liline57 Posté(e) 5 juillet 2008 Posté(e) 5 juillet 2008 J'ai lu que certains départements étaient déficitaires et d'autres excédentaires, donc je me pose des questions : - pourquoi recruter plus de personnes qu'il n'en faut ? - pourquoi ne pas recruter assez de personnes ? Ensuite quand une personne demande son exeat pourquoi ne pas lui accorder et ouvrir une place de plus au concours deux ans après ? Pour l'ineat pareil, pourquoi ne pas enlever une place au concours deux ans d'après ? Vous allez pas dire que la population des écoliers varient tant que cela d'une année sur l'autre et puis on peut faire des projections sur 2 à 3 ans quand même non ?
Xtophe Posté(e) 5 juillet 2008 Posté(e) 5 juillet 2008 J'ai lu que certains départements étaient déficitaires et d'autres excédentaires, donc je me pose des questions :- pourquoi recruter plus de personnes qu'il n'en faut ? - pourquoi ne pas recruter assez de personnes ? Ensuite quand une personne demande son exeat pourquoi ne pas lui accorder et ouvrir une place de plus au concours deux ans après ? Pour l'ineat pareil, pourquoi ne pas enlever une place au concours deux ans d'après ? Vous allez pas dire que la population des écoliers varient tant que cela d'une année sur l'autre et puis on peut faire des projections sur 2 à 3 ans quand même non ? Ce sont principalement les temps partiels et congés parentaux qui rendent le calcul difficile car il est par définition impossible de les prévoir à l'avance. Une partie des enseignantes revenant d'un congé maternité enchainent ensuite sur un congé parental. Cela ne coûte rien à l'Education Nationale puisque le nombre de salaires à verser reste toujours le même quoi qu'il arrive, néanmoins, le nombre de personnes "nécessaires" varie d'une année sur l'autre, d'où des déficits ou des excédents selon des départements. Tu remarqueras que ce problème se pose moins dans le second degré car là, le recrutement est national. Mais j'admets comme toi que la gestion des ressources humaines dans l'Education Nationale est absolument lamentable. Quand tu penses que le ministère n'est même pas capable de dire à l'unité près combien il y a d'enseignants en France !!! Attention, ce n'est nullement une critique envers les gens qui choisissent de travailler à temps partiel ou de passer en congé parental.
liline57 Posté(e) 6 juillet 2008 Auteur Posté(e) 6 juillet 2008 Oui c'est vrai mais pourquoi ne pas créer une sorte de corps spécial de P.E. qui ne feraient que des remplacements ? Des volontaires qui seraient rémunérés davantage par exemple et qui, quand il n'y a pas de remplacements à faire, s'occuperaient de la mise en place de nouveaux programmes, de nouvelles réformes etc
cleo17fr Posté(e) 6 juillet 2008 Posté(e) 6 juillet 2008 Oui c'est vrai mais pourquoi ne pas créer une sorte de corps spécial de P.E. qui ne feraient que des remplacements ? Des volontaires qui seraient rémunérés davantage par exemple et qui, quand il n'y a pas de remplacements à faire, s'occuperaient de la mise en place de nouveaux programmes, de nouvelles réformes etc Il y a un corps de remplaçants qui ne suffit pas d'où le recrutement de LC. Et qui aurait envie d'être bouche-trou au point de ne pas enseigner une partie de l'année.....On râle déjà assez quand on bouche les trous toute l'année ! Quand on a envie d'être enseignant, on a envie d'enseigner !
Papou67 Posté(e) 6 juillet 2008 Posté(e) 6 juillet 2008 J'ai lu que certains départements étaient déficitaires et d'autres excédentaires, donc je me pose des questions :- pourquoi recruter plus de personnes qu'il n'en faut ? - pourquoi ne pas recruter assez de personnes ? Ensuite quand une personne demande son exeat pourquoi ne pas lui accorder et ouvrir une place de plus au concours deux ans après ? Pour l'ineat pareil, pourquoi ne pas enlever une place au concours deux ans d'après ? Vous allez pas dire que la population des écoliers varient tant que cela d'une année sur l'autre et puis on peut faire des projections sur 2 à 3 ans quand même non ? Ce sont principalement les temps partiels et congés parentaux qui rendent le calcul difficile car il est par définition impossible de les prévoir à l'avance. Une partie des enseignantes revenant d'un congé maternité enchainent ensuite sur un congé parental. Cela ne coûte rien à l'Education Nationale puisque le nombre de salaires à verser reste toujours le même quoi qu'il arrive, néanmoins, le nombre de personnes "nécessaires" varie d'une année sur l'autre, d'où des déficits ou des excédents selon des départements. Tu remarqueras que ce problème se pose moins dans le second degré car là, le recrutement est national. Mais j'admets comme toi que la gestion des ressources humaines dans l'Education Nationale est absolument lamentable. Quand tu penses que le ministère n'est même pas capable de dire à l'unité près combien il y a d'enseignants en France !!! Attention, ce n'est nullement une critique envers les gens qui choisissent de travailler à temps partiel ou de passer en congé parental. Il faut savoir que ces problèmes de gestion (tenir compte des temps partiels et des départs en retraite) sont assez récents. Il y a quelques années, du temps de l'Ecole Normale, il fallait prévoir au moins trois années avant le nombre de places au concours puisque la formation était de trois années... et ils y arrivaient, à quelques unités près bien sûr. Il n'y avait pas de recours massifs aux LC... Alors qu'est-ce qui a changé? Le pourcentage - et donc le nombre - d'enseignants malades ou enceintes n'a guêre évolué et reste prévisible (toujours à quelques unités près), les personnes à temps partiel sont de moins en moins nombreuses puisque presque tous les temps partiels sur autorisation sont refusés (à remarquer qu'ils ne coûtent rien). Serait-ce une volonté politico-économique? Il ya quelques années, la norme était que rares étaient les remplacements non assurés; maintenant c'est l'inverse. Je crains que la gestion à la calculette et les délires politiques du dictateur font que nous irons de plus en plus vers des classes sans enseignants ou face à des personnels communaux, des classes surchargées, des enseignants sans formation, etc. La France a voté, qu'elle assume mais elle ne se dirige ni vers la démocratie, ni vers la qualité, ce qui est d'ailleurs souvent lié. C'est un coup de gueule, mais il faut que les jeunes collègues se rendent compte qu'il y a eu des jours meilleurs dans l'EN.
liline57 Posté(e) 7 juillet 2008 Auteur Posté(e) 7 juillet 2008 Il y a un corps de remplaçants qui ne suffit pas d'où le recrutement de LC. Et qui aurait envie d'être bouche-trou au point de ne pas enseigner une partie de l'année.....On râle déjà assez quand on bouche les trous toute l'année ! Quand on a envie d'être enseignant, on a envie d'enseigner ! Je sais bien mais ça m'a l'air d'être tellement mal géré, je pensais naïvement qu'en obtenant le concours on était sûr d'avoir une place.
cleo17fr Posté(e) 7 juillet 2008 Posté(e) 7 juillet 2008 Oui, tu peux te retrouver avec une place de remplacant....ou alors une place de "bouche-trous", plus joliement appelée "complément de temps partiels" Donc tu auras une place....MAIS comme le remplacanr remplace, il est logiquement un peu en surnombre au début....
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