Florent Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Autant pour moi pour le bac. Disons que dans notre classe, dans notre école, pas (encore) d'obligation de résultats.
dada Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 je vois que le sujet est toujours très chaud... Ce que je peux ajouter c'est que le privé dans notre région a beaucoup évolué notament en ce qui concerne les pratiques religieuses. Ici, les parents vont du privé au public sans arrêt ça met de l'ambiance et je dirais que ça fait avancer la "machine" dans le bon sens, comme ça tout le monde y trouve son compte surtout les élèves enfin je l'espère. Une différence notable entre le privé et le public, le directeur de l'école en privé est chef d'établissement donc... c'est une chose à prendre en compte.
janfilip Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Disons que dans notre classe, dans notre école, pas (encore) d'obligation de résultats. Mais on n'en est pas loin du tout (et il faudrait d'ailleurs à ce sujet se méfier parfois des idées "trop généreuses"...). Et je citerai à ce sujet un passage de la tribune "Objectifs, pilotage et croisement des savoirs", de Claude Pair (très haut fonctionnaire de l'EN, a été, entre, autre recteur): "Or, en matière éducative, la notion de responsabilité n’est pas simple à cerner ni à mettre en œuvre. La responsabilité d’un acteur implique un objectif à atteindre, la capacité de décider et mener des actions et, si le résultat n’est pas conforme à l’objectif, une correction ou une réparation, éventuellement une sanction. Mais en éducation, les résultats ne sont pas faciles à définir. Surtout, le résultat dépend à la fois de l’école et de l’élève, et même de ses parents. Qui donc est alors responsable ? Sans doute pas l’élève seul, comme cela a pu être le cas dans les conceptions d’autrefois où celui qui échouait était considéré soit comme paresseux soit comme incapable ; mais pas non plus l’enseignant ou l’établissement seul. Une solution qui a longtemps prévalu est l’obligation de moyens : la responsabilité des enseignants et des établissements portait sur l’application des règles, pas sur les résultats obtenus. À l’évidence, les familles demandent aujourd’hui une obligation de résultat, mais elle se heurte au fait que, les élèves n’étant pas les mêmes partout, on ne peut obtenir partout les mêmes résultats."
janfilip Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Ici, les parents vont du privé au public sans arrêt ça met de l'ambiance et je dirais que ça fait avancer la "machine" dans le bon sens, comme ça tout le monde y trouve son compte surtout les élèves enfin je l'espère. Je voudrais bien que tu m'expliques comment des élèves peuvent trouver leur intérêt à faire des allers-retours entre le privé et le public...
Céline21160 Posté(e) 12 mars 2004 Auteur Posté(e) 12 mars 2004 dada, tu dis que le directeur est le chef d'établissement, ça change quoi? c'est lui qui prends toutes les décisions, et qui gère tout? peux tu être plus précis stp, je suis pas bien renseignée!!!! _bl_sh_ merci!!!
dada Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Attends, je n'ai pas dit que les élèves font des aller-retour, j'ai dit les parents, c'est-à-dire que d'une année sur l'autre ils peuvent changer leur enfant ou un seul de la fratrie, il est tout de même très rare de voir des aller-retour, les familles faisant ce genre de yoyo font la même chose d'une école publique à une école publique mais là ce n'est plus de notre ressort, n'est-ce pas ?
janfilip Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Même comme cela, je ne vois pas en quoi cela peut être bénéfique aux élèves.
dada Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Sans doute une certaine émulation pédagogique qui vaut ce qu'elle vaut on ppourrait aussi appeler cela la concurrence si on veut polémiquer mais je pense que je vais m'arrêter là, le terrain est très glissant voir miné , nous n'en sortiront pas.
patounette Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 Bon alors j ebosse dans le privé pas par conviction religieuse cela s'est fait comme ça surmon parcours. Marie Claire je te rassure nous ne faisons pas la prière tous les matins ni même le caté une fois par semaine!!<il faut savoir que ds les Ets catho nous accueillons tout le monde . J'ai 2 musulmans pratiquants dans ma classe et cela ne pose aucun problème!! On ne demande pas non plus de certificat de baptême à l'inscription. Ce n'est pas le Diocèse qui nous paie mais le TPG comme vous!! Nous sommes plus libres effectivement Iceberg. Par exemple je suis partie en classe de mer je n'ai pas de projet à donner à l'inspecteur. Le directeur est chef d'établissement il a plus de pouvoir c'est lui qui décide s'il veut inscrire ou pas un élève par exemple. Il peut aussi venir dans la classe d'un collègue pour regarder comment il travaille aussi. Et surtout les indemnités de direction ne sont pas les mêmes que celles du public . Je comprends tout à fait que les directeurs du public se battent pour leur statut (je trouve d'ailleus les syndicats inexistants pour eux parce que lpour le coup il y a de quoi aller dans la rue mais bon après tout si l'Etat trouve des pigeons pour le faire cela ne nous regarde pas!!) car les indemintés de direction représentent le triple (voire plus) que celles du public . VOilà j'espère avoir répondu à tes questions et pour moi public-privé c'est pas un sujet tabou la preuve mon mari bosse dans le public............... et pour lui "ni dieu ni maître" Voilà on peut discuter sans s'emporter, chacun ses opinions et si tu as d'autres questions n'hésite pas
elpissou Posté(e) 12 mars 2004 Posté(e) 12 mars 2004 après tout si l'Etat trouve des pigeons pour le faire cela ne nous regarde pas Ce n'est pas vraiment qu'il trouve des pigeons, quand on voit le nombre de directions vacantes , il n'y en a pas beaucoup qui veulent roucouler... Quand le poste n'est pas attribué, c'est un instit qui fait office de, et en général on se bat pour ne pas avoir le poste... Les directeurs sont en grève administrative depuis plusieurs années, malheureusement ça n'a aucun effet, ce n'est apparemment pas un mouvement suffisamment bloquant et visible de l'extérieur.... Mais là encore, tout est question de moyens et je crois que plus que l'augmentation de l'indemnité (royale, il est vrai !) il est nécessaire de dégager du temps pour assurer les taches de direction, ce qui veut dire plus de temps de décharge donc plus de création de postes. On en revient toujours au même problème ! Petite question : les directeurs dans le privé étant chefs d'établissement, ont-ils quand même une classe ?
Céline21160 Posté(e) 13 mars 2004 Auteur Posté(e) 13 mars 2004 Quand tu dis que public et privé n'est pas du tout un sujet taboo,je suis tout à fait d'accord avec toi! et je ne comprends pas pourquoi ça en est un pour certains!merci pour ces précisions!!!! un directeur dans le privé est payé 3 fois plus qu'un directeur dans le public? ou j'ai mal lu?
patounette Posté(e) 13 mars 2004 Posté(e) 13 mars 2004 OUi environ je pense pour donner un exemple ma directrice (ecole de 6 classes) a 300 € d'indemnités. Elle a un quart de décharge sinon oui elle a sa classe!!
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