Sanddra Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Des infos supplémentaires sur Meyrieu ?? (Merci pour ce post )
nadjetB Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Je m'embrouille un peu.. Si j'ai bien compris piaget met en valeur de développement de l'intelligence comme base de tout autre développement. Freud quant à lui explique tous les autres développemnt à partir de celui de l'affectif. Wallon fait une sorte de mix des deux puisqu'il pense que c'est les relations à autrui qui permettent les développements de toutes sortes?????? Aidez moiiiiiiiiiiiiiii
caro62187 Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 meirieu pour moi, est à l'origine de la différenciation pédagogique. Pour moi c'est plutot louis legrand qui l'a créée en 1973 Meirieu l'approuve mais s'en méfie, il préfère la technique de croisement (peda traditionnelle / peda nouvelle)
gigi22 Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 MEIRIEU, Philippe pédagogue français, inspirateur de réformes pédagogiques (instauration des modules au lycée ainsi que des IUFM au début des années 1990). Universitaire en sciences de l'éducation, il se définit lui-même comme un militant et un homme de gauche. En s'appuyant sur les écrits des grands pédagogues (de Rousseau à Freinet), il met en exergue les tensions qui sont inhérentes à l'éducation. Il a grandement contribué à diffuser en France les principes pédagogiques issus de l'Education nouvelle. Il ambitionne ainsi de participer au renouvellement des pratiques d'enseignement afin de répondre au défi de l'éducation de masse. Selon lui, le rôle de l'école est à la fois d'instruire et d'éduquer, la finalité étant l'émancipation de l'élève et le développement de son autonomie. De ce fait, tout enseignant est confronté à un certains nombre de contradictions : * L'enseignant transmet des savoirs à l'enfant et des normes qui le prépare à son insertion dansl a société, mais il lui apprend également à penser par lui même et à être critique quant aux règles sociales exisatntes. * il existe de même une tension entre la nécessité de faire acquérir à l'élève des savoirs qui sont nécessaires à sa formation et la prise en compte de ses centres d'intérêt : Philippe Meirieu résume le problème ainsi : « L'intérêt de l'élève est-ce qui l'intéresse ou plutôt ce qui est dans son intérêt? Car de toute évidence, ce qui l'interesse n'est pas toujours dans son intérêt et ce qui est dans son intérêt ne l'intéresse pas vraiment » Pour expliquer – voire dépasser – ces contradictions, Meirieu met en avant le fondement éthique de l'éducation. Il énonce ainsi deux postulats qui sous tendent l'acte éducatif : le postulat d'éducabilité : tout être est susceptible d'être éduqué. C'est ce principe qui conduit l'enseignant à faire évoluer ses pratiques pédagogiques de manière à faire évoluer positivement les élèves, tant sur le plan cognitif que dans le domaine socio-affectif. le postulat de liberté est le pendant du principe d'éducabilité. Dans les sociétés démocratiques, l'éducation ne peut être assimilée au dressage. Ses résultats sont donc incertains car en dernière instance, l'apprentissage est du ressort de l'élève. « L'enseignant doit donc donner au sujet la possibilité d'exprimer ses propres projets individuels et collectifs »[2]. Il met avant tout l'accent sur le fait que chaque élève est différent et qu'une classe est donc hétérogène. Face à cette hétérogénéité, il propose d'utiliser la pédagogie différenciée et plus particulièrement les groupes de besoin. Merci wiki
Sanddra Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 MEIRIEU, Philippepédagogue français, inspirateur de réformes pédagogiques (instauration des modules au lycée ainsi que des IUFM au début des années 1990). Universitaire en sciences de l'éducation, il se définit lui-même comme un militant et un homme de gauche. En s'appuyant sur les écrits des grands pédagogues (de Rousseau à Freinet), il met en exergue les tensions qui sont inhérentes à l'éducation. Il a grandement contribué à diffuser en France les principes pédagogiques issus de l'Education nouvelle. Il ambitionne ainsi de participer au renouvellement des pratiques d'enseignement afin de répondre au défi de l'éducation de masse. Selon lui, le rôle de l'école est à la fois d'instruire et d'éduquer, la finalité étant l'émancipation de l'élève et le développement de son autonomie. De ce fait, tout enseignant est confronté à un certains nombre de contradictions : * L'enseignant transmet des savoirs à l'enfant et des normes qui le prépare à son insertion dansl a société, mais il lui apprend également à penser par lui même et à être critique quant aux règles sociales exisatntes. * il existe de même une tension entre la nécessité de faire acquérir à l'élève des savoirs qui sont nécessaires à sa formation et la prise en compte de ses centres d'intérêt : Philippe Meirieu résume le problème ainsi : « L'intérêt de l'élève est-ce qui l'intéresse ou plutôt ce qui est dans son intérêt? Car de toute évidence, ce qui l'interesse n'est pas toujours dans son intérêt et ce qui est dans son intérêt ne l'intéresse pas vraiment » Pour expliquer – voire dépasser – ces contradictions, Meirieu met en avant le fondement éthique de l'éducation. Il énonce ainsi deux postulats qui sous tendent l'acte éducatif : le postulat d'éducabilité : tout être est susceptible d'être éduqué. C'est ce principe qui conduit l'enseignant à faire évoluer ses pratiques pédagogiques de manière à faire évoluer positivement les élèves, tant sur le plan cognitif que dans le domaine socio-affectif. le postulat de liberté est le pendant du principe d'éducabilité. Dans les sociétés démocratiques, l'éducation ne peut être assimilée au dressage. Ses résultats sont donc incertains car en dernière instance, l'apprentissage est du ressort de l'élève. « L'enseignant doit donc donner au sujet la possibilité d'exprimer ses propres projets individuels et collectifs »[2]. Il met avant tout l'accent sur le fait que chaque élève est différent et qu'une classe est donc hétérogène. Face à cette hétérogénéité, il propose d'utiliser la pédagogie différenciée et plus particulièrement les groupes de besoin. Merci wiki ET J'AJOUTERAI MERCI GIGI22 !!!!
elo_tite_puce Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Je suis un peu perdue concernant Piaget. Des infos, un topo ? Merci Piaget, très vaste programme Jean Piaget - Biologiste de formation - Enorme influence dnas le cadre de la psychologie de développement, et dans le domaine de l'éducatuion. Sa constante préoccupation est de rechercher comment se construit le sens, comment se construit la connaissance. Selon lui, l'acces à la connaissance s'inscrit dans le prolongement du développemnt biologique. il identifie une succession de stades dans le deceloppement cognitif et des périodes brutales de transitions ( cf.Montessori) La notion d'adaptation est essantielle pour lui, l'intellignece, c'est l'adaptatrion à des situatiosn nouvelles. Dans cette notion d'adaptation, il ya toujours un jeu entre sujet et objet de savoir, grâce deux processus complémantaires : assimilation et accomodation Assimiler, c'est prendre conscience qu'il y a quelque chosee qu'on ne sais pas, qui va créer un déséquilibre cognitif. En retour, la manière de penser actuelle du sujet va s'accomoder, en fonction de ce nouvel objet de saavoir. Dans une situation d'apprentissage, l'enfant est en déséquilibre, et va tendre vers l'équilibre en s'accomodant C'est à partir de l'action (CF. encore Montessori) que se met en ouevre le processus d'acquisition de connaissances. Stades 0 à 2 ans : stade de l'intelligence sensori_motrice 2 à 12 ans : stade de l'intelligence opératoire concrète 12 ans et + : période opératoire formelle. L'enfant devient capable de raisonner dans l'abstrait Critiqes - Piaget aurait sous-estimé les capacités des enfants ( positionne l'acquisition de la conservation vers 7 ans, alors qu'elle est acquise bien plus tot - n'avait pas envisagé l'impact du groupe. Par exemple, via le conflit socio cogntif, les enfnats non conservants peuevent devenirt conservants Conclusion Piaget -> C'est par la manipulation du réel qu'on va construire la connaissance
lorette42 Posté(e) 17 juin 2008 Posté(e) 17 juin 2008 A COMPLETER.... PETITE RECAP.... • KERGOMARD Pauline 1838 – 1925 Inspectrice générale. Défend la nécessité d’adapter l’école maternelle au jeune âge des enfants. Jeu comme travail de l’enfant, mobilier modulable et adapté • DECROLY Ovide 1871-1932 Médecin Belge et Psychologue Ecole de plein air Pédagogie des centres d’intérêts Partir d’un thème vital et le subdiviser Méthode globale de lecture Groupes de niveau • DEWEY John 1859 – 1952 Ecole laboratoire du Massachussets qui privilégie le besoin des enfants et l’activité « Learning by doing » La motivation remplace la contrainte • LOCKE John L’enfant naît vierge de toute connaissance (empirisme) • MONTESSORI Maria 1870-1952 Veut nouvelle éducation pour les petits : crée « La Casa dei Bambini » Le maître accompagne l’activité de l’enfant, n’utilise pas d’autorité Le maître observe les élèves et sort le bon matos au bon moment Ambiance et matos adapté, crée le Matériel Montessori L’erreur n’est pas corrigée par le maitre, c’est l’élève seul qui doit en prendre conscience Fichiers auto-correctifs S’appuie sur une éducation des 5 sens. • PLATON Ecole communiste, soustraire l’enfant à l’autorité de ses parents et les confier à l’Etat L’individu est porteur d’idées innées : l’expérience sert de révélateur Maïeutique • ROUSSEAU Jean Jacques Emile paraît la même année que le Contrat Social (1792) : éducation et politique sont étroitement liées. Le contrat social vise une nouvelle société, mais il faut pour cela de nveaux citoyens non corrompus : il faut rééduquer l’Homme selon la nature, rompre le cycle de l’éducation viciée où des parents corrompus éduquent les enfants de manière corrompue. Voulut qu’Emile soit orphelin pour échapper à la mauvaise influence des parents et instaurer une éduc nouvelle (un précepteur anonyme idéal…) L’enfant n’est pas un adulte miniature, il a un rythme e une nature propre. L’éducation doit se contenter d’écarter les obstacles au dvt natuel Contre l’autorité : l’éducateur peut en abuser et l’élève se sentir réduit à l’esclavage Reproche à l’autorité de faire penser à l’enfant qu’il est régi par des caprices de l’adulte Créer des situations où la nécessité des choses remplace l’interdit (« il n’y en a plus », au lieu de « tu n’en auras pas ») • KANT Emmanuel Le dressage doit précéder l’éducation : l’enfant doit savoir contrôler son corps et ses désirs avant l’apprentissage intellectuel Dressage rend l’animal humain La contrainte est indispensable pour éduquer à la liberté comme autonomie et contrôle de soi • FREUD Sigmund Education : frustration des désirs : il faut apprendre à différer la satisfaction des désirs Stades de dvt : 0-1an : Stade oral :narcissisme et auto-érotisme primaire lié à la bouche 1-2ans : Stade anal : importance de la fonction d’excrétion. Propreté : conflit relationnel 3-5ans : Stade Phallique : identification du MOI, complexe d’Œdipe 6-12ans : Stade de Latence : construction de la pensée sociale, logique, morale. 12 et + : Stade génital • ARENDT Hannah L’autorité exclut l’usage de moyens extérieurs de coercition : force=échec de l’autorité L’autorité est opposée à la contrainte par la force et persuasion par arguments • FREINET Célestin 1896-1966 Blessé à la guerre : doit économiser son souffle Instit ; crée l’école de Vence et l’ICEM (institut coopératif de l’ecole moderne) Méthode naturelle de lecture, classe coopérative Techniques freinet : correspondance scolaire, imprimerie à l’école, texte libre, fichiers auto-correctifs, sorties enquêtes, bibliothèque de travail, quoi de neuf. Partir de l’enfant et de ses besoins Péda de projet contre le morcellement des programmes Tatonnement expérimental Travail contre le jeu qui infantilise • COUSINET Roger 1881-1973 Travail de groupe primordial Priorité aux méthodes Apprendre : chercher des infos, et non les recevoir Partir de la psychologie des élèves et non des programmes • FERRIERE Adolphe Sociologue Suisse Ecole ouverte Développement individuel parallèle au développement de l’humanité Il faut développer chez l’enfant le solidarisme et l’esprit critique • BLOOM Benjamin 1913-1999 PPO : définir des objectifs opérationnels pour rationaliser l’enseignement Permet évaluation critériée Les obj dépendent de la logique disciplinaire fixée par l’enseignant Prise en compte de l’individualité Péda proche du préceptorat 3 variables : prérequis/motivation/qualité de l’enseignement • CLAPAREDE Edouard 1873-1940 Psychologue Suisse, crée l’Institut JJROUSSEAU Education fonctionnelle : besoin de l’enfant comme levier de l’activité Contre la gratuité du savoir Exercer l’esprit à travers des situations problème Maître : stimulateur et éveilleur Susciter le besoin par le jeu • PIAGET 0-2ans : stade sensorimoteur : réaction deviennent intentionnelles 2-7ans : Stade des opérations concrètes : fonction symbolique et début représentation Socialisation, intérêts, sentiments moraux se mettent en place 7-12ans : Stade opérations concrètes : sériation, classification, causalité, pensée réversible, valeurs 12-16ans : Stade pensée formelle : pensée rationnelle. • WALLON 0-1an : stade impulsif puis émotionnel : symbiose avec la mère, confusion moi-autres. 1-3ans : stade sensori-moteur et projectif : investigation 3-6ans : Stade du personnalisme : NON, indpdce du MOI, imitation, primat affectif 6-11ans : Stade catégoriel : effort d’attention, représentation abstraite : primat intellect 11-16ans : Stade puberté et adolescence : remaniement et achèvement de la personne, primat affectif • VYGOTSKY S’intéresse à l’apprentissage et ses conditions Apprentissage est social et repose sur différents outils La pensée est médiatisée par le langage et la culture L’apprentissage doit précéder le dvt et non l’inverse car il s’inscrit dans la ZPD Necessité d’un tiers Métacognition • BRUNER Reproche à la révolution cognitive des années 50 aux USA de négliger l’aspect langagier et culturel du dvt Apprentissage : co-construction de sens dans un contexte particulier Apprendre : appropriation des codes et significations propres à cette culture Processus collectif : savoir et savoir-faire sont des ressources collectives Idée de tutelle : tuteur prend à sa charge les éléments hors des capacités du débutant pour lui permettre de concentrer ses efforts sur les compétences qui lui permettront de mener à bien la tâche Six étapes : enrôlement dans la tâche, réduction du degré de liberté, maintien de l’orientation, signaler les caractéristiques pertinentes, contrôle de la frustration, démonstration d’un modèle
Mayanne48 Posté(e) 22 juillet 2008 Posté(e) 22 juillet 2008 Un petit UP Tout ça va être très utile pour cette année aussi. Je viendrai compléter dès que j'aurai de quoi le faire.
Melann Posté(e) 23 juillet 2008 Posté(e) 23 juillet 2008 Suite à ce post, j'avais réuni les biographies des pédagogues qui me parraissait important. Je vous laisse mes biographies, je pense que ça peut servir ! Biographie.doc
mag5111 Posté(e) 23 juillet 2008 Posté(e) 23 juillet 2008 Suite à ce post, j'avais réuni les biographies des pédagogues qui me parraissait important.Je vous laisse mes biographies, je pense que ça peut servir ! Merci bcp ! c'est sur ca va m'aider...
dedelmax Posté(e) 13 juin 2009 Posté(e) 13 juin 2009 Merci bcp mellan de partager ton travail, c'est gentil de ta part
marie.lb Posté(e) 13 juin 2009 Posté(e) 13 juin 2009 Suite à ce post, j'avais réuni les biographies des pédagogues qui me parraissait important.Je vous laisse mes biographies, je pense que ça peut servir ! Merci !!!!
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