leeeloo75 Posté(e) 8 mai 2008 Posté(e) 8 mai 2008 Actuellement en remplacement dans une classe de CM2, je rencontre des difficultés lors des phases de correction collective : les élèves ne s'écoutent pas les uns les autres, ne notent même pas tout le temps les bonnes réponses. pourtant j'essaie d'aller vite pour ne pas qu'ils s'ennuient trop. Comment gérer 4 exercices de maths (par exemple) à corriger ? Tout écrire au tableau ? faire la correction à l'oral ? distribuer la correction et leur demander de la recopier ? ou menacer de punir ?
mamiebrossard Posté(e) 8 mai 2008 Posté(e) 8 mai 2008 Il y a eu beaucoup de posts sur les corrections collectives Sinon, je te conseile vu que tu n'as qu'un seul niveau : quand ils sont en train de faire les exercices, tourne pour voir où ils font les erreurs ! - si pas d'erreurs (je ne compte pas les erreurs de calcul ), pas de correction collective - si entre 25 et 50% d'enfants qui n'y sont pas arrivés, je prévois un temps de remédiation le samedi (ou un autre jour) où je reviendrai sur les problèmes - à partir de 50 % , correction collective où les enfants qui se sont trompées viennent noter leur solution et tous ensemble, on cherche pourquoi cela est faux !
Loulou9 Posté(e) 8 mai 2008 Posté(e) 8 mai 2008 Oui je suis d'accord avec mamie... Ma collègue qui a l'autre CE1 corrige systématiquement tous les exercices ! Je trouve que c'est une perte de temps... Et ce n'est pas toujours efficace ! Moi je préfère faire comme mamie... En fonction de la difficulté de la leçon, des erreurs qu'ils ont faites... je corrige avec eux ou pas... J'essaie aussi de rendre ce moment constructif.... On se pose des questions, on vérifie ensemble dans le cahier de leçons quand ils ont un doute ou ne sont pas d'accord... Les élèves sont plus actifs et ce temps de correction est plus calme... Mais ça ne marche pas à tous les coups !!!
mali-malou Posté(e) 10 mai 2008 Posté(e) 10 mai 2008 J'avais souvent ce problème en début d'année. Il n'y a pas de solution miracle, et effectivement, si une trop grande proportion d'élèves a réussi ce qui était demandé, ils ont du mal à conserver leur intérêt... Quelques "trucs" qui marchent : . Envoyer le plus souvent possible les élèves au tableau pour faire les corrections, et rester, soi, en fond de classe : on vérifie que ceux du fond voient bien (c'est vraiment important), et cela permet, en revérifiant leurs cahiers et en posant quelques questions, de les "refocaliser" sur la correction. De plus, il y a deux centres d'intérêt : un près du tableau et un en fond de classe, et souvent un dialogue entre les deux, donc c'est plus vivant... . Envoyer deux élèves en même temps, par exemple pour les corrections d'opérations. Cela crée une émulation, et les élèves de la classe sont encore plus attentif : qui finira le premier, et qui va y arriver sans faire d'erreur. . Préparer la correction en amont, au tableau. Je m'explique : s'il s'agit par exemple d'un exercice de grammaire (type souligner ou indiquer les natures des mots), ou de conjugaison (type texte à trou avec les verbes à conjuguer à un temps donné), écrire les phrases à l'avance. Ainsi, la correction est plus rythmée et on se concentre sur l'essentiel, au lieu de recopier plein de choses au moment de corriger, ce qui est long et inintéressant pour ceux qui regardent. S'il y a un tableau à remplir, par exemple, s'arranger pour que le tableau soit déjà tracé. . Pour les évaluations de fin de période, je ne prévois pas de correction en général, mais je corrige les erreurs directement sur les feuilles. Ils ont ainsi une trace de la bonne réponse, et si les parents veulent leur faire refaire ce qui n'a pas été réussi, libre à eux. Par contre, si je vois qu'une des questions a été complètement "ratée", je la refais en classe, avec les mêmes consignes mais des données différentes. Ainsi, même ceux qui ont réussi y trouvent leur compte et n'ont pas l'impression de refaire à l'identique. C'est difficile de faire de la correction un moment d'apprentissage, mais je me dis qu'avec l'expérience, on doit pouvoir y arriver, en ajustant petit à petit, en trouvant des astuces, etc. Mais je conçois aussi que ça dépend des classes. Certains élèves, quoi qu'il arrive, sont incapables de se concentrer, et resteront perturbateurs, quoi qu'il arrive...
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