JeanLatreck Posté(e) 7 octobre 2008 Posté(e) 7 octobre 2008 Seule différence entre nous et d'autres: nous sommes pour l'instant les seuls à avoir rendu public cette entrevue, à en avoir publié le compte-rendu et l'ensemble des documents et propositions que nous lui avons soumis. On espère que les syndicats enseignants, quels qu'il soient, auront à coeur d'avoir la même clarté et la même transparence...Il y en a qui parlent, il y en a qui font... Thierry fabre Le SNUDI FO 76 a publié ici dès le 14 septembre un compte-rendu de cet entretien mené par des responsables nationaux du SNUDI FO. La conclusion en est remarquable et sans ambiguité: Le SNUDI-FO a conclu en rappelant que le directeur a un statut, c’est celui de fonctionnaire d’Etat, garant de la laïcité et de la neutralité de l’école publique. Que dans ce cadre, notre organisation est totalement opposée à la mise en place des EPEP et revendique le maintien d’un directeur par école et l’augmentation de leurs décharges administratives. Si le SNUDI-FO est favorable à l’augmentation de l’ISS des directeurs, il exige que ce ne soit pas en contrepartie d’un statut particulier qui en ferait un chef d’établissement.
thierry fabre Posté(e) 7 octobre 2008 Posté(e) 7 octobre 2008 A Jean Latreck Merci pour le lien comme pour l'info... On va mettre ça en ligne sur notre site et espérer que d'autres en fassent de même. Si j'avançais, un peu plus haut, que nous n'avions pas trouvé trace des semblables comptes-rendus, c'est tout simplement qu'en toute bonne logique, on les avait cherché sur les sites nationaux des syndicats. Je t'avoue que l'on n'a pas eu la patience de farfouiller chaque site des sections départementales... Sur le reste Un petit truc pas très grave, mais pas très honnête de ta part, cette petite citation plus que tronquée de mes povres propos. Tu prends un bout de texte au début, un autre à la fin et tu colles les deux bout-à-bout. A relire, du coup, on pourrait croire qu'en parlant de "ceux qui parlent et de ceux qui font", j'attaque les syndicats enseignants. Ce qui n'était pas le cas. Si tu pouvais donc m'éviter d'autres copier/coller du genre, ce serait sympa... Plus important, le côté "remarquable" de ce texte, à tes yeux... Il y a en effet plusieurs points remarquables: - le dessin de Jac, par exemple. Jacques Risso, dit Jac, membre du GDID depuis ses débuts, qui voit de plus en plus ses dessins repris par des publications syndicales. Chose que l'on trouve plutôt amusante et qui ne le gène en rien... - Remarquable aussi le refus très net de tout EPEP. Dont acte... Mais remarquable aussi le manque de proposition alternative... On sait très bien que sur pas mal de domaines, l'Ecole Publique souffre de son manque d'existence juridique et administrative ( incapacité d'autonomie budgétaire, détournement de fait des idéaux coopératifs de l'OCCE pour la gestion du quotidien, faiblesse de l'école face aux pouvoirs locaux, décalage de 1 à 20 entre les moyens financiers offerts aux écoles, selon les possibilités et choix des communes, etc, etc...) Face à cela, que FO refuse les EPEP, fort bien. Mais que propose-t-il ? Rester dans le schéma actuel, avec tous ses défauts ? - remarquable surtout la capacité à transformer le réel au filtre du slogan... Le SNUDI, dans ce texte, parle de l'écompagnement éducatif, et des responsabilités que vont avoir à affronter les dirlos dès cette année (pour les écoles en REP) dès l'an prochain, pour les autres. "...est demandé aux directeurs d’avoir la responsabilité d’un dispositif qui ne rentre pas dans le temps scolaire par exemple les relations avec les mairies et la mise en place d’activités avec des associations diverses..." A aucun moment, ce syndicat ne se rend compte que c'est justement cette absence de statut des dirlos qui le mets pieds et poings liés face aux demandes ministérielles. Oui, faute d'un statut, nous devrons accepter d'être responsables juridiquement d'activités se déroulant, hors école, à des 18, 19 heures... Tout comme nous sommes responsables des stages de remise en niveau pendant les vacances, des cours d'ELCO du mercredi, de la sécurité de l'école même quand nous sommes en grève, etc... A partir du moment où le constat commun est que l'on va dans le mur, que faire: accélerer ? Ou tenter de gamberger voir s'il n'y a pas un autre chemin ? Thierry fabre
JeanLatreck Posté(e) 7 octobre 2008 Posté(e) 7 octobre 2008 Un petit truc pas très grave, mais pas très honnête de ta part, cette petite citation plus que tronquée de mes povres propos. Tu prends un bout de texte au début, un autre à la fin et tu colles les deux bout-à-bout. A relire, du coup, on pourrait croire qu'en parlant de "ceux qui parlent et de ceux qui font", j'attaque les syndicats enseignants. Ce qui n'était pas le cas. Si tu pouvais donc m'éviter d'autres copier/coller du genre, ce serait sympa... J'ai beau avoir relu plusieurs fois ton texte, je ne vois pas à qui d'autres qu'aux syndicats ce "ceux qui parlent et ceux qui font" peut s'adresser. En fait, c'est bien le sens de ton message: les syndicats "parlent" (dans le sens "brassent de l'air"), le GDID "agit" (dans le sens "fait avancer le schmilblick"). Plutôt que de malhonnêteté de ma part, je parlerais de raccourci, raccourci qui ne dénature en rien le sens de tes propos, et même plus, les précise. C'est un effet bien connu que de discréditer l'interlocuteur dès le départ (le "pas très honnête de ta part") sur des considérations annexes (car c'est "Un petit truc pas très grave") pour mieux balayer le reste des propos...
thierry fabre Posté(e) 7 octobre 2008 Posté(e) 7 octobre 2008 Mon bon Jean tu es libre de voir tous les sens que tu veux dans ce que je dis, reste que triturer des citations ne fait pas avancer grand chose... Je maintiens pour autant que ce n'était pas ce que je disais, comme tout un chacun peut le voir à simple lecture... Pour ce qui est des effets, je ne pense pas pouvoir t'en apprendre le moindre, ne serait-ce que l'élémentaire facilité de reprendre une petite portion d'un texte, et d'y rester, pour mieux faire oublier le reste des questionnements... Par rapport à ce texte du SNUDI dont tu parlais, je relève, pour ma part, deux aspects "remarquables" - une volonté certaine de clarté de FO sur ce sujet... A moins que d'autres versions départementales nous aient échappé, ce syndicat serait à l'heure actuelle le seul à avoir publié son compte-rendu. - A l'inverse, je pointe l'avers de la médaille. Pour ce qui est de défendre l'existant, en ce domaines comme en d'autres, FO fait preuve d'une solidité sans pareille. Mais que propose-t-il ? A lire le compte-rendu que tu nous as offert, j'y trouve plus le maintien de l'existant que des propositions alternatives destinées à faire évoluer l'école, à la faire exister vraiment... Je me trompe peut-être, mais ne demande en ce cas qu'à apprendre. J'ai tellement soif de savoir... Et puisque l'on parlait de Jac, j'ai souvenir qu'il y a trois ans, il a eu maille à partir avec l'IA 84, qui lui reprochait un de ses dessins. A l'époque le SNUDI 84 a été et de loin, le plus efficace à défendre notre collègue et lui conserver sa direction... Comme tu vois, on n'oublie rien, en creux comme en ronde-bosse. On se donne juste notre petite liberté de critique et de pensée... Ce qui, après tout, n'est pas un crime... Alors, sur le fond, car c'est tout ce qui compte, on maintient l'Ecole Publique actuelle, sous sa forme inchangée depuis Ferry (Jules) ou on bouge ? Thierry Fabre
JeanLatreck Posté(e) 7 octobre 2008 Posté(e) 7 octobre 2008 Mon bon Jeantu es libre de voir tous les sens que tu veux dans ce que je dis, reste que triturer des citations ne fait pas avancer grand chose... Je maintiens pour autant que ce n'était pas ce que je disais, comme tout un chacun peut le voir à simple lecture... Pour ce qui est des effets, je ne pense pas pouvoir t'en apprendre le moindre, ne serait-ce que l'élémentaire facilité de reprendre une petite portion d'un texte, et d'y rester, pour mieux faire oublier le reste des questionnements... Par rapport à ce texte du SNUDI dont tu parlais, je relève, pour ma part, deux aspects "remarquables" - une volonté certaine de clarté de FO sur ce sujet... A moins que d'autres versions départementales nous aient échappé, ce syndicat serait à l'heure actuelle le seul à avoir publié son compte-rendu. - A l'inverse, je pointe l'avers de la médaille. Pour ce qui est de défendre l'existant, en ce domaines comme en d'autres, FO fait preuve d'une solidité sans pareille. Mais que propose-t-il ? A lire le compte-rendu que tu nous as offert, j'y trouve plus le maintien de l'existant que des propositions alternatives destinées à faire évoluer l'école, à la faire exister vraiment... Je me trompe peut-être, mais ne demande en ce cas qu'à apprendre. J'ai tellement soif de savoir... Et puisque l'on parlait de Jac, j'ai souvenir qu'il y a trois ans, il a eu maille à partir avec l'IA 84, qui lui reprochait un de ses dessins. A l'époque le SNUDI 84 a été et de loin, le plus efficace à défendre notre collègue et lui conserver sa direction... Comme tu vois, on n'oublie rien, en creux comme en ronde-bosse. On se donne juste notre petite liberté de critique et de pensée... Ce qui, après tout, n'est pas un crime... Alors, sur le fond, car c'est tout ce qui compte, on maintient l'Ecole Publique actuelle, sous sa forme inchangée depuis Ferry (Jules) ou on bouge ? Thierry Fabre Sous prétexte de dysfonctionnements réels au niveau de la direction d'école, faut-il être prêt à dynamiter l'école publique, juste pour "bouger"... Le directeur d'école, tel qu'il existe actuellement, est fonctionnaire d’état, garant de la laïcité et de la neutralité de l’école. La direction d’école n’est pas un métier mais une fonction occupée par un enseignant du 1er degré dont le statut d’instituteur ou de professeur des écoles, fonctionnaire d’Etat sans pouvoir hiérarchique, le protège des groupes de pression locaux. Remettre en cause ce statut, c’est livrer chaque école aux projets locaux dont l’essence même est incompatible avec des programmes nationaux et un statut national de fonctionnaire d’Etat. Voilà la réalité de l'EPEP et de son emploi de directeur... Pour bouger, en effet "ça bouge". Non merci...
dhaiphi Posté(e) 7 octobre 2008 Posté(e) 7 octobre 2008 Voilà la réalité de l'EPEP et de son emploi de directeur... Pour bouger, en effet "ça bouge". Voilà ce qu'il fallait dire, clair et concis, merci Jean.
balkis Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 T.Fabre : A partir du moment où le constat commun est que l'on va dans le mur, que faire: accélerer ? Ou tenter de gamberger voir s'il n'y a pas un autre chemin ? Que voilà une formule qu'elle est bonne : comme celà que je vois la proposition de loi des EPEP (et du statut associé)comme tu la défends au nom du GDID. (D'accord, tu vas m'accuser de tronquer le reste du texte mais il le vaut bien ...)
Namas Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Mon bon Jeantu es libre de voir tous les sens que tu veux dans ce que je dis, reste que triturer des citations ne fait pas avancer grand chose... Je maintiens pour autant que ce n'était pas ce que je disais, comme tout un chacun peut le voir à simple lecture... Pour ce qui est des effets, je ne pense pas pouvoir t'en apprendre le moindre, ne serait-ce que l'élémentaire facilité de reprendre une petite portion d'un texte, et d'y rester, pour mieux faire oublier le reste des questionnements... Par rapport à ce texte du SNUDI dont tu parlais, je relève, pour ma part, deux aspects "remarquables" - une volonté certaine de clarté de FO sur ce sujet... A moins que d'autres versions départementales nous aient échappé, ce syndicat serait à l'heure actuelle le seul à avoir publié son compte-rendu. - A l'inverse, je pointe l'avers de la médaille. Pour ce qui est de défendre l'existant, en ce domaines comme en d'autres, FO fait preuve d'une solidité sans pareille. Mais que propose-t-il ? A lire le compte-rendu que tu nous as offert, j'y trouve plus le maintien de l'existant que des propositions alternatives destinées à faire évoluer l'école, à la faire exister vraiment... Je me trompe peut-être, mais ne demande en ce cas qu'à apprendre. J'ai tellement soif de savoir... Et puisque l'on parlait de Jac, j'ai souvenir qu'il y a trois ans, il a eu maille à partir avec l'IA 84, qui lui reprochait un de ses dessins. A l'époque le SNUDI 84 a été et de loin, le plus efficace à défendre notre collègue et lui conserver sa direction... Comme tu vois, on n'oublie rien, en creux comme en ronde-bosse. On se donne juste notre petite liberté de critique et de pensée... Ce qui, après tout, n'est pas un crime... Alors, sur le fond, car c'est tout ce qui compte, on maintient l'Ecole Publique actuelle, sous sa forme inchangée depuis Ferry (Jules) ou on bouge ? Thierry Fabre Sous prétexte de dysfonctionnements réels au niveau de la direction d'école, faut-il être prêt à dynamiter l'école publique, juste pour "bouger"... Le directeur d'école, tel qu'il existe actuellement, est fonctionnaire d’état, garant de la laïcité et de la neutralité de l’école. La direction d’école n’est pas un métier mais une fonction occupée par un enseignant du 1er degré dont le statut d’instituteur ou de professeur des écoles, fonctionnaire d’Etat sans pouvoir hiérarchique, le protège des groupes de pression locaux. Remettre en cause ce statut, c’est livrer chaque école aux projets locaux dont l’essence même est incompatible avec des programmes nationaux et un statut national de fonctionnaire d’Etat. Voilà la réalité de l'EPEP et de son emploi de directeur... Pour bouger, en effet "ça bouge". Non merci... C'est bien là qu'est tout le problème : directeur d'école est devenu un véritable métier, avec toutes les nouvelles missions qui lui tombent dessus chaque année. Cette fonction est belle et bien devenue un métier. Ce n'est plus un enseignant ayant fonction de direction, mais un directeur ayant charge d'enseignement...
thierry fabre Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Amusant, ton texte, Jean, et curieux tout à la fois J'y retrouve quasiment mot pour mot les mêmes phrases toutes faites qu'utilise, sur une autre forum, un dénommé Jipai... Phrase toutes faites, pourquoi pas ? Si la phrase est bonne et l'idée juste... Ce qui n'est malheureusement pas le cas, et ce genre de grande déclaration sent plus son catéchisme mal annoné que son pesant de réflexion... Pour reprendre donc point par point: - "le directeur d'école est un fonctionnaire d'état" Oui, sans conteste, la rumeur nous en était parvenue... - "...garant de la laïcité..." Faux... Cela ne fait en rien partie de nos attributions, telles que définies dans le décret de 89. ce serait d'ailleurs faire aux dirlos un excès d'honneur que de leur confier cette responsabilité. Au contraire de ce que tu avances, la notion de laïcité est inscrite dans la constitution et il s'agit d'une des fonctions de l'état, non des dirlos d'école, que de faire respecter le caractère laïque de notre république - "...garant ... de la neutralité de l'école" Faux là aussi... Aucun texte ne nous donne cette responsabilité... Bien au contraire, la notion de neutralité du service public, l'obligation de discrétion professionnelle sont des obligations statutaires de l'ensemble des fonctionnaires. Ne demande pas aux dirlos plus encore que ce qu'ils ne font, la barque est déjà assez chargée... Ta première phrase débute assez mal: une banalité, suivie de deux erreurs. Erreurs faciles à comprendre, tu confonds en permanence ce qu'est le dirlo d'une école, dans sa réalité, et ce que tu voudrais qu'il soit... Or, tu peux définir tes attentes de ce que tu voudrais que soit un dirlo, mais tu n'es pas en droit de faire une vérité générale de ce qui n'est, somme toute, que ta propre vision... - "... le statut d’instituteur ou de professeur des écoles, fonctionnaire d’Etat sans pouvoir hiérarchique, le protège des groupes de pression locaux..." Totalement bidon... Dans quel monde vis-tu ? Moi, dans mon petit monde à moi, celui de la réalité, je constate que chaque département voit, chaque année, deux à trois dirlos virés de leur fonction, le plus souvent pour avoir déplu au maire du coin, ou au conseiller général du canton... Bien au contraire, la création d'un statut est la condition première d'une véritable protection des dirlos. C'est d'ailleurs ce que tout les syndicats reconnaissent en mettant en avant, pour tout un chacun, l'exigence statutaire. Il faudrait un statut pour les psys scols, un statut pour les rééducs rased, un statut pour les EVS et AVS, un statut pour les conseillers péda. Bref, un statut pour tout un chacun, sauf pour les dirlos. Comprenne qui peut... - "... c’est livrer chaque école aux projets locaux..." Faux. Car c'est déjà le cas... Aujourd'hui, faute de tout statut de l'école publique, celle-ci est dans l'incapacité de résister aux pouvoirs locaux. Les maires décident sans la moindre opposition possible des temps de soutien des 60 heures, de la pédagogie (en finançant telle activité, en refusant de financer telle autre), voire de l'existence même de l'Ecole Publique ( deux communes sur trois en Vendée qui refusent l'ouverture d'une école publique, alors que les demandes existent...) Tant que l'école n'existera pas face aux communes, nous serons soumis aux décisions municipales... - "... sous prétexte de dysfonctionnements..." Faux... ce ne sont pas de légers "dysfonctionnements" et le fait d'employer de jolis mots ne masque pas la réalité.... L'Ecole Publique ne dysfonctionne pas, elle merde.... Pas compliqué quand même d'employer le mot juste, non ? L'Education Nationale dont on se gargarise ne veut rien dire ! Quand un minot, dans une école X, dispose pour sa scolarité, en sorties, financements péda, matériels, fournitures, de 20 fois plus de fric qu'un autre minot d'une commune Y, moins favorisée, l'Education "nationale" n'a plus aucun sens... A la limite, parlez-moi d'Education Municipale, ce sera plus juste.... Et tant que les écoles de ce doux pays ne disposeront pas d'un budget minimum d'équipement et de fonctionnement, tant qu'un seuil minimum de budgétisation ne sera pas prévu au niveau national, par voie législative, tant qu'un mécanisme de péréquation budgétaire ne viendra pas corriger les disparités entre les possibilités financières de chaque commune, nous continuerons à accentuer écarts et disparités, et à flinguer chaque jour un peu plus la notion même d'Ecole Publique.... Par rapport à la gravité du problème, il est effectivement plusieurs manières de voir les choses... plusieurs solutions possibles à apporter. Celle consistant à s'arc-bouter, à toute force, sur un système obsolète, à maintenir inégalités scolaires et disparités inter-communales, inexistence de l'Ecole Publique ne me semble pas une réponse très adaptée, si ce n'est à un conservatisme scolaire suicidaire.... , Thierry fabre PS Jean-Jipai, tu m'as pas répondu, sur cet autre forum... Je te les envoie, les coordonnées de cette collègue du Nord ?
lulu4576 Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Je suis directrice depuis 2 ans (euh en fait l'an dernier je faisais fonction) et désolée de pouvoir paraître stupide mais qu'allons nous devenir nous directeur mêm si le fait de ne pas avoir de décharge est lourd (je n'ai que 3 classes) j'adore pouvoir continuer à enseigner et avoir ma classe allons nous redevenir de simples adjoints aurons nous le choix entre redevenir adjoin ou être directeur d'établissement et donc plus enseignant? je démarre dans le métier et l'aime encore alors quoi?!! merci de vos réponses m^me si ce ne sont que des interprétations
JeanLatreck Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Mon brave Fabre, C'est bien joli de pointer les dysfonctionnements de l'école, mais ça n'en établit pas pour autant la nécessité de la création des EPEP, qui est sans aucun doute la plus mauvaise réponse à apporter. Maintenant, pour ceux qui ne sont pas attachés aux valeurs de l'école publique telle qu'elle existe actuellement, il est évident que le développement d'une "école" autonome, soumise aux pressions locales, se fixant son propre programme, avec à sa tête un "directeur" patron chargé de mettre en oeuvre la politique voulue par le CA peut être vu comme une avancée... Darcos dit tout cela clairement: "Nous voulons rationaliser les 57 milliards d’euros en donnant davantage d’autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte." Il sait qu'il peut compter sur le GDID pour l'aider dans sa tâche.
rased32 Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 "Nous voulons rationaliser les 57 milliards d'euros en donnant davantage d'autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte." Peux-tu donner la référence de cet éclaircissement ? S'agissant du GDID, je comprends que les "vérités" proférées ça et là t'agacent, mais les rendre complices de ça, tu exagères un peu là non ?
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