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Marre, marre, marre !!! :sad: Décidemment, on ne s'en sortira pas avec notre louloutte. Encore un mot de la maitresse dans le cahier de liaison l'avant dernier jour de classe avant les vacances : "Louloute semble malheureuse en classe, dès qu'on ne s'occupe plus d'elle, elle tire-bouchonne les fils de son pull, regarde le plafond, cesse d'écrire..."

"Dans la cour de récré, elle court bizarrement, comme si elle avait des jambes et des pieds trop grands ! Elle ne s'entend pas avec ses camarades de classe : elle ne sait pas s'en faire comprendre, dès qu'elle part dans ses histoires ou explications, ils "décrochent", "elle n'a pas réussi le passage de l'oral à l'écrit, les exercices sont bien faits... quand ils sont faits !" elle apprend ses leçons, les sait... et les oublie ! Elle raffole de la géométrie et des poésies, mais c'est bien tout ce qu'elle aime à l'école...

Louloute est en CM1 et ça fait des années que ce schéma dure, sur la demande des instits, nous voguons de pédo-psy en ortho, d'ortho en psychologues qui trouvent qu'elle est épanouie, normale, etc... En classe, c'est tout l'inverse ! Et les instits font des bonds quand je leur dit qu'elle s'ennuie en classe ! Aujourd'hui, nous avons fait un WISC III chez le psy... On va peut-être être enfin fixés sur ce que nous pourrons mettre en place ensuite pour l'aider. :blush: Quel est votre avis ?

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J'allais te dire de faire un QI pour être fixée. Au moins, ça aura l'avantage de mieux la comprendre...

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Aujourd'hui, nous avons fait un WISC III chez le psy... On va peut-être être enfin fixés sur ce que nous pourrons mettre en place ensuite pour l'aider. :blush: Quel est votre avis ?

Bonjour

pour être passée par là il y a quelques années (un de mes enfants présente ce style de bizarrerie) , je tempèrerais un peu ton enthousiasme (?). Un test de QI comme le WISC III mesure certaines capacités cognitives, et n'explique en aucun cas pourquoi un enfant est mauvais en EPS, s'entend mal avec ses camarades, adore la géométrie (la mienne déteste particulièrement la géométrie, en fait plutôt du dessin en primaire !).

Je pense que la "précocité" est une fausse piste qui fait malheureusement perdre beaucoup de temps en cas de problème avéré; on détecte trop souvent chez certains "EIP" une mauvaise vue, une dyslexie, un TDAH... Apparemment tu as passé ces différentes pistes en revue ?

Perso j'ai été très déçue par le flou et la banalité des "conseils" trouvés dans la littérature sur le sujet et auprès des psys consultés. J'ai traité les problèmes au cas par cas: les difficultés scolaires en suivant les devoirs de très près (et en travaillant plus certains points), la maladresse physique par la pratique d'une activité physique (attention aux sports trop compétitifs), les relations humaines par la pratique d'une activité collective structurée (chorale, scouts...)

J'ajouterais que la plupart des enseignants ont beaucoup de mal à s'adapter à ce genre d'enfants très atypiques (alors, que parfois, un peu de souplesse aiderait bien). Ce n'est pas non plus dans l'air du temps d'être émotif, peu sociable, de détester le sport... Il faut aussi apprendre à accepter ces différences.

Cette année (CM2) pour la première fois on a réussi à prendre du recul et refuser l'injonction à consulter un psy.

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Aujourd'hui, nous avons fait un WISC III chez le psy... On va peut-être être enfin fixés sur ce que nous pourrons mettre en place ensuite pour l'aider. :blush: Quel est votre avis ?

Bonjour

pour être passée par là il y a quelques années (un de mes enfants présente ce style de bizarrerie) , je tempèrerais un peu ton enthousiasme (?). Un test de QI comme le WISC III mesure certaines capacités cognitives, et n'explique en aucun cas pourquoi un enfant est mauvais en EPS, s'entend mal avec ses camarades, adore la géométrie (la mienne déteste particulièrement la géométrie, en fait plutôt du dessin en primaire !).

Je pense que la "précocité" est une fausse piste qui fait malheureusement perdre beaucoup de temps en cas de problème avéré; on détecte trop souvent chez certains "EIP" une mauvaise vue, une dyslexie, un TDAH... Apparemment tu as passé ces différentes pistes en revue ?

Perso j'ai été très déçue par le flou et la banalité des "conseils" trouvés dans la littérature sur le sujet et auprès des psys consultés. J'ai traité les problèmes au cas par cas: les difficultés scolaires en suivant les devoirs de très près (et en travaillant plus certains points), la maladresse physique par la pratique d'une activité physique (attention aux sports trop compétitifs), les relations humaines par la pratique d'une activité collective structurée (chorale, scouts...)

J'ajouterais que la plupart des enseignants ont beaucoup de mal à s'adapter à ce genre d'enfants très atypiques (alors, que parfois, un peu de souplesse aiderait bien). Ce n'est pas non plus dans l'air du temps d'être émotif, peu sociable, de détester le sport... Il faut aussi apprendre à accepter ces différences.

Cette année (CM2) pour la première fois on a réussi à prendre du recul et refuser l'injonction à consulter un psy.

Merci pour ces réponses, effectivement, nous avons déjà exploré toutes les pistes possibles, même l'ORL (on nous disait qu'elle avait peut-être des problèmes d'audition...). Comme nous sommes tous mirots dans la famille, l'ophtalmo est consulté chaque année. pas de pb pour elle de ce côté, non plus.

Et elle est inscrite au "multi-sport" le mercredi, justement, pour ce problème de maladresse physique et d'activité collective.

Je précise que le test QI a été fait à la demande du directeur de l'école, nouvellement arrivé... bien que pas par un psy scolaire, qui ne pouvait la voir avant la fin de l'année. Louloute ne présente pas que les symptômes que j'ai cités dans mon premier post, elle est également très bavarde et curieuse de tout (la période des "pourquoi" ne lui est toujours pas passée), mais même avec nous, lorsqu'elle nous raconte sa journée ou des événements qui l'ont marquée, elle met un temps considérable, car toujours à la recherche du terme exact et précis qui caractérise sa pensée du moment, ce qui est frustrant tant pour elle que pour nous car elle nous voit nous impatienter. C'est un peu comme ça que ça ce passe avec ses camarades. Bizarrement, avec les plus jeunes, ce problème est mieux accepté.

Pour ce qui est des devoirs, nous suivons déjà tout ça de très près, mais désespérons de voir les résultats obtenus à la maison non répercutés à l'école (c'est comme si elle ne les faisait pas). Elle comprend et apprend vite et a une excellente mémoire... mais sur le court terme ! C'est désespérant... En revanche, elle sait très bien nous rappeler des choses embarassantes du genre "toi aussi, l'année dernière tu as laissé trainer une chaussette par terre" (c'est un exemple). Et tout à l'heure, de nous sortir que le plus haut sommet du monde était l'Everest et qu'elle s'en souvenait parce qu'elle l'avait eu comme question dans je ne sais plus quel jeu quand elle était petite...

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J'ajouterais que la plupart des enseignants ont beaucoup de mal à s'adapter à ce genre d'enfants très atypiques (alors, que parfois, un peu de souplesse aiderait bien). Ce n'est pas non plus dans l'air du temps d'être émotif, peu sociable, de détester le sport... Il faut aussi apprendre à accepter ces différences.

Euh, je trouve la formulation assez mignonne... :lol: Il n'est pas si évident que cela de donner libre cours à tous les traits de caractère des enfants dans une classe. Essayez juste de penser une seconde que ce que vous, vous constatez à la maison, nous, nous le multiplions par 25 ou plus. Dans ce cas-là, vous comprendrez peut-être aussi quelles difficultés peuvent rencontrer les enseignants lorsqu'il faut composer avec le trait de caractère de X, puis celui de Y qu'il ne faut pas froisser et Z qui ne supporte pas... Bref, un véritable casse-tête.

Pardonnez mon intrusion mais j'entends tellement ce genre de propos lorsqu'on tente nous aussi de dire aux parents que quelque chose ne va pas si bien que ça...

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J'ajouterais que la plupart des enseignants ont beaucoup de mal à s'adapter à ce genre d'enfants très atypiques (alors, que parfois, un peu de souplesse aiderait bien). Ce n'est pas non plus dans l'air du temps d'être émotif, peu sociable, de détester le sport... Il faut aussi apprendre à accepter ces différences.

Euh, je trouve la formulation assez mignonne... :lol: Il n'est pas si évident que cela de donner libre cours à tous les traits de caractère des enfants dans une classe. Essayez juste de penser une seconde que ce que vous, vous constatez à la maison, nous, nous le multiplions par 25 ou plus. Dans ce cas-là, vous comprendrez peut-être aussi quelles difficultés peuvent rencontrer les enseignants lorsqu'il faut composer avec le trait de caractère de X, puis celui de Y qu'il ne faut pas froisser et Z qui ne supporte pas... Bref, un véritable casse-tête.

Pardonnez mon intrusion mais j'entends tellement ce genre de propos lorsqu'on tente nous aussi de dire aux parents que quelque chose ne va pas si bien que ça...

J'entends bien tes arguments mais les 25 ou plus ne sont pas si atypiques que cela. Ou alors je te plains :cry::wink:

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J'ajouterais que la plupart des enseignants ont beaucoup de mal à s'adapter à ce genre d'enfants très atypiques (alors, que parfois, un peu de souplesse aiderait bien). Ce n'est pas non plus dans l'air du temps d'être émotif, peu sociable, de détester le sport... Il faut aussi apprendre à accepter ces différences.

Euh, je trouve la formulation assez mignonne... :lol: Il n'est pas si évident que cela de donner libre cours à tous les traits de caractère des enfants dans une classe. Essayez juste de penser une seconde que ce que vous, vous constatez à la maison, nous, nous le multiplions par 25 ou plus. Dans ce cas-là, vous comprendrez peut-être aussi quelles difficultés peuvent rencontrer les enseignants lorsqu'il faut composer avec le trait de caractère de X, puis celui de Y qu'il ne faut pas froisser et Z qui ne supporte pas... Bref, un véritable casse-tête.

Pardonnez mon intrusion mais j'entends tellement ce genre de propos lorsqu'on tente nous aussi de dire aux parents que quelque chose ne va pas si bien que ça...

Je comprends votre point de vue... Pas facile de gérer tout ce petit monde. De mon côté, je trouve assez facile de la part des instits de tout mettre sur le dos des parents, lorsque les enfants ne "rentrent pas dans le moule de l'éducation nationale". Voilà des années, que nous sommes soupconnés d'être de mauvais parents "il y a forcément un problème à la maison, vous comprenez... comment se passent vos rapports avec l'enfant ? et avec votre époux ? et avec ses frères et soeurs ? et il/elle fait des activités ? et elle a des amis ? etc, parce que notre enfant ne correspond pas au schéma de l'institution.

Autrefois, lorsqu'un enfant ne travaillait pas, on disait que c'était un cancre et tant pis, "on en fera rien de ce Guy Degrenne"... Aujourd'hui, ce même enfant n'a pas le droit de s'ennuyer en classe et s'il ne travaille pas ou n'a pas le comportement que l'institution attend de lui, c'est forcément qu'il a des problèmes psychologiques et forcément, dans ce cas, les parents sont visés systématiquement (j'en sais quelque chose, voilà des années que je le vis)... et ma fille est complétement épanouie... en dehors de l'école ! Franchement, qu'est-ce que ça peut faire qu'elle ne court pas de la même façon que les autres dans la cour de récré ???

On m'a fait suivre un article du magazine Marianne (magazine que je n'ai encore jamais lu) intéressant l'autre jour, dans lequel je reconnais tout à fait notre situation... Je vous laisse vous régaler :

L'ENFANT MODELISE

Gare à l'enfant «trop». Trop agité, trop sage, trop bon élève, trop cancre, trop solitaire, trop ci ou trop ça. Il y aura toujours un oracle patenté, un gogo convaincu ou un livre péché dans les innombrables rayons psy des librairies pour tonner:

«Il faut intervenir.

Et vite!» Souvent, l'alerte commence à l'école. A la sortie d'un établissement scolaire du XVe arrondissement à Paris, un instit glisse à l'oreille d'une jeune mère que son fils Hadrien, «oui, se met bien à la lecture, il n'aura pas de problème en primaire, mais. .. ». La mère évidemment s'inquiète de ce «mais» qui menace. «Mais quoi?» Qu'on juge de la gravité du cas du jeune adrien de la maternelle parisienne :«Il ne sautille pas assez dans la cour de récréation, il ne chahute pas avec ses camarades.» C'est grave? Pas encore, mais il faudrait peut-être voir «quelqu'un». Car un enfant de 6 ans «doit» sautiller dans la cour de récréation. C'est l'un des mille commandements non écrits de l'enfant moderne à «fabriquer» : cool, sociable, surdoué, artiste, sportif, tu seras mon fils. Dans cet enfer de l'éducation, pavé de bonnes intentions, parents et enfants se sont transformés en damnés de la performance.

Le timide d'autrefois devient l'«inhibé». Le turbulent est catalogué «hyperactif» à soigner d'urgence. Quant à ceux qui ne se distinguent pas, il faut les stimuler.

On trouve une flopée de conseils pour les occuper le mercredi. Le «métier de parent» est devenu une rengaine à la une des magazines spécialisés. Psys et coachs se sont mis sur le coup. Ces dernières années, on préfère parler de «coaching», qui fait moins peur que «psychothérapie».

Hadrien est allé voir un psy. On lui a conseillé de faire du judo. Il en fera une heure, chaque mercredi après-midi. De là, il foncera au piano. Et sa mère se demande si le yoga ne serait pas une idée pour le rendre «plus zen devant la vie». Interdiction de glander seul sans sauter en rythme, respirer en mesure ou jouer du violon comme Paganini"

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Les causes de la non-détection des surdoués selon Desproges

(Pierre Desproges, 28 mars 1986)

"Depuis pas loin d'un siècle qu'une baderne autrichienne obsédée s'est mise en tête qu'Oedipe voulait sauter sa mère, la psychanalyse a connu sous nos climats le même engouement que les bains de mer ou le pari mutuel urbain.

On a beau savoir pertinemment que la méthode d'investigation psychomerdique élucubrée par le pauvre Sigmund n'est pas plus une science exacte que la méthode du professeur Comédon pour perdre trente kilos par semaine tout en mangeant du cassoulet, ça ne fait rien, la psychanalyse, c'est comme la gauche ou la jupe à mi-cuisse, c'est ce qui se fait maintenant chez les gens de goût.

Ce scepticisme à l'égard de la psychanalyse, mais aussi de la psychologie et de la psychiatrie qui s'y réfèrent de plus en plus, me vient, selon mes docteurs, des données de base primaires d'un caractère brutal et non émotif qui me pousse à manger le pilon du poulet avec les doigts ou à chanter l'ouverture de Tannhâuser dans les moments orgasmiques.

Voici une histoire vécue, où le prestige des psy en prend plein le subconscient. Ma copine Betty Sartou, mère de famille à ses moments pas perdus pour tout le monde, a connu le malheur d'accoucher d'une espèce de surdoué qui s'appelle Grégoire, comme les moins cons des papes, mais c'est une coïncidence. A cinq ans et demi, ce monstre donnait des signes alarmants d'anormalité. Notamment, il préférait Haendel à Chantal Goya, il émettait des réserves sur la politique extérieure du Guatemala et, surtout, il savait lire malgré les techniques de pointe en vigueur à l'Éducation nationale.

Devant ce désastre, la maman et la maîtresse d'école estimèrent d'un commun accord que Grégoire était un mauvais exemple pour ses collègues de la maternelle, et qu'il serait bienséant de le jeter prématurément dans le cours préparatoire. Oui, mais à condition, dit l'Éducation nationale, que Grégoire subisse de la part d'un psychologue, par nous choisi, les tests en vigueur en pareille occasion. Au jour dit, mon amie Betty et son super minus se présentent au cabinet du psy, en l'occurrence une jeunesse binoclée de type " Touche pas à mon diplôme ". On prie la maman de rester dans la salle d'attente. Vingt-cinq minutes plus tard, la psychologue dont le front bouillonnant se barre d'un pli soucieux libère le gamin et accueille la mère.

- Votre fils Grégoire peut sauter une classe. Il en a la maturité. Il a parfaitement réussi les tests de latéralisation (en gros, cela signifie que si on lui présente une cuillère, il aura tendance à l'attraper plutôt avec sa main droite qu'avec son pied gauche). Malheureusement, je ne vous cacherai pas qu'il semble souffrir de troubles affectifs probablement dus à... un mauvais climat familial. Voyez le dessin qu'il vient de réaliser. Je lui avais demandé de dessiner papa et maman. C'est assez clair, non ?

L'enfant avait dessiné un père gigantesque, dont la silhouette occupait toute la hauteur de la page, alors que la mère lui arrivait à peine au plexus.

- Pour moi, c'est clair, soupira la psy. Cet enfant marque une tendance à la sublimation de l'image du père, tendance subconsciemment contrecarrée par une minimisation anormale de l'image et donc du rôle de la mère dans le contexte familial. Je ne vois malheureusement pas d'autre explication.

- Moi, j'en vois une, dit Betty. Mon mari mesure un mètre quatre-vingt-treize et mol un mètre quarante-sept. "

Un peu de détente. ;)

Maman de deux précoces sur 4 loustics...j'avoue avoir ramé. Et certains instits aussi. Car je conçois tout à fait que cela soit dur pour eux. C'est déja pas facile pour moi qui n'en ai que 4 alors j'imagine en classe...et je connais mes loulous (surtout mon grand qui est vraiment ....comment dire...spécial ?).

"J'ai eu" des instits qui nous ont cassés, d'autres qui s'en fichaient, une autre qui a cassé ma fille :ninja: et puis des géniaux qui ont fait ce qu'ils ont pu pour eux.

Cette année mon fils a un maître extra, bien patient et tolérant je trouve (même si mon fils fait énormément d'efforts). Ma fille, ça va aussi. Ca pourrait être mieux.

Nous avons décidé avec mon mari de laisser nos enfants comme ils sont. Tant pis. Ils sont eux et c'est tout.

Bien évidemment ce n'est pas du laxisme de notre part, nos enfants ont des règles :angel_not: et doivent respecter les règles de l'école mais...hors de question de faire tout un tatouin pour "sociabiliser" mon grand.

Ma 3ème est spéciale aussi. Mais nous refusons toutes démarches désormais. Cela ne sert à rien à mes yeux.

Mes 2 grands ont été déclarés EIP. Mais à part nous proposer de les caser dans un ghetto d'EIP...rien de spécial.

Seule l'écoute, l'empathie, la compréhension et le dialogue entre nous et les PE sont efficaces.

C'est un travail de longue haleine, c'est certain mais il hors de question pour nous de stigmatiser nos enfants.

Ils sont des bizarres parmis les "normaux". C'est tout. :angel_not:

Posté(e)

"Malheureusement, je ne vous cacherai pas qu'il semble souffrir de troubles affectifs probablement dus à... un mauvais climat familial. Voyez le dessin qu'il vient de réaliser. Je lui avais demandé de dessiner papa et maman. C'est assez clair, non ?

L'enfant avait dessiné un père gigantesque, dont la silhouette occupait toute la hauteur de la page, alors que la mère lui arrivait à peine au plexus.

- Pour moi, c'est clair, soupira la psy. Cet enfant marque une tendance à la sublimation de l'image du père, tendance subconsciemment contrecarrée par une minimisation anormale de l'image et donc du rôle de la mère dans le contexte familial. Je ne vois malheureusement pas d'autre explication.

- Moi, j'en vois une, dit Betty. Mon mari mesure un mètre quatre-vingt-treize et mol un mètre quarante-sept. "

:D:D :D Ca me rappelle la 2e année de CP de ma grande : la maîtresse m'avait convoquée pour me montrer un dessin inquiétant sur lequel on pouvait voir la représentation de ma fille avec sa maman (très grande avec des grands bras ouverts)... et son papa, un peu plus petit. La maitresse en a déduit que j'étais trop présente, trop affectueuse, trop tout avec ma fille... Le fait est que je suis très grande et que j'ai grands bras et grandes jambes... fatalement... et que mon époux est plus petit que moi...

C'était le début d'une longue série de "votre enfant n'est pas bien dans sa tête, il faut le faire consulter" (la grande est, depuis qu'elle a quitté le primaire, toujours dans la tête de classe, parmi les 3 premiers, et sans que nous n'intervenions dans son travail)...

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Ah,l'interprétation des dessins...c'est pourtant quelque chose qu'on nous avait fortement déconseillé à l'EN(ben oui,suis vieille,moi ça ne s'appelait pas l'IUFM :lol: ) ,et à juste titre...

Quand à cette "manie" de signaler à tout va ,c'est assez vrai mais cela ne vient pas que des enseignants :wink: ...il m'est arrivé plus d'une fois de rassurer des parents inquiets qui trouvaient leur enfant trop ceci ou pas assez cela.Et puis il y a aussi une pression de la part de l'institution...signalez ,signalez,plutôt que de risquer de passer "à côté" de quelque chose.

Personnellement j'ai un tempérament plutôt confiant,et je me méfie comme de la peste des étiquettes collées à la va-vite sur un enfant (que ce soit du point de vue scolaire ou pas..) .

En ce qui concerne les devoirs :ph34r: ...je suis contre ,de toute façon :wink: !Je partage l'opinion d'Anwamanë ;laissez-les être eux-mêmes! Pourquoi vouloir à toute force en faire des élèves "type"? Bien sûr il faut apprendre et respecter les règles de vie en société ,mais on peut le faire sans pour autant se conformer à un stéréotype d'enfant "idéal"!

Bon pas sûre d'être très claire,il est tard :blink: ...Chéribibi ,si ta fille est épanouie ,laisse courir ,fais-lui confiance ... :wub:

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Ah,l'interprétation des dessins...c'est pourtant quelque chose qu'on nous avait fortement déconseillé à l'EN(ben oui,suis vieille,moi ça ne s'appelait pas l'IUFM :lol: ) ,et à juste titre...

Quand à cette "manie" de signaler à tout va ,c'est assez vrai mais cela ne vient pas que des enseignants :wink: ...il m'est arrivé plus d'une fois de rassurer des parents inquiets qui trouvaient leur enfant trop ceci ou pas assez cela.Et puis il y a aussi une pression de la part de l'institution...signalez ,signalez,plutôt que de risquer de passer "à côté" de quelque chose.

Personnellement j'ai un tempérament plutôt confiant,et je me méfie comme de la peste des étiquettes collées à la va-vite sur un enfant (que ce soit du point de vue scolaire ou pas..) .

En ce qui concerne les devoirs :ph34r: ...je suis contre ,de toute façon :wink: !Je partage l'opinion d'Anwamanë ;laissez-les être eux-mêmes! Pourquoi vouloir à toute force en faire des élèves "type"? Bien sûr il faut apprendre et respecter les règles de vie en société ,mais on peut le faire sans pour autant se conformer à un stéréotype d'enfant "idéal"!

Bon pas sûre d'être très claire,il est tard :blink: ...Chéribibi ,si ta fille est épanouie ,laisse courir ,fais-lui confiance ... :wub:

AMEN !!! :D

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cheribibi, après tout ce test tombe bien puisqu'il t'apportera des indications utiles dans tous les cas.

je te comprends, j'ai sur mes 3 loulous, un lunaire qui ressemble a la tienne en ce2, (bein que cette année il se sente mieux en classe, ses résultst sont bof ou supers, selon la matière.....et heureusement il a une instit d'enfer qui capte le bonhomme :wink: )il est eip.

et le petit, lui, a eu un début de primaire chaotique bien que eip, (justement l'instit(très sympa) ne comprenait pas....)on a du le changer de classe (et d'instit) et il a rattrapé son CP en 1 mois....

ayant peur de difficultés d'apprentissages évoquées par son ancien instit (mémoire immédiate, etc)je lui ai fait passé le wisc 4 pdt les vac d'avril...et stupeur, point de difficultés...mais un HQI homogène. :blink:

bref.je crois qu'en fin de compte loulou s'ennuyait ferme. mais il m'aura fallu du tps pour le comprendre, puisqu'il n'était pas bon en classe!!(ben oui maman, ç'est nul ce qu'on fait.....je veux faire des sciencesn de l'histoire, etc.....oui mon chéri mais pour faire tout ça, faut au moins savoir bien écrire et compter!! :D bref.)

tout ça pour te dire cheribibi, que je compatis très fort car j'en ai 2 sur 3 qui sortent du lot (et je rasais les murs aussi en maternelle à la sortie de classe.....idem les questions "ça va à la maison?".....)

mais graçe à leur suivi dans un centre pour enfants surdoués en difficulté, on va y arriver, et les instits sont supers pour l'instant. :wink:

ps, idem, les miens en dehors de l'école...sont top. juste pas scolaires.mais pas de bol. :lol:

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