La voyage d'oregon non dans la liste?

[Dineudine]

Bonjour,

je suis un peu perdue, car j'ai commencé mon travail sur l'exposé sur le voyage d'oregon mais a ce que j'ai pu lire il n'est pas dans la liste.. Ce n'est peut etre pas si grave est-ce que quelqu'un a deja travaillé dessus et aurait quelques idées a me transmettre merci beaucoup.

[bemalouclara]

Bonjour,

je suis un peu perdue, car j'ai commencé mon travail sur l'exposé sur le voyage d'oregon mais a ce que j'ai pu lire il n'est pas dans la liste.. Ce n'est peut etre pas si grave est-ce que quelqu'un a deja travaillé dessus et aurait quelques idées a me transmettre merci beaucoup.

coucou!!!

moi je n'ai jamais travaillé dessus!!!mais j'ai choisi aussi de travailler sur un livre de rascal petit lapin rouge dc j'ai qd m^me lu le voyage d'oregon, livre que j'aime bcp!!!

moi si j'avais du travailler sur ce livre, je me serai intéressée au la dernière page où le clown à la fin de l'histoire perd son nez rouge ds la neige. la fin est svt importante et implicite chez rascal.il me semble( je l'ai lu l'an passé) qu'il y a pt etre qqch sur l'initiation et le voyage initiatique, il quitte le cirque, traverse l'amérique et finit par s'accepter et dc il ne se cache plus derrière son nez rouge!!!enfin il faut approfondir!!!!

et si je me souviens bien, je crois qu'il y a pt-etre en début de livre (ms je suis pas sûre) une citation de van gogh ou alors c'est ds une double page du livre que le clown le cite et c'est important ds le sens où le paysage qu'ils traversent avec l'ours ressemble au tableau ou au style de van gohg dc tu px faire un parrallèle avec ce peintre. et comme ils traversent les états-unis, tu px aussi demander à tes élèves de retracer sur une carte le périple des deux amis!!!

et tu px aussi travailler la tolérance , le racisme et la différence car le clown est un nain ( cirque et se cache avec le nez rouge) et aussi sur la page où on les voit discuter avec le chauffeur de camion noir.

je te conseille aussi de lire autour d'une oeuvre: Rascaldu cddp d'aquitaine je crois; qui permet d'explorer plusieurs oeuvres de cet auteur.

et lis aussi Eva ou le paradis des fleurs ou qqch comme ça, la fin est me semble-t-il aussi implicite que le voyage d'oregon au niv philosophique

enfin voilà j'espère que ces qq pistes pourront t'aider à démarrer. par contre pour eva regarde bien que cela correspond car c'est pareil je l'ai lu l'an passé et je n'ai pas le livre pour vérifier

bon courage!! et n'hésite pas si tu as un souci!!

[bemalouclara]

je t'ai trouvé cela sur internet: "La problématique qui noue chaque récit s’habille de faits anecdotiques qui la masquent en surface même si elle affecte le lecteur en profondeur. Ainsi le thème du voyage, récurrent dans l’œuvre de Rascal, s’il permet de suivre les déplacements de personnages, est en fait constitutif du déplacement de la personne. Car les albums de Rascal, on l’aura compris, touchent à la quête identitaire. Mais l’auteur incarne les réflexions les plus abstraites dans des images simples et ses récits ont quelque chose de la parabole. Aussi le mouvement dans l’espace est-il un moyen simple de traduire un voyage vers une recherche de soi. Dès lors, le retour vers la forêt natale dans Le voyage d’Orégon , le mur dans La Route du vent , la maison de vacances dans Blanche Dune sont autant de détours qui permettent de faire tomber les masques du paraître et de se retrouver dans son identité acceptée au terme d’un itinéraire qui impose de bouger. Seule Fanchon effectue un voyage immobile pour retrouver son identité.

En dépit de l’inscription du mot voyage dans le titre et de la traversée effective des USA par les personnages, le voyage en question dans Le voyage d’Orégon est symbolique d’un parcours identitaire. Orégon est un énorme ours de cirque qui a passé sa vie sur un petit vélo à tourner autour d’une piste étroite alors qu’il ne rêve que du vaste espace de sa forêt natale en Orégon. Son ami Duke, le vieux clown nain, décide au terme d’une vie d’artiste de lui rendre sa terre natale dans un ultime voyage qui donne à chacun le moyen de se dépouiller des artifices de la vie sociale : les derniers dollars servent de ricochets dans la Platte River. Duke et Orégon, une association qui rappelle celle de Super-Clébard et de Mamy, car Rascal joue de ces couples en miroir comme pour mieux préserver le lecteur d’une vérité trop crue : en la réfractant sur deux personnages, il partage l’effet qui s’en trouve alors amorti. A la dernière page, alors qu’Orégon s’enivre de sa course en forêt, Duke, solitaire, jette son nez rouge derrière lequel il s’est camouflé sa vie durant. C’est donc bien une identité retrouvée comme l’éternité de Rimbaud auquel Rascal rend hommage dans cet album. Une écriture de la liberté, de la perte pour retrouver, peut-être pour y mourir, un espace à sa dimension.

C’est le voyage et le masque qui figurent, dans la narration, le déplacement identitaire. Ainsi Duke qui a camouflé son état de nain derrière son habit de clown mais qui, sous couvert de rendre sa liberté à son vieux compagnon, se déplace, symboliquement, au point de se retrouver en paix avec lui-même. L’amitié toujours présente dans les récits donne à voir ce que le personnage se masque : ainsi l’expression de la nostalgie pour Orégon est un miroir à la douleur sourde de Duke qui s’est taillé un costume de clown. Mais c’est lui qu’il voit dans l’image ridicule de l’ours qui tourne en rond dans son costume étriqué. Le voyage de l’un vaut voyage pour l’autre comme la vieillesse de Super Clébard reflète celle de Mamy.

En citant Shakespeare pour Escales ou Céline, « Le gratuit seul est divin » pour Cassandre , Rascal donne un souffle à son texte : il l’ouvre sur d’autres significations que celles produites par son seul message...Alors, citer tout un poème de Rimbaud à l’ouverture du Voyage d’Orégon , c’est inviter le lecteur à repérer dans la forme d’écriture même et pas seulement dans le thème rimbaldien de l’errance, ce que l’auteur emprunte au poète, une forme syntaxique, un ou deux mots...et de fait le texte emprunte à la syntaxe de Rimbaud des formes d’imparfait, des énumérations : On cheminait sous la grêle.

On festoyait dans les maïs.

On somnolait dans l’herbe tiède.

On rêvait sous les étoiles.

Les oiseaux pour réveille-matin, les rivières pour salle de bain, le monde entier nous appartenait...

Enfin, Rascal s’installe dans les grands mythes de notre patrimoine et reconstruit ses fables sur des fonds d’histoire collective, passant allègrement de l’anecdote au mythe. C’est pourquoi le moindre événement autour duquel s’organise un récit acquiert une dimension universelle."

j'espère que cela pourra t'aider!!!!

[Dineudine]

je t'ai trouvé cela sur internet: "La problématique qui noue chaque récit s’habille de faits anecdotiques qui la masquent en surface même si elle affecte le lecteur en profondeur. Ainsi le thème du voyage, récurrent dans l’œuvre de Rascal, s’il permet de suivre les déplacements de personnages, est en fait constitutif du déplacement de la personne. Car les albums de Rascal, on l’aura compris, touchent à la quête identitaire. Mais l’auteur incarne les réflexions les plus abstraites dans des images simples et ses récits ont quelque chose de la parabole. Aussi le mouvement dans l’espace est-il un moyen simple de traduire un voyage vers une recherche de soi. Dès lors, le retour vers la forêt natale dans Le voyage d’Orégon , le mur dans La Route du vent , la maison de vacances dans Blanche Dune sont autant de détours qui permettent de faire tomber les masques du paraître et de se retrouver dans son identité acceptée au terme d’un itinéraire qui impose de bouger. Seule Fanchon effectue un voyage immobile pour retrouver son identité.

En dépit de l’inscription du mot voyage dans le titre et de la traversée effective des USA par les personnages, le voyage en question dans Le voyage d’Orégon est symbolique d’un parcours identitaire. Orégon est un énorme ours de cirque qui a passé sa vie sur un petit vélo à tourner autour d’une piste étroite alors qu’il ne rêve que du vaste espace de sa forêt natale en Orégon. Son ami Duke, le vieux clown nain, décide au terme d’une vie d’artiste de lui rendre sa terre natale dans un ultime voyage qui donne à chacun le moyen de se dépouiller des artifices de la vie sociale : les derniers dollars servent de ricochets dans la Platte River. Duke et Orégon, une association qui rappelle celle de Super-Clébard et de Mamy, car Rascal joue de ces couples en miroir comme pour mieux préserver le lecteur d’une vérité trop crue : en la réfractant sur deux personnages, il partage l’effet qui s’en trouve alors amorti. A la dernière page, alors qu’Orégon s’enivre de sa course en forêt, Duke, solitaire, jette son nez rouge derrière lequel il s’est camouflé sa vie durant. C’est donc bien une identité retrouvée comme l’éternité de Rimbaud auquel Rascal rend hommage dans cet album. Une écriture de la liberté, de la perte pour retrouver, peut-être pour y mourir, un espace à sa dimension.

C’est le voyage et le masque qui figurent, dans la narration, le déplacement identitaire. Ainsi Duke qui a camouflé son état de nain derrière son habit de clown mais qui, sous couvert de rendre sa liberté à son vieux compagnon, se déplace, symboliquement, au point de se retrouver en paix avec lui-même. L’amitié toujours présente dans les récits donne à voir ce que le personnage se masque : ainsi l’expression de la nostalgie pour Orégon est un miroir à la douleur sourde de Duke qui s’est taillé un costume de clown. Mais c’est lui qu’il voit dans l’image ridicule de l’ours qui tourne en rond dans son costume étriqué. Le voyage de l’un vaut voyage pour l’autre comme la vieillesse de Super Clébard reflète celle de Mamy.

En citant Shakespeare pour Escales ou Céline, « Le gratuit seul est divin » pour Cassandre , Rascal donne un souffle à son texte : il l’ouvre sur d’autres significations que celles produites par son seul message...Alors, citer tout un poème de Rimbaud à l’ouverture du Voyage d’Orégon , c’est inviter le lecteur à repérer dans la forme d’écriture même et pas seulement dans le thème rimbaldien de l’errance, ce que l’auteur emprunte au poète, une forme syntaxique, un ou deux mots...et de fait le texte emprunte à la syntaxe de Rimbaud des formes d’imparfait, des énumérations : On cheminait sous la grêle.

On festoyait dans les maïs.

On somnolait dans l’herbe tiède.

On rêvait sous les étoiles.

Les oiseaux pour réveille-matin, les rivières pour salle de bain, le monde entier nous appartenait...

Enfin, Rascal s’installe dans les grands mythes de notre patrimoine et reconstruit ses fables sur des fonds d’histoire collective, passant allègrement de l’anecdote au mythe. C’est pourquoi le moindre événement autour duquel s’organise un récit acquiert une dimension universelle."

j'espère que cela pourra t'aider!!!!

Merci beaucoup pour ton aide, elle me sera très precieuse !!! Cela va m'aider a orienter mes idées .. Merci !

[jcb35590]

Bonjour,

je suis un peu perdue, car j'ai commencé mon travail sur l'exposé sur le voyage d'oregon mais a ce que j'ai pu lire il n'est pas dans la liste.. Ce n'est peut etre pas si grave est-ce que quelqu'un a deja travaillé dessus et aurait quelques idées a me transmettre merci beaucoup.

Bonsoir, j'ai choisi moi aussi cet album, et vais le présenter prochainement ; je n'espère pas que ce soit si important de choisir un album hors-liste. Du coup, je compte présenter l'oeuvre (ce n'est pas encore tout fait, mais je vais m'y mettre) en commancant par l'auteur (sais-tu que le vrai nom de Rascal est Pascal NOTTET ?), puis petit résumé et donner les crirères de littérarité de l'oeuvre (niterdisciplinarité, j'ai besoin d'aide pour en identifier d'autres ), et enfin les pistes pédagogiques à mettre en place en classe (je vais axer sur les écrits des élèves (à partir de la couverture, des illustrations, de la moitié de l'album, et ... d'une fin à imaginer ?) ... Dis-moi ce que tu en penses et ce sur quoi tu comptes partir pour l'oral s'il te plaît ? A bientôt

[Nanou68]

Je vous remets ceci pour vous tranquiliser :

Lu dans l'avant-propos du document d'accompagnement des programmes - Littérature cycle 3 :

"La sélection 2004 compte 300 titres. 33 suppressions ont été opérées dans la liste 2002 ; elles concernent principalement des titres indisponibles chez l'éditeur ou des doublons pour un même auteur...Cette sélection n'a pas pour ambition de réunir les 300 meilleurs ouvrages pour la jeunesse. Les choix réalisés constituent un miroir de la richesse et de la variété des oeuvres produites pour le jeune public..."

En espérant avoir répondu à tes interrogations wink.gif

[lili1201]

Juste un petit conseil d'amie : faites très attention aux trucs trouvés sur internet, le jury est au courant de tout ce qui circule et un exposé recraché tel quel ça se sent tout de suite. Notre prof d'IUFM nous a mis le doigt dessus dès le premier cours.

Un album qui est sorti de la liste, c'est pas gênant, le jury pourra vous poser la question "pourquoi est il sorti" et là faudra sans doute rebondir sur l'histoire du doublon et d'inciter les enseignants à connaitre l'auteur autrement ( encore que, Rascal est très apprécié et commence à être bien utilisé en classe).

Voyage d'Oregon, exellent choix, moi je dis.

[Dineudine]

Ok merci lili1201 pour ton conseil! Mais bon on peut quand meme s'aider un peu des notes faites sur internet tout en effectuant son propre exposé avec ses propres idées je pense, du moment qu'a l'oral le jury voit que tu sais ce que tu dis..

[Dineudine]

Salut, Jcb35590 et bien ecoute je n'ai pas encore commencé mon exposé, en fait ce livre est tellement riche en themes que je ne sais pas encore par ou commencer et ou m'orienter, soit sur le theme du voyage ou de la discrimination ... Il faut que j'essaie de commencer un peu et voir avec quel theme je me sens plus à l'aise.. Sinon par rapport à ce que tu as dit la construction de ton exposé est en fait ce que j'allais faire, presentation de l'oeuvre avec l'auteur et l'illustrateur, ensuite un petit resumé, pourquoi j'ai choisi ce livre et ensuite les pistes pedagogiques. Aussi je sais que l'exercice de l'ecriture d'une fin d'histoire est très appreciée donc je pense aussi aborder cela. Voila, je pense commencer l'exposé cette semaine.

[lili1201]

Je disais ça parce que la façon de dire certaines notions sont alambiquées, dans ceque j'ai pu lire sur internet. Il faut donc reformuler dans notre propre langue ...je suis la discussion avec intéret, j'ai adoré cet album et je serai contente de lire la suite de vos recherches et de votre présentation.

[Dineudine]

Bon, j'ai enfin avancé dans mon exposé, enfin je suis loin d'avoir fini, mais il y a tellement de choses a dire sur cet album que je ne savais pas par ou commencer.

En resumé, j'ai fait tout d'abord une presentation de l'oeuvre (logique), j'ai expliqué pourquoi j'avais choisi cet album et pourquoi cet extrait..

Ensuite, j'ai expliqué le livre du point de vue de tous les themes qui peuvent ressortir, a chaque moment clé. Par exemple, lorsqu'il fait la rencontre de spike, il fait en fait la connaissance d'une personne comme lui qui est "differente" qui est exclue de la société, qui ne se sent pas comme les autres.. Au fil du livre, le lien se ressert entre duke et oregon car ils se rapprochent tous deux du but qu'ils s'etaient fixés..

Je fais aussi reference, a van gogh puisqu'il est cité dans l'album et a rimbaud.

Pour finir, je presente vite fait les pistes pedagogiques possible avec l'album cad, en maitrise de la langue on peut partir des images et faire imaginer le texte. Grace aux illustrations effectuees a l'aide de la peinture on peut travailler en arts plastiques etc.

Enfin je ne sais pas si j'en dis assez ou si j'en dis trop, c'est pour cela que je note ce que j'ai fait comme brouillon pour avoir des conseils et meme des critiques, je suis consciente que ce que j'ai pu faire soit totalement faux..

Voila, merci.