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Posté(e)
Emploi, fonction, mets ce que tu veux comme terme juridique...d'ailleurs c'est à ce genre de détails que l'on reconnaît les "collègues" ayant une décharge représentative (peu représentative mais bon) ; nous dans nos classes on est face à des problèmes qui ne parlent plus beaucoup à nos "représentants".

Bon, manifestement tes compétences en lecture gagneraient à être renforcées, comme on dit de nos jours. Alors je vais essayer de t'aider en écrivant en lettres bâtons : je travaille dans MA CLASSE, avec mes élèves, A TEMPS PLEIN, c'est-à-dire 24 HEURES PAR SEMAINE. Je me coltine aussi, comme mes collègues, les 108 h annualisées. Sans parler évidemment des prép., corrections et tutti quanti...

Et puis excuse-moi, mais ton discours, par moments, il sent carrément le Poujade ranci. Ca date pas un peu, tout ça ?

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Posté(e)
Il faut être bas du front ou Snoopyiste pour ne pas comprendre que par principe une note de service coule d'une circulaire ou d'un arrêté?
Euh...ça, c'est pas toujours vrai. On a déjà vu des ien faire marche arrière en ayant voulu parfois mettre la charrue avant les boeufs. :whistling:

Exact. Il y a régulièrement des notes de service d'IEN, voire d'IA, qui veulent imposer des choses non prévues dans les textes (et c'est souvent dans le même sens, pas vraiment pour alléger le boulot). Et c'est en s'appuyant sur des circulaires, des arrêtés... que les syndicats réussissent à remettre les choses en place.

Posté(e)
Exact. Il y a régulièrement des notes de service d'IEN, voire d'IA, qui veulent imposer des choses non prévues dans les textes

Un Inspecteur d'académie, directeur des services départementaux, est comme son nom l'indique, le maître dans son département. Il a parfaitement le droit de SURréglementer par rapport à la réglementation nationale. Plus de règles que de règles tant que les règles départementales ne vont pas l'encontre des règles nationales. C'est notamment pour cela qu'il existe de si grandes disparités d'un département à un autre. Dernier exemple sur l'utilisation des 60H, avec 6h prévues pour l'organisation et la mise en place du dispositif dans certains départements, 10h dans d'autres...

Posté(e)

Nous occupons une "fonction"(nommé sur un emploi) Baloo. Dans ce cadre administratif c'est notre sup. hiérarchique (l'IA est pas l'IEN), qui fixe les priorités de nos missions.

C'est pourquoi certains d'entre nous ont été ponctionnés d'un trentième pour service non-fait (pas tous les IA y ont eu recours), c'est pour cela aussi que l'on nous oblige à renseigner Base-Élèves, bien que la saisie informatique ne fasse pas partie des missions que nous confie le texte de 89.

Un statut est d'abord "protecteur". Un autre exemple, les sorties scolaires.

Suite au drame de Drac et au procès qui a suivi, Ségolène Royal a pondu un texte qui encadre les sorties scolaires:

• Responsable le Dirlo ou l'IA (jamais les IEN, qui ont un statut). Idem pour les intervenants extérieurs.

Le fait que nous occupons une fonction permet de nous en rajouter une couche sans prévoir de compensation (exemple, le PPMS ou la responsabilité des stage RAN...).

Le supérieur hiérarchique est celui qui note et qui sanctionne, le dirlo ne peut jouer ce rôle car il doit être sur le terrain: initiateur, pilote, garant du PE, il ne peut être à la fois juge et partie. Mais cela ne l'oblige pas à avoir une classe.

Au contraire, être directeur c'est agir sur le métier d'enseignant et d'élève, c'est être au noeud d'un tissage complexe fait de relations à la fois humaines et institutionnelles, c'est avoir à faire à de nombreux partenaires diverses et tous ayant un vrai statut:

• élus, parents d'élèves, personnels académiques.

Aucun de ceux-là ne s'excusent d'être ce qu'ils sont.

Une grande majorité de dirlos se plaignent et se rassemblent parce qu'ils souffrent de ne plus pouvoir assumer correctement leur bivalence.

la vacance des postes au mouvement montre combien ta description est éloignée de la réalité.

Et je comprends mal tes posts qui passent de la moquerie à l'insulte sans autre forme que des affirmations approximatives, comme si la coutume avait remplacé la loi.

Que vient faire ici Poujade, Shere-Khan?

Toutes les enquêtes réalisées (Institutionnelle: DESCO, syndicales: SUNipp, SGEN, SE, privée: IFOP) prouvent le contraire de ce que tu affirmes à grand coup de :bleh: et de :lol: , et tu accuses les autres de Poujadisme ou de lecteurs approximatifs ou encore de réactionnaires (ça date un peu...) alors que celui qui tient à ce que ça ne bouge pas c'est toi et tes frères KAA.

Je me coltine aussi, comme mes collègues, les 108 h annualisées.

Quels collègues?

les CP, les CLADE, les Maîtres formateurs, les Psyscos ?

De quels genres de décisions parles-tu? Pédagogiques? Administratives? Autres?

Toutes!

Après la discussion, vient toujours le moment du choix. Il est débile de s'en remettre aux structures intermédiaires.

ça ne marche pas, la preuve!

Pour en revenir aux EPEP.

Je ne vois pas, à priori, ce qu'il peut y avoir de catastrophique de prendre du pouvoir aux IA/IEN / municipalités pour le redistribuer aux écoles.

On peut laisser faire, comme actuellement, ou on peut devenir les responsables que l'on prétend être.

Posté(e)
Exact. Il y a régulièrement des notes de service d'IEN, voire d'IA, qui veulent imposer des choses non prévues dans les textes

Un Inspecteur d'académie, directeur des services départementaux, est comme son nom l'indique, le maître dans son département. Il a parfaitement le droit de SURréglementer par rapport à la réglementation nationale. Plus de règles que de règles tant que les règles départementales ne vont pas l'encontre des règles nationales. C'est notamment pour cela qu'il existe de si grandes disparités d'un département à un autre. Dernier exemple sur l'utilisation des 60H, avec 6h prévues pour l'organisation et la mise en place du dispositif dans certains départements, 10h dans d'autres...

C'est bien ce que je dis.

Et pour reprendre ton exemple, aucun IA, tout "maître dans son département" qu'il est selon toi, ne peut décider d'accorder 0h pour l'organisation et la mise en place du dispositif des 60h...

Posté(e)
De quels genres de décisions parles-tu? Pédagogiques? Administratives? Autres?

Toutes!

Après la discussion, vient toujours le moment du choix. Il est débile de s'en remettre aux structures intermédiaires.

Ça, c'est la porte ouverte à tous les abus, au moins en ce qui concerne les décisions pédagogiques. D'une part, parce que la discussion, comme tu dis, peut très bien être évacuée, sans recours possible et d'autre part parce que l'orientation d'un élève, par exemple, est un enjeu trop important pour qu'il ne repose dans les mains que d'une seule personne; dans ces conditions, il est facile de tomber dans le clientélisme ou le délit de faciès

ça ne marche pas, la preuve!

Qu'est ce qui ne marche pas? Quelle preuve?

Posté(e)

Quel besoin de caricaturer Gihem?

Ça, c'est la porte ouverte à tous les abus, au moins en ce qui concerne les décisions pédagogiques. D'une part, parce que la discussion, comme tu dis, peut très bien être évacuée, sans recours possible et d'autre part parce que l'orientation d'un élève, par exemple, est un enjeu trop important pour qu'il ne repose dans les mains que d'une seule personne; dans ces conditions, il est facile de tomber dans le clientélisme ou le délit de faciès

J'ai écrit en quoi le dirlo ne devait pas être un sup. hiérarchique comme l'entends l'administration, en quoi son rôle était important au niveau du PE, et j'ai bien dit, qu'après discussion, après avis, il faut bien trancher. Pourquoi un IEN serait-il plus à même de le faire de son bureau, qu'un dirlo au sein de son équipe?

Dans ton système cette "orientation" ne repose, donc, que dans les mains du maître de l'enfant?

De plus, dans toutes les décisions, il me semble bien que les parents, d'autres institutions (PMI par ex) et d'autres spécialistes sont consultés.

Qu'est-ce qui ne marche pas?

> les 6Ohs

> les stages RAN

> le SMA

> le PPMS

> base élèves

> les enseignants les moins expérimentés sur les postes les plus difficiles

> la vacance des postes de dirlos

> la prise en charge de la difficulté scolaire

> la scolarisation des enfants porteurs de handicap

> les EVS, les AVS

...

La preuve c'est la facilité d'empiler des "réformes", de faire supporter à l'école les difficultés de la société, sans recul, sans concertation, sans évaluation, sans souci d'efficacité... Juste pour "l'opinion".

Et ces "réformes" (je continue avec les guillemets) ne sont supportés que par les écoles, alors que dans le même temps où notre pouvoir d'achat baissait et que nos conditions de travail se dégradaient, on a multiplié le personnel au service des IEN (eux qui ne veulent pas de chef à côté d'eux).

Je pense, même s'il est peut-être trop tard, qu'il est juste de rendre à César(l'école!) ce qui doit lui appartenir.

Posté(e)
Quel besoin de caricaturer Gihem?
Ça, c'est la porte ouverte à tous les abus, au moins en ce qui concerne les décisions pédagogiques. D'une part, parce que la discussion, comme tu dis, peut très bien être évacuée, sans recours possible et d'autre part parce que l'orientation d'un élève, par exemple, est un enjeu trop important pour qu'il ne repose dans les mains que d'une seule personne; dans ces conditions, il est facile de tomber dans le clientélisme ou le délit de faciès

J'ai écrit en quoi le dirlo ne devait pas être un sup. hiérarchique comme l'entends l'administration, en quoi son rôle était important au niveau du PE, et j'ai bien dit, qu'après discussion, après avis, il faut bien trancher. Pourquoi un IEN serait-il plus à même de le faire de son bureau, qu'un dirlo au sein de son équipe?

De plus, dans toutes les décisions, il me semble bien que les parents, d'autres institutions (PMI par ex) et d'autres spécialistes sont consultés

Dans ton système cette "orientation" ne repose, donc, que dans les mains du maître de l'enfant?

Pas dut tout. Elle repose sur le conseil de cycle qui est décisionnaire (et ce n'est pas l'IEN comme tu le prétends). Quant au "après discussion", il irait de soi comme il en va déjà actuellement.
Qu'est-ce qui ne marche pas?

> les 6Ohs

> les stages RAN

> le SMA

> le PPMS

> base élèves

> les enseignants les moins expérimentés sur les postes les plus difficiles

> la vacance des postes de dirlos

> la prise en charge de la difficulté scolaire

> la scolarisation des enfants porteurs de handicap

> les EVS, les AVS

...

La preuve c'est la facilité d'empiler des "réformes", de faire supporter à l'école les difficultés de la société, sans recul, sans concertation, sans évaluation, sans souci d'efficacité... Juste pour "l'opinion".

Et ces "réformes" (je continue avec les guillemets) ne sont supportés que par les écoles, alors que dans le même temps où notre pouvoir d'achat baissait et que nos conditions de travail se dégradaient, on a multiplié le personnel au service des IEN (eux qui ne veulent pas de chef à côté d'eux).

Je pense, même s'il est peut-être trop tard, qu'il est juste de rendre à César(l'école!) ce qui doit lui appartenir.

Effectivement, certaines de ces choses ne marchent pas ou sont perfectibles. Mais je ne vois pas en quoi, les EPEP apportent une meilleure réponse.

Concernant, la vacance des postes de dirlos; c'est surtout vrai pour les postes pas ou peu déchargés. Pour les décharges complètes, il n'y a pas de soucis pour trouver des candidats.

Par conséquent, exiger plus de décharge sur les petites écoles serait déjà une première réponse à apporter au problème.

Posté(e)
Et pour reprendre ton exemple, aucun IA, tout "maître dans son département" qu'il est selon toi, ne peut décider d'accorder 0h pour l'organisation et la mise en place du dispositif des 60h...

Si, rien ne l'en empêche. Le texte national ne prévoit rien sur le temps d'organisation. C'est donc laissé à l'appréciation des IA qui réglementent 6h dans certains départements, 10h dans d'autres, ou rien pour certains. Mais ce sont dans leurs attributions.

Posté(e)
Elle repose sur le conseil de cycle qui est décisionnaire (et ce n'est pas l'IEN comme tu le prétends).

Non, le CC propose en cas de "maintien", si les parents ne sont pas d'accord ça se décide en commission départementale... personne du CC!

Et pour les orientations "spécialisées" (établissement , clis...), c'est la MDPH qui décide.

mais je ne vois pas pourquoi un dirlo, reconnu comme tel, interviendrait dans une décision de "maintien"...

Par contre, ça peut donner du poids aux décisions prises. Un CC "incarné" serait plus fort face au parents ou à l'administration.

(je pense à l'octroi d'une AVS, si l'école peut embaucher, ça irait beaucoup plus vite un plus pour le minot et l'enseignant concernés).

Je pensais plutôt à un problème plus organisationnel qui touche à la pédagogie.

Par exemple, pas mal de dirlottes et dirlos se coltinent en ce moment, l'organisation du temps de soutien.

Et comment satisfaire chaque enseignant quand l'un ne veut pas le midi, l'autre veut le soir ou un dernier exige le matin.

À un moment donné il faut décider.

Concernant, la vacance des postes de dirlos; c'est surtout vrai pour les postes pas ou peu déchargés. Pour les décharges complètes, il n'y a pas de soucis pour trouver des candidats.

Ce n'est pas vrai. Justement la vacance touche de plus en plus tous les postes (tu peux regarder sur ton dernier mouvement) et si on compare les %, c'est très proche (les postes déchargés étant très peu nombreux).

Seule exception, Paris.

Là tu as raison, je crois que c'est de lors de 30 demandes pour 1 direction.

>décharge totale à partir de 5 classes, logé et 500€ d'indemnités versées par la municipalité...

Par conséquent, exiger plus de décharge sur les petites écoles serait déjà une première réponse à apporter au problème.

là on pourrait être d'accord (voir Paris), mais tu confonds, "demander" et "avoir".

On ne nous donne pas!

Et aucune perspective pour "AVOIR"...

7 ans de grève administrative...

Et pour les 60HS. Le GDiD a réclamé que ces 60h soient donner en décharge à tous les dirlos, (ou, moindre mal, de façon inversement proportionnelle aux décharges existantes) coût = 0. Facile?

Peu porté par les syndicats (qui ont obtenu que les MF et les CLADE en soient exclus), cette revendication n'aboutit pas.

C'est bien pourquoi nous pensons qu'il faille changer de stratégie:

revendiquer l'ÊTRE (sans complexe) pour obtenir l'AVOIR(indispensable).

Si les EPEP permettent de rapprocher les décisions et les moyens des usagers, c'est une excellente chose.

Une dirlotte, un dirlo à la tête d'une unité de 10 à 13 classes, avec une cohérence géographique (même commune, quartier, bassin d'inscriptions), resterait quelqu'un de proche, abordable et disponible. L'école serait certainement plus respectée, et elle en a besoin.

Posté(e)

Diego

Une dirlotte, un dirlo à la tête d'une unité de 10 à 13 classes, avec une cohérence géographique (même commune, quartier, bassin d'inscriptions), resterait quelqu'un de proche, abordable et disponible. L'école serait certainement plus respectée, et elle en a besoin.

Dans ce cas la réponse serait l'unité 'école primaire' mais celà ne collerait pas avec les intérêts de ceux qui veulent des EPEP...

Posté(e)
Par contre, ça peut donner du poids aux décisions prises. Un CC "incarné" serait plus fort face au parents ou à l'administration.

(je pense à l'octroi d'une AVS, si l'école peut embaucher, ça irait beaucoup plus vite un plus pour le minot et l'enseignant concernés).

Pour "embaucher", faut avoir des sous... D'où ils vont arriver ? Parce que, pour le moment on ne peut pas dire que l'ensemble des communes se préoccupent bien fort de leurs écoles... Rien que pour acheter de "bons manuels", il faut "pleurer"...

Seule exception, Paris.

Là tu as raison, je crois que c'est de lors de 30 demandes pour 1 direction.

>décharge totale à partir de 5 classes, logé et 500€ d'indemnités versées par la municipalité...

Ah ! ah ! Ne toucherait-on pas le fond du problème ? La nécessaire revalorisation des travaux directoriaux serait-elle cachée par d'autres considérations plus fumeuses. Comme quoi un logement (supprimé par la réforme PE) et une prime peuvent être plus qu'incitatifs... Et financés par une collectivité locale...

Par conséquent, exiger plus de décharge sur les petites écoles serait déjà une première réponse à apporter au problème.

là on pourrait être d'accord (voir Paris), mais tu confonds, "demander" et "avoir".

On ne nous donne pas!

Et aucune perspective pour "AVOIR"...

Vous avez essayé auprès d'autres municipalités pour "rattraper Paris" ?

Et pour les 60HS. Le GDiD a réclamé que ces 60h soient donner en décharge à tous les dirlos, (ou, moindre mal, de façon inversement proportionnelle aux décharges existantes) coût = 0. Facile?

Peu porté par les syndicats (qui ont obtenu que les MF et les CLADE en soient exclus), cette revendication n'aboutit pas.

Qui sont ces CLADE bienheureux exclus ?

A+

JBB

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