JBB Posté(e) 9 décembre 2009 Posté(e) 9 décembre 2009 Il est vrai qu'on revient aux citations des grands hommes... On commence par Cambronne, et on enchaîne ? Zi va ! Zi va ! JBB
Sapotille Posté(e) 19 janvier 2010 Posté(e) 19 janvier 2010 Ici aussi, on retrouvera de grands moments de débats passionnés...
Sapotille Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 Quand je lis les messages d'Akwabon sur les petits traits, la marge, les carreaux, les Séyès comme ceci ou comme cela, je me dis "courage, fuyons, je n'y comprends rien, je n'y arriverai jamais !". Je crois que j'ai une incapacité génétique à avoir des beaux cahiers. Déjà, toute petite, j'avais des mauvaises notes en soin. Déjà, j'étais infoutue d'écrire la date à 4 carreaux de la marge. J'ai eu beau me faire punir, gronder, reprendre, recommencer... mes cahiers n'ont jamais ressemblé à rien. Mais qu'est-ce que je fabrique dans une école, moi qui ne sais même pas tenir un cahier ? Rikki, tes interventions viennent d'une personne intelligente. Et l'écriture est la science des ânes ... C'est ce que me répétait une chère amie en terminale qui avait une écriture illisible. Elle était géniale, avait en fin d'année le prix de maths, le prix de physique, le prix de philo.. et a été recalée au bac... à cause d'un 0 éliminatoire pour une de ses copies du bac. Elle l'a repassé à la session de septembre, et son écriture avait drôlement évolué !!! Elle a abandonné son refrain favori "l'écriture est la scioence des ânes." Donc, tu peux vraiment, vraiment espérer avoir un jour de jolis cahiers bien écrits parce qu'écrits doucement, en formant chaque lettre, en comptant 4 carreaux après la marge, en passant une ligne pour aérer le tout... Je t'assure que tu en fais une montagne, mais que ce n'est qu'une taupinière...
Sapotille Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 Je peux en rajouter une couche, car quand j'étais petite, nous écrivions au porte plume, avec le petit encrier coincé dans sa petite niche, en haut, à gauche (à droite ??? ma mémoire me trahit !) de notre table. J'étais une grande spécialiste des pâtés et de la gommes côté bleu qu'on mouillait avec la langue pour plus d'efficacité et qui laissait des trous abominables à la place des taches... De grands souvenirs... sans oublier les petites bouts de papier que l'on collait sur les trous pour les "dissimuler" ... Pour mes élèves, crayons noirs très longtemps, car avec cet outil, on a le droit de se tromper, donc on peut gommer (côté rose, please, c'est plus doux !) et perfectionner son travail... Tu vois, Rikki, tous les espoirs sont permis !!!
dhaiphi Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 Je peux en rajouter une couche, car quand j'étais petite, nous écrivions au porte plume, avec le petit encrier coincé dans sa petite niche, en haut, à gauche (à droite ??? ma mémoire me trahit !) de notre table. Ils étaient à droite "naturellement" et malheur aux gauchers dont la plume chargée d'encre devait traverser la page avant d'arriver à destination.
Sapotille Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 Je peux en rajouter une couche, car quand j'étais petite, nous écrivions au porte plume, avec le petit encrier coincé dans sa petite niche, en haut, à gauche (à droite ??? ma mémoire me trahit !) de notre table. Ils étaient à droite "naturellement" et malheur aux gauchers dont la plume chargée d'encre devait traverser la page avant d'arriver à destination. On sent "le drame vécu", comme dans le "Sélection de Reader's Digest";;;
Sapotille Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 Il y a quelques années, notre sortie du mois de juin consistait à passer une journée dans un éco-musée de notre belle Alsace au cours de laquelle nous avons assisté à l'animation "l'école comme d'autrefois"... C'était fort intéressant, animé par une intermittente du spectacle qui nous faisait l'institutrice d'autrefois plus vraie que vraie. Les enfants et les enseignants ont tous dû s'asseoir derrière ces pupitres inclinés et écrire "proprement si possible" à l'aide d'un porte plume et d'encre violette. Mon Dieu, quel cauchemar !!! J'ai retrouvé les pâtés d'autrefois, et même pas de gomme à bout bleu à sucer pour faire des trous à la place des taches... Il y avait aussi un bonnet d'âne, et des réprimandes si nous ne nous tenions pas bien droits... Une fameuse belle journée ...
Invité vudici Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 le maître a craqué, Le mien, non... ... L'instit de ma sœur avait craqué aussi ! Dans la banlieue parisienne, en 1967/1968, elle était la seule d'une école de filles à 10 classes à avoir le droit d'écrire au stylo à bille ! C'est toujours les mêmes qui ont de la veine ! Vous savez quoi? Nous, on n'utilise toujours pas le stylo à bille à l'école (pas effaçable)... Je n'imaginais même pas que vous étiez passé du porte-plume au stylo à bille sans passer par la case stylo à plume...
dhaiphi Posté(e) 20 janvier 2010 Posté(e) 20 janvier 2010 J'ai un gamin ou deux qui sont arrivés avec ces engins de la mort, je leur ai immédiatement fait ranger dans leur cartable pour retour maison immédiat. Sage réaction... absolument pas excessive !
Invité vudici Posté(e) 22 janvier 2010 Posté(e) 22 janvier 2010 Le stylo à plume, l'horreur ! J'ai un gamin ou deux qui sont arrivés avec ces engins de la mort, je leur ai immédiatement fait ranger dans leur cartable pour retour maison immédiat. Si un stylo plume détecte ma présence dans un rayon de 20 mètres, il se met IMMEDIATEMENT à fuir et à faire des tâches partout. C'est imparable. Euh ... ça fuit? Jamais vu, pour des outils "normaux" (sauf le truc "pur plastique à un euro" du supermarché, évidemment...). Remarque,moi, je ne sais pas écrire sans taches avec un stylo bille bon marché, ça ne fonctionne proprement qu'avec des trucs chers (sinon, ça alterne les endroits où faut repasser parce qu'on ne voit rien et les endroits où l'encre se dépose en un "paquet" qu'il vaut mieux ne pas toucher - ça ne part pas quand tu te laves les mains)... Le seul problème, c'est que les parents pensent rarement à la cartouche de réserve, donc on continue au crayon quand on est "à sec", et qu'il faut leur apprendre à fermer le capuchon quand on écoute la consigne sinon la plume sèche. Maintenant quand je dis "plume", ça comprend les rollers, du moment que c'est la même encre effaçable que les stylos. Ces rollers doivent actuellement constituer la majorité des "stylos plume" utilisés, et c'est tant mieux parce que les adultes utilisent quand-même majoritairement (2/3?) des stylos bille. Je ne vois pas pourquoi il faudrait éviter cet outil avec les enfants. Après tout, apprendre à barrer proprement une erreur, ça peut se faire aussi (je suppose que vos cahiers ne sont pas plus "cochon" que les nôtres ). Tiens, hier soir, pour la première fois, j'ai fait préparer la dictée de mon zouzou (CE1) au bic...: c'était même pas trop l'horreur ... même s'il a essayé de réécrire une lettre erronée "dessus" faute d'effaceur.
folival Posté(e) 22 janvier 2010 Posté(e) 22 janvier 2010 Mes élèves écrivent tous au stylo-plume (à 2 exceptions près) et je trouve que c'est avec cet outil qu'ils écrivent le mieux.
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