goldi Posté(e) 4 juillet 2008 Posté(e) 4 juillet 2008 Après le passage de l'ouragan gouvernemental, que restera t-il de l'école ? Si vous avez raté ce message ... Droit d'accueil: le maintien de l'article 2, un "casus belli" pour la FCPE http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/...57.w1rdvwm4.xml Le maintien de l'article 2 du projet de loi sur le droit d'accueil des élèves du primaire, qui inscrit ce droit "pendant le temps scolaire obligatoire" et pas uniquement en cas de grève, constitue un "casus belli", a annoncé lundi la fédération de parents d'élèves FCPE. Ce texte, annoncé par Nicolas Sarkozy le 15 mai, au soir d'une grève dans l'Education, doit permettre l'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques les jours de grève, mais pas seulement. L'article 2 fait craindre à la FCPE, première fédération de parents d'élèves, qu'un enseignant absent pour une autre raison qu'une grève puisse être remplacé par un non enseignant. Il "remet en cause le remplacement systématique des enseignants absents par des enseignants", estime dans un communiqué cette fédération classée à gauche. "Dans le primaire, la situation, jusqu'ici assez préservée deviendrait pire que dans les collèges et lycées. Il est bien rare, en effet, qu'un enseignant du primaire absent 15 jours ne soit pas remplacé", ajoute-t-elle. Pour le ministère de l'Education, il s'agit de créer "un droit nouveau, celui d'être accueilli à l'école, pendant les grèves mais aussi en cas d'absence quelle qu'en soit la raison, notamment les absences non prévues (maladie, accident...)". L'accueil doit devenir un droit de "tous les jours", y compris si un enseignant est absent moins de 15 jours, ajoute-t-on de même source. "Au lieu de gérer les petits remplacements, on nous propose de ne plus les assurer et de faire garderie", réagit le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan. Pour le syndicat d'enseignants SE-Unsa, "l'Education nationale n'aurait donc plus qu'à accueillir et non à affecter un enseignant remplaçant". "L'article 2 porte en germe un recul potentiel du droit à l'éducation. Le gouvernement pourrait faire ainsi une économie de moyens non négligeable, mais on a peur d'une dégradation des conditions de scolarité des jeunes", estime Guy Barbier, du SE-Unsa dans un communiqué. Le texte sur le droit d'accueil en primaire sera en discussion au Sénat à partir de mercredi
Xtophe Posté(e) 4 juillet 2008 Posté(e) 4 juillet 2008 Après le passage de l'ouragan gouvernemental, que restera t-il de l'école ?Si vous avez raté ce message ... Droit d'accueil: le maintien de l'article 2, un "casus belli" pour la FCPE http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/...57.w1rdvwm4.xml Le maintien de l'article 2 du projet de loi sur le droit d'accueil des élèves du primaire, qui inscrit ce droit "pendant le temps scolaire obligatoire" et pas uniquement en cas de grève, constitue un "casus belli", a annoncé lundi la fédération de parents d'élèves FCPE. Ce texte, annoncé par Nicolas Sarkozy le 15 mai, au soir d'une grève dans l'Education, doit permettre l'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques les jours de grève, mais pas seulement. L'article 2 fait craindre à la FCPE, première fédération de parents d'élèves, qu'un enseignant absent pour une autre raison qu'une grève puisse être remplacé par un non enseignant. Il "remet en cause le remplacement systématique des enseignants absents par des enseignants", estime dans un communiqué cette fédération classée à gauche. "Dans le primaire, la situation, jusqu'ici assez préservée deviendrait pire que dans les collèges et lycées. Il est bien rare, en effet, qu'un enseignant du primaire absent 15 jours ne soit pas remplacé", ajoute-t-elle. Pour le ministère de l'Education, il s'agit de créer "un droit nouveau, celui d'être accueilli à l'école, pendant les grèves mais aussi en cas d'absence quelle qu'en soit la raison, notamment les absences non prévues (maladie, accident...)". L'accueil doit devenir un droit de "tous les jours", y compris si un enseignant est absent moins de 15 jours, ajoute-t-on de même source. "Au lieu de gérer les petits remplacements, on nous propose de ne plus les assurer et de faire garderie", réagit le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan. Pour le syndicat d'enseignants SE-Unsa, "l'Education nationale n'aurait donc plus qu'à accueillir et non à affecter un enseignant remplaçant". "L'article 2 porte en germe un recul potentiel du droit à l'éducation. Le gouvernement pourrait faire ainsi une économie de moyens non négligeable, mais on a peur d'une dégradation des conditions de scolarité des jeunes", estime Guy Barbier, du SE-Unsa dans un communiqué. Le texte sur le droit d'accueil en primaire sera en discussion au Sénat à partir de mercredi Le texte ne dit cependant pas comment feront les petites communes rurales pour trouver le personnel nécessaire à un tel accueil et le rémunérer...plus de la moitié des écoles françaises étant des écoles de moins de 5 classes, cette nouvelle loi est totalement inapplicable : pour que cet accueil soit rendu obligatoire, il faut d'abord qu'il soit faisable. Aussi inquiétant aussi est l'article 9 du projet de loi sur la "mobilité des fonctionnaires", qui prévoit le recours à l'intérim pour assurer les remplacements. Bientôt, sur les vitrines d'Adecco, on verra fleurir les petites annonces "cherche remplaçant, de telle date à telle date, payé au SMIC horaire, aucun diplôme exigé, débutant accepté"...
bouzou49 Posté(e) 10 juillet 2008 Posté(e) 10 juillet 2008 Après le passage de l'ouragan gouvernemental, que restera t-il de l'école ?Si vous avez raté ce message ... Droit d'accueil: le maintien de l'article 2, un "casus belli" pour la FCPE http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/...57.w1rdvwm4.xml Le maintien de l'article 2 du projet de loi sur le droit d'accueil des élèves du primaire, qui inscrit ce droit "pendant le temps scolaire obligatoire" et pas uniquement en cas de grève, constitue un "casus belli", a annoncé lundi la fédération de parents d'élèves FCPE. Ce texte, annoncé par Nicolas Sarkozy le 15 mai, au soir d'une grève dans l'Education, doit permettre l'accueil des élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques les jours de grève, mais pas seulement. L'article 2 fait craindre à la FCPE, première fédération de parents d'élèves, qu'un enseignant absent pour une autre raison qu'une grève puisse être remplacé par un non enseignant. Il "remet en cause le remplacement systématique des enseignants absents par des enseignants", estime dans un communiqué cette fédération classée à gauche. "Dans le primaire, la situation, jusqu'ici assez préservée deviendrait pire que dans les collèges et lycées. Il est bien rare, en effet, qu'un enseignant du primaire absent 15 jours ne soit pas remplacé", ajoute-t-elle. Pour le ministère de l'Education, il s'agit de créer "un droit nouveau, celui d'être accueilli à l'école, pendant les grèves mais aussi en cas d'absence quelle qu'en soit la raison, notamment les absences non prévues (maladie, accident...)". L'accueil doit devenir un droit de "tous les jours", y compris si un enseignant est absent moins de 15 jours, ajoute-t-on de même source. "Au lieu de gérer les petits remplacements, on nous propose de ne plus les assurer et de faire garderie", réagit le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan. Pour le syndicat d'enseignants SE-Unsa, "l'Education nationale n'aurait donc plus qu'à accueillir et non à affecter un enseignant remplaçant". "L'article 2 porte en germe un recul potentiel du droit à l'éducation. Le gouvernement pourrait faire ainsi une économie de moyens non négligeable, mais on a peur d'une dégradation des conditions de scolarité des jeunes", estime Guy Barbier, du SE-Unsa dans un communiqué. Le texte sur le droit d'accueil en primaire sera en discussion au Sénat à partir de mercredi Le texte ne dit cependant pas comment feront les petites communes rurales pour trouver le personnel nécessaire à un tel accueil et le rémunérer...plus de la moitié des écoles françaises étant des écoles de moins de 5 classes, cette nouvelle loi est totalement inapplicable : pour que cet accueil soit rendu obligatoire, il faut d'abord qu'il soit faisable. Aussi inquiétant aussi est l'article 9 du projet de loi sur la "mobilité des fonctionnaires", qui prévoit le recours à l'intérim pour assurer les remplacements. Bientôt, sur les vitrines d'Adecco, on verra fleurir les petites annonces "cherche remplaçant, de telle date à telle date, payé au SMIC horaire, aucun diplôme exigé, débutant accepté"... Ils vont remplacer les gens comme dans le privé avec des suppléants payés une misère et qui ne se plaindront pas car ils auront un boulot. Et oui mon doux pays est devenu une dictature !!!!
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