Zarko Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Une de mes collègues de PE2 avait été clouée au pilori par un de nos formateurs (qui l'avait dans le nez ....) : elle ne faisait même pas la différence entre "compétence à atteindre" et objectif pédagogique sur ses fiches de prép ....Il est vrai que c'est faire preuve d'une véritable incompétence .... . Et je me revois en train de me triturer les méninges pour trouver quelque chose à écrire de différent en face de ces deux items indispensables dans la fiche de prep ...en excluant bien sûr toute formulation trop limpide comme "comprendre un texte littéraire " au profit de "être capable de dégager les informations explicites et de faire les inférences nécessaires pour accéder au sens du texte" ... ! Quant aux arts visuels et au graphisme en PS , je me souviens encore de celle-là (de compétence)que je mettais à toutes les sauces : adapter son geste aux contraintes matérielles (instruments, supports,matériels) ....Bien pratique celle-là ! Excellent cet exemple récurrent entre "objectifs à atteindre" et "compétences à acquérir "...Il y a déjà une dizaine d'années , j'ai subi 3 ou 4 conférences pédagogiques pour essayer de les distinguer...Résultats: on fait déplacer 50 à 60 personnes à chaque fois pour qu'elles en ressortent en étant encore plus dubitatives...ça c'est de l'efficacité ! Mais bon je m'arrête là ...ça va faire bondir les non-enseignants et stresser les nouveaux !!
JBB Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Excellent cet exemple récurrent entre "objectifs" et "compétences à atteindre"...Il y a déjà une dizaine d'années , j'ai subi 3 ou 4 conférences pédagogiques pour essayer de les distinguer...Résultats: on fait déplacer 50 à 60 personnes à chaque fois pour qu'elles en ressortent en étant encore plus dubitatives...ça c'est de l'efficacité ! Mais bon je m'arrête là ...ça va faire bondir les non-enseignants et stresser les nouveaux !! Avec autant de "convoqués", on doit pouvoir se tirer à la mi-temps, sans trop se faire remarquer, et rester sur ses certitudes antérieures, histoire de ne pas se faire "embrouiller"... a+ JBB
Mogwli Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 S'ils n'attendent pas la dernière demi-heure pour faire circuler la feuille d'émargement... Faut pas croire, ils sont malins, ils savent bien qu'ils nous ennuient alors ils nous ont par la ruse ! Exact ! Et ils ont l'oeil sur leurs ouailles étiquetées comme "récalcitrantes", donc impossible de s'éclipser discrètement. Le pire, c'est qu'on ne peut même pas essayer d'utiliser utilement ce temps perdu pour corriger des cahiers car leur discours a le pouvoir de provoquer des courts-circuits dans les neurones. Terrible ! Quand je pense que l'armée dépense des sommes faramineuses pour se doter d'armes hypersophistiquées, alors qu'il suffirait d'équiper tout bêtement de simples camionnettes avec des hauts-parleurs diffusant cette logorrhée en continu pour que les troupes ennemies, hébétées, se trouvent instantanément neutralisées !
Zarko Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Pour les conférences pédagogiques, j'ai résolu le pb ! Je choisis celles où je sais que l'intervenant ne fera pas signer de feuilles; celles normalement animées par l'IEN (qui seront annulées puisqu'il n'aura plus le temps, en général à partir du 2° trimestre); et celles qui ont lieu en dehors de la commune de mon école... Pour en revenir aux discours pédagogiques, je me demande ce qu'en penseront les historiens dans un siècle... Par exemple quand ils liront quelques définitions de la pédagogie du début du XXI° siècle: Une connaissance: Elle est un résultat intériorisé de l’expérience de chacun, intransmissible, inintelligible pour autrui ...! L'histoire de l'humanité étant justement basée sur la transmission de la connaissance, comment les pédagogues pouvaient-ils sortir de telles âneries il y a 100 ans ? Qu'a fait l'armée à l'époque, s'agissait-il d'une expérience de destruction massive ?
Mogwli Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Pour en revenir aux discours pédagogiques, je me demande ce qu'en penseront les historiens dans un siècle...Par exemple quand ils liront quelques définitions de la pédagogie du début du XXI° siècle: Une connaissance: Elle est un résultat intériorisé de l’expérience de chacun, intransmissible, inintelligible pour autrui ...! L'histoire de l'humanité étant justement basée sur la transmission de la connaissance, comment pouvait-il sortir de telles âneries il y a 100 ans ? Qu'a fait l'armée à l'époque, s'agissait-il d'une expérience de destruction massive ? Question gore : existera-t-il encore des historiens dans un siècle ? Question trash : notre avenir sera-t-il de revenir à la case départ, comme le personnage de Scott Fitzgerald ?
dhaiphi Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 L'histoire de l'humanité étant justement basée sur la transmission de la connaissance Non, sur la transmission des savoirs. Et toc !
Zarko Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Question gore : existera-t-il encore des historiens dans un siècle ? Question trash : notre avenir sera-t-il de revenir à la case départ, comme le personnage de Scott Fitzgerald ? Hé , hé, c'est une excellente question...ce ne sera peut-être pas des historiens, on peut imaginer que les journalistes et les médias les auront remplacés ...Ils ne pourront cependant pas ignorer des faits ou des références passés, même s'ils sont complètement faux ou faussés...
Zarko Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Non, sur la transmission des savoirs. Et toc Tu noteras que nos experts font la différence cette fois-ci !! : Un savoir: Un savoir est un résultat fort d’objectivation, de construction, individuel. Il ne peut se construire sans référence à un cadre théorique. Il est un processus socialisé dont chacun doit refaire personnellement le chemin. ...
Mogwli Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 L'histoire de l'humanité étant justement basée sur la transmission de la connaissance Non, sur la transmission des savoirs. Et toc ! Si l'on se réfère à notre magnifique glossaire pour le cafischtroumpf : Un savoir est un résultat fort d’objectivation, de construction, individuel. Il ne peut se construire sans référence à un cadre théorique. Il est un processus socialisé dont chacun doit refaire personnellement le chemin. Tu tiens vraiment à transmettre "ça" aux futures générations ? Et re-toc !
Mogwli Posté(e) 17 juillet 2009 Posté(e) 17 juillet 2009 Je crois que Zarko m'a grillée sur ce coup ! :lol:
Messages recommandés