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comment allez vous organiser les 2 heures de remédiation?


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Posté(e)
Alors dans le département de l'Eure le discours des syndicats est différent: après une rencontre avec L'IA ils affirment que cette décision est départementale. Pournous donc deux solutions:

- soit on garde les horaires normaux et le mercredi matin de 9h/11h les élèves en difficultés viennent pour deux heures de soutien.

-soit les élèves sans difficultés quittent à 16h (- 30min/jour) et on garde les élèves en difficultés de 16h à 16h30 et dans ce cas le mercredi tout le monde vient pour rattraper les 4*30min du soir.

Bref c'est nul car on bosse le mercredi donc on doit faire garder nos enfants si on habite pas le département ou si ils ne sont pas en difficultés donc on perd de l'argent à venir bosser. Et puis les activités des enfants passent à la trappe et les parents vont devoir trouver des nounous car pas de cantine...

Bref pas terrible mais je viens d'obtenir ma permutation en Seine Maritime qui j'espère adoptera une autre solution!

Aaaahhhh, quelle horreur!!! :heat:

J'espère que le 49 où j'arrive n'a pas les mêmes prérogatives!! :idontno:

En tout cas, dans le 78, c'est le flou artistique!!! (comme d'habitude... :secret: )

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Nous aussi au final on a la possibilité de faire plus ou moins a notre sauce !!

Moi je dit bonjour le bazar !!! Les parents voudront que leurs gamins soient plutot dans telle classe parce que l'organisation du soutien leur convient mieux !!

Ou meme pire, si l'IEN applique ce dont il a parlé a savoir obliger les enseignants à prendre en soutien les élèves d'autres classes, ça va etre la guerre !!

Posté(e)

je trouve inadmissible qu'on nous impose de travailler le mercredi sans les élèves, ce n'était pas prévu comme ça au départ, moi je préfère largement quitter plus tard le soir (si c'est sans les élèves). Bon chez nous on ne sait pas pour l'instant ...

Posté(e)
Alors dans le département de l'Eure le discours des syndicats est différent: après une rencontre avec L'IA ils affirment que cette décision est départementale. Pournous donc deux solutions:

- soit on garde les horaires normaux et le mercredi matin de 9h/11h les élèves en difficultés viennent pour deux heures de soutien.

-soit les élèves sans difficultés quittent à 16h (- 30min/jour) et on garde les élèves en difficultés de 16h à 16h30 et dans ce cas le mercredi tout le monde vient pour rattraper les 4*30min du soir.

Je ne comprends pas, dans ce cas les élèves ne travailleront que 5h30 au lieu de 6h sauf ceux qui ont du soutien, pas très logique tout ça ?

Posté(e)
je trouve inadmissible qu'on nous impose de travailler le mercredi sans les élèves, ce n'était pas prévu comme ça au départ, moi je préfère largement quitter plus tard le soir (si c'est sans les élèves). Bon chez nous on ne sait pas pour l'instant ...

Idem!!

Sauf qu'il y a un truc bizarre dans leurs réformes... :scratch:

Si tu regardes les dates de vacances 2009-2010 dans le BO, eh ben t'apprends que la rentrée des élèves aura lieu....le MERCREDI 2 septembre 2009... :blink::cry:

Si c'est pas nous prendre pour des c***, ça!!!

:mad:

Posté(e)
Alors dans le département de l'Eure le discours des syndicats est différent: après une rencontre avec L'IA ils affirment que cette décision est départementale. Pournous donc deux solutions:

- soit on garde les horaires normaux et le mercredi matin de 9h/11h les élèves en difficultés viennent pour deux heures de soutien.

-soit les élèves sans difficultés quittent à 16h (- 30min/jour) et on garde les élèves en difficultés de 16h à 16h30 et dans ce cas le mercredi tout le monde vient pour rattraper les 4*30min du soir.

Je ne comprends pas, dans ce cas les élèves ne travailleront que 5h30 au lieu de 6h sauf ceux qui ont du soutien, pas très logique tout ça ?

La plupart des enfants travailleront 5h30x4 soit 22h et 2 h le mercredi , les enfants en difficulté travailleront 6hx4 soit 24 h et 2 h le mercredi avec les autres...

C'est aussi le projet de l'ia 77: A travers ce projet, l'Inspecteur d'Académie propose de se diriger ni plus ni moins vers une règle inscrite au règlement départemental où les enseignants travailleraient le mercredi, le seul choix étant d’effectuer les 60 heures dédiées à l'aide aux élèves en difficulté, ou de travailler avec tous les élèves 3h le mercredi et d’alléger les autres jours pour placer les temps d'aide personnalisée.

Notre complément d'heures pour nos concertations, animations: le mercredi après-midi, le samedi, le soir, pendant les vacances...on peut tout imaginer, c'est pas chouette ça?

Posté(e)
-soit les élèves sans difficultés quittent à 16h (- 30min/jour) et on garde les élèves en difficultés de 16h à 16h30 et dans ce cas le mercredi tout le monde vient pour rattraper les 4*30min du soir.

Et pendant qu'on ramène leurs camarades à la grille, que font-ils les autres ? Ils remédient à leurs difficultés en autonomie ?

Posté(e)
nous avons décidé dans notre école de "boycotter" les 60 heures de soutien...

Sur le fond, je peux difficilement vous donner tort tant ces 60h vont être un véritable casse-tête à organiser et vont entrainer d'énormes disparités entre les écoles. Mais je doute vraiment que ce "boycott" ait l'aval des parents (qui risquent de réclamer le soutien dont devraient bénéficier leurs enfants) et de l'Inspection... Mais vous pouvez toujours argumenter que vous n'avez pas d'élèves concernés par le soutien, après tout. Toutefois, ça me semble risqué, surtout si en fin d'année il y a des redoublements.

Au passage, un point qui n'est pas souvent abordé, c'est quels élèves seront concernés ? On peut imaginer que certains élèves participeront au soutien durant toute l'année (et ceux là, on les connait déjà...) mais que d'autres ne participeront que ponctuellement, lorsqu'une notion travaillée en classe n'aura pas été bien comprise. Ca va vraiment être complexe à organiser, pour les enseignants et pour les parents.

Plus j'y pense et plus je me dis que c'est une gigantesque co*nerie...!

Posté(e)
mais que d'autres ne participeront que ponctuellement, lorsqu'une notion travaillée en classe n'aura pas été bien comprise. Ca va vraiment être complexe à organiser, pour les enseignants et pour les parents.

Surtout que dans ce cas, il faudra prévenir les parents bien à l'avance : tu n'as pas compris quelque chose aujourd'hui, tu viendras en soutien la semaine prochaine ou bien dans quinze jours ou éventuellement...........

Posté(e)
Surtout que dans ce cas, il faudra prévenir les parents bien à l'avance : tu n'as pas compris quelque chose aujourd'hui, tu viendras en soutien la semaine prochaine ou bien dans quinze jours ou éventuellement...........

C'est exactement cela ! Mais on peut aussi imaginer cette situation : coup de fil à un papa (une maman) à 12 h : "Bonjour monsieur (madame), c'est l'instit de votre fils (fille) à l'appareil. Je voulais vous dire qu'il (elle) n'a pas bien compris la séance de maths ce matin. Est-ce qu'il peut rester ce soir, de 16h45 à 17h45, au soutien scolaire ?".

Je ne sais pas quel écho aura cette décision (mais elle figurera, je ne sais pas encore dans quels termes, dans le projet d'école). Au delà d'un boycott, on peut considérer que les heures dédiées à la "prise en charge de la difficulté scolaire" nous les faisons largement en réunions RASED, équipes éducatives, rendez-vous école-famille, lesquels sont ni plus ni moins une façon - bien plus adaptée au milieu dans lequel nous nous trouvons que des heures de "soutien" desquelles nos élèves en grande difficulté ne tireront rien - de répondre à la difficulté scolaire...

Suis-je plus claire ?...

Tu es très claire et je comprends tout à fait la décision de ton école. Mais je doute vraiment que l'IEN approuve et je crains vraiment que vous vous fassiez taper sur les doigts. Mais nous devrions tous agir comme vous...

Posté(e)

Dans les 60 h de soutien, il y aurait l'organisation du spoutien... C'est à dire? C'est "officiel", il y a un texte (bien qu'il n'y ait pas de texte, mais...).

Posté(e)
Mais je doute vraiment que l'IEN approuve

Perso, je ne doute pas...

et je crains vraiment que vous vous fassiez taper sur les doigts.

L'expression est heureuse, bien en rapport avec la situation d'infantilisation dans laquelle nous tiennent les IEN.

nous devrions tous agir comme vous...

mais... nous ne le ferons pas. C'est bien ce qui manque, n'est-ce pas ?

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