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Questions/réponses


ptitemeuf

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Tout le monde peut participer!

1/ A propos du rapport au savoir et à l’école

Quel sens un enfant peut-il trouver au fait d’aller à l’école ?

- Se faire des copains, s’amuser (sens étranger à la connaissance)

- Passer dans la classe supérieure

- Aller le plus loin possible, avoir un bon métier, une belle vie, un bel avenir

- Apprendre des choses

Pourquoi certains enfants ne voient-ils aucun sens à aller à l’école ?

- Ils sont submergés par des problèmes personnels graves

- Ils s’en remettent au temps (j’ai le temps de grandir)

- Ils ont une vision très floue de l’avenir

Quel sens un enfant peut-il donner aux apprentissages ?Apprendre pour savoir, pour avoir de bonnes notes ou pour éviter des sanctions, pour faire plaisir à l’adulte ou pour ne pas le décevoir…

En quoi les deux dernières propositions posent problème ?

Elles n’ont pas de rapport à un savoir objectivé, ce sont des motivations de type extrinsèque donc fragiles ; risque de démobilisation en cas de mauvaise note.

Que veut dire l’élève qui dit qu’il va à l’école pour « savoir » ?

Savoir de type utilitaire : avoir un bon métier ; savoir pour explorer son pouvoir, découvrir une liberté nouvelle, s’enrichir personnellement.

Seule cette dernière relation au savoir garantit une motivation intrinsèque.

2/ Le jeu à l'école.

N’y a-t-il pas un moyen de susciter l’intérêt par la nature même de l’activité ?Activité ludique, par exemple.

Que pensez-vous du jeu à l’école ?

Mode d’apprentissage efficace chez le jeune enfant, pratique courante en maternelle, moins répandue au primaire.

Arguments positifs : intérêt, motivation, évite l’effet contrainte.

Arguments négatifs : travail déguisé rompant le contrat pédagogique, nécessité d’avoir conscience d’apprendre (ce qui n’est pas toujours le cas avec le jeu)…

Donnez un exemple de jeu permettant des apprentissages ?

EPS, jeux mathématiques, de langage, de lecture… si vous avez des exemples précis, je suis preneuse...

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Surtout des jeux en maths (calcul mental, jeu du portrait...), en EPS, mais il ne faut pas oublier que derrière le jeu il y a tout de même un objectif d'apprentissage.

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[b]3/ La violence à l’école

Pouvez-vous citer des exemples de violence à l’école ?

Violence verbale, dégradation, racket, menaces…

Comment peut-on expliquer des comportements violents ?

Manque de repères, incapacité à canaliser son agressivité, incapacité à exprimer autrement son ressenti, souffrance psychologique…

Quelles actions entreprendre en classe pour gérer l’agressivité ?

Permettre des moments de défoulement « encadré », faire apprendre à mieux exprimer son ressenti, ses émotions, ses sentiments et à exprimer de façon symbolique son agressivité, impliquer les élèves dans l’organisation et la régulation de la vie collective (débats), mettre en place une réflexion sur les valeurs…

4/ Sanctions à l’école.

Sanctions et récompenses : qu’en est-il dans l’école actuelle ?

Les sanctions et récompenses concernant les acquisitions sont à éviter. Elles faussent le rapport au savoir (on apprend pas pour être récompensé) et relève du béhaviorisme ( conditionnement de l’individu pour effectuer des tâches, éventuellement grâce à un système de récompenses-punitions) qui n’est plus pratiqué. Les sanctions restent d’actualité lorsque les règles ne sont respectées. Les châtiments corporels sont bannis : ses sanctions sont dégradantes et également stigmatisantes.

A quoi sert une sanction ?

Une sanction sert à marquer la réprobation de l’adulte, à empêcher de recommencer, à dissuader d’autres élèves et à réparer la faute commise (même symboliquement).

Doit-on sanctionner les erreurs lors d’un exercice ?

Non, car ce serait confondre erreur et faute…

5[b]/ Discipline et autoritéQuelle différence faites-vous entre discipline et autorité ?

Obéissance aux règles / facultés, capacités à faire accepter les règles…

Quelle différence faites-vous entre un maître qui a de l’autorité et un maître autoritaire ?

Un maître qui a de l’autorité fait accepter les règles sans avoir recours à la violence, à la menace ou à la force, mais par la persuasion et l’adhésion des élèves à son projet pédagogique et aux règles établies.

De quoi l’autorité d’un maître procède-t-elle ?

De son aura, de sa culture, ses connaissances, par le fait qu’il soit juste et équitable…

6/ L’illettrisme

Quelle différence faites-vous entre analphabétisme et illettrisme ?

Analphabète : qui n’a jamais appris à lire et à écrire.

Illettré : qui ne maîtrise pas la lecture et l’écriture.

Qu’invoque-t-on pour expliquer ce phénomène ?

Le refus du par cœur, de la mémorisation, de l’effort, les méthodes de lecture dont la méthode globale, la limitation du temps consacré à la lecture à l’école, le désinvestissement parental…

Certains trouvent que l’on travaille trop de matières à l’école et qu’il faudrait en revenir aux fondamentaux dont la lecture. Quelle est votre position ?

Faux procès : on apprend aussi à lire et à écrire dans les autres domaines ; dire, lire, écrire = domaines transversaux…

Bon d’accord, pour le coup mes cours sont à réactualiser, car le retour aux fondamentaux, on est en plein dedans avec les nouveaux programmes, qu’en diriez vous justement de ce retour ?

Bon point mais attention à ne pas concevoir les apprentissages de façon trop « mécaniste » peut-être…

7[b]/ Les valeurs

Essayer d’expliciter ce qu’est une valeur. Quelles sont les valeurs de l’école ?

Ce qui est considéré comme bien, juste, digne d’intérêt et d’estime selon des critères personnels et sociaux et qui sert de référence de principe moral. Ce qui faire autorité et qui sert aux membres d’une société pour diriger leur conduite. Laïcité, égalité, équité, solidarité, sens du travail, effort, envie d’apprendre… devraient être des valeurs de l’école.

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8/ Les mission de l’école

Toute scolarisation n’est-elle pas en soi une intégration ?

En sociologie, la socialisation est le processus d’intégration, d’insertion d’un individu dans une culture et une société. Toute scolarisation est alors au sens sociologique une intégration.

L’école doit-elle instruire ou éduquer ?… les deux ?!

Instruire, c’est transmettre des connaissances + perspective plus large à visée éducative : c’est aussi former le jugement et cultiver l’esprit.

Eduquer, c’est créer les conditions permettant à chaque élève de développer ses aptitudes, sa personnalité, c’est l’aider à s’insérer dans la société, à construire sa citoyenneté…

9/ La notion de projet

Différents projets.

Projet d’école, projet de cycle, projet de classe, projet artistique et culturel (PAC), projet personnalisé d’aide et de progrès (PPAP) (??)…

Quelles sont les étapes d’élaboration d’un projet d’école ?

Analyse de la situation initiale, choix d’une politique et définition des objectifs ainsi que des actions à mener, rédaction et communication du projet, mise en œuvre des actions, évaluation.

Quels sont les intérêts de cette politique de projet ?

Pédagogiques : mieux construire les apprentissages, diversifier les stratégies et méthodes d’apprentissage.

Educatifs : responsabiliser l’enfant, développer son autonomie, articuler activités scolaires, extrascolaires et périscolaires.

Institutionnels : favoriser le travail en équipe et les partenariats, initier une politique de contrat entre les acteurs.

10/ L’AIS, l’adaptation et intégration scolaire

Quel rôle le RASED remplit-il ? Qui en fait partie ?

Les membres du Réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté (RASED) peuvent aider et prendre en charge un élève une partie du temps scolaire. Formé d’un psychologue, d’un maître spécialisé d’option E (dominante pédagogique) et d’un maître spécialisé d’option G (dominante rééducative), l’équipe RASED peut intervenir pour établir des diagnostics et pour mettre en œuvre des actions de remédiation, complémentaires des actions conduites par l’enseignant dans sa classe.

Expliquez ce que sont les CLIS ?

Les classes d’intégration scolaire (CLIS) accueillent des élèves handicapés physiques, sensoriels ou mentaux, non scolarisables à plein temps dans une classe ordinaire mais pouvant tirer profit d’une scolarité adaptée à leur âge et à leurs capacités, en milieu scolaire ordinaire. L’objectif des CLIS est de permettre à ces élèves de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire ordinaire. Elles sont composé de 12 élèves maximum par classe. Il est important de souligner que la CLIS est une classe de l’école et que son projet intégratif doit s’inscrire dans le projet d’école. Ce mode d’intégration est opportun s’il s’avère plus propice à l’acquisition des compétences scolaires, voire de compétences particulières en relation avec les besoins de l’enfant (par exemple, apprentissage du braille pour l’enfant aveugle, aménagement du rythme d’apprentissage pour des enfants présentant des maladies invalidantes ou des déficiences motrices complexes…).

Que pourriez-vous faire en tant que futur(e) enseignant(e) pour essayer de convaincre des parents inquiets par la présence d’un enfant handicapé dans la classe de leur enfant ?

En revenir à un registre civique. La présence d’un camarade handicapé va faire changer le regard de l’enfant sur l’autre, le faire réfléchir sur le sens même de la société et du fonctionnement de celle-ci. Il faudrait se placer également dans un registre pédagogique. Je pourrais expliquer que la pédagogie différenciée permet une prise en compte des difficultés de chacun sans dommage pour l’ensemble du groupe. Cet enfant handicapé peut être un moteur d’innovation pédagogique ; et ceci sera bénéfique à tous. Finalement, la présence de cet enfant handicapé va permettre à tous d’apprendre autrement et parfois mieux.

11/ Les élèves en difficulté

Les autres aspects de l’AIS qui ne s’applique pas qu’aux enfants handicapés mais à tout enfant en difficulté. Qu’est-ce qu’un élève en grande difficulté ?

Elève en retard dans son cursus, très en dessous des moyennes d’évaluation nationale, très en retard dans l’acquisition des compétences.

En dehors du rôle de transmission des savoirs quel autre rôle incombe au professeur ?

Observer, évaluer, trouver des indices mais, en aucun cas, il ne diagnostique une pathologie (il n’est pas médecin).

Si un maître rencontre des problèmes avec un élève, que doit-il mettre en œuvre ?

Simples difficultés d’apprentissage : observation, entretien, évaluation, rencontre avec les parents et tentatives de remédiation différenciée.

Difficultés importantes : appel au RASED.

Difficultés très importantes, handicap supposé : prise de contact avec les commissions spécialisées.

12/ La pédagogie différenciée

En prenant l’exemple de la lecture, comment l’enseignant peut-il procéder ?

Il doit commencer par évaluer les besoins de chaque élève. Il peut alors mettre en place des ateliers différents selon les besoins (déchiffrage, compréhension, lecture sélective…) avec des fiches spécifiques. Dans ces ateliers, un travail individuel ou des regroupements sont envisageables.

13/ Le rôle de l’enseignant dans les apprentissages

Définir le terme d’étayage et donner des exemples.

Aide apportée par un expert (l’adulte) à un novice (l’enfant) pour lui permettre de résoudre un problème, de réussir une tâche qui, sans cette aide, aurait été au-delà de ses possibilités. Aide à la reformulation, aide à la verbalisation d’une procédure, apport d’éléments pour imaginer un protocole expérimental…

A quel concept issu de travaux de la psychologie fait appel l’étayage ?

Selon Vygotski, l’étayage fait appel à la zone proximale de développement, c’est-à-dire à ce qu’est capable de faire l’enfant avec l’aide de l’adulte mais pas encore seul.

Plus globalement, quelles sont les missions du professeur des écoles concernant les apprentissages ?

Planifier, concevoir, mettre en œuvre des situations d’apprentissage, analyser leur efficacité.

Qu’est-ce que concevoir une situation d’apprentissage ?

En définir les objectifs, la situer dans la progression, définir les activités (durée, consignes, support), identifier les obstacles, concevoir des situations de consolidation des acquis, d’entraînement, de mémorisation, de remédiation, d’approfondissement, de réinvestissement, d’évaluation.

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et je rajouterai a ça la question quelles sanctions pour quelles violence???

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Voilà, pour celles et ceux que ça intéressent... ou qui veulent compléter ou rectifier certaines choses (je ne suis pas totalement à jour pour tout dans mes cours :sad: )... en effet c'est la deuxième année que je passe le concours et même si j'essaie de suivre les changements, un tas de choses m'échappe!!

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