Faut- il prendre en compte les nouveaux programmes?

[céli11]

salut à tous! je me demande pour l oral professionnel les nouveaux programmes 2008 sont ils à maîtriser ?

Etant donné que les programmes de 2008 rentreront en vigueur à la rentrée prochaine donc faut il rester sur ceux de 2007?

merci!

[Volkane]

Comment veux-tu maîtriser des programmes qui ne sont pas encore sortis officiellement ?!

En être informé ... connaître plus ou moins les changements par rapport à 2007, mais déjà l'année dernière on se posait la question à savoir si nous allions être interrogés sur la modificiation des programmes de 2002 paru dans le BO du 14 avril 2007 et il me semble que cela n'a pas été le cas ?!

Si tu les as lu et que tu sais plus ou moins ce qui peut être changé, il me semble que cela peut être suffisant. Surtout qu'ils ne sont pas parus encore au BO

[miju]

je suis d'accord avec volkane, impossible de maîtriser des programmes qui ne sont pas encore officiels par contre il faut savoir un peu de quoi il s'agit au cas où et bien maîtriser ceux de 2007 qui eux sont en vigueur !

bon courage!!!!

[céli11]

je suis d'accord avec volkane, impossible de maîtriser des programmes qui ne sont pas encore officiels par contre il faut savoir un peu de quoi il s'agit au cas où et bien maîtriser ceux de 2007 qui eux sont en vigueur !

bon courage!!!!

merci! bon courage également!

[Charivari]

Dac tu n'es pas censée les maitriser... mais les avoir bien lus quand même.

Impossible de dire "je ne suis pas au courant, je ne m'en suis pas préoccupé" avec tout le barouf que ça a fait. Au concours, on est censés montrer que tout ce qui touche à l'actualité de l'Education n'a ... "aucun secret pour nous" (hum ! ) ... enfin, nous intéresse.

[céli11]

salut! Je sais ce qu il me reste à faire! merci encore!

[alhya]

Perso, les nouveaux programmes me posent un ENORME problème. Pas de problème pour les lire vu comme ils sont courts, et facile de les comparer à ceux de 2007, notre cher ministre s'en est chargé en les présentant.

Mon problème, c'est qu'ils s'opposent radicalement à tout ce qu'on nous a appris cette année à l'iufm, et qu'ils changent radicalement la finalité de l'école, et par là même, la conception (ou du moins la mienne) du métier d'enseignants.

Notre boulot sera de les appliquer, mais comment garder une motivation pour appliquer quelque chose qui me semble à ce point indéfendable et en contradiction si totale avec mes convictions et idéaux ?

Exemple : si à l'oral on nous interroge sur la place de l'élève, et qu'on balance à fond le discours sur une place centrale, l'élève acteur de ses apprentissages, qui doit les construire, démarche socio-constructiviste, pédagogie de projet et tout, qu'on a l'air d'y croire en plus, et qu'ensuite on nous demande "et alors avec les nouveaux programmes ?", ben du coup, on a l'air bien bête, parce que pour le coup, l'élève n'est plus du tout au centre des apprentissages, encore moins acteur ou constructeur, il n'est plus qu'un réceptacle passif d'un savoir transmis.

Et ça, c'est ce qu'on devra faire, en étant convaincu (ou du moins en ayant appris) du contraire. Comment le justifier ? Le défendre ? Comment même montrer qu'on serait capable de le faire ?

Moi je suis perdue .........

[lola1958]

Perso, les nouveaux programmes me posent un ENORME problème. Pas de problème pour les lire vu comme ils sont courts, et facile de les comparer à ceux de 2007, notre cher ministre s'en est chargé en les présentant.

Mon problème, c'est qu'ils s'opposent radicalement à tout ce qu'on nous a appris cette année à l'iufm, et qu'ils changent radicalement la finalité de l'école, et par là même, la conception (ou du moins la mienne) du métier d'enseignants.

Notre boulot sera de les appliquer, mais comment garder une motivation pour appliquer quelque chose qui me semble à ce point indéfendable et en contradiction si totale avec mes convictions et idéaux ?

Exemple : si à l'oral on nous interroge sur la place de l'élève, et qu'on balance à fond le discours sur une place centrale, l'élève acteur de ses apprentissages, qui doit les construire, démarche socio-constructiviste, pédagogie de projet et tout, qu'on a l'air d'y croire en plus, et qu'ensuite on nous demande "et alors avec les nouveaux programmes ?", ben du coup, on a l'air bien bête, parce que pour le coup, l'élève n'est plus du tout au centre des apprentissages, encore moins acteur ou constructeur, il n'est plus qu'un réceptacle passif d'un savoir transmis.

Et ça, c'est ce qu'on devra faire, en étant convaincu (ou du moins en ayant appris) du contraire. Comment le justifier ? Le défendre ? Comment même montrer qu'on serait capable de le faire ?

Moi je suis perdue .........

Je suis exactement dans le même cas que toi!C'est vrai c'est à l'IUFM que j'ai découvert la pédagogie de projet,le socio-constructivisme...et c'est là bas qu'on m'a convaicu de son bien fondé , que je me suis dis:"c'est génial,c'est comme ça que je veux travailler" et là on revient à des conceptions tout à fait différentes dignes de la 3ème République!Moi aussi je me demande ce qu'il faudra présenter à l'oral concernant notre conception du métier , de la pédagogie,de la place de l'enfant dans son apprentissage!

[Dominique]

Le mieux est, je crois, d'avoir un discours mesuré du type :

- les programmes de 2002 reposaient sur une conception constructiviste des apprentissages qui consiste à amener l'élève à construire certaines nouvelles notions comme outils pour résoudre des problèmes

- les projets de programme, tout en réaffirmant la liberté pédagogique de l'enseignant, mettent l'accent sur l'intérêt de donner "des règles" aux élèves et de proposer de nombreux exercices d'entraînement.

C'est à l'enseignant de trouver, en fonction du profil de ses élèves et des notions abordées, un juste milieu entre le tout constructivisme et un enseignement qui ne laisserait plus aucune place aux activités de recherche.