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decouverte du principe alphabetique


jnoun7

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je suis comme toi : complètement perdue en ce qui concerne le principe alphabétique !!

Quelqu'un aurait il une progression claire de comment l'aborder que ce soit au niveau des lettres ou au niveau de la phono ?

Je m'y perds entre toutes ces méthodes auxquelles je ne comprends pas grand chose et surtout suite au manque de temps pour préparer le tout (3 classes, 4 niveaux...).

Ou alors pouvez vous m'indiquer un ouvrage clair quand on débute : pas trop de théorie et rapidement applicable ?

Merci ! :D

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je pense qu'à la base biensur qu'il faut que les enfants connaissent, reconnaissent, nomment les lettres car c'est bien beau de vouloir faire écrire une syllabe ou un mot phonétiquement à un enfant de GS mais s'il ne connait pas ses lettres comment va t il procéder ??

je m'explique : j'avais une élève l'an passé qui ne savait pas nommer et reconnaitre les lettres de l'alphabet. Elle savait que pour écrire MOTO il fallait la lettre qui fait "mmmm...", elle savait même que c'était la lettre M mais elle ne savait pas reconnaitre ni écrire la lettre M. C'est un peu comme vouloir faire dénombrer une collection à un élève qui ne connait pas la comptine numérique.

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Angle69 propose des jeux sympas pour apprendre à retenir les lettres. On pourrait inventer un mémory de l'alphabet.

Moi en aide personnalisée on joue au jeu de kim. Je mets des lettres sur la table, 5 par exemple, ils ferment les yeux et j'en retire une. Ils doivent nommer la lettre que j'ai retirée. C'est un peu du rabachage et j'essaie de varier les jeux !

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je pense qu'à la base biensur qu'il faut que les enfants connaissent, reconnaissent, nomment les lettres car c'est bien beau de vouloir faire écrire une syllabe ou un mot phonétiquement à un enfant de GS mais s'il ne connait pas ses lettres comment va t il procéder ??

je m'explique : j'avais une élève l'an passé qui ne savait pas nommer et reconnaitre les lettres de l'alphabet. Elle savait que pour écrire MOTO il fallait la lettre qui fait "mmmm...", elle savait même que c'était la lettre M mais elle ne savait pas reconnaitre ni écrire la lettre M. C'est un peu comme vouloir faire dénombrer une collection à un élève qui ne connait pas la comptine numérique.

En utilisant le principe de la gestion dynamique du geste graphique, l'enfant découvre deux lettres à la fois (e et l) incluses dans deux mots "le" et "elle". Il apprend à mettre ces mots en situation. Donc il sait comment écrire ces deux lettres, il sait les reconnaître et les utiliser (dans bien peu de choses pour commencer, mais il faut bien commencer). Il apprend ensuite qu'en faisant la même chose que pour e mais en plus étréci il écrit u et i et en plus étréci que l mais en montant un peu moins haut (ça se fait par le geste pas par la verbalisaton) il écrit t. Du coup il peut écrire : le lit, il lit, elle lit, il lutte, elle lutte. Comme il sait écrire et reconnaître, e, l, u, i, t et les mettres dans des mots faisant des phrases : il sait écrire le, lu, li, et la combinatoire se met en place peu à peu de façon implicite. Là il entre vraiment et directement dans le principe alphabétique.

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Merci, enviedespoir.

Je crois qu'on ne répétera jamais assez que lecture et écriture, ou plutôt écriture et lecture sont intimement liées et qu'au fur et à mesure que l'enfant apprend à écrire en cursive les lettres, il doit aussi apprendre à en connaître le "son dominant" et qu'il ne s'agit en aucun cas de faire comme nos ancêtres les maîtres du XVII° siècle qui leur apprenaient d'abord les 26 lettres pendant la première année, puis leurs combinaisons en syllabes de deux, trois, quatre ou cinq lettres la seconde année pour n'arriver à la lecture de mots, phrases et textes qu'au bout de deux longues et stériles années.

Grâce à "ta" méthode, on lie le geste, la compréhension du principe alphabétique et une vision raisonnable de l'écriture "spontanée" qui consiste à ne donner à écrire à l'enfant, qui est ravi de le faire, que ce qu'il sait déjà composer grâce aux lettres qu'il sait écrire.

:D :D

Bof, bof, suis pas trop d'accord là :smile:

Autant j'adhère tout à fait à la méthode de travail d'enviedespoir pour l'apprentissage de l'écriture, qui pour moi est essentiellement un apprentissage "physique" (perception et action) autant je ne dirai pas comme toi pour la lecture.

Je pense que là nous divergeons dans la conception.

OK pour dire que dans l'apprentissage de la lecture sur le plan technique, on fait des associations, sons, lettres... autant je ne pense pas que la liaison soit uniquement entre écriture et lecture.

Certains enfants apprennent très bien à lire, bien avant de savoir écrire... parce qu'ils ont un comportement de lecteur, qu'ils sont curieux, qu'ils ont envie de savoir ce qui se cache derrière ces petits signes qui accompagnent les images de leurs albums ou des étiquettes...

Dans ce cas là, ils font des associations d'idées, des comparaisons avec ce qu'ils connaissent déjà, ils émettent des hypothèses, ils vérifient, ils finissent par compléter les manques en utilisant le B A BA mais ce n'est pas par ça qu'ils commencent.

MCD

Un petit souci rencontré et à soumettre à la réflexion d'envidespoir...

Certains enfants ont un problème et font des confusions, lorsque nous les voyons, entre la lettre L (qui peut être visualisée) et le mot ELLE qui est beaucoup plus abstrait ...

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Merci, enviedespoir.

Je crois qu'on ne répétera jamais assez que lecture et écriture, ou plutôt écriture et lecture sont intimement liées et qu'au fur et à mesure que l'enfant apprend à écrire en cursive les lettres, il doit aussi apprendre à en connaître le "son dominant" et qu'il ne s'agit en aucun cas de faire comme nos ancêtres les maîtres du XVII° siècle qui leur apprenaient d'abord les 26 lettres pendant la première année, puis leurs combinaisons en syllabes de deux, trois, quatre ou cinq lettres la seconde année pour n'arriver à la lecture de mots, phrases et textes qu'au bout de deux longues et stériles années.

Grâce à "ta" méthode, on lie le geste, la compréhension du principe alphabétique et une vision raisonnable de l'écriture "spontanée" qui consiste à ne donner à écrire à l'enfant, qui est ravi de le faire, que ce qu'il sait déjà composer grâce aux lettres qu'il sait écrire.

:D :D

Bof, bof, suis pas trop d'accord là :smile:

Autant j'adhère tout à fait à la méthode de travail d'enviedespoir pour l'apprentissage de l'écriture, qui pour moi est essentiellement un apprentissage "physique" (perception et action) autant je ne dirai pas comme toi pour la lecture.

Je pense que là nous divergeons dans la conception.

OK pour dire que dans l'apprentissage de la lecture sur le plan technique, on fait des associations, sons, lettres... autant je ne pense pas que la liaison soit uniquement entre écriture et lecture.

Certains enfants apprennent très bien à lire, bien avant de savoir écrire... parce qu'ils ont un comportement de lecteur, qu'ils sont curieux, qu'ils ont envie de savoir ce qui se cache derrière ces petits signes qui accompagnent les images de leurs albums ou des étiquettes...

Dans ce cas là, ils font des associations d'idées, des comparaisons avec ce qu'ils connaissent déjà, ils émettent des hypothèses, ils vérifient, ils finissent par compléter les manques en utilisant le B A BA mais ce n'est pas par ça qu'ils commencent.

MCD

Un petit souci rencontré et à soumettre à la réflexion d'envidespoir...

Certains enfants ont un problème et font des confusions, lorsque nous les voyons, entre la lettre L (qui peut être visualisée) et le mot ELLE qui est beaucoup plus abstrait ...

Un grand merci à Akwabon et à Sourimini pour cet échange très intéressant. :wub: Bien sûr que je vais répondre à la question de la confusion éventuelle elle / L. Cette question s'inscrit dans le lot de celles qui se posent aux enseignants qui pensent utiliser ma méthode (sans guillemets, car c'est bien moi qui l'ai entièrement conçue) alors qu'ils en récupèrent des éléments et en abandonnent d'autres qu'ils jugent accessoires. Une méthode est un tout (en tout cas la mienne, mais je crois en fait que c'est le cas de toutes les méthodes, sinon ce ne sont plus des méthodes mais des recettes) c'est, donc, un tout qui fonctionne à plein lorsqu'elle est utilisée intégralement mais qui n'est plus exactement la même si on y change quelque chose. Désolée de cette tautologie mais elle me semblait s'imposer.

Ma réponse est donnée dans ta question Sourimini.

Tout d'abord au sujet de ton objection : Akwabon n'a pas dit que "la liaison est uniquement entre écriture et lecture". Elle dit que "les deux sont intimement liés " et que "grâce à cette méthode, on lie le geste, la compréhension du principe alphabétique et une vision raisonnable de l'écriture "spontanée" qui consiste à ne donner à écrire à l'enfant, qui est ravi de le faire, que ce qu'il sait déjà composer grâce aux lettres qu'il sait écrire".

Bien sûr, "certains enfants apprennent très bien à lire, bien avant de savoir écrire".

Mais voila ...

Ma réponse: Tu écris, Sourimini, "certains enfants ont un problème et font des confusions, lorsque nous les voyons, entre la lettre L (qui peut être visualisée) et le mot ELLE qui est beaucoup plus abstrait ...". Dans le cadre de ma méthode, ce serait une confusion éventuelle entre la lettre L ou l et le mot "elle". CE n'est pas possible si on applique réellement ma méthode. En effet :

- l'enfant apprend le geste qui lui servira à faire des boucles, à en différencier la dimension en hauteur pour différencier petites boucles/grandes boucles (plus tard e de l) et en largeur pour différencier plus tard les coupes des boucles par complet étrécissement.

- il apprend à gérer l'espace de l'écriture (pas dessus/dessous etc, mais bien les contingences spatiales de l'écriture)

Il en arrive donc au point de croisement de l'acquisition de ces compétences à écrire "le" et "elle". mais surtout pas des lignes de "le" et des lignes de "elle", pas plus que des lignes de "l".

L'enseignant montre une suite de boucles (telles qu'elles ont été apprises) (eelleellee). Lorsqu'il en extrait le groupe "elle", l'enfant sait déjà (pour l'avoir vu avec "le") que la petite boucle forme une lettre qui s'appelle e et la grande une lettre qui s'appelle l.

Il apprend alors que e/l/l/e forment le mot "elle" et que ce mot "elle" est opposable à "il" en situation (Maman prépare le goûter d'Adrien ; elle épluche une pomme, il la mange).

Il n'y a aucune raison pour que l'enfant confonde le nom de la lettre (qui ne sert à rien d'autre qu'à désigner cette lettre) avec un mot (unité de langage associée à un sens), sauf si, justement, ce travail a été précédé de tâtonnements malencontreux sur l'écriture en capitales qui pourraient laisser croire à l'enfant que "je t'aime" s'écrit "je t'M".

(cf. Le geste d'écriture pages 102 à 104 et 107 à 109 des éditions 2006 et 2008)

Juste pour le divertissement ce dimanche matin,(quoique ...), deux anecdotes vraies :

- un jour, un petit garçon de GS à qui je demandais ce qu'il faisait à l'école m'a répondu "avec l'autre maîtresse (en congés de maternité) on écrivait des lettres ; avec celle-ci on écrit pour écrire quelque chose"

- au moment des tests avant leur mise sur le marché, des parachutes ne se sont ouverts qu'une minute après l'arrivée supposée au sol. C'était pour le moins fâcheux. En remontant la chaîne des opérateurs on a découvert qu'ils venaient tous du même monteur. Ce monteur-là avait pensé qu'un certain élastique, difficile à mettre en place dans le boitier d'ouverture, ne servait certainement à rien. Il a bien regardé. Décidément non, il ne servait à rien. Donc il ne l'a pas mis... C'était plus facile et ça allait plus vite. Question de méthode...

J'édite pour ajouter que j'ai trouvé très instructif d'apprendre d'Akwabon comment on enseignait la lecture au XVII° siècle.

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Il n'y a aucune raison pour que l'enfant confonde le nom de la lettre (qui ne sert à rien d'autre qu'à désigner cette lettre) avec un mot (unité de langage associée à un sens), sauf si, justement, ce travail a été précédé de tâtonnements malencontreux sur l'écriture en capitales qui pourraient laisser croire à l'enfant que "je t'aime" s'écrit "je t'M".

:D :D

Je disais "confusion" et j'aurais du dire "perception difficile"...

Il est vrai qu'une méthode utilisée partiellement n'est plus LA méthode MAIS les enfants ne se trouvant pas en vase clos d'apprentissages, n'abordent pas les apprentissages avec la même approche, les mêmes acquis... et n'ont pas tous au même moment le même type de comportement.

De plus, dans mon cas en GS, ils ont déjà au moins 2 ans de maternelle derrière eux et donc des expériences différentes avec l'écrit.

Je n'ai pas encore à leur apprendre à lire et je ne m'appuie pas sur l'apprentissage de l'écriture pour aborder la lecture (et c'est en quoi je me différencie, je pense d'Akwabon).

Je n'ai pas non plus l'expérience, comme toi, d'une méthode, construite pas à pas dans la durée, explorée, expérimentée et critiquée... je ne suis qu'une utilisatrice pluridisciplinaire, qui peut commettre des erreurs ... d'interprétation, d'exécution...

MCD

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  • 4 mois plus tard...

Bonsoir,

Concrètement pour une pe1 comme moi qui ne comprends pas ce qu'est16.gifle principe alphabétique16.gif, qui a une définition claire à me donner s'il vous plaît ?

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Bonsoir,

Concrètement pour une pe1 comme moi qui ne comprends pas ce qu'est16.gifle principe alphabétique16.gif, qui a une définition claire à me donner s'il vous plaît ?

En relisant tout le fil, tu devrais voir plus précisément ce que signifie ce principe alphabétique.

Si ça ne te suffit pas, je te conseille ce lien :

http://progmaternelle.free.fr/

Tu cliques sur le livre vert, puis dans le menu déroulant, tu cherches "principe alphabétique". Je trouve que c'est on ne peut plus clair. Mais c'est peut-être parce que le bouquin de Brigaudiot fait partie de mes bibles professionnelles.

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  • 2 semaines plus tard...

Et pour ceux que cela intéresse une méthode : De l'écoute des sons à la lecture, écrite par un instituteur spécialisé, qui, srictement alphabétique, sans aucune concession aux approches idéovisuelles, multipliant les entrées sensorielles (auditives, visuelles, gestuelles), s'appuie sur le développement de la conscience phonologique et syntaxique et sur l'enseignement simultané de l'écriture et de la lecture. Des extraits ici

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