant et des apprentissages.

Pour l’illustrer, nous citons le document de présentation du ministère :

« Anciens programmes(cycle 3) : « La conjugaison : à partir de l’observation des variations morphologiques du verbe, repérage, explicitation, puis mémorisation des règles d’engendrement des formes les plus fréquentes ; construction progressive des tableaux de conjugaison puis mémorisation de la conjugaison des verbes les plus fréquents (verbes en –er, en –ir du type finir, verbes irréguliers fréquents : aller, faire, pouvoir, prendre, venir,

voir) aux temps et modes suivants : indicatif présent, imparfait, futur simple, passé composé, passé simple ; infinitif présent, impératif présent. »

Donc, depuis 5 ans, on essaie de faire repérer, puis construire aux élèves les différents temps utilisés, leur utilisation à bon escient et leur conjugaison afin que cela ait du sens et que les enfants puissent les utiliser efficacement en situation.

« Nouveaux programmes (du CE2 au CM2) : « Conjugaison des verbes des premier et deuxième groupes, d’être et avoir, d’aller, boire, dire, faire, partir, pouvoir, prendre, rendre, savoir, venir, voir, vouloir aux modes et temps suivants de la voix active : indicatif (présent, futur simple, imparfait, passé simple, passé composé, futur antérieur, plus-que-parfait, passé antérieur), conditionnel présent, subjonctif présent, impératif présent, infinitif présent, participe présent et passé. Conjugaison des verbes des premier et deuxièmes groupes à l’indicatif présent de la voix passive. »

En 2008, il nous suffira d’annoncer la leçon : « le passé antérieur des verbes du 2è groupe. Copiez la conjugaison. Mémorisez-là. Entraînons-nous. Le verbe réfléchir ? J’eus réfléchis ! Bravo. Passons au futur antérieur. » http://www.canalplus.fr/index.php?pid=2174 (Faire défiler les vignettes "Extraits de l'émission" jusqu'à trouver la vignette "le buzz du jour" et cliquer sur la vignette.)

D’abord on apprend les règles sans toujours savoir à quoi elles servent, ensuite on s’entraîne, enfin on les utilise… Croit-on sérieusement que l’on va longtemps motiver les élèves sans leur expliquer à quoi sert ce qu’ils sont en train d’apprendre ?

A quoi cela peut-il servir de connaître par cœur la conjugaison du passé antérieur si l’on n’est pas capable de l’utiliser, ni simplement de rédiger dix lignes correctes ? A quoi cela peut-il servir de pouvoir effectuer parfaitement une division si on est incapable de savoir quand l’employer ?

A la lecture des programmes on comprend aussi que l’enfant devra revêtir son costume d’élève obéissant et passif, pour écouter et répondre aux questions, mémoriser et s’exercer sur les « connaissances et compétences (qui) s’acquièrent par l’entraînement » (p32). Pas de temps consacré aux discussions et aux échanges qui rendent vivants les savoirs. On est loin de l’enfant acteur de ses apprentissages, confrontés à des situations-problèmes, à la recherche et au tâtonnement. Cela est aussi lié au retour de la morale comme discipline : ainsi en maternelle le domaine d’apprentissage qui s’appelait Vivre ensemble devient Devenir élève et s’apparente à du dressage plutôt qu’à de la socialisation et de l’éducation à la citoyenneté.

A cette façon de considérer l’enfant, s’ajoute la façon dont on considère l’enseignant à qui, écrit-on, on laisse la liberté pédagogique.

Mais citons de nouveau le ministère :

« Ils respectent la liberté pédagogique de l’enseignant.

Les programmes mettent fortement l’accent sur les apprentissages fondamentaux : le français et les mathématiques.

Pour ces deux disciplines des progressions annuelles détaillées du CP au CM2 sont proposées. «

Ces progressions sont faites de telle manière que la liberté pédagogique n’existe pas. Dans cette école, nous avons entrepris une grosse réflexion sur l’apprentissage de l’écriture cursive, mais la progression détaillée à laquelle on nous soumet ne nous permet d’appliquer cette réflexion et nous perturbe car elle nous apparaît, à nous dont c’est le métier, comme aberrante et non adaptée à la logique que devrait suivre cet apprentissage.

Il en va de même pour toute une série de points du programme dans toutes les classes.

A notre avis, le rappel de la liberté pédagogique n’a pour but que d’amener à ce passage des programmes qui dit :

“La liberté pédagogique induit une responsabilité : son exercice suppose des capacités de réflexion sur les pratiques et leurs effets. Elle implique aussi, pour les maîtres, l’obligation de s’assurer et de rendre compte régulièrement des acquis des élèves. Cette évaluation régulière du niveau des élèves constituera non seulement un instrument de comparaison des effets des différentes pratiques pédagogiques mais aussi un outil de mesure incontestable des résultats de l’école.”

Ce qui nous amène à 2 conséquences :

A- la comparaison des résultats des écoles

Bien sûr, il est tout à fait objectif de comparer les résultats des écoles d’Entressen à celles des zones difficiles de Marseille ou Paris ... Que vaudront ces comparaisons ?

B- la mise en concurrence des écoles avec un levier fabuleux : les enseignants seront évalués d’après les résultats des élèves. Le risque est grand de voir les enseignants se concentrer sur ce qui s’évaluent aisément comme réussir une multiplication en colonnes ou réciter une conjugaison, plutôt que de se pencher sur le sens et la compréhension que peut développer un enfant face à une situation-problème ou à un texte. Mémorisons, systématisons, entraînons les enfants à reproduire des apprentissages mécaniques et surtout, surtout, n’essayons pas de leur donner des clés pour comprendre, construire et devenir intelligent, autonome et responsable.

2- Concernant l’école maternelle, 2 grosses difficultés concernent les 2-3 ans et la grande section.

A – la scolarisation des enfants de 2 ans n’est pas évoquée une seule fois dans le programme. Or, on nous impose de compléter les classes jusqu’à 30 élèves avec des enfants de 2 ans qui ne sont pas considérés dans les programmes ni pour décider de la fermeture ou d’une ouverture de classe dans les écoles.

De plus, la progression détaillée relative au langage an petite section, manque réellement d’ambition et fait preuve d’une réelle méconnaissance de l’enfant de 3 ans.

B- La grande section s’apparente à un mini-CP.

Sans revenir sur quelques contresens pédagogiques sur les lettres et les sons qui recaleraient définitivement des candidats au concours d’instituteurs, les exigences de fin de grande section sont celles que les enfants satisfont actuellement en mars au CP. 30 % des enfants y parviendront en grande section, mais les autres ne le pourront pas sans que cela soit de leur faute. Pour ces enfants qui sont en train de finaliser leur apprentissage des bases du langage oral, qui ont besoin de temps pour gagner en maturité, pour entrer dans l’écrit et en découvrir la nature, que va-t-il se passer au CP ? Les programmes précédents laissaient le temps à l’enfant pour être prêt et préparé en vue de l’entrée dans l’écrit. C’était le rythme de l’élève qui dictait celui du maître. Là, cela sera un mini-cp à marche forcée et on “comptera les survivants à la fin de l’année.”

Actuellement, dans nos classes, les enfants reçoivent des messages qu’ils doivent lire avec 2 copains. Ils ont bien compris qu’on ne leur demandait pas de lire mais de se mettre en recherche, de repérer des indices, un mot connu, un prénom, le début d’un mot dont ils reconnaissent les lettres et les sons. A 3 et avec tous ces indices, ils réfléchissent sur le sens du message, anticipent, vérifient, justifient et petit à petit se construisent une juste représentation de l’acte de lire, de la nature de l’écrit, tout ce qui leur servira au moment de systématiser l’apprentissage de la lecture : ils sauront quoi faire et pour quoi le faire.

Actuellement, 3 élèves arrivent à lire seuls ces messages, et 21 cherchent et trouvent, et cela nous va très bien. L’an prochain, nous auront 21 élèves en difficultés.

Ces programmes vont mettre les élèves en difficulté et ceux qui réussiront les évaluations ne seront même pas sûr de posséder tout cet ensemble informel et indispensable qu’est la culture de l’écrit. L’avis d’une psychanalyste pour enfant : http://media1.radiofrance-podcast.net/podc..._20117497-0.mp3 (patientez un peu).

Pour toutes ces raisons, nous demandons au ministère d’abandonner ce projet, de se pencher de nouveau sur l’amélioration des programmes existants en consultant les chercheurs en pédagogie et les enseignants qui sont les meilleurs atouts de enfants pour réussir. Pour cela, nous vous proposons de signer avec nous une lettre pétition que 15 000 personnes ont déjà signée sur Internet. http://www.programmesecoleprimairecopieare...org/?petition=3

compte_rendu.doc

Posté(e)

Alors, personne ne veut mobiliser les parents ?

Je précise que avons nous fait signer aux parents qui le désiraient une autorisation pour signer en leur nom la pétition en ligne. 140 personnes l'ont donc souhaité.

Posté(e)

Lors de notre dernier conseil d'école, nous avons abordé le sujet des nouveaux programmes, et avons clairement dit notre inquiètude et notre désaccord.

A la suite de ce conseil, les délégués de parentss d'élèves sont venus me demander d'écrire un article dans leur journal permettant des les informer/éclairer. Je ne vais pas me priver de leur indiquer la pétition et différents liens à consulter.

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