Dominique Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 Voir : http://www.lemonde.fr/societe/article/2008...99826_3224.html (article du site www.lemonde.fr)
Dramstein Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 "L'idée de regroupements d'écoles placés sous la responsabilité de vrais chefs d'établissements et de conseils d'administration comprenant les élus locaux n'a pas de quoi choquer à l'extérieur de l'éducation nationale, mais heurte de plein fouet la mentalité des enseignants du premier degré, imprégnés d'un profond sentiment anti-hiérarchique et historiquement soucieux de leur indépendance vis-à-vis des notabilités locales." bon, on va y arriver à la privatisation de l'école.
FredSXM Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 Ce n'est pas de la privatisation. L'ecole va fonctinner comme une entreprise qui restera nationale. C'est ce qui se passe ici aux USA. Et ma foi, ca fonctionne pas mal. J'aime bien la derniere partie de l'article:"L'idée de regroupements d'écoles placés sous la responsabilité de vrais chefs d'établissements et de conseils d'administration comprenant les élus locaux n'a pas de quoi choquer à l'extérieur de l'éducation nationale, mais heurte de plein fouet la mentalité des enseignants du premier degré, imprégnés d'un profond sentiment anti-hiérarchique et historiquement soucieux de leur indépendance vis-à-vis des notabilités locales." A+ Fred
rased32 Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 Ce qui est terriblement dérangeant, pour nous les enseignants, c'est : - Un Conseil d'Administration ou les parents d'élèves et la collectivité locale possèdent 9 voix sur 12 (voir le Monde) - Un directeur d'EPEP recruté hors Education nationale mais comme chargé de mission ou employé territorial, avec un pouvoir hiérarchique sur les enseignants (matériel, emploi du temps et contenu) - Une possibilité pour le Conseil d'administration de conduire une politique de choix d'investissement dans les écoles. J'investis dans les classes où je concentre les élèves en réussite, pas dans les autres. (je ne diabolise pas, j'observe Norwich en Grande Bretagne) Sinon, pour ceux et celles d'entre nous qui ont voyagé et enseigné à l'étranger, il y aurait des avantages aussi: en californie, tous les enseignants "sont" déchargés de cours dans leur classe 1/2 journée par semaine, ce qui permet de gérer les remplacement d'absence par exemple. Certains enseignants sont recrutés sur leur profil particulier (langue, science, sport etc...). Certains considèrent que c'est un progrès... d'autre pas.
Xtophe Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 Certains considèrent que c'est un progrès... d'autre pas. C'est peut-être applicable dans les faits à Paris ou dans les 10 plus grandes villes du pays, mais à la campagne, je suis très dubitatif sur la gestion d'un tel machin...il paraît qu'en France une école sur 3 possède entre 1 et 3 classes : l'école française reste avant tout une école extrêmement rurale...Pour mettre en place un EPEP dans certaines régions, il faudra regrouper des RPI entre eux et gérer un magma d'une dizaine de communes éloignées parfois de plus de 10 km les unes des autres...sans parler des problèmes politiques de maires qui ne peuvent pas s'entendre et collaborer ensemble... Voilà une réforme parisienne pensée par des Parisiens pour des Parisiens...
JBB Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 Ce qui est terriblement dérangeant, pour nous les enseignants, c'est :- Un Conseil d'Administration ou les parents d'élèves et la collectivité locale possèdent 9 voix sur 12 (voir le Monde) - Un directeur d'EPEP recruté hors Education nationale mais comme chargé de mission ou employé territorial, avec un pouvoir hiérarchique sur les enseignants (matériel, emploi du temps et contenu) - Une possibilité pour le Conseil d'administration de conduire une politique de choix d'investissement dans les écoles. J'investis dans les classes où je concentre les élèves en réussite, pas dans les autres. (je ne diabolise pas, j'observe Norwich en Grande Bretagne) Sinon, pour ceux et celles d'entre nous qui ont voyagé et enseigné à l'étranger, il y aurait des avantages aussi: en californie, tous les enseignants "sont" déchargés de cours dans leur classe 1/2 journée par semaine, ce qui permet de gérer les remplacement d'absence par exemple. Certains enseignants sont recrutés sur leur profil particulier (langue, science, sport etc...). Certains considèrent que c'est un progrès... d'autre pas. En précisant qu'actuellement les écoles communales en France sont loin d'avoir les mêmes crédits, équipement etc, faute de moyens budgétaires pour certaines collectivités, d'intérêt etc etc ... Voici venir le temps de l'école à plusieurs vitesses... JBB
Dramstein Posté(e) 26 septembre 2008 Posté(e) 26 septembre 2008 Ce n'est pas de la privatisation.L'ecole va fonctinner comme une entreprise qui restera nationale. C'est ce qui se passe ici aux USA. Et ma foi, ca fonctionne pas mal. MDR !!!!! ça fonctionne très bien, comme pour la santé et tout le reste. Vive les USA ! Une entreprise : c'est pour faire des profits. L'école doit rester le sanctuaire des profs, pas des épiciers et des imbéciles. Il diffuse encore Jerry Springer ?
FredSXM Posté(e) 27 septembre 2008 Posté(e) 27 septembre 2008 RE : "mais heurte de plein fouet la mentalité des enseignants du premier degré, imprégnés d'un profond sentiment anti-hiérarchique et historiquement soucieux de leur indépendance vis-à-vis des notabilités locales." Un peu dépassé le cliché anti USA A+ Fred
Dominique Posté(e) 27 septembre 2008 Auteur Posté(e) 27 septembre 2008 Pour info, le texte de la proposition de loi est disponible à cette adresse : http://www.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/200809...n_24_sept-2.pdf
Dramstein Posté(e) 27 septembre 2008 Posté(e) 27 septembre 2008 RE : "mais heurte de plein fouet la mentalité des enseignants du premier degré, imprégnés d'un profond sentiment anti-hiérarchique et historiquement soucieux de leur indépendance vis-à-vis des notabilités locales." Un peu dépassé le cliché anti USA A+ Fred Les USA sont un modèle de justice sociale, tout le monde le sait. Et puis, c'est vrai que tous les profs se reconnaissent dans ta citation. Il ne manque plus que le goût pour la grève et les vacances. Notre école a une histoire, et on a le droit d'y être attaché, surtout avec un ministre comme Darcos. Désolé mais tu n'as pas Fox News ? C'est juste pour comparer les clichés...
elpissou Posté(e) 27 septembre 2008 Posté(e) 27 septembre 2008 Trouvé dans une dépêche AFP : http://afp.google.com/article/ALeqM5jUjG-3...JJNk38ZIy06ushA Concernant les postes administratifs, 500 vont être supprimés (120 dans l'administration centrale, 380 dans les rectorats et inspections d'académies). Mais 500 créations sont prévues pour le personnel des futurs établissements publics d'enseignement primaire (EPEP) qui regrouperont et géreront chacun plusieurs écoles primaires. Ces EPEP font l'objet d'une proposition de loi, déposée jeudi par trois députés UMP, qui pourrait être examinée à partir de janvier au Parlement. A rapprocher de ça (même source) : Le plus gros des suppressions proviendra des postes de stagiaires (4.500 dont 3.000 dans le primaire) et de la réaffectation au sein du primaire de 3.000 maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire (sur 11.000 au total). Ces maîtres qui faisaient de l'aide individuelle ou en petits groupes, se verront affecter une classe. Mais tout va bien, c'est le Figaro qui le dit : L'Éducation nationale sauve la mise pour les enseignants Moins d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé. En affichant un taux de 37% de non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite, soit 13 500 suppressions de poste pour 33 000 départs à la retraite prévus pour 2009, le ministère de l'Education nationale a largement dérogé à la règle qui veut qu'un fonctionnaire sur deux ne soit pas remplacé. Doivent d'ailleurs avoir un problème de règle de trois, parceque moi je trouve 40,9 % ! Dominique, tu confirmes ?
Papou67 Posté(e) 28 septembre 2008 Posté(e) 28 septembre 2008 Trouvé dans une dépêche AFP :http://afp.google.com/article/ALeqM5jUjG-3...JJNk38ZIy06ushA Concernant les postes administratifs, 500 vont être supprimés (120 dans l'administration centrale, 380 dans les rectorats et inspections d'académies). Mais 500 créations sont prévues pour le personnel des futurs établissements publics d'enseignement primaire (EPEP) qui regrouperont et géreront chacun plusieurs écoles primaires. Ces EPEP font l'objet d'une proposition de loi, déposée jeudi par trois députés UMP, qui pourrait être examinée à partir de janvier au Parlement. A rapprocher de ça (même source) : Le plus gros des suppressions proviendra des postes de stagiaires (4.500 dont 3.000 dans le primaire) et de la réaffectation au sein du primaire de 3.000 maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire (sur 11.000 au total). Ces maîtres qui faisaient de l'aide individuelle ou en petits groupes, se verront affecter une classe. Mais tout va bien, c'est le Figaro qui le dit : L'Éducation nationale sauve la mise pour les enseignants Moins d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé. En affichant un taux de 37% de non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite, soit 13 500 suppressions de poste pour 33 000 départs à la retraite prévus pour 2009, le ministère de l'Education nationale a largement dérogé à la règle qui veut qu'un fonctionnaire sur deux ne soit pas remplacé. Doivent d'ailleurs avoir un problème de règle de trois, parceque moi je trouve 40,9 % ! Dominique, tu confirmes ? Tu as raison de ne pas demander à Xavier D., visiblement, la règle de trois, il ne sait pas trop l'appliquer!
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