Aller au contenu

Que retenir de la colonisation ?


cookielou

Messages recommandés

moi non plus cette partie je n'y connais pas grand chose, mais moi et les dates, va falloir que je relise tout ca

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 47
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • cookielou

    16

  • asgraveleau

    15

  • ania

    7

  • elo14

    5

Jours de popularité

Membres les plus actifs

pour répondre à ania

je pense que tu peux en parler mais très rapidement en intro dire que la colonisation de l'amérique a eu lieu au 15 et 16eme par l'espagne et le portugal.

Au 19eme siècle, la france et la grande bretagne se sont donc tournés vers les deux autres continents qu'il restait à coloniser: l'afrique et l'asie

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

alors moi j'ai du mal avec ta réponse Ania parce que tu fais commencer la colonisation en 1492 (environ) avec les grandes découvertes, alors que moi je la fais commencer au XIXème siècle avec :

l'essort de la révolution industrielle :(les besoins en mat 1ère et en débouchés)

les progrés liés au dév des TTS (moteur à vapeur etc...)

l'idée du "fardeau de l'Homme blanc" liée à l'esprit des lumières qui ont réveillé l'idée d'une mission civilisatrice de l'Europe face aux autres pays

et La volonté d'affirmer la puissance de son pays (surtout pour la France après la perte de quasi toutes ses colonies et face à la suprématie Anglaise)

Bref pour moi c'est surtout Napoléon III dans un premier temps (Sénégal cochinchine, Cambodge), puis la 3ème République (Algérie, Maroc, le reste de l'Indochine...)

vous en pensez quoi ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

alors je me suis sans doute mal expliqué, mais la colonisation commence bien au XIX mais ce que j'ai mis avant ce sont les prémices de la colonisation avec les grandes découvertes, mais ma partie est beaucoup trop longue, il faut que je la réduise, c'est juste une intro possible...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comment introduirais tu la parti sur les pro et anti colonisat° ?

Pour ceux qui ne st pas au point là dessus(=moi) je trouve ce point utile !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors là franchement je vois pas trop...et je pense que c'est délicat comme question...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

alors je me suis sans doute mal expliqué, mais la colonisation commence bien au XIX mais ce que j'ai mis avant ce sont les prémices de la colonisation avec les grandes découvertes, mais ma partie est beaucoup trop longue, il faut que je la réduise, c'est juste une intro possible...

même pour une intro je trouve que ça fait long comme rappel

mais en fait ça dépendra de l'intitulé, ça m'étonnerais qu'on nous balance : "la colonisation" non ce sera précisé "la colonisation au XIXè" afin qu'il n'y ait pas de confusion pq sinon ce serait trop long à traiter ...

mais en effet, il y a une première vague fin XV- XVIè siècle puis reprise au XIXè

enfin c'est ce que je pense :wink:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je vais vous laisser car je vais pas tarder à aller me coucher, l'école m'appelle demain alors il faut que je sois en forme pour tous mes monstres.....

Bonne soirée et bonne continuation pour les dernières révisions....

je me reconnecterai dès que je peux (le soir plutôt)

bonne semaine

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

allez voir le corrigé sur cap concours sujet de la majeure du groupement 3, je pense que ça peut aider

Après la période de « recueillement » qui suit la défaite de 1870, la IIIe République se lance dans la construction d'un immense empire colonial. C'est le second empire colonial français, le premier ayant été perdu en 1763 au traité de Paris. Le document 2 y fait du reste allusion, avec les marins des XVIIe et XVIIIe siècles situés à l'arrière-plan gauche, tenant un drapeau à fleurs de lys. La colonisation est réamorcée en 1830 avec la conquête de l'Algérie, puis Napoléon III commence la prise de contrôle de l'Indochine en s'emparant de la Cochinchine, tandis que Faidherbes, au Sénégal, amorce l'expansion en Afrique. Cependant, les années 1880 voient la colonisation prendre une ampleur inégalée : protectorat sur la Tunisie (1881), conquête du Tonkin (1885), prise de possession du Congo par Savorgnan de Brazza, début de la conquête de Madagascar. Jules Ferry, dans le document 1, fait clairement référence à cette expansion coloniale. Un temps ralentie après 1886, cette dernière reprend dans les années 1890 avec la conquête du Dahomey et celle de Madagascar, achevée par Gallieni en 1896. En 15 ans, de 1880 à 1895, l'empire colonial passe de 1 million à 9,5 millions de km2, et de 5 millions à 50 millions d'habitants.

Cette montée en puissance provoque un débat sur l'expansion coloniale, qui se traduit par des échanges très vifs à la Chambre des députés, en juillet 1885 (document 1), après l'annonce d'une défaite française à Lan Son au Tonkin, exagérément grossie (on parla d'un « Sedan outre-mer »). Dix ans plus tard, les arguments des partisans de la colonisation et ceux de ses adversaires se sont affinés (document 3), mais l'opinion publique et le discours officiel sont tout acquis à l'idée coloniale, dont l'école devient un des principaux vecteurs (document 2).

Le débat de 1885 oppose Jules Ferry, président du Conseil qui vient d'être renversé du fait de la défaite de Lan Son, à Georges Clemenceau, alors jeune député radical d'extrême gauche. Républicain modéré, Ferry a été l'artisan de la reprise de l'expansion coloniale. Son discours permet d'en comprendre les motivations. Il justifie la colonisation par trois arguments : le prestige national – « une grande nation » doit avoir un empire mondial – ; la nécessité stratégique – la flotte française a besoin « d'étapes nécessaires » pour garantir sa sécurité –; un argument philosophique – « les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Sur ce dernier point, il faut éviter les interprétations anachroniques. La croyance en l'inégalité des races est communément partagée et enseignée au XIXe siècle, Ferry n'a donc pas un point de vue extrémiste (il n'est pas Hitler !). De plus, l'idée de civilisation, identifiée à la culture européenne, est issue des Lumières, et la colonisation est perçue comme leur prolongement. Les réactions des députés présents, notées entre parenthèses dans le compte rendu parlementaire, prouvent que ces idées étaient largement partagées par la gauche et le centre de l'Assemblée. Seules la droite – qui reprochait à la colonisation de détourner la France de la préparation de la revanche contre l'Allemagne – et l'extrême gauche manifestent leur désapprobation. Le point de vue de l'extrême gauche est exprimé par Clemenceau.

Clemenceau répond à Ferry en s'appuyant également sur l'héritage des Lumières et des droits de l'homme. Il souligne la contradiction majeure de la politique coloniale de la IIIe République qui, en métropole, proclame les principes de 1789 et les renie dans les colonies. Non sans humour, il rappelle par ailleurs qu'en 1870, les Français vaincus furent traités de « race inférieure » par l'Allemagne – on est donc toujours l'inférieur de quelqu'un. Il souligne aussi la violence des guerres coloniales et l'aspect peu reluisant que prend souvent l'introduction de la « civilisation » européenne dans les pays colonisés, en mentionnant l'alcool et l'opium (allusion aux guerres de l'opium menées en Chine). L'argumentaire de Clemenceau sera pendant des décennies celui des « anticolonialistes », mot inventé en 1905 par le socialiste Paul Louis. Ces derniers opposent le droit et la justice à la violence et aux exactions commises au nom de la grandeur nationale et de la civilisation. Les deux thèses s'affronteront une dernière fois à propos du recours à la torture pendant la guerre d'Algérie.

En 1895, les conquêtes sont en voie d'achèvement et le débat porte essentiellement sur les effets économiques et sociaux de la colonisation dans les colonies comme en métropole. L'heure est à la pacification et à l'organisation, pour reprendre les termes de Gallieni. Le futur défenseur de Paris en 1914 a accompli l'essentiel de sa carrière dans les colonies, en Afrique puis en Indochine dont il achève la pacification en 1895, au moment de la rédaction du document 3 a), et à Madagascar qu'il conquiert en 1896. Dans son texte de 1895, il assigne une nouvelle mission à l'armée coloniale : le soldat « administrateur » doit créer des écoles, des fermes modèles, aider au développement des « indigènes ». Cette aide n'est pas désintéressée : les richesses naturelles des pays colonisés seront mieux exploitées, et ces pays pourront « ouvrir des débouchés au commerce européen ». Cette conception d'une armée pacificatrice, qui était celle des bureaux arabes en Algérie vers 1840, inspirera la politique de Lyautey au Maroc. Lyautey fut d'ailleurs l'adjoint de Gallieni en Indochine et à Madagascar.

Cette vision humanitaire ne convainc pas Jean Jaurès. Le député socialiste, qui fut dans sa jeunesse plutôt favorable à la colonisation, s'affirme en 1896 nettement hostile à ces conquêtes. Dans le quotidien socialiste La Petite République, il rappelle leur violence, et condamne surtout la colonisation comme un facteur d'appauvrissement du peuple de métropole : un gaspillage de richesses, qui profite surtout au capitalisme en créant de nouveaux débouchés, et qui génère « corruption », « spéculation » et « rapine ». Jaurès énonce un point de vue repris par la plupart des socialistes européens, y compris Lénine, qui voit dans la colonisation un « impérialisme, stade suprême du capitalisme ». On peut remarquer que cet anticolonialisme reste très discret sur les conséquences de la colonisation pour les peuples colonisés, et qu'il s'apitoie surtout sur les conséquences pour le prolétariat européen.

La portée de ces débats de la fin du XIXe siècle demeure limitée. L'opinion publique est gagnée à l'idée coloniale, en particulier par l'action propagandiste de l'école. Le document 2 est révélateur. L'arrivée de la France armée se fait bel et bien entourée de soldats – ceux d'avant 1763 – et des troupes coloniales, mais la femme aux allures de liberté tient à la main un rameau d'olivier, symbole de la paix. Elle apporte aux peuples colonisés d'Afrique, à sa droite, et d'Asie, à sa gauche, le « progrès, la civilisation et le commerce », triple devise arborée sur son bouclier tricolore. La mission universaliste et civilisatrice de la République est ainsi proclamée. L'image fait donc la synthèse des propos de Ferry sur les devoirs des races supérieures et des projets de Gallieni sur la mise en valeur des colonies. Une vision idyllique du rôle positif de la colonisation se met en place, qui culminera avec l'exposition coloniale de 1931, avant de sombrer dans les guerres de décolonisation. Des événements récents, la discussion de la loi de février 2005 sur le rôle positif de la présence de la France outre-mer, ont prouvé que cette nostalgie du « bon temps des colonies » avait encore des adeptes.

Pistes d'utilisation de ce dossier dans une classe de cycle 3

Ce sujet est abordé en classe de CM2 lors de l'étude du XIXe siècle. Les programmes de 2002 ont revalorisé la place accordée à la colonisation. Ils demandent d'aborder l'étude d'un groupe social : Français et indigènes en Algérie, et exigent par ailleurs de replacer la question dans le contexte général des migrations européennes du XIXe siècle.

Les documents proposés permettent d'expliquer les causes de la colonisation, les débats qu'elle a entraînés et l'image officielle qui en était proposée. Le document 1. a) est souvent cité dans les manuels. L'affirmation concernant les « races supérieures » doit être expliquée et contextualisée par le maître, pour éviter toute interprétation anachronique. On peut montrer une page d'un livre scolaire de cette époque qui « justifie » une hiérarchie des « races ». Certains enseignants, par prudence, préfèrent couper ce passage du texte, ce qui est dommage. La suite du discours de Ferry donne un bon aperçu de l'expansion coloniale et de ses motivations. Une carte complètera sa lecture pour permettre de repérer les colonies citées.

Le texte de Clemenceau, un peu long, doit être aménagé. Si l'on garde le passage de Ferry sur les « races », il faut absolument citer la partie du discours de Clemenceau qui lui répond. Ce document 1. b) permet d'introduire la référence aux droits de l'homme et à la Révolution. Un débat peut être esquissé à propos de la contradiction du système républicain sur cette question.

Le texte de Gallieni montre bien l'évolution suivie de la conquête à l'exploitation des colonies. Le terme « indigène » mérite une explication. Court et riche, ce document éclaire les ambiguïtés de la colonisation qui veut développer les pays conquis pour mieux les exploiter.

Le texte de Jaurès semble par contre un peu complexe. La condamnation de la colonisation au nom de la préservation du sort des travailleurs métropolitains, comme son assimilation aux « plus ingénieux mécanismes de l'engin capitaliste », sont difficiles à comprendre pour un élève de cycle 3.

L'image du document 2 est à privilégier. Elle permet d'initier les élèves à la propagande et à l'allégorie. Les symboles sont faciles à décrypter : couleurs tricolores, liberté républicaine (à rapprocher de la statue de la Liberté connue des élèves), peuples colonisés, soldats des troupes coloniales, de même que le message essentiel à travers les mots « progrès », « civilisation » et « commerce ». On remarquera qu'il ne s'agit pas de la devise ternaire « Liberté, égalité, fraternité ». Pourquoi l'utilise-t-on en métropole et l'oublie-t-on dans les colonies ? Il faut rapprocher les termes « commerce », « progrès » et « civilisation » des textes de Ferry et de Gallieni ; identifier les peuples colonisés représentés ; faire noter enfin l'origine du document (une couverture de cahier scolaire). Que peut-on en déduire sur l'enseignement à cette époque ? Une position critique sur la colonisation était-elle possible en 1900 ? On le voit, ce document se prête à de multiples exploitations en classe.

Objectifs transversaux et liens possibles avec d'autres disciplines (exemples)

Langue française :

* lire et comprendre un texte historique, porter un regard critique sur une image ;

* rédiger une trace écrite, exprimer et justifier une opinion, participer à un débat ;

* travailler sur des textes littéraires témoins d'une époque (les textes de Pierre Loti par exemple) et sur des témoignages de voyageurs ;

* découvrir un roman historique pour la jeunesse ou une bande dessinée (cf. la série Les Carnets d'Orient, de J. Ferrandez, sur l'histoire de l'Algérie coloniale : le troisième volume, Les fils du Sud, qui évoque la vie en Algérie vers 1900, est tout à fait étudiable en CM2).

Éducation civique :

* réfléchir aux notions de citoyenneté, de respect de l'autre, de racisme, d'aide au développement.

Géographie :

* étudier la présentation actuelle des pays de l'empire colonial français, la francophonie, la France dans le monde, les TOM et les DOM, l'immigration en France et les anciennes colonies, les rapports Nord-Sud.

Arts visuels, visites et films :

* découvrir les arts premiers, la vision des Européens dans l'art africain ;

* visiter le musée Dapper (Paris), musée des Arts premiers ;

* la France n'a pas de musée de la colonisation, mais l'on peut montrer aux élèves la façade et les fresques intérieures du palais de la Porte Dorée à Paris, actuelle Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Créées en 1931 pour l'exposition coloniale, elles constituent un hymne à l'œuvre coloniale de la France ;

* visionner quelques scènes du film La Victoire en chantant de J.-J. Annaud (1976), évocation critique de la colonisation en 1914.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

du dur de resister à l appeld ela couette !!!

je revise le 19eme, on se fait un jeu quest° reponses ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...