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Difference entre théatre contemporain et classique


bebecadum59

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alors pour moi la différence c'est que le théâtre classique est plus cadre et donne plus de "directive" quant à la mise en scène alors que le théâtre contemporain laisse une plus grande marge de manoeuvre au metteur en scène et aux comédiens pour monter la pièce.

En effet, dans le théâtre classique il y a énomément de didascalies (sur les costumes, le décor, les entrées et sorties des personnages, le ton des personnages pour certaines répliques, les gestes pour accompagner certaines paroles ....) alors que dans le théâtre contemporain il y a beaucoup moins de didascalies.

voila si il y' en a qui ont autres choses à ajouter ce serait sympa...

a+

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Dans le théâtre contemporain, s'il n'y a pas d'actes distincts divisés en scènes, parle-t-on de tableaux, scènes ou chapitres??

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Dans le théâtre contemporain, s'il n'y a pas d'actes distincts divisés en scènes, parle-t-on de tableaux, scènes ou chapitres??

je crois qu'on parle de tableaux

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Merci, c'est ce qui me semblait (je prépare mon exposé sur Belle des eaux) mais j'ai aussi trouvé chapitre et scène... enfin bref, pour l'heure j'en reste à tableaux...

Sinon, ce que j'ai trouvé sur le théâtre contemporain, pêle-mêle:

"des tendances qui bouleversent les repères anciens", "interaction entre les divers arts"

"langages scéniques résolument nouveaux".

"à côté de ces formes composites, on observe la prolifération de textes s'inscrivant dans une stratégie de réécriture d'oeuvres antérieures, contribuant à enrichir ce vaste intertexte théâtral qui se tisse d'âge en âge depuis l'Antiquité."

"Bouleversement dans le théâtre contemporain entre les différents genres. Parodie de la tragédie (théâtre de l'absurde: Beckett, Ionesco : interrogation assez désespérée sur la condition humaine) ; théâtre d'idées (Sartre) ; nombreuses expériences théâtrales qui font participer le public : théâtre créé sur scène (improvisations), reprise du théâtre de rue…"

"Profusion des formes et des sujets abordés des matières à jouer, à lire, à penser et à partager"

Sinon, je ne pense pas que l'on puisse dire qu'il y ait moins de didascalies...

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Le théâtre moderne aurait beaucoup plus tendance à jouer avec les codes d'écriture du théâtre. Certaines fonctions nouvelles apparaissent ou bien sont déviées de leur fonction originelle.

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Le théâtre moderne aurait beaucoup plus tendance à jouer avec les codes d'écriture du théâtre. Certaines fonctions nouvelles apparaissent ou bien sont déviées de leur fonction originelle.

C'est-à-dire ?

Ça me semble intéressant, mais je ne visualise pas tro là mdr. Tu aurais des exemples par exemple ?

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Par exemple les règles de la tragédie classique sont l'unité de temps, de lieu et d'action, ainsi que le respect des bienséances (pas de scènes de violence, de mort...) alors que le théâtre contempo va par exemple faire des flash back, jouer la même scène plusieurs fois (je pense à l'excellent Forêts où certaines scènes sont rejouées lorsque l'on avance dans l'intrigue ce qui fait qu'on les comprend autrement) , montrer les scènes violentes, nues...

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Par exemple les règles de la tragédie classique sont l'unité de temps, de lieu et d'action, ainsi que le respect des bienséances (pas de scènes de violence, de mort...) alors que le théâtre contempo va par exemple faire des flash back, jouer la même scène plusieurs fois (je pense à l'excellent Forêts où certaines scènes sont rejouées lorsque l'on avance dans l'intrigue ce qui fait qu'on les comprend autrement) , montrer les scènes violentes, nues...

Oui d'accord, je te remercie pour tes explications.

C'est vrai que je ne connais pas tro le théâtre en général, et ces explications m'aident beaucoup.

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"le respect des bienséances (pas de scènes de violence, de mort...) " pas toujours vrai. Les tragédies (phèdre, antigone, médée, roméo et juliette...) sont quand même très violentes... La femme qui tue ses enfants pour les faire manger à son mari parce qu'il l'a trompé, c'est un petit peu loin de la bienséance...

En revanche je suis complétement d'accord sur le principe des unités de temps, de lieues et d'action pour le théâtre classique français, pas toujours vrai dans les autres pays (Angleterre, ex: le songe d'une nuit d'été)

Pour ce qui est des didascalies, elles sont toutes aussi présentes dans le classique que le moderne, prenez Beckett par exemple, il n'y a que ça (des didascalies)!

Et puis la différence entre moderne et classique se joue aussi dans la mise en scène. Un texte classique peut avoir une mise en scène très moderne (par exemple le Roméo et Juliette avec Leonardo di Caprio) et du coup passer dans la catégorie contemporain.

C'est pas si simple...

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Un copier-coller d'une synthèse sur un site théâtral

Les caractéristiques de la tragédie classique

a. Le respect des genres anciens

• L’ambition de la conformité : L’auteur classique ne cherche pas à surprendre par l’invention de genres nouveaux (comme ce sera le cas au XIXème avec le drame romantique). Il reprend donc les genres définis depuis l’Antiquité : la tragédie, la fable, la comédie.

Il ne vise pas non plus à réformer les idées (à la différence des auteurs du Siècle des Lumières qui suit), ni à bousculer ou libérer les mœurs. On comprend dès lors que les dramaturges reprennent des tragédies antiques comme RACINE le fait en s’inspirant d’EURIPIDE et de SÉNÈQUE.

• Une application des théories d’ARISTOTE : La tragédie classique ne met en scène que de très hauts personnages (rois, reines...). Ceux-ci appartiennent à l’Histoire (Néron par exemple dans Britannicus) ou aux mythes de l’Antiquité comme pour Phèdre.

b. La vraisemblance

La tragédie racinienne se veut imitation de la nature dans ses aspects universels. Les faits doivent donc paraître vraisemblables aux spectateurs (il faut qu’il ait l’illusion qu’il assiste au déroulement d’une histoire réelle).

c. La règle de bienséance

Le souci de plaire est au cœur de l’esthétique classique : l’auteur se veut donc en harmonie avec la morale et les goûts de son public de manière à rencontrer son adhésion. La personne royale est, bien entendu, l’arbitre suprême du bon goût. S’instaure dès lors une règle tacite : celle des bienséances (= conduites en accord avec les usages). Il en existe de deux sortes.

• La bienséance dite « interne » : elle prescrit que le comportement des personnages doit être conforme à leur âge, à leur condition sociale, aux mœurs et aux coutumes de leur pays. C’est à la fois une question de logique et de vraisemblance. C’est sans doute dans cet esprit que RACINE choisit de ne pas « salir » Phèdre en la rendant directement responsable de la calomnie d’Hippolyte : c’est Oenone qui en est coupable.

• La bienséance dite « externe » : elle vise à ne pas choquer la sensibilité ni les principes moraux du spectateur. Elle interdisait donc la représentation sur scène d’actes trop violents (meurtres, suicides...) et des allusions trop marquées à la sexualité, à la nourriture, à la vie du corps en général. Ainsi, les scènes trop violentes font l’objet d’un récit : dans Phèdre, la mort d’Hippolyte sera racontée.

d. La règle des trois unités

• L’unité de temps : la durée de l’histoire ne doit pas dépasser 24 heures. L’idéal est que la durée de l’histoire coïncide avec la durée du spectacle (3 heures environ) mais comme c’était rarement réalisable, on admettait qu’elle s’étende sur une journée. Au-delà, le décalage était trop grand et devenait préjudiciable à la vraisemblance.

• L’unité de lieu : le lieu devait être un lieu unique durant toute la pièce (pas de changements de lieu, donc pas d changements de décors). Les auteurs tragiques situent donc leur histoire dans un lieu qui peut être traversé par n’importe qui (le Roi mais aussi les valets, les confidents...) : il s’agit souvent de manière générale, du palais ou de l’antichambre.

• L’unité d’action : elle n’est pas synonyme d’action simple mais implique que tous les fils de l’intrigue soient fortement tissés et que toute action (ou parole) d’un personnage ait une conséquence sur les autres. C’est donc un principe de cohérence : rien n’est gratuit, rien n’est superflu.

D'autres infos ici

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de...ois_unit%C3%A9s

Avec un passage concernant justemement les transgressions de certains auteurs ausx règles de la bien séance

Conformément au respect de la vraisemblance et de la morale, le spectacle ne doit pas choquer le spectateur. De ce fait violence et intimités physiques sont exclues de la scène. Les batailles et les morts se doivent de se dérouler hors scène et d'être rapportées au spectateur sous forme de récits. Quelques exceptions comme la mort de Phèdre chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. Boileau la résume ainsi :

"Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :

Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;

Mais il est des objets que l'art judicieux

Doit offrir aux oreilles et reculer des yeux"

Après, pour moi, on peut proposer une mise en scène moderne d'un texte classique, il n'en reste pas moins un texte classique et non contemporain, mais je ne trouve pas de textes sur le sujet!

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