JeanLatreck Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 "Nous voulons rationaliser les 57 milliards d'euros en donnant davantage d'autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte." Peux-tu donner la référence de cet éclaircissement ? S'agissant du GDID, je comprends que les "vérités" proférées ça et là t'agacent, mais les rendre complices de ça, tu exagères un peu là non ? Référence: Audition de M. Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, par la commission des finances du Sénat, sur les crédits de la mission "Enseignement scolaire ", jeudi 3 juillet 2008. En quoi est-ce "exagéré" de dire qu'une association qui soutient un projet ministériel aide le ministre à le mettre en place en le défendant auprès des collègues?
thierry fabre Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Il sait qu'il peut compter sur le GDID pour l'aider dans sa tâche. Ce n'est pas seulement exagéré, Rased32, c'est minable et mensonger... Minable parce qu'il est minable d'insulter quelqu'un, uniquement parce que l'on est en désaccord avec lui... Mensonger parce qu'est c'est faux, et qu'un jean Latreck, un Jipai, quel que soit ses avatars au gré des forums, le sait très bien... Voici quelques extraits de notre compte-rendu Thierry positionne le débat à un autre niveau, celui de futurs établissements publics. Le GDID pense que la direction de tels établissements doit être assurée par un enseignant qui n’est pas chargé de classe. Le directeur ne doit pas enseigner mais gagnerait à être enseignant (compétences pédagogiques, relationnel avec les parents, connaissance des structures éducatives, gestion des équipes pédagogiques).Concernant la taille de tels établissements publics, l’ensemble des membres du GDID souligne le danger d’une stricte vision économique qui conduirait par volonté budgétaire à créer des réseaux d’écoles, des regroupements trop importants. L’école publique relève d’un service public de proximité, de relation immédiate avec ses usagers tels les parents d’élèves. En faire une usine à gamins, en ne lui conservant pas taille humaine, serait la pire des choses, non seulement pour ces futurs directeurs mais aussi et surtout pour l’école elle-même. En réponse à la demande de M. REISS, Alain indique que si le GDID est bien demandeur d’établissements publics des écoles, nos projets diffèrent sensiblement de ceux du ministère. Nous envisageons d’autres modalités de gestion et direction de ces EPEP. Nous leur envisageons une autre échelle, humaine et pédagogiquement efficace ( Texte intégral à http://www.dirlo.net/nouvelles/nouvelle2.php?id_news=72 ) Sur le même site, on y trouvera le texte du SNUDI-FO, ainsi que celui du SCENRAC-CFTC que l'on vient de recevoir. On les y trouvera tels quels, sans le moindre ajout, sans le plus petit mensonge, sans la moindre insulte... On a une autre conception du débat que celle de Jean... On est très clairs dans notre association, et depuis ses débuts, nous voulons un statut des dirlos, et nous voulons aussi un statut d'établissement public des écoles. Toutes choses que l'on construit ensemble avec les collègues, que ce soit à l'intérieur de l'asso et publiquement, avec l'ensemble des dirlos... A l'intérieur du GDID, en mettant chaque étape en débat et en la soumettant au vote des collègues: lors de sa dernière A.G. de 2007, le GDID avait décidé, par 504 voix pour, 32 contre et 95 abstentions, de la rédaction d'un projet d'Etablissement Public des Ecoles. Projet de statut des écoles maintenant rédigé, qui sera proposé à notre AG fin Octobre. Statut d'établissement public des écoles sous forme de projet ouvert. S'il est voté par notre AG, il sera mis publiquement en débat auprès de l'ensemble des dirlos de france et de navarre... Collègues qui d'ailleurs avaient déjà été sollicités à ce sujet dans le sondage que nous avions réalisé avec l'IFOP. A l'époque, plus de 70 % des collègues y étaient favorables à son principe... Ceci dit, pour revenir à ce que tu avances, jean, je constate ton incapacité à répondre aux questions simples. Ce que j'appelle problèmes majeurs de l'Ecole Publique, tu le baptise simples "dysfonctionnements". Admettons. Mais on ignore toujours ce que tu proposes pour venir à bout de ces "dysfonctionnements". Quelle est ta vision de l'Ecole ? En proposes-tu une évolution ou souhaites-tu simplement la voir continuer telle quelle, dans son absence de statut juridique et administratif, dans son inexistence de fait ? Si oui, ce serait grave, car le conservatisme, l'immobilisme ne font que le jeu du ministère et nous préparent, non les établissements publics que nous demandons, mais les pires des EPEP.... Thierry fabre PS jean, toujours pas de réponse à une autre question. Les coordonnées de cette collègue du Nord, je te les envoie ou pas ?
thierry fabre Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 A Lulu4576 Je suis directrice depuis 2 ans (euh en fait l'an dernier je faisais fonction) et désolée de pouvoir paraître stupide mais qu'allons nous devenir nous directeur mêm si le fait de ne pas avoir de décharge est lourd (je n'ai que 3 classes) j'adore pouvoir continuer à enseigner et avoir ma classeallons nous redevenir de simples adjoints aurons nous le choix entre redevenir adjoin ou être directeur d'établissement et donc plus enseignant? je démarre dans le métier et l'aime encore alors quoi?!! merci de vos réponses m^me si ce ne sont que des interprétations Dans le cas d'une école à 3 classes, comme la tienne, on peut, comme tu le fais, mener de pair la classe et la direction d'une école. A condition de pouvoir disposer de temps de décharge aujourd'hui inexistants. Le problème est tout à fait différent dans des écoles plus grandes. On ne peut sérieusement avoir, dans une école de 6 classes et plus, et la direction de l'école, et une classe à faire. On fait mal ou l'un ou l'autre, ou les deux. Et, derrière, il y a des minots qui en pâtissent. Je ne reviens donc pas sur les projets de Darcos, version 2006, qui supprimeraient ton poste et ta direction, ni sur le récent projet de loi, qui laisserait des écoles comme la tienne telles quelles (au mieux) ou regroupées (au pire) Le projet que nous débattons actuellement, dans notre association de dirlos, prévoit 3 groupes d'établissements publics. Pour le premier groupe, celui des écoles de moins de 150 élèves, nous demandons que le directeur de cet établissement soit doté d'une demi-décharge et puisse ainsi disposer de temps suffisant pour la direction et de pouvoir continuer à faire classe dans de bonnes conditions. En-deça, moratoire pour le cas particulier des écoles à classe unique ( un peu moins de 5000 en france), avec gel de toute fermeture Au-delà, deux autres groupes d'établissements publics: - entre 150 et 300 élèves, avec décharge totale, mais obligation de 3 heures de prise en charge de groupes d'élèves, hors contexte classe - plus de 300 élèves, avec décharge totale C'est dans ce sens que l'on va continuer, en espérant que ça marche...; Thierry fabre
JeanLatreck Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Voici quelques extraits de notre compte-renduThierry positionne le débat à un autre niveau, celui de futurs établissements publics. Le GDID pense que la direction de tels établissements doit être assurée par un enseignant qui n’est pas chargé de classe. Le directeur ne doit pas enseigner mais gagnerait à être enseignant (compétences pédagogiques, relationnel avec les parents, connaissance des structures éducatives, gestion des équipes pédagogiques).Concernant la taille de tels établissements publics, l’ensemble des membres du GDID souligne le danger d’une stricte vision économique qui conduirait par volonté budgétaire à créer des réseaux d’écoles, des regroupements trop importants. L’école publique relève d’un service public de proximité, de relation immédiate avec ses usagers tels les parents d’élèves. En faire une usine à gamins, en ne lui conservant pas taille humaine, serait la pire des choses, non seulement pour ces futurs directeurs mais aussi et surtout pour l’école elle-même. En réponse à la demande de M. REISS, Alain indique que si le GDID est bien demandeur d’établissements publics des écoles, nos projets diffèrent sensiblement de ceux du ministère. Nous envisageons d’autres modalités de gestion et direction de ces EPEP. Nous leur envisageons une autre échelle, humaine et pédagogiquement efficace ( Texte intégral à http://www.dirlo.net/nouvelles/nouvelle2.php?id_news=72 ) Tout ça, c'est bien beau. Mais le projet de loi sur les EPEP est sorti (on peut le trouver ici), et c'est de ça dont on discute, et non pas d'EPEP tel qu'on pourrait les concevoir. La question est donc: est-ce que T. Fabre est favorable au projet ou le condamne-t-il comme n'apportant pas de réponse satisfaisante à la situation actuelle des écoles et des dirlos, voire comme dégradant cette situation? T. Fabre appelle-t-il à rejeter ce projet, de façon claire et sans ambiguïté ?
thierry fabre Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 T. Fabre appelle-t-il à rejeter ce projet, de façon claire et sans ambiguïté?T. Fabre appelle-t-il ? Qu'est-ce-qu'on en a à foutre ? En quoi mon avis serait-il plus autorisé et pertinent que celui de n'importe quel collègue ? Ne t'inquiètes pas, mon collègue... Je n'ai pas encore les chevilles qui enflent et le tour de tête démesuré. Demain, à 8 heures, à l'heure où blanchit la campagne, je ne serai pas dans les lambris du ministère, dans les locaux du syndicat, ou à l'Assemblée Nationale... Je serai dans ma petite école ZEP, dans la banlieue de la banlieue de Marseille, avec ma petite classe d'accueil des enfants du voyage. Dois-je te l'avouer, tellement j'ai honte ? En plus, j'y serai bien.... Je suppose donc que ta question, sauf à vouloir jouer au culte du (petit) chef, s'adresse au GDID ? Quelle est donc notre position à ce jour ? Aucune.... et je te renvoie plus avant... On constate qu'il y a des points positifs: - on est passé (réseaux Darcos 2004) de 40 classes à 30 classes (projet EPEP 2006) puis, maintenant, en l'état de ce projet de loi à une quinzaine - on est passé de 50 % d'élus locaux au Conseil d'Administration à un tiers - on est passé d'un président du CA qui était le Maire à une présidence du CA élue, qui pourrait être le Maire ou le dirlo... - une entrée des personnels ( de service ATSEM, AVS, EVS,...) aujourd'hui exclus des conseils d'école On constate des points négatifs: - une taille des EPEP encore trop grande - une élection du président du CA, alors que nous pensons que ce devrait être, sans la moindre élection, le dirlo - un statut d'emploi pour les dirlos de ces EPEP, ce qui implique contrats de 3 ans, obligation de mobilité, etc... Nous on veut un vrai statut... On constate des zones d'ombre: - rien sur les dirlos en poste. Que vont-ils devenir ? Nous, nous voulons que tous les dirlos en poste depuis 2 ans soient intégrables à des postes de direction d'EPEP. Eux, et rien qu'eux.... - pas grand chose, et encore très flou, sur les modalités de recrutement des dirlos à venir.... On se prononce pour un concours interne, exclusivement réservé aux seuls enseignants ayant un minimum de 5 ans d'ancienneté... Quelle conclusion ? Aucune, pour l'instant... En effet, le projet est à l'état de projet, on va donc tout faire, et pour avoir les réponses qui nous manquent, et pour faire évoluer radicalement les points négatifs.... Là, on saura alors comment se positionner. D'autant, et ce n'est pas rien dans la vie d'une association, que nous devrons pour cela consulter chacun de nos membres et recueillir tous les avis.... Pas évident pour de simples collègues lambda qui n'ont aucune décharge particulière pour cela.... J'espère que ces réponses te satisferont, inlassable questionneur, et que, du coup, tu te décideras à répondre aux miennes... Je répète donc, ayant répondu du mieux possible à tes questions, espérant naïvement que tu daignes répondre aux miennes: - à part rester pareil et rien changer, ton syndicat a-t-il la moindre proposition pour l'Ecole Publique ? Si oui, lesquelles, si non, pourquoi ? - pour mémoire, la tienne semblant infidèle, veux-tu, oui ou non, que je t'envoie les coordonnées de cette collègue du Nord ? Tu pourras ainsi vérifier auprès d'elle ce dont je te parlais, sur le comportement de tes voisins du SNUDI 59 .... Thierry fabre PS Au passage, tu te plantes, commedab, du tout au tout... Ce n'est certainement pas en se drapant dans de majestueuses professions de foi que l'on fera reculer le ministère. C'est en se montrant capable de développer des propositions alternatives, de le mettre en débat auprès des collègues, d'en faire une revendication majoritaire, de mener la lutte là-dessus... La mentalité de la citadelle assiégée, le refus obstiné de toute évolution, l'incapacité d'appréhender le réel, c'est justement ce sur quoi compte le ministère, Darcos en tête.... Les citadelles assiégées, ça finit toujours par tomber....
balkis Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 C'est en se montrant capable de développer des propositions alternatives, de le mettre en débat auprès des collègues, d'en faire une revendication majoritaire, de mener la lutte là-dessus... La mentalité de la citadelle assiégée, le refus obstiné de toute évolution, l'incapacité d'appréhender le réel, c'est justement ce sur quoi compte le ministère, Darcos en tête....Les citadelles assiégées, ça finit toujours par tomber.... Difficile d'entrer dans cette discussion de spécialistes. En observateur basique je dirai que la 'négociation' pronée ici induit souvent la compromission(voire le récent protocole du SE spécialiste du genre) et que le refus arrive parfois à ses fins(maîtres-directeurs aux oubliettes) s'il est partagé. Quant à ce sujet précis, il induit un tel changement pour l'Ecole que le débat devrait être porté à tous les collègues(et pas seulement les dirlos)... Enfin stop aux poncifes du style 'l'incapacité d'appréhender le réel' quand on se souvient des paroles de Sarko en campagne fustigeant les banques françaises frileuses dans leur acceptation de crédit et aux français ne vivant pas assez à crédit... Il a bon dos aujourd'hui !!! Alors le réel??? Aujourd'hui la situation n'est pas satisfaisante mais celle proposée l'est elle mieux ou au contraire pire? D'abord lister les questions: - besoin d'autonomie? pour en faire quoi?conséquences au quotidien? - utilité d'un 'chef' d'établissement? missions? - si regroupement opposé à proximité, gains ou pertes? - devenir du dirlo lambda? .....+ ttes les autres!
JeanLatreck Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 T. Fabre appelle-t-il ?Qu'est-ce-qu'on en a à foutre ? En quoi mon avis serait-il plus autorisé et pertinent que celui de n'importe quel collègue ? En effet, et personne n'a jamais prétendu cela... C'est bien pourquoi je pose la question à T. Fabre. Demain, à 8 heures, à l'heure où blanchit la campagne, je ne serai pas dans les lambris du ministère, dans les locaux du syndicat, ou à l'Assemblée Nationale... Je serai dans ma petite école ZEP, dans la banlieue de la banlieue de Marseille, avec ma petite classe d'accueil des enfants du voyage.Dois-je te l'avouer, tellement j'ai honte ? En plus, j'y serai bien.... Je ne vois pas trop le rapport avec les EPEP... Puisqu'on en est aux considérations autobiographiques, je serai également demain matin, mais plutôt à 8h15 pour ma part, dans mon école, avec mes élèves et mes collègues. Je suppose donc que ta question, sauf à vouloir jouer au culte du (petit) chef, s'adresse au GDID ? C'est toi qui vois... Quelle est donc notre position à ce jour ?Aucune.... et je te renvoie plus avant... Comme disait l'autre, "ni pour ni contre, bien au contraire". On constate qu'il y a des points positifs:- on est passé (réseaux Darcos 2004) de 40 classes à 30 classes (projet EPEP 2006) puis, maintenant, en l'état de ce projet de loi à une quinzaine - on est passé de 50 % d'élus locaux au Conseil d'Administration à un tiers - on est passé d'un président du CA qui était le Maire à une présidence du CA élue, qui pourrait être le Maire ou le dirlo... - une entrée des personnels ( de service ATSEM, AVS, EVS,...) aujourd'hui exclus des conseils d'école Les "points positifs" sont en réalité des points "moins négatifs" qu'au départ... mais ça reste des points négatifs. En effet, le projet est à l'état de projet, on va donc tout faire, et pour avoir les réponses qui nous manquent, et pour faire évoluer radicalement les points négatifs.... On appelle cela la "cogestion": la feuille de route est donnée dès le départ (ici création d'EPEP, avec CA, dirlo sur emploi fonctionnel...) et ensuite, à la marge, on "discute" sur quelques points de détail sans revenir sur le fond, une fois que l'essentiel est passé. Ce sont des "diagnostics partagés", des "protocoles de discussion"... Et ceux qui trempent là-dedans disent ensuite avec satisfaction:"on a évité le pire". En oubliant au passage que s'ils n'avaient pas accepté ces reculs, il aurait été beaucoup plus difficile de faire passer les mesures. Je répète donc, ayant répondu du mieux possible à tes questions, espérant naïvement que tu daignes répondre aux miennes:- à part rester pareil et rien changer, ton syndicat a-t-il la moindre proposition pour l'Ecole Publique ? Si oui, lesquelles, si non, pourquoi ? Un syndicat d'enseignants, selon ma conception, n'a pas pour vocation d'élaborer la politique éducative d'un pays, mais de défendre les intérêts de ses adhérents. Or, avec ce projet d'EPEP, la situation des enseignants du primaire va continuer de se dégrader, les garanties liées au statut de fonctionnaire vont voler en éclat... Voilà la tâche bien comprise d'un syndicat: tout faire, en informant et en rassemblant les collègues, pour empêcher le passage de ces mesures régressives. La mentalité de la citadelle assiégée, le refus obstiné de toute évolution, l'incapacité d'appréhender le réel, c'est justement ce sur quoi compte le ministère, Darcos en tête.... Ce sur quoi compte le ministère, c'est d'avoir auprès de lui des interlocuteurs qui permettent de faire passer la pilule... Ce qui déboussole d'ailleurs pas mal de collègues qui ne savent plus très bien vers qui se tourner... Et si l'"évolution" consiste à accepter régressions actuelles, il est sûr que je suis contre ce type d'"évolution", comme je suis contre la "réforme" des retraites, la "réforme" du système de santé, la "réforme" de la poste... Les citadelles assiégées, ça finit toujours par tomber.... Formule toute faite qui n'est même pas vérifiée par l'histoire...
montagny Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Juste pour signifier à notre collègue syndicaliste que c'est à cause , grâce ?? à ce genre de position que beaucoup se détournent des syndicats. Il est à craindre pour eux que le taux ne participation ne soit pas atteint aux prochaines élections... Les syndicats SNUDI et les autres devraient d'abord se demander pourquoi les collègues se tournent plus volontiers vers une association ou un collectif...le côté démocratique peut-être? Tu pourras me répondre que je peux aller dans les réunions syndicales...j'y suis allé. Au niveau local pas de problème, en général, on t'écoute on te comprend et même on partage tes idées. Mais tout d'un coup, tes idées de peuvent pas être écrites ni remontées car, vade retro statanas, tes idées ne sont pas conforme à la ligne nationale ; la ligne nationale, la vérole du syndicalisme, le chancre mou du débat d'idée. Le syndicalisme oui mais pas celui qui nous est proposé.
JeanLatreck Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 Juste pour signifier à notre collègue syndicaliste que c'est à cause , grâce ?? à ce genre de position que beaucoup se détournent des syndicats. De quel genre de position parles-tu ?
dada Posté(e) 8 octobre 2008 Posté(e) 8 octobre 2008 A Lulu4576Je suis directrice depuis 2 ans (euh en fait l'an dernier je faisais fonction) et désolée de pouvoir paraître stupide mais qu'allons nous devenir nous directeur mêm si le fait de ne pas avoir de décharge est lourd (je n'ai que 3 classes) j'adore pouvoir continuer à enseigner et avoir ma classeallons nous redevenir de simples adjoints aurons nous le choix entre redevenir adjoin ou être directeur d'établissement et donc plus enseignant? je démarre dans le métier et l'aime encore alors quoi?!! merci de vos réponses m^me si ce ne sont que des interprétations Dans le cas d'une école à 3 classes, comme la tienne, on peut, comme tu le fais, mener de pair la classe et la direction d'une école. A condition de pouvoir disposer de temps de décharge aujourd'hui inexistants. Le problème est tout à fait différent dans des écoles plus grandes. On ne peut sérieusement avoir, dans une école de 6 classes et plus, et la direction de l'école, et une classe à faire. On fait mal ou l'un ou l'autre, ou les deux. Et, derrière, il y a des minots qui en pâtissent. Je ne reviens donc pas sur les projets de Darcos, version 2006, qui supprimeraient ton poste et ta direction, ni sur le récent projet de loi, qui laisserait des écoles comme la tienne telles quelles (au mieux) ou regroupées (au pire) Le projet que nous débattons actuellement, dans notre association de dirlos, prévoit 3 groupes d'établissements publics. Pour le premier groupe, celui des écoles de moins de 150 élèves, nous demandons que le directeur de cet établissement soit doté d'une demi-décharge et puisse ainsi disposer de temps suffisant pour la direction et de pouvoir continuer à faire classe dans de bonnes conditions. En-deça, moratoire pour le cas particulier des écoles à classe unique ( un peu moins de 5000 en france), avec gel de toute fermeture Au-delà, deux autres groupes d'établissements publics: - entre 150 et 300 élèves, avec décharge totale, mais obligation de 3 heures de prise en charge de groupes d'élèves, hors contexte classe - plus de 300 élèves, avec décharge totale C'est dans ce sens que l'on va continuer, en espérant que ça marche...; Thierry fabre Merci pour cette réponse claire Juste pour signifier à notre collègue syndicaliste que c'est à cause , grâce ?? à ce genre de position que beaucoup se détournent des syndicats. Il est à craindre pour eux que le taux ne participation ne soit pas atteint aux prochaines élections...Les syndicats SNUDI et les autres devraient d'abord se demander pourquoi les collègues se tournent plus volontiers vers une association ou un collectif...le côté démocratique peut-être? Tu pourras me répondre que je peux aller dans les réunions syndicales...j'y suis allé. Au niveau local pas de problème, en général, on t'écoute on te comprend et même on partage tes idées. Mais tout d'un coup, tes idées de peuvent pas être écrites ni remontées car, vade retro statanas, tes idées ne sont pas conforme à la ligne nationale ; la ligne nationale, la vérole du syndicalisme, le chancre mou du débat d'idée. Le syndicalisme oui mais pas celui qui nous est proposé. Un peu dans le même état d'esprit, à force de demander à tous de se mobiliser pour que rien ne change, tout change sans que l'on bouge..... Alors oui certains syndicats ont signé des accords mais bon qui peut dire ce qu'on aurait eu si certains ne s'étaient pas mouillés là où d'autres n'ont fait qu'opposer sans proposer....
diego Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 @JPLantreck, Je peux naturellement comprendre l'engagement, et même le saluer. Mais là Jean, ce n'en n'est pas. Tu es dans le discours cataclysmique d'une secte. > vision erronée d'une école de la République qui, immuable, aurait traversé le siècle sans se transformer radicalement (explosion des équipes IEN, harcèlement administratif, scolarisation des enfants porteurs de handicap, statut des parents d'élèves, PPMS, nouvelles organisation de l'école, stages RAN, service d'accueil... et j'en oublie) > tendance forte à la scission et à la paranoïa (13 syndicats dans le Primaire, record du monde!) > prédication d'une fin proche. Car, enfin, sur quels succès te bases-tu pour débiner de la sorte des collègues qui ont décidé de prendre des risques (en s'exposant) afin de voir reconnaître le métier de dirlos? Quelle autorité te permet de décréter ce qui est bien ou ce qui est mal? • Comment se fait-il qu'alors que TOUT LE MONDE s'accorde à dire que nous manquons de temps, nous n'ayons pas obtenu la décharge des 60HS? >le RASED (mêmes heures de services) déchargés, les MF (mêmes heures de services) déchargés, mais 'ils veulent participer ils sont payés en heures sup.! Comment se fait-il que ceux qui prônent le "plus de..." et qui nous donnent des leçons d'histoires falsifiées, n'ont pas obtenu une mesure simple de reconnaissance et qui ne coûtait rien? paroles, paroles, paroles... > 20 ans de baisse du pouvoir d'achat des enseignants (!), une dégradation des conditions de travail régulière, une école perméable à toutes les transformations et une incapacité à l'unité syndicale devraient te conduire à plus d'humilité. Commence par balayer devant ta porte, on verra ensuite si la poussière vient d'ailleurs. @ Balkis D'abord, rétablir une erreur. Le décret des maîtres directeurs a bien été signé et vécu, malgré les discours de façade, comme un échec syndical, d'autant plus que les listes d'aptitude avait été publiées et que l'on y retrouvait les délégués du SNI (période où j'ai déchiré ma carte!). C'est Jospin qui a abrogé le texte, pour (dans le décret 89) le reprendre pratiquement à l'identique mais sous forme de fonction... La suite tous les dirlos la vivent quotidiennement. Ensuite je ne crois pas que l'EPEP vise à créer une strate supplémentaire. > Ce qui est intéressant dans le projet de loi, c'est que l'on se souci enfin de redonner de l'autonomie aux écoles. J'ai même envie de dire de RENDRE de l'autonomie aux écoles. Et c'est ce qui fait peur, parce que l'autonomie c'est toujours un pouvoir que l'on prend à quelqu'un pour le redistribuer vers plus petit (ici l'école). Ce n'est donc pas une couche supplémentaire, mais bien un moyen de rapprocher les décisions des acteurs vrais, protéger et cesser de considérer l'école comme un lieu d'observation, d'expérience et d'évaluation par des >maintenant l'EPEP du projet n'est pas la panacée, il faut pouvoir l'amender pour que l'école, si fragilisée, garde ses missions de service public de proximité et retrouve de l'indépendance face à l'ogre IA/IEN. > combler le vide autour du cadre d’emploi des futurs directeurs. Et ce ne sont pas des détails. Mais pas non plus des raisons pour, aujourd’hui, tout refuser. Pour cela je ne vois que la discussion et la recherche de compromis (la compromission je la laisse à ceux qui disent « non » à tout, fréquentent les couloirs des IA et les bureau IEN, se servent les premiers, voir les Hors-Classes, se fabriquent de jolies nichent tout en prétendant nous défendre. C’est sûr que si on déplace les lieux de décisions ça risque de les chambouler!) Les déclarations péremptoires suivies des claquements de portes c'est rigolo chez Feydeau, encore faut-il que les comédiens y soient convaincants.
montagny Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Juste pour signifier à notre collègue syndicaliste que c'est à cause , grâce ?? à ce genre de position que beaucoup se détournent des syndicats. De quel genre de position parles-tu ? Je parle de la position d'immobilisme dans laquelle certains syndicats se complaisent ;je préfère une syndicat qui propose et qui participe et non qui s'oppose. On peut dire plein de choses sur les protocoles signés ou non mais en tout cas il y a du mieux, des petits mieux mais au moins on avance. les révolutions sont rares dans l'EN et tout se fait à petits pas. Ta position tranchée "Si on n'est pas contre ce la veut dire qu'on est pour", est bien dans l'esprit de la ligne nationale dont je faisais état. Pour beaucoup de jeunes collègues et d'autres d'ailleurs, l'école va changer et cela est inévitable. beaucoup sont passés par le privé avant et/ou ont fait des études longues et le fait de voir les syndicats défendre des branleurs au lieu de faire valoir l'avancement au mérite (le vrai avec de vrais critères) les écoeure ; cela correspond à une vision passéiste et arriérée du monde du travail. Les positions "les pieds dans le béton" de certains syndicats nous exaspèrent car avec ou sans vous cela va changer. Il vaut mieux proposer. Les EPEP vont être créées donc autant y prendre part et apporter notre vision du terrain et des notions de travail qui échappent au bureaucrates qui décident de nos conditions de travail.
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