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Une pédagogie unique ....ou des méthodes efficaces ?


tartinette

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Ben "en même temps" ce qui réussit avec 24 peut ne pas réussir avec le 25ème disait ma cousine un jour où je me désolais....

La maman de T. a signé le papier pour le redoublement, mais nous espérons encore, avec la perspective d'un boulot intense tout l'été.

Ce qui me désole moi, c'est que cette gamine pourrait lire à la rentrée de ce1 si sa mère faisait ce travail avec elle (même si c'est d'abord mon boulot) car je pense que si elle n'a pas fait autant de progrès qu'elle aurait dû c'est parce que sa mère ne montrait pas d'intérêt particulier pour l'école. C'est le jour où on l'a rencontrée avec le maître E DEVANT la gamine qu'il y a eu un déclic chez la gamine. C'est fou... D'ailleurss je vais essayer la carotte... Je dois voir la mère cette semaine pour lui parler de la possibilité grandissante d'un maintien, SAUF si on retrousse tous nos manches encore plus haut que d'habitude. J'ai envie de voir si ça va changer quelque chose chez la gamine. :devil_2:

Pour A., elle passera sans problème ... et ce sera un CE1-non lecteur de plus... la misère en marche !!!

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Tu sais, nous ne nous rendons pas toujours compte à quel point les parents sont parfois à des années lumières de notre compréhension de l'aide à apporter à un enfant.

Petit exemple:

A. rentre chaque soir avec de la lecture, et j'ai assisté une fois à une démonstration significative :

la maman : bbbb et a?

la gamine: ba

la maman : ttttt et eau

la gamine : teau

la maman : alors ça fait?

la gamine : bateau...

Et la lecture est expédiée en 10 minutes : mission accomplie pour la maman qui ne se rend pas du tout compte que sa gamine ne sait pas lire puisque avec ce système, ce n'est pas elle qui lit ...

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Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est pour ça que pour cette élève je donne des devoirs très simples exprès pour que sa mère puise gérer facilement car là je mise sur le fait qu'elle fasse quelque chose de "scolaire" avec sa mère (et inversement surtout).

L'année prochaine, je crois bien que je vais mettre en place la fameuse "heure des parents" où deux parents assistent à la séance de lecture en début d'année pour leur faire découvrir ce monde si obscure pour eux.

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Donc, après ces précautions, revenons à nos moutons. Dans tous les boulots, il y a des trucs extras où tu prends du plaisir à exercer ton métier et d'autres, indispensables cependant, où tu peux rapidement te laisser gagner par la lassitude.

Le tout est de trouver un moyen terme entre les deux, en faisant le moins de casse possible.

Mille fois d'accord.

Le petit T. dont je parlais tout à l'heure adore mes petites histoires "nunuches" (démarche syllabique s'il en est) parce qu'il parvient à les lire... et ça , c'est vraiment nouveau pour lui !!!

C'est bête, mais ça change tout...

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A la retraite dans 15 ans ?

Mais c'est terrible, ça...

Non, bien avant... :devil_2: Seulement, je n'aurai pas pu expérimenter 15 ans les maths SLECC pour pouvoir vraiment tirer des conclusions. :bleh:

Parce que la retraite, c'est chouette, pour avoir l'occasion,, à temps perdu (!!!) de se casser les dents sur cet éternel problème de lecture au CP... :bleh:

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Othello, tu dis :
Et en même temps je n'ai pas envie de prendre une méthode 100% syllabique car aucune ne me plait et que j'ai besoin de m'éclater, d'être bien ds ma classe et ma méthode de lecture.

ce que je peux parfaitement comprendre...

Mais cela me perturbe un tout petit peu néanmoins. Tout comme me perturbent les collègues qui changent de méthode de lecture tous les ans en disant que ça les ennuie de faire relire chaque année les mêmes textes à leurs élèves. Hé, hé, dès que j'ai écrit cette phrase je savais que tu allais tilter!! :lol: Et j'avais une idée aussi de ce que tu allais répondre... :wink:

Attention, je ne te juge pas, hein ! J'aurais trop à faire de mon côté avec tout ce que je fais en dernière minute parce que ça ne m'éclate pas, mais alors pas du tout, de faire ce genre de choses (le boulot de dirlette, tiens ! Une horreur ! Ou le cadeau de fête des mères ! Ou les évaluations nationales ! Ou les conseils de maîtres et conseils de cycles où tu brasses de l'air en sachant pertinemment que si la collègue fait semblant d'être d'accord, elle continuera son petit bonhomme de chemin exactement pareil dès le lendemain matin dans sa classe, et toi aussi, d'ailleurs ! Ou... en cherchant un peu, je devrais arriver à trouver au moins une douzaine d'exemples, rien que pour mon boulot d'instit'... Pour le reste, la vie quotidienne, je dois pouvoir frôler les 200 exemples sans aucune difficulté).

Donc, après ces précautions, revenons à nos moutons. Dans tous les boulots, il y a des trucs extras où tu prends du plaisir à exercer ton métier et d'autres, indispensables cependant, où tu peux rapidement te laisser gagner par la lassitude.

Alors en fait je m'explique. Ce n'est pas vraiment de la lassitude. C'est juste que j'ai remarqué, depuis que j'utilise les alphas, un changement radical dans ma gestion de classe, dans mon rapport aux enfants, dans ma zénitude en classe. Avant j'étais un vrai dragon (bon j'ai des restes quand même... :glare: ) parce que c'était un vrai calvaire en classe, les élèves en difficultés et super ch... etc... Et puis tout a changé, grâce au changement de méthode (et je ne suis pas du genre à changer tous les ans, plutôt du genre à améliorer la base dont je dispose on va dire). Je n'ai rien contre les textes nunuche, ceux des alphas sont très bien et les élèves les adorent parce qu'ils sont rattachés à quelque chose qui leur parle et à laquelle ils sont attachés. Leur plaisir nourrit le mien, et mon plaisir ils le ressentent je pense aussi. L'an prochain je vais inventer d'autres histoires des alphas pour avoir plus de textes. Je n'y peux rien, je suis allergique aux bouquins méthodes, au cloisonnement. Mais je cherche, je regarde, je crée, je farfouille.

Le tout est de trouver un moyen terme entre les deux, en faisant le moins de casse possible. C'est exactement ce que je recherche. Car si d'un côté j'ai des élèves qui adorent "pépé a fumé la pipe", j'en ai d'autres (très bons avec niveau culturel privilégié) qui me regardent avec des yeux ronds comme des soucoupes devant ce genre de phrases. Ils tiennent le 1er trimestre mais je vois bien qu'ils commencent à s'ennuyer à partir de janvier. Et pourtant je leur lis beaucoup d'histoires aussi. Donc j'essaie d'adapter au mieux pour les deux niveaux, les rase-moquettes et les bons. Je chemine doucement mais sûrement et je pense que d'ici quelques temps je passerai sûrement à une progression syllabique jusqu'en mars (c'est ce que j'envisage pour l'an prochain en tout cas). Je ne suis pas du genre à faire 1001 projets faramineux, je n'ai pas la veine iufm sois-en sûre. Je n'ai pas encore 15 ans de carrière (même pas 10!!), j'ai encore un peu de temps pour murir ma pratique sans faire trop de dégâts je l'espère.

Moi aussi, j'aime les histoires, les gamins qui réfléchissent sur un texte, qui découvrent des idées et en débattent, qui, petit à petit, se mettent à apprécier la "haute langue" et qui savourent le plaisir de dire un texte, d'employer un mot nouveau, une structure langagière, qui te disent de but en blanc : "Oh ! Maîtresse ! C'est comme dans l'histoire que tu nous a lue l'autre jour. En fait, ce ne sont pas les mêmes personnages, mais ça ressemble beaucoup !"...

D'un autre côté, nous avons remarqué l'une et l'autre que certains élèves ont réellement besoin qu'on enfonce le clou avec lenteur et application pour qu'ils arrivent à fixer une notion qu'ils n'auraient jamais découverte seuls si on ne la leur avait pas encadrée en rouge pour qu'ils la voient.

En conséquence de quoi, depuis une dizaine d'années, j'ai choisi mon moyen terme à moi :

- ils apprennent à lire avec une méthode partant de la lettre, et je travaille conjointement la lecture et l'écriture, même si les textes m'ennuient profondément, ce qui m'a permis depuis plus quinze ans, de n'avoir aucun décrocheur en français avant la fin du CE1, même si, ensuite, certains ont eu quelques difficultés dans la suite de leurs études (trois redoublements en 15 ans, en fin de CE1, pour des problèmes de compréhension en mathématiques*),

- je leur lis les albums, contes, récits et documentaires qui me plaisent et qui sont destinés à les faire réfléchir jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment autonomes pour le faire.

Cette année, j'ai beaucoup de chance (le fait d'avoir démarré la combinatoire en GS avec l'excellente méthode de Thierry Venot De l'écoute des sons à la lecture GS n'y est certainement pas pour rien) et j'ai pu démarrer très tôt la lecture cursive de textes plus intéressants que ceux proposés dans le tome 1 de Bien lire et aimer lire.

Il n'en ira peut-être pas de même une autre année (mes collègues m'annoncent des futures GS pas piquées des hannetons), je mettrai mes aspirations à la littérature dans ma poche, avec mon mouchoir par-dessus, et essaierai de faire contre mauvaise fortune bon cœur... Tant pis, les bouquins passionnants, je les lirai chez moi, après l'école, en me disant que le plus important dans l'histoire, c'est l'élève, pas la maîtresse et que c'est pour lui que je suis là, même si, le pauvre, toutes les fées ne se sont pas penchées sur son berceau au jour de sa naissance.

* : j'ai utilisé Picbille jusqu'à la rentrée 2007 en CE1 et 2008 en CP. Dans quinze ans, je serai à la retraite depuis un petit bout de temps, dommage, j'aurais bien aimé voir si les théories de SLECC (calcul concret, 4 opérations dès la GS, problèmes sur de petits nombres dès le début) donnaient d'aussi bons résultats que celles qu'ils développent en lecture-écriture.Avec toutes les graines que tu sèmes sur ce forum je pense que tu le verras via d'autres enseignants. ou bien tu peux faire comme Sapotille... :wink:

Bon je sais pas si j'ai réussi à exprimer toute ma pensée mais ton opinion "virtuelle" compte pour moi et te lire m'aide beaucoup à faire ce cheminement qui me fera progresser...

J'édite parce que bien sûr c'est pendant que je faisais la vaisselle que de meilleurs mots me sont venus: je pense que si je ne faisais pas quelque chose où je prends du plaisir, je serai une mauvaise maîtresse. J'en suis persuadée. Donc j'essaie de faire quelque chose qui me procure du plaisir, qui en procure aux élèves, et qui essaie d'en laisser le moins possible sur le bas-côté.

Voilà, c'est exactement ça que je voulais dire.

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Dans une classe à plusieurs niveaux, les rapides, les plus mûrs, les plus affamés des CP ont la possibilité de se nourrir grâce aux plus grands en profitant de la lecture des CE1 et en y participant quand le travail est rapidement terminé, et c'est justement parce qu'il y a déjà plusieurs niveaux, qu'on n'a aucune envie de créer des sous-groupes dans le grand groupe CP.

Les choses peuvent être organisées différemment dans un grand CP.

C'est comme ça que je le vois, Akwabon a peut-être une autre explication.

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J'édite parce que bien sûr c'est pendant que je faisais la vaisselle que de meilleurs mots me sont venus:

Ah!!! La vaisselle !!!

On ne dira jamais assez quelle source de pensées philosophiques elle est... :lol::lol:

Mais pour cela il faut la faire à la main... :bleh:

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Naaaaaaaaaannnnnnnn ! Pas le projet d'école ! J'veux pas y alleeeeeeeeeer !

D'abord, j'l'a d'jà fait l'aut' jour :bleh: ! C'était y' a pas longtemps ! Trois ans, c'est pas long !

Alez, allez, courage Akwabon...

Moins de 15 ans avant la retraite, c'est moins de 5 projets d'école...:whistling: :whistling:

Haut les coeurs !!!

:idontno:

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Othello, tu dis :
Et en même temps je n'ai pas envie de prendre une méthode 100% syllabique car aucune ne me plait et que j'ai besoin de m'éclater, d'être bien ds ma classe et ma méthode de lecture.

ce que je peux parfaitement comprendre...

Mais cela me perturbe un tout petit peu néanmoins. Tout comme me perturbent les collègues qui changent de méthode de lecture tous les ans en disant que ça les ennuie de faire relire chaque année les mêmes textes à leurs élèves. Hé, hé, dès que j'ai écrit cette phrase je savais que tu allais tilter!! :lol: Et j'avais une idée aussi de ce que tu allais répondre... :wink:

Attention, je ne te juge pas, hein ! J'aurais trop à faire de mon côté avec tout ce que je fais en dernière minute parce que ça ne m'éclate pas, mais alors pas du tout, de faire ce genre de choses (le boulot de dirlette, tiens ! Une horreur ! Ou le cadeau de fête des mères ! Ou les évaluations nationales ! Ou les conseils de maîtres et conseils de cycles où tu brasses de l'air en sachant pertinemment que si la collègue fait semblant d'être d'accord, elle continuera son petit bonhomme de chemin exactement pareil dès le lendemain matin dans sa classe, et toi aussi, d'ailleurs ! Ou... en cherchant un peu, je devrais arriver à trouver au moins une douzaine d'exemples, rien que pour mon boulot d'instit'... Pour le reste, la vie quotidienne, je dois pouvoir frôler les 200 exemples sans aucune difficulté).

Donc, après ces précautions, revenons à nos moutons. Dans tous les boulots, il y a des trucs extras où tu prends du plaisir à exercer ton métier et d'autres, indispensables cependant, où tu peux rapidement te laisser gagner par la lassitude.

Alors en fait je m'explique. Ce n'est pas vraiment de la lassitude. C'est juste que j'ai remarqué, depuis que j'utilise les alphas, un changement radical dans ma gestion de classe, dans mon rapport aux enfants, dans ma zénitude en classe. Avant j'étais un vrai dragon (bon j'ai des restes quand même... :glare: ) parce que c'était un vrai calvaire en classe, les élèves en difficultés et super ch... etc... Et puis tout a changé, grâce au changement de méthode (et je ne suis pas du genre à changer tous les ans, plutôt du genre à améliorer la base dont je dispose on va dire). Je n'ai rien contre les textes nunuche, ceux des alphas sont très bien et les élèves les adorent parce qu'ils sont rattachés à quelque chose qui leur parle et à laquelle ils sont attachés. Leur plaisir nourrit le mien, et mon plaisir ils le ressentent je pense aussi. L'an prochain je vais inventer d'autres histoires des alphas pour avoir plus de textes. Je n'y peux rien, je suis allergique aux bouquins méthodes, au cloisonnement. Mais je cherche, je regarde, je crée, je farfouille.

Le tout est de trouver un moyen terme entre les deux, en faisant le moins de casse possible. C'est exactement ce que je recherche. Car si d'un côté j'ai des élèves qui adorent "pépé a fumé la pipe", j'en ai d'autres (très bons avec niveau culturel privilégié) qui me regardent avec des yeux ronds comme des soucoupes devant ce genre de phrases. Ils tiennent le 1er trimestre mais je vois bien qu'ils commencent à s'ennuyer à partir de janvier. Et pourtant je leur lis beaucoup d'histoires aussi. Donc j'essaie d'adapter au mieux pour les deux niveaux, les rase-moquettes et les bons. Je chemine doucement mais sûrement et je pense que d'ici quelques temps je passerai sûrement à une progression syllabique jusqu'en mars (c'est ce que j'envisage pour l'an prochain en tout cas). Je ne suis pas du genre à faire 1001 projets faramineux, je n'ai pas la veine iufm sois-en sûre. Je n'ai pas encore 15 ans de carrière (même pas 10!!), j'ai encore un peu de temps pour murir ma pratique sans faire trop de dégâts je l'espère.

Moi aussi, j'aime les histoires, les gamins qui réfléchissent sur un texte, qui découvrent des idées et en débattent, qui, petit à petit, se mettent à apprécier la "haute langue" et qui savourent le plaisir de dire un texte, d'employer un mot nouveau, une structure langagière, qui te disent de but en blanc : "Oh ! Maîtresse ! C'est comme dans l'histoire que tu nous a lue l'autre jour. En fait, ce ne sont pas les mêmes personnages, mais ça ressemble beaucoup !"...

D'un autre côté, nous avons remarqué l'une et l'autre que certains élèves ont réellement besoin qu'on enfonce le clou avec lenteur et application pour qu'ils arrivent à fixer une notion qu'ils n'auraient jamais découverte seuls si on ne la leur avait pas encadrée en rouge pour qu'ils la voient.

En conséquence de quoi, depuis une dizaine d'années, j'ai choisi mon moyen terme à moi :

- ils apprennent à lire avec une méthode partant de la lettre, et je travaille conjointement la lecture et l'écriture, même si les textes m'ennuient profondément, ce qui m'a permis depuis plus quinze ans, de n'avoir aucun décrocheur en français avant la fin du CE1, même si, ensuite, certains ont eu quelques difficultés dans la suite de leurs études (trois redoublements en 15 ans, en fin de CE1, pour des problèmes de compréhension en mathématiques*),

- je leur lis les albums, contes, récits et documentaires qui me plaisent et qui sont destinés à les faire réfléchir jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment autonomes pour le faire.

Cette année, j'ai beaucoup de chance (le fait d'avoir démarré la combinatoire en GS avec l'excellente méthode de Thierry Venot De l'écoute des sons à la lecture GS n'y est certainement pas pour rien) et j'ai pu démarrer très tôt la lecture cursive de textes plus intéressants que ceux proposés dans le tome 1 de Bien lire et aimer lire.

Il n'en ira peut-être pas de même une autre année (mes collègues m'annoncent des futures GS pas piquées des hannetons), je mettrai mes aspirations à la littérature dans ma poche, avec mon mouchoir par-dessus, et essaierai de faire contre mauvaise fortune bon cœur... Tant pis, les bouquins passionnants, je les lirai chez moi, après l'école, en me disant que le plus important dans l'histoire, c'est l'élève, pas la maîtresse et que c'est pour lui que je suis là, même si, le pauvre, toutes les fées ne se sont pas penchées sur son berceau au jour de sa naissance.

* : j'ai utilisé Picbille jusqu'à la rentrée 2007 en CE1 et 2008 en CP. Dans quinze ans, je serai à la retraite depuis un petit bout de temps, dommage, j'aurais bien aimé voir si les théories de SLECC (calcul concret, 4 opérations dès la GS, problèmes sur de petits nombres dès le début) donnaient d'aussi bons résultats que celles qu'ils développent en lecture-écriture.Avec toutes les graines que tu sèmes sur ce forum je pense que tu le verras via d'autres enseignants. ou bien tu peux faire comme Sapotille... :wink:

Bon je sais pas si j'ai réussi à exprimer toute ma pensée mais ton opinion "virtuelle" compte pour moi et te lire m'aide beaucoup à faire ce cheminement qui me fera progresser...

J'édite parce que bien sûr c'est pendant que je faisais la vaisselle que de meilleurs mots me sont venus: je pense que si je ne faisais pas quelque chose où je prends du plaisir, je serai une mauvaise maîtresse. J'en suis persuadée. Donc j'essaie de faire quelque chose qui me procure du plaisir, qui en procure aux élèves, et qui essaie d'en laisser le moins possible sur le bas-côté.

Voilà, c'est exactement ça que je voulais dire.

Voilà le genre d'échanges qui me fait penser que l'on fait le plus beau métier du monde .... :D

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