evaluation diagnostique pour ados descolarisés

[bouc]

tout est dans le titre,

je suis nommé à la rentrée dans un établissement accueillant en partie des ados descolarisés et ma première mission sera d'évaluer les différents élèves afin de pouvoir planifier un parcours indivdualisé (jusque là pas de problème!!!) mais le souci est que j'aurai aussi bien des élèves illéttrés que des élèves préparant le CAP et que je n'aurai pas d'info sur leur niveau avant de les avoir en face de moi. Donc je sais pas trop comment prendre le problème sachant que je vais pas trop pouvoir accumuler les séances d'évaluation car ce sont des élèves en opposition complète avec l'école et ses acteurs... si des personnes se sont déjà retrouvé dans cette situation, je suis preneur de vos commentaires.....

[gnegne]

je suis nommé à la rentrée dans un établissement accueillant en partie des ados descolarisés et ma première mission sera d'évaluer les différents élèves afin de pouvoir planifier un parcours indivdualisé (jusque là pas de problème!!!) mais le souci est que j'aurai aussi bien des élèves illéttrés que des élèves préparant le CAP et que je n'aurai pas d'info sur leur niveau avant de les avoir en face de moi......je vais pas trop pouvoir accumuler les séances d'évaluation car ce sont des élèves en opposition complète avec l'école et ses acteurs... si des personnes se sont déjà retrouvé dans cette situation, je suis preneur de vos commentaires.....

J'ai été animatrice de formation sur des stages d'insertion sociale et professionnelle où on avait ce type de problème. Alors,

[gnegne]

J'ai été animatrice de formation sur des stages d'insertion sociale et professionnelle où on avait ce type de problème. Alors,

Alors, voilà... (je suis dactylo, je tape vite et parfois à l'aveuglette, bref, c'est parti d'un coup)...

Donc, ce type de situation implique un travail différencié, y'a pas de surprise là-dessus. Et bien préparé. Et bien ciblé. A la base, il faut avoir une méga valise du remplaçant en AIS, prêt à parer toutes les situations. Et rien de bébé et de déjà vu dans les classes mais des choses à partir du réel (la presse, c'est pas mal).

Pas d'éval de départ dans cette situation, ça me paraît être le bon raisonnement. Plus tard, peut-être, pour cibler quelque chose de précis, ou une matière. Mais pas forcément une éval collective, une éval personnalisée et négociée à chaque fois.

Donc comment faire au départ? L'autre solution, il me semble, c'est de partir d'un entretien si possible individualisé sur les difficultés de chacun. Ou d'un groupe de parole où règne la confiance. Et de bien noter les confidences sans se tromper d'individu. Et de proposer quelque chose en face.

Mais les non lecteurs n'avoueront pas forcément qu'ils sont non lecteurs et chercheront à le masquer, etc, etc... donc ce n'est pas suffisant. Après chaque travail, bon ou mauvais, bien ou mal ou pas fait, re-entretien sur "c'était facile, moyen, difficile?" et surtout sur les procédures utilisées pour faire le travail (voir si elles sont bonnes, efficaces) afin de pouvoir choisir le travail suivant: ciblé sur une difficulté ou plus difficile...

En tout cas, si j'étais dans cette situation, je serais tentée d'aborder les choses ainsi... la parole est nécessaire pour aborder les difficultés: je fais toujours ce travail lorsque j'ai un nouveau groupe de soutien lecture de gamins de collège, c'est riche. Une fois, en entretien individuel, un gamin de 6ème collège m'a dit: "je comprends pas quand je lis... je crois que je suis pas intelligent... je crois que je devrais pas être au collège...". Après ça, on a pu avancer.

[bouc]

J'ai été animatrice de formation sur des stages d'insertion sociale et professionnelle où on avait ce type de problème. Alors,

Alors, voilà... (je suis dactylo, je tape vite et parfois à l'aveuglette, bref, c'est parti d'un coup)...

Donc, ce type de situation implique un travail différencié, y'a pas de surprise là-dessus. Et bien préparé. Et bien ciblé. A la base, il faut avoir une méga valise du remplaçant en AIS, prêt à parer toutes les situations. Et rien de bébé et de déjà vu dans les classes mais des choses à partir du réel (la presse, c'est pas mal).

Pas d'éval de départ dans cette situation, ça me paraît être le bon raisonnement. Plus tard, peut-être, pour cibler quelque chose de précis, ou une matière. Mais pas forcément une éval collective, une éval personnalisée et négociée à chaque fois.

Donc comment faire au départ? L'autre solution, il me semble, c'est de partir d'un entretien si possible individualisé sur les difficultés de chacun. Ou d'un groupe de parole où règne la confiance. Et de bien noter les confidences sans se tromper d'individu. Et de proposer quelque chose en face.

Mais les non lecteurs n'avoueront pas forcément qu'ils sont non lecteurs et chercheront à le masquer, etc, etc... donc ce n'est pas suffisant. Après chaque travail, bon ou mauvais, bien ou mal ou pas fait, re-entretien sur "c'était facile, moyen, difficile?" et surtout sur les procédures utilisées pour faire le travail (voir si elles sont bonnes, efficaces) afin de pouvoir choisir le travail suivant: ciblé sur une difficulté ou plus difficile...

En tout cas, si j'étais dans cette situation, je serais tentée d'aborder les choses ainsi... la parole est nécessaire pour aborder les difficultés: je fais toujours ce travail lorsque j'ai un nouveau groupe de soutien lecture de gamins de collège, c'est riche. Une fois, en entretien individuel, un gamin de 6ème collège m'a dit: "je comprends pas quand je lis... je crois que je suis pas intelligent... je crois que je devrais pas être au collège...". Après ça, on a pu avancer.

merci beaucoup pour tes pistes de travail gnegne

[agoossen]

Bonjour

Je suis aussi nommée dans une maison des enfants à la rentrée. Je suis T1 et complètement paniquée face à cette situation . Je sors de l'iufm, je n'ai pas été formé pour ça...Je me pose beaucoup de questions : que faire les premiers jours de septembre? Quelles activités peut-on préparer? A-t-on des outils mis à notre dispostion pour évaluer les élèves?

Tout ça est assez angoissant car j'ai envie de bien faire (je pense que cela va être une très bonne expérience) mais en même temps je ne vois pas encore comment y arriver...

Si vous avez quelques infos, je suis preneuse!

Merci d'avance!

[gnegne]

Je suis aussi nommée dans une maison des enfants à la rentrée.

Une maison des enfants ? Qu'est-ce que c'est ? Ce genre-là : http://www.clair-logis.org/ ou : http://netia59a.ac-lille.fr/dk.ash/Les-MECS ? ou celui-là : http://www.montessori-france.asso.fr/maison_application.htm ?

C'est donc une nomination au 3ème mouvement? Et pas moyen d'en savoir plus avant la rentrée, j'imagine? Sauf qu'il y a peut-être de l'accueil en été ?

Si ce sont des petits, faire comme en maternelle, de toute façon. S'ils sont en âge d'apprendre à lire, prévoir des activités de phonologie pour le début, ça permettra de se faire une idée avant de se lancer dans l'apprentissage proprement dit de la lecture ? Voyez aussi les activités sur les imageries sur mon site: un bon point de départ, il me semble, quand on ignore tout de ses élèves, qui ne peut pas faire de mal, loin de là, au contraire et vous permettra de repérer les difficultés des élèves.

Et s'ils sont plus grands, essayer d'en savoir plus... (je démarre en 6ème SEGPA sur les imageries, cette année encore, ça le fait très bien -chaque année, je modifie l'approche et le moment-). Sont-ils scolarisés en établissement extérieur et faites vous du soutien ? ou bien sont-ils scolarisés dans une classe ou un groupe de votre établissement ?

Vivre l'éducation nationale ! Il faut quand même que le personnel soit drôlement résistant pour survivre à de telles situations... Mais il n'y a que ceux qui se sont retrouvés devant une classe qui peuvent comprendre où est le problème, pour un débutant qui plus est.

Bonne chance