diego Posté(e) 10 octobre 2008 Posté(e) 10 octobre 2008 @ Gihem: e suis cependant sidéré par les poncifs proférés sur les syndicats et pour la plupart teintés de mépris. Je te trouve injuste, ou alors, il faut aller jusqu'au bout et dire que c'est poncifs contre poncifs, mépris contre mépris. Ils sont décrits comme des bastions de nantis plus occupés à défendre leurs propres intérêts que ceux des collègues. Ils défendent leur boutique, et tu ne peux pas mettre devant "intérêt" un article défini. Ils défendent un, ou certains intérêts de collègues quand ceux-ci (les intérêts) correspondent aux leurs. • je suis sur un dossier d'une dirlotte menacée de retrait de poste. C'est la 5ème directrice en 8 ans dans cette école. les 5 "collègues" pourrissent la vie professionnelle et personnelle des dirlos nommés (refus de réunion, pas de demande pour les sorties, pas de service concerté de cour...). Tous sont syndiqués au même syndicat majoritaire, la dirlotte aussi. Ben, ce syndicat ne défendra pas la dirlotte devant l'IA. Et nous avons des difficultés avec ce genre de dossier, parce que le retrait de fonction n'est pas une sanction et ne fait l'objet que d'une information en CAPD. tout cela est bien facile à dire. Il manque des militants à ces endroits. Si vous avez des idées, rien ne vous empêche de les y défendre. Et si aucun syndicat ne vous convient, créez en un! c'est faux, en France il ne manque pas de militants. Les assoc. ne se sont jamais si bien portées (altermondialistes, restos du coeur...), on l'a vu pendant les élections présidentielles, il y a un certain engouement à s'engager quand on donne du grain à moudre. La structure pyramidale des syndicats d'en donne pas. Et si les syndiquats manquent de militants, ce n'est pas par manque de moyens, ils ont des facilités ( humains et matériels) pour mobiliser et convaincre. Créer un autre syndicat serait stupide, avec les scissions et les créations on a 13 dans le primaire. On pourrait croire nos intérêts défendus, ben non: 20 ans de baisse du pouvoir d'achat (alors que le budget n'avait jamais cesser d'augmenter!). Nous avons créer un assoc.: le GDiD, qui marche plutôt bien. Ils restent un contre-pouvoir nécessaire et les dénigrer sans cesse ne pourra conduire qu'à leur affaiblissement voire à leur disparition. Absolument, pas qu'en terme de "contre-pouvoir", ça c'est plutôt le rôle de l'opposition politique, mais en terme d'interlocuteur représentatif des gouvernements afin d'établir un véritable dialogue social. On peut penser faire un premier pas dans ce sens avec la nouvelle représentativité des syndicats en 2009. Une crainte, appuyer cette représentativité sur les élections professionnelles ne me paraît pas de nature à faire évoluer le fonctionnement des syndicats (la tentative électoraliste sera forte). Je pense que le plus juste serait de comparer le nombre d'adhérents.
diego Posté(e) 10 octobre 2008 Posté(e) 10 octobre 2008 @ mowgli, Que la question se pose de savoir s'il serait judicieux de doter les écoles de la personnalité juridique comme c'est le cas pour les établissements secondaires, ne serait-ce que pour éviter bien des pataquès pour les histoires de sous (coopératives, kermesses et tutti quanti), après tout, pourquoi pas ? Ce débat mérite d'être ouvert. effectivement, on pourrait également, par ce biais, corriger la grande disparité des dotations des écoles. Mais, dès que l'on rentre dans la possibilité de gestion, il faut un organe décideur, un ecxécutif et un contrôleur. Je ne défends pas les EPEP. Pour le moment c'est comme les langues d'Ésope: une bonne ou/et une mauvaise chose. Rejeter en bloc reste une attitude stupide et suicidaire, il n'y a qu'à voir tout ce qui nous arrive en ce moment, qui montre la fragilité de l'école, malgré le nombres de syndicats qui disent la protéger. Je revendique l'autonomie des écoles (avec l'obligation de respecter un plan-cadre, quelques valeurs communes et de rendre compte de ce qu'on fait.) Alors les directeurs qui pensent que la mise en place des EPEP leur permettra de continuer à diriger des écoles à taille humaine tout en bénéficiant d'un statut risquent fort de devenir les dindons de la farce. Car comme ils sont au départ enseignants, ils vont pouvoir être réaffectés à temps plein sur des classes afin de pourvoir les postes des adjoints qui partent en retraite (départs non compensés par les recrutements selon les chiffres du MEN lui-même). Et sur les grosses structures du type EPEP, on pourra recaser les cadres virés des autres services de la fonction publique d'Etat ou de l'hospitalière... Cette analyse est pertinente par rapport au projet Darcos (2006). Beaucoup moins si on l'applique à ce projet de loi. >d'abord la taille obligatoire d'une EPEP est passée de 30 à 40 classes (2006) à 15 voir 13 (un même bâtiment regroupant une école maternelle et une école élémentaire), et pour le milieu rural il se calerait sur les regroupements existants ,RPP RPI. Regroupements qui permettent de sauver bon nombre d'écoles. Pour ma part, je suis persuadé que la motivation de la création d'établissement public c'est d'abord le constat d'un système au bout du bout. Perméable à toutes transformations et incapables de les digérées (on confie la gestion des EVS aux collèges, des AVS au rectorat, le SMA aux communes, les PE aux IEN...). Quant au statut, ben désolé, mais moi j'y tiens. C'est lui qui nous assure un certain nombre de garanties en tant que salariés et qui est en quelque sorte l'équivalent du contrat de travail et des conventions collectives dans le privé. Sauf que malheureusement pour nous, la notion de rupture unilatérale et abusive du contrat de travail n'existe pas, et c'est bien dommage ! Pareil, sauf qu'il n'y a pas de protection pour les dirlos. Le retrait de fonction reste le fait du Prince (voir plus haut) et, ta crainte de te retrouver "à plein temps devant une classe" c'est ce qui arrive à des centaines de dirlottes et de dirlos par an sans que cela ne gêne grand monde. C'est marrant les différences entre départements. Par chez nous, c'est plutôt le contraire : nous n'avons aucune envie d'avoir un tôlier sur le dos jour et nuit ! Par contre, nos collègues qui se collent à la direction, on les respecte, comme le capitaine dans une équipe de rugby. La plupart d'entre eux n'ont aucune envie de se retrouver avec un statut de directeur et de supérieur hiérarchique, de manager ou autre chose du même acabit, qu'ils soient syndiqués chez X, Y ou Z ou pas syndiqués. Et tu prétendais ne pas être sur la planète Mars. •mercredi matin j'ai assisté à une concert. pour dirlos sur la mise en place des 60HS. On est loin du pays de Candy que tu décris ou peut-être on n'a pas la même définition du mot respect. Et puis ça veut dire quoi être considéré comme le Capitaine d'un équipe de rugby et pas comme un "manager hiérarchique"? Le Capitaine d'une équipe n'a pas de statut particulier, pas d'autorité, pas de pouvoirs propres? Quand il sort du terrain, on joue sans capitaine? Notre brassard c'est le statut! Pour qu'une équipe fonctionne il lui faut un responsable. Dans les écoles ce responsable existe mais il est nié. Là réside le problème. Et c'est pour cela qu'il lui faut un statut. je te renvoie non pas à l'enquête IFOP, éloquente, mais aux sondages SNUipp/Sgen ou à ceux du SE,les dirlos réclament d'abord de la RECONNAISSANCE. Mais pas dans ton pays où les abeilles s'appellent Maya... En revanche, ils réclament du temps de décharge pour assumer leur fonction de direction, et c'est bien légitime. Et on ne leur donne pas! Il ne faut pas confondre réclamer, (manière de réclamer?) et obtenir. >sur les 60HS il aurait été très facile de nous accorder, à tous, du temps. Et ça ne coûtait rien, que la reconnaissance que l'on pouvait nous porter. Ben, non! Économie? Ben non plus, les CLADE (spécialistes de la remédiation), exclus du système, alors qu'ils doivent 26 h, les Maîtres formateurs ont obtenu, eux, du temps de "formation personnelle" (sic) et ,s'ils veulent bien faire du soutien, ce sera en heures sups. On peut m'expliquer comment payer des heures sups. sur du temps scolaire? Dernier élément, et je pense que cela ne t'a pas échappé, tu prétends que les adjoints ne veulent pas d'un "chef sur place". > Comment expliques-tu la ruée de ces enseignants pour rejoindre les "équipes IEN", directement placée sous la coupe d'un caporal? par le fait que plus de 80% d'entre-eux accèdent à la Hors-Classe et nous laissent les miettes? Là, c'est vrai on est sorti du Moyen-Âge, on est juste après, tu sais la noblesse, le clergé et le tiers-états. Il n’y aura pas de marge d’autonomie, sans un pouvoir à prendre et à partager à l’échelle de l’établissement. Les enseignants ont tout à gagner de voir rapprocher les décisions du lieu où elles s'appliquent: l'école. Ceux qui ont à perdre, qui sortent leur citrouille d'Halloween, sont ceux qui trustent ces pouvoirs. Ceux-là ne sont pas dans les écoles.
gihem Posté(e) 10 octobre 2008 Posté(e) 10 octobre 2008 @ Gihem:e suis cependant sidéré par les poncifs proférés sur les syndicats et pour la plupart teintés de mépris. Je te trouve injuste, ou alors, il faut aller jusqu'au bout et dire que c'est poncifs contre poncifs, mépris contre mépris. Je ne vois pas pourquoi tu dis ça; je ne situais pas cette réflexion dans un rapport de force avec d'autres organisations. Ils sont décrits comme des bastions de nantis plus occupés à défendre leurs propres intérêts que ceux des collègues. Ils défendent leur boutique, et tu ne peux pas mettre devant "intérêt" un article défini. Ils défendent un, ou certains intérêts de collègues quand ceux-ci (les intérêts) correspondent aux leurs. • je suis sur un dossier d'une dirlotte menacée de retrait de poste. C'est la 5ème directrice en 8 ans dans cette école. les 5 "collègues" pourrissent la vie professionnelle et personnelle des dirlos nommés (refus de réunion, pas de demande pour les sorties, pas de service concerté de cour...). Tous sont syndiqués au même syndicat majoritaire, la dirlotte aussi. Ben, ce syndicat ne défendra pas la dirlotte devant l'IA. Et nous avons des difficultés avec ce genre de dossier, parce que le retrait de fonction n'est pas une sanction et ne fait l'objet que d'une information en CAPD. Pour moi, "leur" est un déterminant possessif. Ceci dit, il est sûr que l'intérêt d'un syndicat correspond à celui de ses adhérents puisque ils en sont l'essence même. Que veux-tu prouver par ton exemple? Que l'intérêt d'un syndicat est de pourrir la vie d'un dirlo? tout cela est bien facile à dire. Il manque des militants à ces endroits. Si vous avez des idées, rien ne vous empêche de les y défendre. Et si aucun syndicat ne vous convient, créez en un! c'est faux, en France il ne manque pas de militants. Les assoc. ne se sont jamais si bien portées (altermondialistes, restos du coeur...), on l'a vu pendant les élections présidentielles, il y a un certain engouement à s'engager quand on donne du grain à moudre. La structure pyramidale des syndicats d'en donne pas. Et si les syndiquats manquent de militants, ce n'est pas par manque de moyens, ils ont des facilités ( humains et matériels) pour mobiliser et convaincre. Créer un autre syndicat serait stupide, avec les scissions et les créations on a 13 dans le primaire. On pourrait croire nos intérêts défendus, ben non: 20 ans de baisse du pouvoir d'achat (alors que le budget n'avait jamais cesser d'augmenter!). Nous avons créer un assoc.: le GDiD, qui marche plutôt bien. Et qui défend aussi les intérêts de ses adhérents.
Mogwli Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 @ diego ta crainte de te retrouver "à plein temps devant une classe" c'est ce qui arrive à des centaines de dirlottes et de dirlos par an sans que cela ne gêne grand monde. Où diable es-tu allé chercher cette sombre histoire de crainte ? Je suis instit et je travaille à temps plein devant une classe depuis pas mal d'années. Enseigner est un choix : je n'ai donc aucune crainte de me retrouver devant des élèves. Et si crainte je dois avoir, ce serait plutôt de ne plus pouvoir enseigner que quelques heures de temps à autre parce qu'une partie croissante de notre service consisterait à réunionner et paperasser encore plus qu'aujourd'hui ainsi qu'à coordonner des usines à gaz selon les voeux de quelques génies de la pédagogie ou de la politique tels l'inénarrable Meirieu, Aschieri, Allègre, Darcos... et j'en passe. Cette analyse est pertinente par rapport au projet Darcos (2006). Beaucoup moins si on l'applique à ce projet de loi.>d'abord la taille obligatoire d'une EPEP est passée de 30 à 40 classes (2006) à 15 voir 13 (un même bâtiment regroupant une école maternelle et une école élémentaire), et pour le milieu rural il se calerait sur les regroupements existants ,RPP RPI. Regroupements qui permettent de sauver bon nombre d'écoles. Le nombre de classes regroupées dans un EPEP n'est qu'une variable d'ajustement ou de "faisabilité" comme disent nos experts de l'OCDE. Nos dirigeants sont loin d'être stupides et ont su paramétrer la nouvelle mouture du projet de façon à ce que la réforme puisse passer sans affoler les esprits, ta réponse le démontre. Et une fois que ce sera fait, il ne sera pas compliqué de modifier ces variables par un petit arrêté voire une simple circulaire. Et puis ça veut dire quoi être considéré comme le Capitaine d'un équipe de rugby et pas comme un "manager hiérarchique"?Le Capitaine d'une équipe n'a pas de statut particulier, pas d'autorité, pas de pouvoirs propres? Quand il sort du terrain, on joue sans capitaine? Le capitaine d'une équipe joue sur le terrain avec ses co-équipiers, contrairement au manager. S'il sort du terrain, un autre joueur le remplace. Et il est assez fréquent que le brassard tourne dans les équipes, non ? Et puis, un capitaine ne craint pas d'aller jouer sur le terrain et de toucher un ballon... ou alors, il y a comme un gros souci. Les enseignants ont tout à gagner de voir rapprocher les décisions du lieu où elles s'appliquent: l'école. Ceux qui ont à perdre, qui sortent leur citrouille d'Halloween, sont ceux qui trustent ces pouvoirs. Ceux-là ne sont pas dans les écoles.. Ca, c'est toi qui le dit. C'est bizarre quand même : comment expliques-tu que tous les directeurs avec lesquels nous avons travaillé ou que nous connaissons avec mes collègues (un bon peu, ne te déplaise), directeurs qui ont en commun de tenir la route et d'être respectés par les adjoints de leur école, ne veulent pas, mais alors pas du tout, de ton sacro-saint statut ? En revanche, comment se fait-il que la plupart de ceux qui veulent absolument ce statut (pas tous évidemment, mais beaucoup) sont précisément ceux qui emmerdent régulièrement les adjoints de leur école avec les lubies des IEN (en particulier pour les réunions et la paperasse), histoire d'être bien vus du chef et de ne surtout pas risquer de perdre leur emploi de directeur ? Ou qui s'efforcent de bloquer toute initiative du conseil des maîtres lorsque celui-ci veut faire état de dysfonctionnements ou formuler une simple demande ?
montagny Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 @Mogwli merci à toi de me conforter dans mon idée de la représentation syndicale actuelle. Grâce à ton analyse fine, fine pris au sens syndical, tu démontres le côté désinformateur de ton ami Snuipp ou autre statue immobile au milieu d'un monde qui change. Le brassard qui tourne...fine allusion au CDM décisionnaire que je n'oserais même pas commenter car ce fonctionnement préhistorique a montré son infaisabilité voir sa débilité ! Aussi, le côté j'ai des copains de copains de directeurs qui sont vraiment à l'aise sans statut car ils sont aidés par leurs adjoints...alors qu'un sondage où 75% des directeurs ont participé a montré que la majorité veulent un statut non hiérarchique. "ceux qui emmerdent régulièrement les adjoints de leur école avec les lubies des IEN " aux dernières nouvelles tu es fonctionnaire donc tu as des notes de service donc tu les appliques ; si tu n'es pas d'accord tu t'en vas...il n'y a pas 36 chemins. De faire remonter les remarques, les incrédulités, les conneries même d'accord mais en aucun cas tu ne dois refuser...nous ne sommes pas encore sous une dictature. Le fait de passer par le privé avant fait réfléchir quant à de telles positions. "perdre leur emploi de directeur" quel emploi, c'est une fonction, justement certains aimeraient que cela devienne un emploi. Je ne dis pas que le projet d'EPEP est bon mais il va se faire donc autant participer aux discussions et faire remonter les remarques de terrain au lieu de s'arcbouter sur des positions intenables et dépassées.
Mogwli Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 aux dernières nouvelles tu es fonctionnaire donc tu as des notes de service donc tu les appliques ; si tu n'es pas d'accord tu t'en vas...il n'y a pas 36 chemins. Aux dernières nouvelles, un fonctionnaire n'a pas à appliquer des instructions orales (aucune valeur réglementaire), ni une note de service qui s'oppose à une circulaire, un arrêté, ou tout autre texte de rang supérieur (principe de la hiérarchie des normes juridiques). Cela dit, merci d'illustrer mes propos quant aux militants du statut de directeur !
Namas Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 C'est bizarre quand même : comment expliques-tu que tous les directeurs avec lesquels nous avons travaillé ou que nous connaissons avec mes collègues (un bon peu, ne te déplaise), directeurs qui ont en commun de tenir la route et d'être respectés par les adjoints de leur école, ne veulent pas, mais alors pas du tout, de ton sacro-saint statut ?En revanche, comment se fait-il que la plupart de ceux qui veulent absolument ce statut (pas tous évidemment, mais beaucoup) sont précisément ceux qui emmerdent régulièrement les adjoints de leur école avec les lubies des IEN (en particulier pour les réunions et la paperasse), histoire d'être bien vus du chef et de ne surtout pas risquer de perdre leur emploi de directeur ? Ou qui s'efforcent de bloquer toute initiative du conseil des maîtres lorsque celui-ci veut faire état de dysfonctionnements ou formuler une simple demande ? Je te retourne la question : comment expliques-tu que 93% des directeurs (source IFOP, vérifiable) soient pour un statut ? Comment peux-tu insulter de cette façon les directeurs qui désirent voir aboutir cette idée de statut en les traitant d'"emmerdeurs d'adjoints". Je pense que des excuses ne seraient pas de trop... mais faut pas rêver !
montagny Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 aux dernières nouvelles tu es fonctionnaire donc tu as des notes de service donc tu les appliques ; si tu n'es pas d'accord tu t'en vas...il n'y a pas 36 chemins. Aux dernières nouvelles, un fonctionnaire n'a pas à appliquer des instructions orales (aucune valeur réglementaire), ni une note de service qui s'oppose à une circulaire, un arrêté, ou tout autre texte de rang supérieur (principe de la hiérarchie des normes juridiques). Cela dit, merci d'illustrer mes propos quant aux militants du statut de directeur ! Merci à toi d'illustrer la mauvaise foi qui te va si bien et le fait de déformer avec en point mire une certaine désinformation citée dans mon message précédent. Il faut être bas du front ou Snoopyiste pour ne pas comprendre que par principe une note de service coule d'une circulaire ou d'un arrêté? Merci de préciser en quoi j'illustre tes propos.
gihem Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 Le brassard qui tourne...fine allusion au CDM décisionnaire que je n'oserais même pas commenter car ce fonctionnement préhistorique a montré son infaisabilité voir sa débilité ! De quels genres de décisions parles-tu? Pédagogiques? Administratives? Autres?
gihem Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 Il faut être bas du front ou Snoopyiste pour ne pas comprendre que par principe une note de service coule d'une circulaire ou d'un arrêté? Euh...ça, c'est pas toujours vrai. On a déjà vu des ien faire marche arrière en ayant voulu parfois mettre la charrue avant les boeufs.
Mogwli Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 "perdre leur emploi de directeur" quel emploi, c'est une fonction, justement certains aimeraient que cela devienne un emploi. Ceux qui voudraient que ça devienne un emploi feraient bien de s'intéresser à la réglementation en vigueur ! Parce que ce qu'ils voudraient, c'est ce qui existe actuellement ! Jusqu'à nouvel ordre, les collègues nommés sur les directions des écoles primaires sont des instituteurs ou professeurs des écoles qui ont un "emploi de directeur". "Emploi" est le terme réglementaire. Faudra peut-être songer à commander un RLR au père Noël ! P.S. Et puis oublie un peu ton Snoopy, ce n'est pas du tout ma tasse de thé.
montagny Posté(e) 11 octobre 2008 Posté(e) 11 octobre 2008 "perdre leur emploi de directeur" quel emploi, c'est une fonction, justement certains aimeraient que cela devienne un emploi. Ceux qui voudraient que ça devienne un emploi feraient bien de s'intéresser à la réglementation en vigueur ! Parce que ce qu'ils voudraient, c'est ce qui existe actuellement ! Jusqu'à nouvel ordre, les collègues nommés sur les directions des écoles primaires sont des instituteurs ou professeurs des écoles qui ont un "emploi de directeur". "Emploi" est le terme réglementaire. Faudra peut-être songer à commander un RLR au père Noël ! Emploi, fonction, mets ce que tu veux comme terme juridique...d'ailleurs c'est à ce genre de détails que l'on reconnaît les "collègues" ayant une décharge représentative (peu représentative mais bon) ; nous dans nos classes on est face à des problèmes qui ne parlent plus beaucoup à nos "représentants". Ce que je vois se profiler et je ne suis pas le seul , c'est que pour les élections à venir le quorum ne sera pas atteint et ce coup-ci le ministère aura tout le loisir d'imposer ce qu'il veut. Les syndicats feraient mieux de se mettre d'accord, eux qui ne trouvent même plus de dates ni de revendications communes, pour participer aux débats au lieu de s'opposer alors que la majorité des collègues ne se reconnaissent plus dans la vision nombriliste des syndicats.
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