J'en peux plus... je vais craquer

[yacco]

http://www.enseignants-du-primaire.info/progressions_SLECC_CE.htm

Quant au bizutage... je sais qu'il mène parfois à la dépression. Il y a des LC qui ont été appelés sur des SEGPA (ah bon on peut se retrouver avec des ados de 15-16 ans en échec scolaire!!!) ou des IME, et qui ont plus que galéré. L'administration aveugle en avait décidé ainsi, de toute façon il n'y a pas de DRH dans l'EN ni de médecine du travail. Il n'y a que des inspecteurs-gestionnaires que l'on voit 1 ou 2 fois tous les 3 ans. Ainsi, on ne peut compter que sur nous-mêmes...

[Mirobolande]

On peut dire qu'en tant que LC on cumule vraiment les obstacles: parachutage dans une classe en cours d'année sans formation, classe difficile, niveau difficile... et moi je rajoute le coup de l'école en souffrance car le directeur est parti sans laisser d'adresse (véridique !).

Je suis arrêtée jusqu'au 14 mai. J'ai contacté le SNUipp qui va faire son possible pour me changer de poste. Il parait que c'est possible...

Et oui, notre éducation nationale est parfois minable... Elle donne les postes les plus durs à ceux qui débutent; comme si nous demandions à des élèves de maternelle, qui sont aux débuts de leurs apprentissages, de faire de la grammaire ou de l'algèbre de niveau CM2.

Je sais qu'il y a plein de boulots où l'on demande à ceux qui débutent de faire les tâches les plus basses. Je me suis vu ramasser de la merde dans un tout-à-l'égout lorsque je travaillais, durant les grandes vacances, dans les travaux publics, mais on ne m'a jamais demandé de gérer un chantier de A à Z, autrement dit de faire le travail d'un chef de chantier...

Bon courage.

PS : la formation en IUFM est nullissime, il n'y à rien à attendre de ce côté, ou très peu... Il vaut mieux essayer de comprendre par soi-même, et de fréquenter des sites tel que celui du SLECC.

Ce qui m'a servi à l'iufm: le temps; on a 3 semaines pour préparer un stage de 3 semaines } les visites chez les maîtres formateurs (pas tous!) et leurs visites parfois de bon conseil!

De toute façon c'ets toujours mieux qu'un LC qui se retrouve sans aucune préparation sur le terrain!

[Minicat 13]

http://www.enseignants-du-primaire.info/progressions_SLECC_CE.htm

Quant au bizutage... je sais qu'il mène parfois à la dépression. Il y a des LC qui ont été appelés sur des SEGPA (ah bon on peut se retrouver avec des ados de 15-16 ans en échec scolaire!!!) ou des IME, et qui ont plus que galéré. L'administration aveugle en avait décidé ainsi, de toute façon il n'y a pas de DRH dans l'EN ni de médecine du travail. Il n'y a que des inspecteurs-gestionnaires que l'on voit 1 ou 2 fois tous les 3 ans. Ainsi, on ne peut compter que sur nous-mêmes...

Merci Yacco pour le lien ! Je ne connaissais pas ce site.

Ben moi aujourd'hui je croise les doigts, une demande de changement de poste va être formulée par le SNUipp à l'IEN... Le syndicat va faire pression et on pense que ça devrait marcher. J'ai accepté de faire des remplacements sans indemnités de déplacement jusqu'à la fin de l'année. Je suis prête à tout pour quitter ce poste !

J'espère que l'inspecteur va accepter. Sinon il ne me restera plus qu'à me mettre en maladie jusqu'à la fin de l'année

[yacco]

Ce qui m'a servi à l'iufm: le temps; on a 3 semaines pour préparer un stage de 3 semaines } les visites chez les maîtres formateurs (pas tous!) et leurs visites parfois de bon conseil!

De toute façon c'ets toujours mieux qu'un LC qui se retrouve sans aucune préparation sur le terrain!

Eh bien je n'en suis pas si sûr, car en IUFM tu vas avoir droit aux théories constructivistes dont j'ai mis du temps à me défaire. Alors qui si j'étais rentré directement dans le métier, avec les conseils de vieux instits et quelques documents bien faits, je suis sûr que je m'en serais mieux sorti.

Enfin, je te laisse découvrir tout cela l'année prochaine.

Bonne chance.

[mi44]

Eh bien je n'en suis pas si sûr, car en IUFM tu vas avoir droit aux théories constructivistes dont j'ai mis du temps à me défaire. Alors qui si j'étais rentré directement dans le métier, avec les conseils de vieux instits et quelques documents biens faits, je suis sûr que je m'en serais mieux sorti.

Enfin, je te laisse découvrir tout cela l'année prochaine.

Bonne chance.

Entièrement d'accord avec toi Yacco!

[Mirobolande]

Ce qui m'a servi à l'iufm: le temps; on a 3 semaines pour préparer un stage de 3 semaines } les visites chez les maîtres formateurs (pas tous!) et leurs visites parfois de bon conseil!

De toute façon c'ets toujours mieux qu'un LC qui se retrouve sans aucune préparation sur le terrain!

Eh bien je n'en suis pas si sûr, car en IUFM tu vas avoir droit aux théories constructivistes dont j'ai mis du temps à me défaire. Alors qui si j'étais rentré directement dans le métier, avec les conseils de vieux instits et quelques documents biens faits, je suis sûr que je m'en serais mieux sorti.

Enfin, je te laisse découvrir tout cela l'année prochaine.

Bonne chance.

ben yacco, je suis T2 alors je parle (un peu) en connaissance de cause; j'ai réfléchi à la formation reçue, plutôt nulle je suis d'accord et carrément à ch...parfois même; mais, aussi à ce qui m'a servi et je préfère quand même être passée par l'IUFM qu'avoir été larguée comme LC sur le terrain; 3 semaines avec un suivi ce n'est pas comparable à un lâcher de LC;

excuse-moi mais tu as quoi contre les théories constructivistes?

[yacco]

excuse-moi mais tu as quoi contre les théories constructivistes?

C'est un débat assez vaste... Je pense que le discours constructiviste "mettre l'élève au centre du système scolaire", "l'élève doit construire son savoir (à travers des conflits sociocognitifs)" et patati et patenlair, eh bien... c'est de la foutaise. Voir à ce sujet le livre de Marc le Bris.

Les élèves peuvent et doivent réfléchir en classe, mais il ne faut pas les laisser seuls construire des notions qui demandent beaucoup de clarté. Par exemple, mettre une phrase au passé ou au futur pour voir quel est le mot qui change et ainsi reconnaître le verbe, c'est bien, c'est une technique pour identifier ce dernier. Mais cela ne suffit pas, car le verbe, c'est avant tout le mot qui désigne une action (sauf pour les verbes d'état, évidemment). Et ça, il faut que l'enseignant le dise, et que les élèves le sachent par coeur. Je suis pour la transmission des notions avec clarté, notions accompagnées de nombreux exercices d'entraînement pour qu'elles soient possédées.

Je sais que tout le monde n'est pas d'accord avec moi, mais j'assume.

Et pour en revenir au sujet du départ, je pense qui si nombre d'entre nous éprouvent des difficultés à faire ce métier, c'est notamment parce que des gens se revendiquant des sciences de l'éducation et connaissant peu le terrain et les élèves ont inondé l'éducation nationale de leurs théories. Voir à ce sujet, dans un autre domaine, l'affaire Lyssenko : http://www.sciencepresse.qc.ca/scandales/lyssenko.html

[Gelsomina31]

excuse-moi mais tu as quoi contre les théories constructivistes?

C'est un débat assez vaste... Je pense que le discours constructiviste "mettre l'élève au centre du système scolaire", "l'élève doit construire son savoir (à travers des conflits sociocognitifs)" et patati et patenlair, eh bien... c'est de la foutaise. Voir à ce sujet le livre de Marc le Bris.

Les élèves peuvent et doivent réfléchir en classe, mais il ne faut pas les laisser seuls construire des notions qui demandent beaucoup de clarté. Par exemple, mettre une phrase au passé ou au futur pour voir quel est le mot qui change et ainsi reconnaître le verbe, c'est bien, c'est une technique pour identifier ce dernier. Mais cela ne suffit pas, car le verbe, c'est avant tout le mot qui désigne une action (sauf pour les verbes d'état, évidemment). Et ça, il faut que l'enseignant le dise, et que les élèves le sachent par coeur. Je suis pour la transmission des notions avec clarté, notions accompagnées de nombreux exercices d'entraînement pour qu'elles soient possédées.

Je sais que tout le monde n'est pas d'accord avec moi, mais j'assume.

Et pour en revenir au sujet du départ, je pense qui si nombre d'entre nous éprouvent des difficultés à faire ce métier, c'est notamment parce que des gens se revendiquant des sciences de l'éducation et connaissant peu le terrain et les élèves ont inondé l'éducation nationale de leurs théories. Voir à ce sujet, dans un autre domaine, l'affaire Lyssenko : http://www.sciencepresse.qc.ca/scandales/lyssenko.html

Assez d'accord avec toi! et pourtant j'ai adhéré aux thèses constructivistes et je suis dans une école où elles sont la bible... j'apprécie mes collègues mais je me rend compte que je perds beaucoup de temps et d'énergie à essayer de faire du constructivisme pour un résultat très faile côté élèves... et je sens que cette dernière période va être riche en éance frontales voire bêtes et méchantes histoire que mes CE1 soient prêts un minimum pour le CE2.

[yacco]

... et je sens que cette dernière période va être riche en éance frontales voire bêtes et méchantes histoire que mes CE1 soient prêts un minimum pour le CE2.

Souvent, lorsqu'on aborde une nouvelle notion, je dis à mes élèves :"ouvrez bien grand vos oreilles car aujourd'hui nous allons apprendre ...". Je leur montre, par exemple, comment différencier des homonymes (et/est, a/à), comment utiliser un tableau de numération (centaines, dizaines, unités)...

Depuis que je montre, que je transmets mon savoir à mes élèves, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus clair dans leur tête. Et quel gain de temps !

A mon sens, ce n'est ni bête, ni méchant, c'est leur rendre service. Et quel plaisir d'entendre temps en temps cette petite phrase : "ah oui, j'ai compris !"

Cela dit, je connais aussi des galères à transmettre certaines connaissances, mais le plus souvent c'est lorsque ce n'était pas clair pour moi-même.

[Sapotille]

Eh bien je n'en suis pas si sûr, car en IUFM tu vas avoir droit aux théories constructivistes dont j'ai mis du temps à me défaire. Alors qui si j'étais rentré directement dans le métier, avec les conseils de vieux instits et quelques documents bien faits, je suis sûr que je m'en serais mieux sorti.

Enfin, je te laisse découvrir tout cela l'année prochaine.

Bonne chance.

C'est de cette façon que j'ai débuté et je ne l'ai jamais regretté.

Les vieux instits étaient enchantés de donner des conseils et ce qu'ils m'ont appris avait été expérimenté sur le terrain, ce qui évitait les expérimentations vaseuses sur les gamins.

[mayre]

Honnêtement, je trouve l'affrontement constructiviste - transmitif complètement dépassé... Les enfants apprennent et comprennent différement! Je fais toujours une approche constructiviste, puis une transmitive... Du coup, ceux qui ont du mal à structurer leurs savoirs ont quand même leur leçon "bête et méchante", et ceux qui peuvent ont compris et acquis lors de la première phase formalisent...

Pour reprendre l'exemple du verbe: par manipulation, on commence par voir que c'est le mot de la phrase qui change quand on change le temps. Puis, on classe verbes d'action et verbes d'état. On formalise... Et chacun prend la méthode qu'il veut! Tout le monde s'y retrouve, et ça marche!

[Sapotille]

Mon constat, c'est qu'avec du tranmissif, 100 % de mes élèves de GS, même encore non-lecteurs, sont capables de dire : "Il passe et court et glisse (poésie étudiée ce matin), il y a trois verbes, passer, courir et glisser. Et le sujet c'est le ruisseau."

Ce qui leur permettra lorsqu'ils seront au CP de démarrer tranquillement la conjugaison sans avoir besoin de passer encore un an et demi pour avoir le droit d'ingurgiter à toute allure le programme de CE1, au risque de ne pas avoir assez de temps pour que ces connaissances soient sûres.

Et mon constat à moi, avec de l'explicite ou du transmissif, notre école à 2 classes n'était pas cliente du RASED : 4 gamins en 15 ans d'existence de la structure, et la personne du RASED était une grande amie...