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Posté(e)
Le problème de ce gamin, c'est que ses résultats scolaires ne sont pas à la hauteur de ce que son instit voudrait et de ce que j'aimerais aussi atteindre avec lui, (en gros il a du mal, une logique très défaillante, mais une volonté de fer...) et dans sa classe, "on" a le droit de poser une division seulement quand on maîtrise les soustractions successives, et ce gamin "bave" devant les copains qui en sont à ce stade.

Il aimerait avoir le droit de poser des divisions, qu'il sait faire avec moi ( à la maison),que je lui ai enseignées puisqu'il en avait le désir, mais qu'il n'a pas le droit d'utiliser à l'école...

Et avec le système des soustraction successives, il n'arrive que très rarement au but...

Alors, que faire?

en gros, il n'a pas le droit de manger son dessert si il n'a pas fini ses haricots???

Je ne comprends pas pourquoi dans une situation de partage "on" lui défend d'utiliser la procédure la plus efficace ? :blink:

évidemment qu'avec des soustractions successives il se trompe ... une retenue oubliée, mal placée...

grrr des fois "on" est c**

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Invité vudici
Posté(e)
:thumbsup::lol: :lol: :lol: C'était du lion, le repas ce midi, Akwabon?
Posté(e)
Et le sens, hein ? :devil_2: Si on le laisse poser des divisions tout de suite, il ne construira pas le sens, alors... :devil_2:

Tant pis pour lui, il construit le sens d'abord et après il prendra son dessert... heu, pardon, il pourra profiter de l'expérience de l'un de ses ancêtres qui un jour s'est dit que c'était vraiment trop bête de perdre un temps fou à poser des soustractions successives et qui, à l'époque, a eu la bonne idée de partager sa trouvaille avec ses petits copains qui à leur tour se sont dit qu'après tout, plutôt que de laisser galérer les copains, ils allaient leur apprendre la technique du type qui en avait marre de poser des soustractions :wink: !

Jusqu'à ces dernières années, l'homme était très partageur et avait tendance à faire profiter les copains de ses connaissances, surtout lorsqu'il était payé pour ça. :blink:

L'autre grand benêt de Champollion, par exemple, il l'a dit à tout le monde qu'il avait traduit la pierre de Rosette.

Et l'autre, Galilée, lui aussi cherchait à instruire les foules. La Main à la Pâte, ça ne l'effleurait même pas, "Eppur si muove !", murmurait-il tout en signant sa rétractation, comme s'il ne savait pas qu'on ne comprend vraiment que ce que l'on a soi-même conçu. Apparemment, il ne se rendait pas compte qu'il privait du plaisir de la découverte des milliards de personnes après lui.

Heureusement qu'on l'a fait taire, c'est dangereux, des gens comme ça, prêts à apprendre aux autres ce qu'ils savent !

:applause::yahoo:

Bravo, voilà ce que j'appelle une sainte colère !!!

Mais je suis très heureuse pour ce bonhomme qui chaque jeudi a une jeure instit en stage filé qui est responsable de la géométrie.

Il a un cours bien clair dans son classeur, des tas d'exercices plus ou moins réussis que nous refaisons ensemble en en ajoutant d'autres et ses notes varient entre 15 et 16 lors des contrôles...

C'est de la pédagogie explicite et il apprend plein de choses qu'il retient et qu'il sait reproduire...

Posté(e)
Si certains pouvaient cesser de mettre des liens vers le site de la 3ème voie dans chacun de leurs posts, ce serait sympa. Je n'ose plus poser mes questions de peur d'y être renvoyée, ça fait un peu campagne de communication. Désolée si je choque , je n'en ai pas l'intention.

Étant parmi les “certains”, je donne une explication.

Il est difficile de trouver un autre site Internet que celui de la 3V qui parle de la pédagogie explicite, d’où les liens.

Mais il reste toujours la possibilité au lecteur de ne pas cliquer sur ces liens. Comme aussi de sauter les posts qui ne l’intéressent pas. Cela s’appelle le libre arbitre…

Lorsque je m’éclipse du forum pour éviter les confrontations inutiles, on me dit que je fuis le débat. Et lorsque j’explique mon point de vue, on me dit que c’est une campagne de communication. Je pensais benoîtement que sur un forum public dans la partie débat sur l’école, je pouvais donner des informations et répondre à des questions de manière libre. Ce ne serait pas le cas ?

J’espère que ma réponse ne choquera personne non plus.

Posté(e)
Si certains pouvaient cesser de mettre des liens vers le site de la 3ème voie dans chacun de leurs posts, ce serait sympa. Je n'ose plus poser mes questions de peur d'y être renvoyée, ça fait un peu campagne de communication. Désolée si je choque , je n'en ai pas l'intention.

Moi je crois au contraire que c'est plus "sympa" de mettre un lien. L'avantage, c'est que si on n'a pas envie d'y aller, c'est très facile. Cela permet à ceux qui veulent en savoir plus, de s'informer, quant aux autres, ils n'ont qu'à passer leur chemin. Je suppose que les lecteurs de ce forum ne réagissent pas tous comme toi. Mais si tu préfères, je peux me lancer dans des explications un peu plus longues, ce qui présente aussi le risque de ne pas convenir à certains.

Tu auras remarqué que les liens que je propose viennent toujours en complément d'une réponse; la réponse est le niveau 1 et le lien, le niveau 2: "pour en savoir plus". Je suppose que le qualificatif "campagne de com" a dans ta bouche un sens péjoratif. Curieusement en parcourant ce forum, je remarque que c'est justement les liens vers 3V ou vers la pédagogie explicite qui sont accusés de "campagne de com".

Ceci dit, et pour te montrer ma bonne foi, voici un autre lien en rapport direct aussi avec l'enseignement explicite, et ce n'est pas la 3V: http://www.zigsite.com/

J'espère moi aussi n'avoir choqué personne, et surtout, il ne faut plus avoir peur de poser des questions, ni de lire les réponses.

Posté(e)
Le problème de ce gamin, c'est que ses résultats scolaires ne sont pas à la hauteur de ce que son instit voudrait et de ce que j'aimerais aussi atteindre avec lui, (en gros il a du mal, une logique très défaillante, mais une volonté de fer...) et dans sa classe, "on" a le droit de poser une division seulement quand on maîtrise les soustractions successives, et ce gamin "bave" devant les copains qui en sont à ce stade.

Il aimerait avoir le droit de poser des divisions, qu'il sait faire avec moi ( à la maison),que je lui ai enseignées puisqu'il en avait le désir, mais qu'il n'a pas le droit d'utiliser à l'école...

Et avec le système des soustractions successives, il n'arrive que très rarement au but...

Alors, que faire?

Dans ce cas là, rien. Si, lui faire faire des progrès rapidement en soustraction !

Je plaisante. En général quand je m'occupe de soutien, d'aide aux devoirs ou autre, j'essaye de ne pas marcher sur les plate-bandes de la maîtresse et de suivre ces méthodes, mais il faut bien dire que, lorsqu'on s'occupe d'un enfant qui a des difficultés, ce qui pose problème c'est parfois les méthodes de la maîtresse (qu'elles soient plus ou moins bonnes ou mauvaises, qu'elles fassent partie de tel ou tel "courant", là n'est pas la question pour moi)... Alors quoi ? On s'obstine à faire toujours la même chose. Pour que quelque chose change, il faut commencer par changer quelque chose. Si ton élève est capable de poser et de résoudre des divisions, c'est tout simplement ridicule de passer du temps avec lui à faire des soustractions successives, car l'objectif de celles-ci, c'est bien (pour sa maîtresse), d'arriver à la division posée. Cela dit, je persiste à dire que poser 285:54, ça ne doit pas aider beaucoup.

Mon élève était différent. Sa maîtresse a d'abord enseigné la technique opératoire de la division (et il n'y avait rien compris) puis elle a donné des problèmes de division à résoudre (et lui, tout ce qu'il avait trouvé à faire pour y arriver, c'est ces soustractions successives, car la division il était capable de la poser, mais pas de la résoudre). Le tout, c'était d'arriver de l'un à l'autre : c'est à dire de lui faire comprendre que l'autre revient à la même chose que l'un (j'espère qu'on arrive à me suivre : "l'un" étant la procédure des soustractions et "l'autre" la division posée) et que l'autre est plus économique (donc plus sûr) que l'un.

Avec quelques séances et quelques exercices bien choisis (dans ce cas, les nombres en jeu sont fondamentaux) on y arrivé. C'est cela qui compte.

Pour finir, sa maîtresse n'était pas têtue. J'ai proposé à cet élève divers petits "trucs" pour l'aider quand c'était insurmontable (le genre : ajouter des points pour marquer les différentes classes dans les grands nombres). Elle a toujours accepté l'apparition des ces "ovnis". Pour elle aussi, finalement, peu importe la méthode, c'est le résultat qui compte.

Cela dit, ni l'une, ni l'autre, on a fait de cet élève, un bon élève, car les "problèmes de méthodes" cela ne résout pas tout. Mais au moins, on lui a montré que ce n'est pas sans espoir.

Néanmoins quand on lit, ton message d'origine, ton élève a l'air plus proche du mien que ce que tu sembles le dire aujourd'hui :

"Ce matin, problème avec un gamin de CM1 plutôt en difficultés (en problèmes, ailleurs c'est moyen, mais ça va !)

Un centre de loisir veut transporter 285 enfants dans un parc animalier.

Le transport se fera dans des cars de 54 places chacun.

Combien de cars seront nécessaires pour transporter tous ces enfants?

Après 3 lectures du texte, G. me dit:

"il faut faire une soustraction.""

Posté(e)
Cela dit, ni l'une, ni l'autre, on a fait de cet élève, un bon élève, car les "problèmes de méthodes" cela ne résout pas tout. Mais au moins, on lui a montré que ce n'est pas sans espoir.

Nous sommes tout à fait sur la même longueur d'onde...

Merci pour cette conclusion qui est aussi la mienne... :)

Posté(e)
(qu'elles soient plus ou moins bonnes ou mauvaises, qu'elles fassent partie de tel ou tel "courant", là n'est pas la question pour moi)

Cela dit, ni l'une, ni l'autre, on a fait de cet élève, un bon élève, car les "problèmes de méthodes" cela ne résout pas tout.

Si je comprends bien, la question des méthodes pédagogiques n’a pas lieu d’être.

Curieusement, c’est exactement ce que revendique un courant pédagogique qui s’appelle le Whole Language (vous noterez l’absence de lien) et qui revendique l’absence totale de méthode pour enseigner. Par exemple, pour la lecture, ses partisans considèrent que l’enfant est naturellement programmé pour apprendre à lire, et qu’il développe naturellement une connaissance intuitive des correspondances lettres / sons. Il suffira donc de l’imprégner dans le « monde de l’écrit ».

Mais ce n’est pas le seul, sans aller si loin, il y a chez nous des enseignants qui pensent que les méthodes ne méritent même pas qu’on en discute, que l’enseignant, par son seul « tour de main », parvient à faire acquérir les apprentissages, muni sans doute d’une sorte d'un « gène de l’enseignement » à moins que ce ne soit le « génie de l’enseignement ». Ou tout simplement par le pouvoir des programmes. Cela revient à ne s’intéresser qu’au savoir d’expérience, qui par définition nécessite un certain nombre d’années de pratique avant d’apparaître.

Enfin, il ne faut pas oublier qu’une méthode pédagogique est l’ensemble des moyen mis en œuvre pour instruire en même temps un groupe d’élèves ; certes la pratique personnelle de l’enseignant entre en ligne de compte, mais il y a aussi tous les autres savoirs, dont celui d’action pédagogique n’est pas le moindre. La méthode comprend la gestion de la matière et celle de la classe.

Bien sûr, on peut revendiquer l’absence de méthode comme une méthode en soi, mais encore faudrait-il en faire une description et en montrer l’intérêt, si ce n’est les résultats car, comme cela a été dit, ce sont les résultats qui comptent.

Posté(e)
Les nouveaux programmes vont sans doute bien aider tous ces élèves en délicatesse avec les divisions au CM.

Je n'ai là dessus aucun avis à faire partager. C'est loin de mes préoccupations quotidiennes puisque j'enseigne en TPS/PS, en ZEP avec de nombreux enfants non-francophones. Les nouveaux programmes, pour moi, c'est plutôt un casse-tête... que de temps perdu à partir à la recherche des "compétences disparues" !

Posté(e)
Cela dit, ni l'une, ni l'autre, on a fait de cet élève, un bon élève, car les "problèmes de méthodes" cela ne résout pas tout. Mais au moins, on lui a montré que ce n'est pas sans espoir.

Nous sommes tout à fait sur la même longueur d'onde...

Merci pour cette conclusion qui est aussi la mienne... :)

Une façon fort courtoise de mettre fin à la discussion.

Cela dit, le devoir m'appelle : mon jardin réclame tout mes soins. :angel_not:

Posté(e)

Me voici Akwabon ;)

Parce que tu crois vraiment que tu aurais eu une réponse constructive (attention, je n'ai pas dit constructiviste :bleh: ) ?

En attendant personne donne de réponse sur la résolution de problèmes et l'enseignement des sciences ! :angel_not::mad:

On se retrouve quand tu veux sur un autre fil (celui sur les pédagogies efficaces, par exemple) et on échange nos pratiques. OK ? :wink:

Cela dit, j'aurai été bien curieuse de voir ce que la 3e voie en disait parce que ça ne me parait pas compatible avec leur vision de la pédagogie ! :sleep:

Donc, en gros la question est comment vous faites, notamment pour ces deux domaines, ceux qui sont dans une démarche plus "transmissive" (si on peut appeller ca comme ca). :)

Posté(e)
pour les sciences, exemple d'une séance que j'ai menée en classe avec des élèves de GS, CP, CE1, séance sur les fleurs.

1. Mise en situation

- rappel sur ce que l'on a déjà vu sur les plantes (anatomie d'une plante: racine, tige, feuille, fleur, fruit, graine)

- présentaion de ce que l'on va étudier: "aujourd'hui nous allons apprendre comment sont faites les fleurs."

2. Modelage

En regroupement, avec une fleur suffisement grosse pour que les élèves puisse voir facilement (j'ai utilisé des coquelicots)

Présentation des différentes parties en démontant la fleur (sépales, pétale, étamine, pollen, pistil, ovule)

questionnement et réponses chorals sur ce qui vient d'être présenté.

3. Pratique guidée

Chacun à sa place, une fleur par élève

chacun démonte sa fleur selon les indications (enlevez les sépales, enlevez les pétales....)

puis avec une fleur coupée en deux, réalisation d'un dessin semi collectif (je dessine au tableau sous les indications des élèves) et puis chaque enfants dessine sa fleur. on légende sur le tableau, les élèves doit légender son dessin.

4. Pratique autonome ou indépendante

restitution du vocabulaire ("qu'est ce qu'il y a dans une fleur?)

chaque enfant doit légender seul un schéma de fleur à l'aide du vocabulaire

5. Objectivation ou Fermeture

En regroupement on fait le point sur ce que l'on vient d'apprendre sur les fleurs.

6. Révision hebdomadaire et mensuelle

à la séance suivante, on ajoutera se que l'on sait des fleurs à la liste de ce que l'on sait sur les plantes, et ce sera répété au début de chaque sénace sur les plantes (une dizaine)

7. Évaluation

Les CE1 ont eu un schéma à légender.

Evaluation orale pour les autres.

Voilà, pour l'histoire, je ne serai d'aucune aide, je suis en cycle 2, il n'y en a pas au programme!

Merci de ta réponse :)

Donc pas de questionnement des élèves sur ce qu'ils savent / pensent (représentations) ?

Peuut-être que c'est propre à cette séance qui est sur l'anatomie de la fleur, mais il n'y a rien sur le rôle de la fleur, de chaque partie ?

Parce que j'insiste beaucoup plus sur le rôle ou le fonctionnement que sur le vocabulaire, moi ! Je pense que c'est important de bien comprendre, que le vocabulaire "technique" ne vient qu'après ;)

Invité
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