momi Posté(e) 12 février 2004 Posté(e) 12 février 2004 Tu peux utilement aller faire un tour sur les sites de préparation du CAPSAIS option D (GOOGLE) Je te donne qq définitions en te rappelant les grands principes et les textes comme il y a des choses pas tout a fait exactes dans les réponses précédentes je te donne déjà une copie de la page du site handiscol’ : Le secteur de l'adaptation et de l'intégration scolaires Les dispositifs et structures d’accueil qui composent ce secteur relèvent du ministère de l’Education nationale. Selon le degré de difficulté ou de handicap, ils visent l’intégration des enfants et adolescents en grande difficulté ou handicapés, soit dans les classes ordinaires, soit dans les classes ou établissements spécialisés. Les dispositifs de prévention Des dispositifs de prévention peuvent être mis en place dans le premier degré. Ainsi les réseaux d’aide spécialisés aux élèves en difficulté (RASED) ont pour finalité de prévenir les difficultés d’apprentissage que peuvent rencontrer certains élèves scolarisés dans les structures scolaires ordinaires. Circulaire n° 90-082 du 9 avril 1990 (BOEN n° 16 du 19 avril 1990). Les structures d'accueil L’intégration dans les classes ordinaires est favorisée. Des conseils pour inscrire un enfant handicapé à l’école, au collège ou au lycée sont disponibles sur le site du ministère de l'éducation nationale. http://www.education.gouv.fr/handiscol/famille.htm Cependant, il est parfois nécessaire scolariser un enfant ou un adolescent dans une structure d'accueil spécifique. Ainsi, dans les écoles maternelles et élémentaires, les classes d’intégration scolaire (CLIS) ont pour vocation l'intégration collective d'enfants atteints d'un handicap physique, sensoriel ou mental. Ces enfants ne peuvent être accueillis d'emblée dans une classe ordinaire, cependant l'admission dans un établissement spécialisé ne s'impose pas. Il existe différents types de CLIS : - CLIS 1 destinées aux enfants atteints d’un handicap mental - CLIS 2 destinées aux enfants atteints d’un handicap auditif - CLIS 3 destinées aux enfants atteints d’un handicap visuel - CLIS 4 destinées aux enfants atteints d’un handicap moteur Circulaire n° 91-304 du 18 novembre 1991 (BOEN n ° 3 du 16 janvier 1992). Si je fais uns synthèse : 1 °) Les CLIS sont réservées, avec les UPI aux élèves handicapés et donc pas aux élèves en retard scolaire même durable (adaptation, RASED,…) 2)° Ce qu’il faut surtout retenir sur les CLIS, c’est que contrairement à leur nom ce ne sont pas des classes mais des dispositifs c’est à dire que les élèves n’ont pas vocation à y rester toute la journée, ils devraient être intégrés dans les classes ordinaires de l’école qui correspond à leur classe d’âge qq heures par semaines. Pour les CLIS 1 cela pose évidemment qq problèmes. 3°) Le recourt au QI n’est pas essentiel puisque tu peux être aveugle en CLIS 2 et avoir un QI de 120. Pour les CLIS 1 le critère actuel est « élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives ». On ne tient plus compte de l’origine qu’elle soit médicale (trisomie,…), ou résultant de troubles du comportement qui empêche de mobiliser son intelligence (QI qq fois normal, ou supérieur autistes Asperger !),… 4°) Il devrait y avoir des services de soins associés au intégration en CLIS (IME, CMPP, Hopital de jour,...) 5°) LesSEGPA n’ont pas vocation a scolariser des élèves handicapés mais peuvent le faire.
janfilip Posté(e) 12 février 2004 Posté(e) 12 février 2004 Ce qu’il faut surtout retenir sur les CLIS, c’est que contrairement à leur nom ce ne sont pas des classes mais des dispositifs Ce n'est pas tout à fait ce que dit la circulaire N°2002-113: "La CLIS est une classe de l'école et son projet intégratif est inscrit dans le projet d'école." Plus loin: "La CLIS constitue dans l'école un dispositif d'intégration, non une classe fermée sur elle-même." Pour les CLIS 1, la "structure classe" revêt même une très grande importance: "Cela conduit à souligner la nécessité d'attacher une attention particulière à la composition de chaque classe de manière à assurer la compatibilité des projets individualisés avec le fonctionnement collectif du groupe. La constitution du groupe doit impérativement être effectuée en ayant le souci d'un projet pédagogique cohérent, condition indispensable de progrès pour les élèves. Il ne s'agit évidemment pas de rechercher une homogénéité qui serait vide de sens, mais une compatibilité des besoins des élèves et des objectifs d'apprentissage, qui rende possible une véritable dynamique pédagogique. Cela vaut pour tous les types de CLIS, mais revêt une importance particulière pour la CLIS 1." Attention donc aux raccourcis hâtifs ou aux simplifications abusives: dispositif d'intégration certes, mais également classe à part entière; les textes sont très clairs à ce sujet. Petite remarque personnelle: certains penseront peut-être que je suis "contre" l'intégration. Sachez que dans l'école que je dirige, il y a une CLIS, et que cette classe est un de mes principaux sujets de travail et de réflexion.
momi Posté(e) 13 février 2004 Posté(e) 13 février 2004 Je ne pense avoir dit trop de bêtises et si je reprends le texte rappelé par Janfilip: « Plus loin: "La CLIS constitue dans l'école un dispositif d'intégration, non une classe fermée sur elle-même." » cela confirme bien le principe que ce n’est pas une classe (fermée) mais un dispositif, disons que c’est une classe « ouverte ». Historiquement le nom « classe » vient de l’appellation donnée aux premières classes d’intégration plus « fermées » obtenues sous la pression des associations de parents d’enfants autistes. Effectivement on recherche au travers des CLIS les bénéfices de la dynamique de groupe, mais un groupe réduit en sachant que dans une classe ordinaire, l’élève intégré à plein temps ne pourrait pas bénéficier de la dynamique pédagogique d’un groupe trop important où les écarts de développement, de connaissances et de compétences ne lui seraient pas favorables. L’intégration même à temps très partiel dans une classe ordinaire a essentiellement pour objectif de favoriser son intégration dans la société auprès d’enfants qu’il fréquentera dans la vie hors de l’école, aux enfants « ordinaires » d’accepter le handicap (intégration inversée), de modifier et d’améliorer l’image que cet élève a de lui même (estime de soi) et de quelquefois être en situation d’apprentissage réelle dans les matières où il est performant. Mais là, on entre dans les détails de la lecture entre les lignes des textes réglementaires…. Je suis donc d’accord dans l’ensemble avec les précisions apportées par Janfilip….
athéna Posté(e) 15 février 2004 Posté(e) 15 février 2004 Alors, moi, je suis T1, je ne suis pas spécialisée et je ne pourrais vous faire part que d'une petite expérience. J'ai été nommée dans une Clis 1, donc avec des enfants déficients mentaux. Cela dit, j'ai au moins une élève qui, à mon avis ne rélevait pas forcément de Clis, mais elle devait être "limite" et comme elle a un comportement très difficile... Je fonctionne avec 3 groupes de niveaux (plus serait difficile à gérer !), mais comme vous l'avez déjà dit, chaque élève a sont niveau qui ne correspont à aucun autre. Pour indication, ça va de GS à CE2. Large éventail n'est-ce pas ? Ce qui est le plus difficile, je trouve, c'est de trouver des activités communes à toute la classe, notamment en découverte du monde. Je me base sur les compétence du cycle 2. Concernant les intégrations, je ne pourrais pas intégrer mes élèves de presque 12 ans en Ce1, ils le vivraient très mal. Un exemple, mardi, on était voir un spectacle avec toute l'école, et la dame qui nous a accueillis demandait la classe , réponse de mes élèves "On est en Clis CM2" ! En foot, mes plus grand sont intégrés aux CM1, on fait les jeux d'opposition avec les CE2, tout comme les sorties ski de fond. On fait aussi 1 séance de musique par semaine avec les CM2. Ils adorent cette séance ! Sinon, j'ai 2 collègues d'accord pour accueillir une intégration partielle. On va tenter les sciences en CM2 (pour celle qui a le niveau le plus avancé). Ma collègue de CP/Ce1 est aussi ok, mais mes élèves n'étaient pas encore prêts (refus de travailler avec tout autre maîtresse que moi, problème de comportement...). Ce qui est étonnant, c'est à quel point ces enfants "marchent" à l'affectif ! S'ils vous ont accepté, c'est bon, sinon, ça peut être une catastrophe ! Je vous assure que quand je suis en stage (3 semaines en tout vu que je suis T1), les remplaçant sont heureux quand la journée est touche à sa fin ! Voilà ! Une chose est sûre, je ne regrette pas cette expérience !
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