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Posté(e)

Salut à tous !!

Quelqu'un peut-il me dire si il ya une progression logique dans la découverte des éléments graphiques?

Voici l'ordre que je pense faire pour des moyens :

0) le point

1) la ligne verticale

2)le rond

3) la ligne horizontale

4') le pont

5) la ligne ondulante

6) le rond

7 ) les spirales

8) les boucles

Qu'en pensez vous?

J'ai 4 petits dans ma classe, je suis le même ordre et j'adapte les activités?

merci

laptitesourry :sorcerer:

Posté(e)
Salut à tous !!

Quelqu'un peut-il me dire si il ya une progression logique dans la découverte des éléments graphiques?

Pour moi il y en a une depuis que j'ai lu le livre de D. Dumont (ICI). A lire au moins...

Posté(e)

tu vas trouver un article compte rendu d'une animation pédagogique et plusieurs progressions possibles (liens ou documents).

L'annexe 1 est un essai de progression de cycle très inspiré par la méthode Dumont.

C'est un travail commun avec Calinours que je salue au passage :wub:

Posté(e)
Salut à tous !!

Quelqu'un peut-il me dire si il ya une progression logique dans la découverte des éléments graphiques?

Voici l'ordre que je pense faire pour des moyens :

0) le point

1) la ligne verticale

2)le rond

3) la ligne horizontale

4') le pont

5) la ligne ondulante

6) le rond

7 ) les spirales

8) les boucles

Qu'en pensez vous?

J'ai 4 petits dans ma classe, je suis le même ordre et j'adapte les activités?

merci

laptitesourry :sorcerer:

Comme cela vient d'être souligné, il y a une progression logique dans l'accès aux formes destinées à produire l'écrirure.

En revanche, dans les thèmes d'activités graphiques que tu listes (et qui n'ont rien à voir avec la préparation à l'écriture) à mon avis, il n'y a pas de progression.

Posté(e)
tu vas trouver un article compte rendu d'une animation pédagogique et plusieurs progressions possibles (liens ou documents).

L'annexe 1 est un essai de progression de cycle très inspiré par la méthode Dumont.

C'est un travail commun avec Calinours que je salue au passage :wub:

Le travail réalisé dans la circonscription de Valenciennes et d'Anzin est remarquable. Je souhaite juste préciser ma pensée (nuancée par rapport à Watteau) quant à cette affirmation (je cite le compte rendu ) :

" (... ) Le graphisme utilise des enchaînements de lignes simples, rectilignes ou courbes, continues ou discontinues, et des alternances de couleurs qui se rythment et se structurent en motifs. Ces activités développent des compétences utiles pour la maîtrise du geste de l'écriture cursive (...)"

A mon avis (qui n'engage humblement que moi) les compétences utiles pour l'écriture évoquées là sont minimes (on peut obtenir facilement l'inverse de ce qu'on attend), elles apportent peu au geste d'écriture (mais développent l'imagination graphique) si on accepte et comprend la définition qu'en donne Dumont. Je préfère distinguer deux progressions bien nettes (activités pour développer le répertoire graphique décoratif et écriture) par lesquelles les gestes s'éduquent avec des finalités bien distinctes et je m'en explique auprès des Moyens-Grands...

Posté(e)

Dans une animation de circonscription,Calinours, il faut composer avec les pratiques de chacun et nuancer certains propos pour impulser aussi une autre pratique (ou du moins essayer de la faire découvrir).Tu le sais comme moi :D

A titre personnel, je partage ton point de vue sur le graphisme décoratif :wink:

Posté(e)
Dans une animation de circonscription,Calinours, il faut composer avec les pratiques de chacun et nuancer certains propos pour impulser aussi une autre pratique (ou du moins essayer de la faire découvrir).Tu le sais comme moi :D

A titre personnel, je partage ton point de vue sur le graphisme décoratif :wink:

Oui, mais ce faisant on risque de créer des confusions. Et puis, lorsqu'on propose quelque chose de nouveau, c'est nouveau... :smile: donc forcément on propose de supprimer certaines pratiques habituelles.

A ce sujet, j'ai une question. Je ne comprends pas comment il faut entendre :

"La verbalisation des activités permet de donner sens aux productions et de les rendre communicables, elle permet aussi à l’enfant de se repérer et de se situer dans les étapes successives de l’apprentissage." Le terme verbalisation est en rpincipe consacré à l'énoncé des actes en cours de réalisation "je monte, je tourne etc.". Si c'est de cela qu'il s'agit, c'est quasiment incompatible avec ma méthode.

Je pense qu'il s'agit plutôt de l'énoncé des formes constitutives des lettres ( Cf. mon article sur le métalangage sur le site Bienlire). Qu'il s'agisse de l'un ou de l'autre, il ne s'agit pas du sens de l'écriture (au sens de "signification"). En revanche, s'il s'agit d'énoncer les formes utilisées pour l'écriture de telle lettre ou de tel mot, cela facilite l'automatisme du geste et permet, en conséquence, de libérer l'esprit pour penser à la signification de ce qu'on est en train d'écrire.

Posté(e)

J'évoquais ce qui est écrit en pages 110 et 111 du document d'accompagnement des précédents programmes par cette phrase.

Certes elle peut être interprêtée par "je monte, je tourne" .

La "commande" de l'IEN n'était pas de proposer quelque chose de nouveau mais de m'appuyer sur les Programmes et les documents d'accompagnement Langage à la maternelle pour faire le point sur la génèse de l'acte graphique, et pour proposer plusieurs progressions possibles. La référence à tes ouvrages et ta méthode , Envied'Espoir ,m'était possible mais ne devait être exclusive. Le but était d'inciter à lire puis laisser les collègues s'approprier la démarche, en discuter en équipe pour ensuite , éventuellement, expérimenter dans l'école .

je cite l'extrait du document "Langage à la maternelle" :

Rôle du maître

Le maître précise la lettre étudiée, dans le cadre de la progression. Il la trace devant les élèves en verbalisant le geste, le sens, les levés de main, toutes les étapes explicitement; il le fait et dit plusieurs fois. Il est essentiel que l’enfant soit le témoin de lettres formées, sous ses yeux, de manière stable.

L’enseignant peut aussi demander :

– à un élève de verbaliser le tracé d’une lettre : les autres élèves observent et analysent ;

– aux élèves, devenus experts, de repérer les défauts dans des lettres très volontairement mal tracées. Une synthèse orale doit permettre, à l’issue de ces analyses, de verbaliser à nouveau l’essentiel du mode d’emploi de l’écriture de la lettre étudiée. Il est bon alors de montrer les conséquences d’une lettre mal tracée : c’est l’enseignant qui dit, puisque les élèves (en général) ne savent pas lire encore, que le « a » mal tracé peut se confondre avec un «o», le «m» avec le «n» et que les mots sont alors transformés.

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