LetsGo Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 On ne peut pas nous imposer d'être présent à l'école 10 ou 15 min de plus alors que le décret d'application sur la modification de notre temps de service n'est pas paru... et ça risque même d'être difficile après... Notre IEN nous l'a bien fait comprendre lors d'une réunion la semaine dernière... Même si pour lui, les 60 h doivent être en priorité affecté à l'aide ( j'ai appris que l'aide était différente du soutien et de la remédiation !!!! Jargonnants reconnaissez- vous!!!) Mais quelques collègues ont fait remarquer qu'ils sont déjà là pendant la pause de midi, alors ...???? J'ai fait remarquer que chacun déjeune où il veut et utilise son temps comme il le veut... Nous ne sommes pas encore d'astreinte ... A moins d'être payé en heure sups ?... L'IEN a souri... J'ai quand même l'impression que, reconnus par le Président, le Ministre, les IA ou IEN le "bon coeur" et "les bons sentiments" de certains de nos collègues confinent à la connerie et nous préparent des coups de pieds au cul magistraux si on les laisse continuer dans cette voie... JBB Je suis d'accord avec presque tout ce que vous dites, JBB. Je reprendrai simplement la signature de pepite100 : Qui ne dit mot consent ! Qui a bougé lorsque le projet de décret des 108 heures est apparu ? Quel syndicat a appelé à signer une pétition pour dire que ces 108 heures sont déjà réalisées par une majorité d'entre nous et que ce décret est inacceptable ? Alors, maintenant, on récolte les fruits de notre mutisme consentant.
esterella Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Chez moi l'IEN a été clair, ce sera 2x1h avec 10min de récréation compris dans cette heure. Donc je ne vois pas pourquoi chez moi intégrer la récré dans les 60 min est possible et ailleurs c'est du surplus... toujours pareil chaque IA fait à sa sauce .
JeanLatreck Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Quel syndicat a appelé à signer une pétition pour dire que ces 108 heures sont déjà réalisées par une majorité d'entre nous et que ce décret est inacceptable ? Alors, maintenant, on récolte les fruits de notre mutisme consentant. Avant de jeter la pierre à ceux qui n'auraient rien fait, tournons notre regard vers ceux qui ont fait: c'est bien parce que 3 syndicats ont accepté de discuter d'un protocole, puis que 2 (parce que le 3e a dû s'arrêter en chemin) ont signé un "relevé de conclusions" que nous en sommes là aujourd'hui, que le ministre peut avancer à pas assurés... Cela est même si vrai que certains syndicats font le boulot du ministère en proposant des grilles d'organisation de ces "108 heures"! Ajoutons l'effet "lutte contre les nouveaux programmes" qui a bien détourné l'attention... On ne peut pas parler de "mutisme consentant", car les collègues se mobilisent et refusent ces décrets...
Mélusine07 Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Oui, mais c'est lié ! On pourrait nous dire que nous n'avons pas en charge les enfants pendant ces 10 min, donc ce temps ne serait pas rétribué (cf les temps d'attente de certains chauffeurs routiers). Mais qui en a alors la charge ? C'est là que leur système ne fonctionne plus. On ne peut laisser des enfants sans surveillance, il faut donc que ce temps soit comptabilisé comme du temps de travail. Quant au discours sur le bénévolat, je crois que malheureusement on compte bien sur notre côté "bonne soeur" pour beaucoup de choses, y compris pour les rencontres avec les parents, qui vont être rendues difficiles par la suppression du samedi matin... C'est grâce à ce côté "bonne soeur" que nous nous faisons déjà entuber depuis plus d'un siècle au sujet des 10 minutes d'accueil le matin et l'après-midi avant le début de la classe...10 minutes qui ne font pas partie de nos obligations de service (27 heures), mais que nous sommes malgré tout contraints de faire puisqu'il n'y a personne d'autre que nous pour garder les enfants...c'est même étonnant que, depuis le temps, aucun syndicat n'ait encore tenté une action en justice pour exiger la rémunération de ces 2 fois 10 minutes par jour...si vous faites un rapide calcul, 2 fois 10 minutes par jour, au bout de 40 ans de carrière, ça fait quelque chose comme... 2 années de salaire !!!!!!!!!!!!! C'est exactement ce que je me disais en rentrant de la réunion de directeurs ce soir. Je n'avais jamais réalisé que nous faisions du bénévolat tous les matins et tous les après-midi avec ce temps d'accueil! Je me suis aussi dit : "comment les syndicats ont pu laisser faire ça???"
midjie Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 Tiens, à propos de ces 10 minutes, pourquoi ont-elles été instituées??? Pourquoi ne pouvait-on pas donner accès à l'école à 8h00, 8h30 ou 9h00?? J'suis désolée, mais quand je vais à ma banque, elle n'ouvre pas 10 minutes avant!!! La poste non plus, mon médecin , non plus!!! Bref, elles viennent d'où ces 10 minutes? C'est tout de même surprenant d'être obligé de les faire et d'être responsable de tout accident pendant cet intervalle sans être payé pour !!! Autre chose, quand j'étais à l'IUFM, on nous avit dit qu'il fallait rester dans l'école 10 minutes après chaque demi-journée et que l'on avait pas le droit de partir tout de suite après avoir libéré sa classe. S'il fallait appliquer ce raisonnement, nous serions redevables de 3h bénévoles chaque semaine... Non merci très peu pour moi....
JeanLatreck Posté(e) 16 juin 2008 Posté(e) 16 juin 2008 C'est grâce à ce côté "bonne soeur" que nous nous faisons déjà entuber depuis plus d'un siècle au sujet des 10 minutes d'accueil le matin et l'après-midi avant le début de la classe...10 minutes qui ne font pas partie de nos obligations de service (27 heures), mais que nous sommes malgré tout contraints de faire puisqu'il n'y a personne d'autre que nous pour garder les enfants...c'est même étonnant que, depuis le temps, aucun syndicat n'ait encore tenté une action en justice pour exiger la rémunération de ces 2 fois 10 minutes par jour...si vous faites un rapide calcul, 2 fois 10 minutes par jour, au bout de 40 ans de carrière, ça fait quelque chose comme...2 années de salaire !!!!!!!!!!!!! Un point d'histoire: ces 10 mn d'accueil (ainsi que la surveillance des récréations) ont, entre autre, permis aux instituteurs d'être classés comme "fonctionnaires actifs", contrairement aux professeurs, classés "sédentaires" (et qui n'ont pas ces services à assurer). Ce classement est très important, car il ouvre les droits à retraite à 55 ans (si on a exercé 15 ans de service actifs). Et de nombreux PE actuels vont pouvoir continuer à prendre leur retraite à 55 ans car ils auront été instits 15 ans. Et s'ils continuent jusqu'à 60 ans, la décote (qui est ce qui diminue le plus le montant de la pension) est annulée, alors que pour les PE qui n'ont pas 15 ans de services actifs, il faut aller jusqu'à 65 ans... Concernant l'action des syndicats, c'est tout simple: lors de la création du corps des PE, la majorité des syndicats (sauf un) a approuvé la "pseudo-revalorisation" qui transformait un service d'actif en service sédentaire tout en conservant les contraintes du service actif... Difficile d'aller batailler là-dessus maintenant.
pepite100 Posté(e) 17 juin 2008 Auteur Posté(e) 17 juin 2008 On ne peut pas nous imposer d'être présent à l'école 10 ou 15 min de plus alors que le décret d'application sur la modification de notre temps de service n'est pas paru... et ça risque même d'être difficile après... Alors pourquoi notre IA veut-il imposer cela ? Je suis d'accord avec presque tout ce que vous dites, JBB. Je reprendrai simplement la signature de pepite100 : Qui ne dit mot consent !
pepite100 Posté(e) 17 juin 2008 Auteur Posté(e) 17 juin 2008 Autre chose, quand j'étais à l'IUFM, on nous avit dit qu'il fallait rester dans l'école 10 minutes après chaque demi-journée et que l'on avait pas le droit de partir tout de suite après avoir libéré sa classe. Je n'avais jamais entendu parler de ça.
esterella Posté(e) 17 juin 2008 Posté(e) 17 juin 2008 Alors pourquoi notre IA veut-il imposer cela ? Parce que comme d'hab chacun fait sa sauce interne. Nous (57) c'est pas du tout le cas, on a 50min + 10min de récré . Donc si l'IA d'à côté ne le fait pas, le tien exagère...
Sophie 37 Posté(e) 17 juin 2008 Posté(e) 17 juin 2008 C'est grâce à ce côté "bonne soeur" que nous nous faisons déjà entuber depuis plus d'un siècle au sujet des 10 minutes d'accueil le matin et l'après-midi avant le début de la classe...10 minutes qui ne font pas partie de nos obligations de service (27 heures), mais que nous sommes malgré tout contraints de faire puisqu'il n'y a personne d'autre que nous pour garder les enfants...c'est même étonnant que, depuis le temps, aucun syndicat n'ait encore tenté une action en justice pour exiger la rémunération de ces 2 fois 10 minutes par jour...si vous faites un rapide calcul, 2 fois 10 minutes par jour, au bout de 40 ans de carrière, ça fait quelque chose comme...2 années de salaire !!!!!!!!!!!!! Un point d'histoire: ces 10 mn d'accueil (ainsi que la surveillance des récréations) ont, entre autre, permis aux instituteurs d'être classés comme "fonctionnaires actifs", contrairement aux professeurs, classés "sédentaires" (et qui n'ont pas ces services à assurer). Ce classement est très important, car il ouvre les droits à retraite à 55 ans (si on a exercé 15 ans de service actifs). Et de nombreux PE actuels vont pouvoir continuer à prendre leur retraite à 55 ans car ils auront été instits 15 ans. Et s'ils continuent jusqu'à 60 ans, la décote (qui est ce qui diminue le plus le montant de la pension) est annulée, alors que pour les PE qui n'ont pas 15 ans de services actifs, il faut aller jusqu'à 65 ans... Je n'ai pas tout compris là Les PE aussi sont fonctionnaires actifs dans ce cas puisqu'eux aussi assurent les 10 minutes. Pourtant, on ne peut pas prendre la retraite à 55 ans... Peux-tu me réexpliquer please ?
pommedamour59 Posté(e) 17 juin 2008 Posté(e) 17 juin 2008 C'est grâce à ce côté "bonne soeur" que nous nous faisons déjà entuber depuis plus d'un siècle au sujet des 10 minutes d'accueil le matin et l'après-midi avant le début de la classe...10 minutes qui ne font pas partie de nos obligations de service (27 heures), mais que nous sommes malgré tout contraints de faire puisqu'il n'y a personne d'autre que nous pour garder les enfants...c'est même étonnant que, depuis le temps, aucun syndicat n'ait encore tenté une action en justice pour exiger la rémunération de ces 2 fois 10 minutes par jour...si vous faites un rapide calcul, 2 fois 10 minutes par jour, au bout de 40 ans de carrière, ça fait quelque chose comme...2 années de salaire !!!!!!!!!!!!! Un point d'histoire: ces 10 mn d'accueil (ainsi que la surveillance des récréations) ont, entre autre, permis aux instituteurs d'être classés comme "fonctionnaires actifs", contrairement aux professeurs, classés "sédentaires" (et qui n'ont pas ces services à assurer). Ce classement est très important, car il ouvre les droits à retraite à 55 ans (si on a exercé 15 ans de service actifs). Et de nombreux PE actuels vont pouvoir continuer à prendre leur retraite à 55 ans car ils auront été instits 15 ans. Et s'ils continuent jusqu'à 60 ans, la décote (qui est ce qui diminue le plus le montant de la pension) est annulée, alors que pour les PE qui n'ont pas 15 ans de services actifs, il faut aller jusqu'à 65 ans... Concernant l'action des syndicats, c'est tout simple: lors de la création du corps des PE, la majorité des syndicats (sauf un) a approuvé la "pseudo-revalorisation" qui transformait un service d'actif en service sédentaire tout en conservant les contraintes du service actif... Difficile d'aller batailler là-dessus maintenant. Moi j'ai tout compris, et je me dis qu'il n'y a pas qu'à notre époque que des choses innaceptables sont passées en douce et avec l'appui des syndicats...
JeanLatreck Posté(e) 17 juin 2008 Posté(e) 17 juin 2008 Un point d'histoire: ces 10 mn d'accueil (ainsi que la surveillance des récréations) ont, entre autre, permis aux instituteurs d'être classés comme "fonctionnaires actifs", contrairement aux professeurs, classés "sédentaires" (et qui n'ont pas ces services à assurer). Ce classement est très important, car il ouvre les droits à retraite à 55 ans (si on a exercé 15 ans de service actifs). Et de nombreux PE actuels vont pouvoir continuer à prendre leur retraite à 55 ans car ils auront été instits 15 ans. Et s'ils continuent jusqu'à 60 ans, la décote (qui est ce qui diminue le plus le montant de la pension) est annulée, alors que pour les PE qui n'ont pas 15 ans de services actifs, il faut aller jusqu'à 65 ans... Je n'ai pas tout compris là Les PE aussi sont fonctionnaires actifs dans ce cas puisqu'eux aussi assurent les 10 minutes. Pourtant, on ne peut pas prendre la retraite à 55 ans... Peux-tu me réexpliquer please ? Le syndicat majoritaire de l'époque, le SNI-PEGC (dont sont issus le SE-UNSA et le SNuipp), ont considéré la création du corps des PE (en place du corps des instituteurs) comme une "revalorisation historique" (c'était leurs propres termes). Ce faisant, les acquis historiques du corps des instituteurs ont été sacrifiés: abandon du statut "actif", abandon du droit au logement, perte du droit à pension à 55 ans... Les effets de cette "revalorisation" ont été si évidents que: - de nombreux instits ne veulent pas devenir PE. - une "indemnité différentielle" a dû être créée pour certains instit intégrant le corps des PE (car ils gagnaient moins en étant devenus PE !!!) - le corps des instits devait disparaître en 2007 (c'est-à-dire que tous les instits encore existants devaient être intégrés dans le corps des PE), nous sommes en 2008... Bien entendu, le SNUDI-FO s'était à l'époque (1989/90) opposé à ce leurre de la "revalorisation historique".
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