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sujet 10 juin


mariong

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Smen je te mets ce que j'ai fait comme ça on pourra comparer... Car je ne sais pas trop quoi te dire, je ne sais pas si j'ai bien saisi les textes qui ne m'ont pas inspiré... donc toi tu me diras... MERCI.

J'y vais,

Le dossier proposé est constitué de deux textes. Le premier s'intitule "l'enfant, l'école et la question de l'éducation morale" écrit par JC Forquin et paru en 1993 dans la revue française de pédagogie. Le deuxième est un texte de Louis Legrand ayant pour titre "enseigner la morale aujourd'hui" paru la même année dans les cahiers Binet-Simon.

Ces deux textes donnent des pistes pédagogiques pour transmettre les valeurs de la morale au sein de l'école.

Ils abordent donc le thème de l'éducation morale et nous amènent à réfléchir sur sa place à l'école.

Nous verrons ainsi pourquoi l'enseignement de la morale a une place légitime à l'école et comment s'y prendre pour le mettre en place.

En tant qu'outil de l'Etat, l'école est un facteur d'intégration dans la société. Pour ce faire, des missions lui sont confiées:instruire, éduquer et former les élèves pourqu'ils deviennent des citoyens adultes autonomes et responsables. L'école instruit en transmettant les connaissances, en formant le jugement et en cultivant l'esprit; l'école éduque en rendant les élèves autonomes, en formant l'esprit critique mais aussi en véhiculant les valeurs de la République et les comportements permettant de vivre dans notre société, ce qui représente la morale. C'est pourquoi, comme le dit le texte 1, sous la troisième république la morale faisait partie des programmes et était le souci majeur de l'enseignement. Elle primait sur les connaissances dans le but d'unifier la nation comme le rappelle le texte 2. Pour ce même texte l'unification a aussi pu se faire grâce à la laïcité mise en place par Jules Ferry en 1882, poursuivie en 1905 avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat et qui a été reprécisé par la loi de 2004 après les débats suscités par le ports de signes religieux. La laïcité représente alors l'autre pendant de l'intégration, qui passe par une neutralité de l'école. Aucun prosélytisme ne doit y être fait, et ceci représente une des obligations du PE, un de ses devoirs. Cette relation entre morale et laïcité est reprise par le texte 1. Cependant cela veut-il dire que l'école doit évincer tout, faire preuve de fermeture totale, faire comme si des choses n'existaient pas? A cette question le texte 2 répond non. L'école ne doit pas empêcher de débattre de questions qui dépassent la démonstration scientifique, synonyme de laïcité pour le texte 2. Car les questions de comportements sociaux et d'éthique ne répondent pas de ces démonstrations. L'école devient alors un lieu de tolérance, et dans cette perspective elle se place à l'oposé de Durkheim qui ne veut pas que la religion soit évoquée dans l'école, fidèle à sa conception d'une école qui libère l'individu. Dans cette optique d'ouverture et de compréhension, le fait religieux est enseigné dans des écoles, et des albums et livres permettent de traiter ce sujet comme le livre "une foi, deux foi, trois foi" qui passe par le culturel pour comprendre le fait religieux.

Alors aujourd'hui, l'éducation morale est contenue dans l'éducation civique dans les programmes de l'école et fait partie du socle commun de connaissances et de compétences défini par la loi d'orientation de 2005, sous le pilier s'intitulant compétences civiques et sociales. Ce socle étant évalué chaque année par les évaluations nationales. Mais le projet des nouveaux programmes 2008 veut réinstaurer l'instruction civique et morale. Nous voyons donc ici la volonté de l'Etat de remettre la morale au goût du jour dans les classes.

Mais comment s'y prendre pour amener l'élève à devenir une personne civique et morale?

Le texte 1 nous dit que la morale est transversale à toutes les disciplines et qu'elle s'apprend tout au long du cursus scolaire de l'élève. ainsi plusieurs dispositifs peuvent être mis en place mais comme le souligne le texte 2 l'accent doit être mis sur la communication et l'échange. Les programmes ont donc instauré 30 minutes de débat réglé par semaine pour débattre de sujets proposés par les élèves comme des questions philosophiques mentionnées dans le texte 2, mais aussi pour réglé des problèmes entre les élèves ou dans la classe, durant les conseils des élèves comme j'ai pu le voir dans l'école où je travaille en tant qu'animateur (à développer obs). La leçon de choses du 19ème siècle semble alors bien dépassée. Cette démarche est reprise par le texte 1 qui insiste sur les relations entre les élèves. Pour répondre à cette attente on peut imaginer de mettre en place une pédagogie coopératrice dans laquelle les élèves pourront échanger et s'aider, notamment avec des travaux en groupes permettant les écahanges entre élèves et de différencier la pédagogie, ou la mise en place de tutorats. Ces dispositifs permettent de mettre en place les relations dans la classe et d'avoir des points d'appui pour débattre et s'expliquer. J'ai notamment vu cette organisation en sciences dans l'école où je travaille:dans chaque groupe des élèves avaient en charge le matériel ou la collecte des trouvailles et idées du groupe. Des relations se mettaient en place comme le partage du matériel ou encore les explications des idées.

Alors dans cette démarche le rôle du PE est essentiel. C'est que suggère le texte & avec le "curriculum caché". Le PE dans son attitude et sa manière de faire transmet implicitement les valeurs morales, on peut l'apparenter à la pédagogie du modèle:le PE donne l'exemple. Outre une réflexion pédagogique, le PE doit être une personne morale mais surtout le faire transparaître. Il se doit de rappeler et d'expliquer ce que l'on peut et ne peut pas faire car l'apprentissage est la répétition. D'ailleurs à cet effet des règles de vie de classe peuvent être mises en place avec les élèves, ce qui leur permettra de les accepter plus facilement puisqu'elles émanent d'eux. Enfin, pour finir, comme le montre le texte 1 l'école se doit aussi d'avoir des pratiques morales dans l'ensemble de ce qu'il se passe dans ses murs. Ceci pour être crédible et juste.

Ainsi, c'est en adoptant un état d'esprit, en donnant l'exemple et en mettant en place des dispositifs pédagogiques que la morale peut être véhiculée par l'école.

Por conclure, nous voyons qu'au fil des années la morale n'a pas disparu des pratiques de l'école. C'est son plutôt son approche qui a évolué avec une conception constructiviste et socio-constructiviste de l'acquisitions des compétences sociales et civiques. Néanmoins il semblerait que l'Etat veuille ramener les choses à leurs anciennes pratiques, peut être à la vue des montées ds incivilités et de la violence dans notre société. Il convient cependant de se demander si un retour en arrière est adapté à la situation.

Voilà. :heat:

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et ben franchement zorro je te félicite!!! je crois que même n passant toute une semaine sur ce dossier je n'aurais pas pu faire mieux: mais au fait tu l'as fait en combien de temps?

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Préparé en 55 minutes en conditions réelles... C'est ce que j'ai écrit sur mon brouillon texto. Mais bon ça ne fait pas tout, il faut que ça passe avec le jury après... En tous cas merci!

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C'est l'unification de la nation car les questions religieuses peuvent créer des fossés et même des conflits, pour preuvent la mauvaise expérience de la saint Barthélémy...

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