Infos : concours, statut...

[Flo28]

Les seuils d'admission du public concernent le public. Dans le privé, le nombre d'admis se fait en fonction du nombre de postes ouverts pour la T1 de la promo.

En bref, c'est une prévision assez sure du nombre de personnes dont ils auront besoin un an plus tard

[lne59]

je passe le 4 juillet l'oral pour intégrer l'IFP. comment s'est déroulé votre oral pour les PE1 et que pensez vous de l'enseignement catholique. Comment est il enseigné? Faut il être forcément pratiquuant ou juste adhérer aux valeurs d'intégration , de solidarité? l'enseignement catholique dans le privé est il obligatoire et qui l'enseigne?

merci pour vos réponses car je suis un peu dans le brouillard

[celynett]

Je remonte ce post car en vous relisant et en relisant d'autres témoignages sur le forum, je me rends compte qu'avoir fait des suppléances semble être un passage quasiment obligé pour réussir les oraux et donc obtenir le concours.

Je ne comprends pas trop pourquoi. C'est seulement parce que le jury du privé posera plus de questions d'ordre pratique, c'est seulement ça ou autre chose ?? Mais dans le public aussi il y a ce genre de questions, par exemple en 2007 on m'a demandé clairement comment j'envisageais de mener une séance d'histoire,etc...

Et si je veux le passer dans le privé en 2009 : me documenter en essayant de vraiment me projeter dans le métier pourrait peut-être suffire ??

Sinon, j'ai travaillé et travaille en tant qu'assistante d'éduc. et assistante péda, je sais bien que ça n'est pas pareil mais c'est peut-être un petit plus...

C'est encore un dilemne pour moi de choisir entre public et privé en 2009, c'est pour cela que je me pose autant de questions.

Je ne voudrais pas choisir le privé si c'est pour me vautrer en beauté alors s'il vous plaît aidez-moiiii !

Sinon, au cas où, connaissez-vous le seuil d'admission 2008 à Nantes ?

Merci d'avance !!

[penvic]

Celynett, je suis dans le même cas que toi (à quelques détails près) et sur Toulouse. Public ou privé, je me pose vraiment la question. L'approche que j'ai du privé que j'ai eu cette année s'est faite coté parent d'élève. Je m'explique : mes enfants sont dans le public et cela se passe bien pour eux, mais j'ai des amies et voisines dont les enfants ont rencontré des problèmes soit d'ordre relationnel avec d'autres enfants soit au niveau des apprentissages (notamment une petite dyslexique et une autre dyspraxique) qui au niveau du public se sont heurtées à des "murs", de la défiance vis à vis des parents, une envie de la communauté scolaire de tout régenter; et qui ont "revécu" en les inscrivant dans le privé. Je suis tout à fait consciente que tout ça ne se limite pas à public/privé mais est aussi fortement une affaire de personnes; néanmoins cela m'a conduit à m'interesser au privé, professionnellement. J'ai l'impression qu'il y a plus de souplesse dans le privé, cela se retrouve-t-il dans la "gestion de carrière" du personnel ?

Pour revenir à tes questions Celynett, as-tu le pré-accord ? Parce que ce n'est pas mon cas, et s'il n'y a pas moyen de l'obtenir avant le concours, pas question de prendre le risque.

Etes-vous sures qu'à l'oral ils ne savent pas que nous sommes des candidats libres ?

N'existe-t-il aucun ouvrage pour préparer spécifiquement le privé ?

Dernière question : je suppose que l'histoire du master s'applique aussi au privé ?

Merci à tous.

[Lady Oscar]

Bonsoir,

Celynett--> les suppléances aident beaucoup, c'est le "plus" de la majorité des candidats du privé mais j'en connais qui ont réussit sans cette expérience.

Ca m'a été très utile pour l'oral pro: j'avais des "bases" pour répondre à "comment feriez vous..."

Je trouve que tu as déjà une bonne expérience à mettre en valeur si tu passes le concours dans le privé.

La chose importante est le pré-accord de la DDEC.

Penvic--> à l'oral j'ai parlé de ma préparation avec mes collègues du CFP pendant l'oral d'EPS, des séances menées en anglais pendant mes suppléances et qie le CFP m'a aidé à avoir plus d'idées, j'ai parlé de mes suppléances en une phrase dans mon intro d'exposé en laissant comprendre que j'étais en formation cette année, pendant l'oral pro l'IEN m'a demandé si j'avais fait des suppléances, quels niveaux, puis a rebondit dessus pour me poser une question: "alors par exemple avec des maternelles comment..."

Alors oui le jury a de grandes chances de savoir si tu es candidat libre.

Il n'y a pas d'ouvrages spécifiques au privé, la préparation au concours est moins bonne qu'à l'IUFM (pas d'oral blanc, peu d'écrits blancs, des cours de culture religieuse en plus dans l'emploi du temps parfois à des moments où a plus besoin de réviser) mais l'ambiance de travail est plus solidaire, les stages sont plus profitables et les profs parlent beaucoup de la didactique.

Et oui l'histoire du master c'est aussi pour le privé, c'est le même concours.

[Flo28]

Tu viens de quel CFP Lady Oscar ?

En ce qui me concerne, je n'ai pas fait de suppléances, juste un an de CFP après la licence et me voilà en deuxième année à la rentrée ! En tout cas c'est clair qu'il faut avoir de l'expérience parce que l'oral pro n'est basé que sur ce que tu ferais en classe et avoir des exemples concrets à l'appui est indispensable

[celynett]

Merci énormément pour ta réponse Lady Oscar et à toi aussi Flo !

Je comprends mieux comment fonctionne les oraux dans le privé grâce à vos témoignages ! Par contre, Lady Oscar je ne trouve ça pas très juste le fait que le jury puisse savoir si tu viens du CFP ou non, si tu as fais des suppléances ou non...

[Lady Oscar]

Ils ne le savent pas à l'avance: je l'ai dit et ils m'ont aussi demandé car ils sont curieux.

J'en ai bavé à faire de nombreuses années de suppléances sans pouvoir entrer en pe1 ni avoir le pré-accord alors au final je suis bien contente que ça m'est servi pour le concours. Je comprends que ça puisse sembler un peu injuste pour d'autres mais ça serait tout aussi injuste que je ne puisse pas valoriser mon parcours.

N'hésites pas à utiliser ton parcours! ca permet d'avoir une idée concrète du métier et d'éviter de dire des bêtises ou des idées fausses qu'on s'en fait.