bea76 Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Bonjour, Etant webmaster du site en question, je souhaite juste apporter une précision car vos propos : Plus important, le côté "remarquable" de ce texte, à tes yeux...Il y a en effet plusieurs points remarquables: - le dessin de Jac, par exemple. Jacques Risso, dit Jac, membre du GDID depuis ses débuts, qui voit de plus en plus ses dessins repris par des publications syndicales. Chose que l'on trouve plutôt amusante et qui ne le gène en rien... pourraient laisser entendre que je "pille" ses oeuvres impunément... Je ne me serai jamais permise de les publier sur le site du SNUDI FO 76 sans son accord, accord qu'il m'a très gentiment donné. Je choisis les dessins en fonction des thèmes des articles publiés, ce qui signifie que Jac n'est pas forcément en accord à titre personnel avec leur contenu ... En fait, je n'en sais rien, mais j'espère qu'il n'hésiterait pas à m'avertir si cela lui posait un problème. Jac a le talent de synthétiser en un p'tit dessin ce que nous, enseignants ressentons ... et j'en profite pour conseiller à tous l'inscription à ses p'tits dessins du dimanche. (que du bonheur) et le remercier de nous avoir autorisé à égayer nos pages. Les fougues militantes (bien naturelles...) de tout à chacun étant ce qu'elles sont , je n'interviendrai pas sur le fond de la discussion tant le risque d'empaillage général est élevé... Cordialement, Béatrice, webmaster du site du SNUDI-FO 76
stendhal Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Juste pour signifier à notre collègue syndicaliste que c'est à cause , grâce ?? à ce genre de position que beaucoup se détournent des syndicats. De quel genre de position parles-tu ? Je parle de la position d'immobilisme dans laquelle certains syndicats se complaisent ;je préfère une syndicat qui propose et qui participe et non qui s'oppose. On peut dire plein de choses sur les protocoles signés ou non mais en tout cas il y a du mieux, des petits mieux mais au moins on avance. les révolutions sont rares dans l'EN et tout se fait à petits pas. Ta position tranchée "Si on n'est pas contre ce la veut dire qu'on est pour", est bien dans l'esprit de la ligne nationale dont je faisais état. Pour beaucoup de jeunes collègues et d'autres d'ailleurs, l'école va changer et cela est inévitable. beaucoup sont passés par le privé avant et/ou ont fait des études longues et le fait de voir les syndicats défendre des branleurs au lieu de faire valoir l'avancement au mérite (le vrai avec de vrais critères) les écoeure ; cela correspond à une vision passéiste et arriérée du monde du travail. Les positions "les pieds dans le béton" de certains syndicats nous exaspèrent car avec ou sans vous cela va changer. Il vaut mieux proposer. Les EPEP vont être créées donc autant y prendre part et apporter notre vision du terrain et des notions de travail qui échappent au bureaucrates qui décident de nos conditions de travail. Je partage le point de vue de beaucoup sur les syndicats. Beaucoup parmi nos représentants (je dis pas TOUS) pensent davantage à se servir d'abord pour ensuite nous défendre. Et beaucoup y sont pour fuir les élèves. J'ajoute que ce point de vue est celui de nombreux jeunes collègues qui débutent et qui s'aperçoivent vite comment ça fonctionne. Génération désenchantée ...
dhaiphi Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Beaucoup parmi nos représentants (je dis pas TOUS) pensent davantage à se servir d'abord pour ensuite nous défendre. Et beaucoup y sont pour fuir les élèves. J'ajoute que ce point de vue est celui de nombreux jeunes collègues qui débutent et qui s'aperçoivent vite comment ça fonctionne. Génération désenchantée ... Whaou !... Tu ne l'aurais pas précisé, je ne l'aurais pas deviné.
JeanLatreck Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Je parle de la position d'immobilisme dans laquelle certains syndicats se complaisent ;je préfère une syndicat qui propose et qui participe et non qui s'oppose. On peut dire plein de choses sur les protocoles signés ou non mais en tout cas il y a du mieux, des petits mieux mais au moins on avance. les révolutions sont rares dans l'EN et tout se fait à petits pas. Si, effectivement, en participant, on obtient "du mieux", je signe des deux mains. C'est loin d'être le cas, et soutenir cela, ce n'est pas une opinion, mais de la désinformation. Deux exemples: - "protocole de direction": directeurs de plus de 4 classes "bénéficiant" de stages filés= perte des samedis, rôle de maître formateur, journées non déchargées lors des R3, contraintes de l'IUFM au niveau des contenus... - "relevé de conclusions" sur les samedis libérés: annualisation des 108 h avec tous les problèmes (notamment perte de revenus, soit pour les collègues faisant cantine ou étude, soit pour les collègues devant faire garder leurs enfants) qui sont si nombreux qu'il est impossible de les recenser ici... Ici, loin d'avancer, on recule. voir les syndicats défendre des branleurs au lieu de faire valoir l'avancement au mérite (le vrai avec de vrais critères) les écoeure ; cela correspond à une vision passéiste et arriérée du monde du travail. C'est ta vision qui est passéiste et arriérée: elle date de l'époque où les travailleurs n'étaient pas encore organisés et où l'employeur pouvait virer "à la tête du client"... car on est toujours le "branleur" (pour reprendre ton expression) de quelqu'un, et on le devient vite lorsqu'on est "gênant". Les EPEP vont être créées donc autant y prendre part et apporter notre vision du terrain et des notions de travail qui échappent au bureaucrates qui décident de nos conditions de travail. La création des EPEP correspond à une volonté d'une part de faire des économies budgétaires, d'autre part à "mettre au pas" les enseignants du 1er degré en supprimamt leurs garanties statutaires. Il n'y a rien à négocier là-dedans, à moins de vouloir négocier la longueur de la corde avec laquelle on va être pendu.
gihem Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Je suis avec intérêt le débat qui anime ce topic et principalement pour m'informer car je ne connais pas assez ce dossier des EPEP. Je suis cependant sidéré par les poncifs proférés sur les syndicats et pour la plupart teintés de mépris. Ils sont décrits comme des bastions de nantis plus occupés à défendre leurs propres intérêts que ceux des collègues. Tout cela est bien facile à dire. Il manque des militants à ces endroits. Si vous avez des idées, rien ne vous empêche de les y défendre. Et si aucun syndicat ne vous convient, créez en un! Ils restent un contre-pouvoir nécessaire et les dénigrer sans cesse ne pourra conduire qu'à leur affaiblissement voire à leur disparition.
montagny Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Je parle de la position d'immobilisme dans laquelle certains syndicats se complaisent ;je préfère une syndicat qui propose et qui participe et non qui s'oppose. On peut dire plein de choses sur les protocoles signés ou non mais en tout cas il y a du mieux, des petits mieux mais au moins on avance. les révolutions sont rares dans l'EN et tout se fait à petits pas. Si, effectivement, en participant, on obtient "du mieux", je signe des deux mains. C'est loin d'être le cas, et soutenir cela, ce n'est pas une opinion, mais de la désinformation. Deux exemples: - "protocole de direction": directeurs de plus de 4 classes "bénéficiant" de stages filés= perte des samedis, rôle de maître formateur, journées non déchargées lors des R3, contraintes de l'IUFM au niveau des contenus... - "relevé de conclusions" sur les samedis libérés: annualisation des 108 h avec tous les problèmes (notamment perte de revenus, soit pour les collègues faisant cantine ou étude, soit pour les collègues devant faire garder leurs enfants) qui sont si nombreux qu'il est impossible de les recenser ici... Ici, loin d'avancer, on recule. voir les syndicats défendre des branleurs au lieu de faire valoir l'avancement au mérite (le vrai avec de vrais critères) les écoeure ; cela correspond à une vision passéiste et arriérée du monde du travail. C'est ta vision qui est passéiste et arriérée: elle date de l'époque où les travailleurs n'étaient pas encore organisés et où l'employeur pouvait virer "à la tête du client"... car on est toujours le "branleur" (pour reprendre ton expression) de quelqu'un, et on le devient vite lorsqu'on est "gênant". Les EPEP vont être créées donc autant y prendre part et apporter notre vision du terrain et des notions de travail qui échappent au bureaucrates qui décident de nos conditions de travail. La création des EPEP correspond à une volonté d'une part de faire des économies budgétaires, d'autre part à "mettre au pas" les enseignants du 1er degré en supprimamt leurs garanties statutaires. Il n'y a rien à négocier là-dedans, à moins de vouloir négocier la longueur de la corde avec laquelle on va être pendu. Sur les directeurs 4 classes, on ne recule pas puisqu'avant il n'y avait rien. De plus, dans mon département (pour le samedi), cela fait belle lurette que l'IA applique la décharge de 1 jour semaine et non 25% (ce que disent les textes d'ailleurs). En employant le terme "gênant" je pense que tu fais allusion aux syndicalistes...cela fait longtemps qu'ils ne gênent plus personne. Quand en réunion de directeurs un ien avance certaines aberrations et que plusieurs responsables syndicaux se la bouclent car ces chers messieurs sont en discussion pour augmenter leur décharge syndical alors là l'énervement gagne certains. Dernièrement ce sont les représentants du GDID qui posaient les vrais questions en réunion. Pour l'instant les syndicats gênent surtout leurs collègues... "Mettre au pas les enseignants du 1er degré" car pour toi avoir un supérieur dans l'école est un problème ; justement, beaucoup de collègues pestent contre le fait que les supérieurs soient éloignés physiquement et moralement. L'éducation nationale gardera une fonction régalienne au niveau des EPEP que ce soit pour le recrutement (les concours) ou pour la vérification de l'application des programmes. En aucun cas il n'est dit que les enseignants vont perdre leur statut, surtout les directeurs...eux qui n'en ont pas!
Mogwli Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 J'ai l'impression que certains collègues directeurs confondent EPLE et EPEP. Que la question se pose de savoir s'il serait judicieux de doter les écoles de la personnalité juridique comme c'est le cas pour les établissements secondaires, ne serait-ce que pour éviter bien des pataquès pour les histoires de sous (coopératives, kermesses et tutti quanti), après tout, pourquoi pas ? Ce débat mérite d'être ouvert. En revanche, les EPEP s'inscrivent dans le cadre de la réforme de l'Etat et des services publics, et participent d'une autre logique, qui est de regrouper dans de très grosses entités les petites structures afin de supprimer de nombreux postes et d'atteindre l'objectif clairement annoncé par nos dirigeants : ne remplacer qu'un départ en retraite sur deux. Sauf erreur, les écoles publiques ne sont pas installées sur la planète Mars, mais en France, et sont donc concernées par les réformes qui concernent l'ensemble des services publics de notre pays. Un petit exemple tout bête : les 1025 hôpitaux publics doivent être regroupés en 300 communautés hospitalières de territoires. De nombreux services départementaux vont également être regroupés en quelques grosses structures. Et il va bien falloir recaser tous les cadres de ces administrations hospitalières ou départementales ! Alors les directeurs qui pensent que la mise en place des EPEP leur permettra de continuer à diriger des écoles à taille humaine tout en bénéficiant d'un statut risquent fort de devenir les dindons de la farce. Car comme ils sont au départ enseignants, ils vont pouvoir être réaffectés à temps plein sur des classes afin de pourvoir les postes des adjoints qui partent en retraite (départs non compensés par les recrutements selon les chiffres du MEN lui-même). Et sur les grosses structures du type EPEP, on pourra recaser les cadres virés des autres services de la fonction publique d'Etat ou de l'hospitalière... Quant au statut, ben désolé, mais moi j'y tiens. C'est lui qui nous assure un certain nombre de garanties en tant que salariés et qui est en quelque sorte l'équivalent du contrat de travail et des conventions collectives dans le privé. Sauf que malheureusement pour nous, la notion de rupture unilatérale et abusive du contrat de travail n'existe pas, et c'est bien dommage ! Mais il est vrai que le code du travail, les conventions collectives, les accords de branche, le statut des fonctionnaires... tout ça, c'est ringard ! Alors bougeons vite, la bouche en coeur, envoyons bouler toutes ces antiquités, pour découvrir le monde merveilleux et moderne du XIXème siècle ! Et qui sait, si on se bouge vraiment bien, peut-être connaîtrons-nous même le bonheur indicible de vivre et travailler au Moyen Age !
JeanLatreck Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Sur les directeurs 4 classes, on ne recule pas puisqu'avant il n'y avait rien. De plus, dans mon département (pour le samedi), cela fait belle lurette que l'IA applique la décharge de 1 jour semaine et non 25% (ce que disent les textes d'ailleurs). Les directeurs de + de 4 classes déchargés par stages filés ne comptent donc pas: il y a donc des dirlos qui méritent plus que d'autres d'être défendus. Et je n'ai pas parlé des conditions déplorables dans lesquelles les "stages filés" ont lieu pour les PE2: encore une sacrée avancée... En employant le terme "gênant" je pense que tu fais allusion aux syndicalistes... Non, tu n'as pas compris... Je parlais des "branleurs" auxquels tu faisais allusion, car c'est une constante que d'appliquer ce genre de qualificatif à ceux qui ne rentrent pas tout à fait dans le moule, mais qui font tout de même leur boulot parfaitement. Quand en réunion de directeurs un ien avance certaines aberrations et que plusieurs responsables syndicaux se la bouclent car ces chers messieurs sont en discussion pour augmenter leur décharge syndical alors là l'énervement gagne certains. Là, c'est du n'importe quoi: les "décharges" syndicales sont attribuées au niveau national, les IEN (et même les IA!) n'ont rien à voir avec cela et n'ont pas leur mot à dire... C'est de l'antisyndicalisme du Café du Commerce... Pour l'instant les syndicats gênent surtout leurs collègues... Là, tu n'as pas tout à fait tort... ça dépend de ce qu'on entend par "syndicat". "Mettre au pas les enseignants du 1er degré" car pour toi avoir un supérieur dans l'école est un problème ; justement, beaucoup de collègues pestent contre le fait que les supérieurs soient éloignés physiquement et moralement. Ce n'est pas encore de cela dont je parle... Les garanties statutaires auxquelles je fais allusion sont, entre autres, celles liées au statut de fonctionnaire (dont les dirlos aussi bénéficient) et notamment le principe d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique comme de l’arbitraire administratif.
Mogwli Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 beaucoup de collègues pestent contre le fait que les supérieurs soient éloignés physiquement et moralement. C'est marrant les différences entre départements. Par chez nous, c'est plutôt le contraire : nous n'avons aucune envie d'avoir un tôlier sur le dos jour et nuit ! Par contre, nos collègues qui se collent à la direction, on les respecte, comme le capitaine dans une équipe de rugby. La plupart d'entre eux n'ont aucune envie de se retrouver avec un statut de directeur et de supérieur hiérarchique, de manager ou autre chose du même acabit, qu'ils soient syndiqués chez X, Y ou Z ou pas syndiqués. En revanche, ils réclament du temps de décharge pour assumer leur fonction de direction, et c'est bien légitime.
JBB Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Questions bêtes et méchantes car je n'ai peut-être rien compris... En regroupant plusieurs "petites écoles", ne risque-t-on pas des fermetures de classes si on globalise les effectifs ? N'est-ce pas aussi le moyen de "supprimer" nombre d'indemnités de "directeurs actuels"? Considérons les écoles A, B, C, D comportant chacune un nombre N de classes. Le directeur de l'EPEP étant basé à l'école A, les collègues des autres écoles ne vont-ils pas se retrouver à "gérer les emm..." du quotidien, sans rien en échange ? JBB
JeanLatreck Posté(e) 9 octobre 2008 Posté(e) 9 octobre 2008 Questions bêtes et méchantes car je n'ai peut-être rien compris...En regroupant plusieurs "petites écoles", ne risque-t-on pas des fermetures de classes si on globalise les effectifs ? Une 1ère estimation: une "économie" de 10 000 postes (soit 10 000 fermetures de classes lorsque le territoire sera couvert d'EPEP).
amalex Posté(e) 10 octobre 2008 Posté(e) 10 octobre 2008 Questions bêtes et méchantes car je n'ai peut-être rien compris...En regroupant plusieurs "petites écoles", ne risque-t-on pas des fermetures de classes si on globalise les effectifs ? Une 1ère estimation: une "économie" de 10 000 postes (soit 10 000 fermetures de classes lorsque le territoire sera couvert d'EPEP). Et aussi une économis de décharges, non? Plus de directeurs = plus de décharges!
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