Les langues régionales à l'école

[Yzaza]

Les langues régionales font partie de l'histoire de ces régions et on oublie bien souvent que c'est contraint et forcé qu'elles ont été "mise de côté".

Contraintes et forcées par quoi (ou qui), par exemple?

Mes grands parents étaient frappés par l'instit s'ils osaient parler occitan.

Et ma grand-mère, bretonnante de naissance, a débarqué à 6 ans devant un maître qui l'obligeait, elle et tous ses petits camarades bretonnants, à parler français. Celui qui était surpris à parler breton devait porter un petit sabot de bois autour du cou, et le jeu consistait à surprendre un autre camarade pour lui refourguer le sabot avant la fin de la journée. Et celui qui possédait le sabot à la fin de la journée était puni.

Voilà comment le breton a peu à peu disparu, et menace maintenant de s'éteindre, tuant la diversité.

Même chose pour l'occitan....avec "lo senhal", le dernier à l'avoir, prenait pour les autres...Une triste technique de dénonciation

[faerychild]

Les langues régionales font partie de l'histoire de ces régions et on oublie bien souvent que c'est contraint et forcé qu'elles ont été "mise de côté".

Contraintes et forcées par quoi (ou qui), par exemple?

Mes grands parents étaient frappés par l'instit s'ils osaient parler occitan.

Et ma grand-mère, bretonnante de naissance, a débarqué à 6 ans devant un maître qui l'obligeait, elle et tous ses petits camarades bretonnants, à parler français. Celui qui était surpris à parler breton devait porter un petit sabot de bois autour du cou, et le jeu consistait à surprendre un autre camarade pour lui refourguer le sabot avant la fin de la journée. Et celui qui possédait le sabot à la fin de la journée était puni.

Voilà comment le breton a peu à peu disparu, et menace maintenant de s'éteindre, tuant la diversité.

Les langues régionales font partie de l'histoire de ces régions et on oublie bien souvent que c'est contraint et forcé qu'elles ont été "mise de côté".

Contraintes et forcées par quoi (ou qui), par exemple?

Mes grands parents étaient frappés par l'instit s'ils osaient parler occitan.

Et ma grand-mère, bretonnante de naissance, a débarqué à 6 ans devant un maître qui l'obligeait, elle et tous ses petits camarades bretonnants, à parler français. Celui qui était surpris à parler breton devait porter un petit sabot de bois autour du cou, et le jeu consistait à surprendre un autre camarade pour lui refourguer le sabot avant la fin de la journée. Et celui qui possédait le sabot à la fin de la journée était puni.

Voilà comment le breton a peu à peu disparu, et menace maintenant de s'éteindre, tuant la diversité.

Même chose pour l'occitan....avec "lo senhal", le dernier à l'avoir, prenait pour les autres...Une triste technique de dénonciation

En effet le but était d'associer la honte à la langue "interdite" afin d'en dégoutter au maximum les enfants. Aujourd'hui beaucoup d'ex-bretonnants (dont un de mes grand-pères) n'arrivent pas à oublier le traumatisme et se refuse à parler leur langue maternelle. Heureusement que pour d'autres ça reste aussi un plaisir et une fierté, ce qui nous permet de bénéficier de leurs trésors encore quelques temps... Mais plus pour longtemps, alors c'est aux enfants (dont c'est le choix bien entendu) de prendre la relève et de sauver ce qu'il reste à sauver !

[midjie]

Chez nous aussi, il existe une langue régionale, le créole. Qui est d'ailleurs parlé dans de nombreux pays, avec des variantes. Chez nous, cette langue est liée à l'esclavage et je me rappelle que quand j'étais petite, mes parents m'avaient interdit de parler en créole. J'ai même pris des fessées à cause de ça. Et même maintenant que je suis adulte, je parle très rarement en créole devant eux.

Mais ils auraient été surpris d'apprendre que je ne parlais qu'en créole avec mes copines en maternelle. Et bien entendu en français à la maîtresse.

Mais je suis très contente de constater que le créole peut être enseigné, lu, écrit, parlé à l'école, même s'il existe encore des réticences.