ZeBoss Posté(e) 12 octobre 2008 Posté(e) 12 octobre 2008 Non, le CC propose en cas de "maintien", si les parents ne sont pas d'accord ça se décide en commission départementale... personne du CC! Non, c'est bien le conseil de cycle qui décide du maintien. La commission départementale est une commission d'appel. Le conseil de cycle, propose dans un premier temps l'orientation à la famille, la famille donne son avis. Puis le conseil de cycle DECIDE, en tenant compte ou pas de l'avis de la famille. Si la famille n'est pas d'accord avec la DECISION du conseil de cycle, elle fait appel auprès de la commission départementale.
diego Posté(e) 12 octobre 2008 Posté(e) 12 octobre 2008 Dans ce cas la réponse serait l'unité 'école primaire' mais celà ne collerait pas avec les intérêts de ceux qui veulent des EPEP... > intérêts supposés. Darcos préconisait en 2006 des EPEP de 30 à 40 classes dirigés par un élu... On est à 13 classes, un CA plus équilibré et la forte possibilité que le dirlo obtienne la présidence. Pourquoi renoncer, a priori, à voir nos intérêts pris en compte? Pourquoi ne pas voir s'il n'y a pas moyen de rapprocher les soucis d'économie et l'intérêt pour tous d'avoir une école plus proche de son public, donc plus réactive. >une anecdote, mais qui éclaire mon propos. Lors d'une réunion avec l'adjoint responsable des écoles de la ville de Nice, nous -le GDiD local- avons appris que le budget "sorties scolaires" était négocié par 2 CP IA, et que la priorité des gros travaux à réaliser dans les écoles se décidait en commission paritaire avec les syndicats. Comment trouver négatif que ce genre de décision soit de la responsabilité de l'école?
Papou67 Posté(e) 12 octobre 2008 Posté(e) 12 octobre 2008 Par contre, ça peut donner du poids aux décisions prises. Un CC "incarné" serait plus fort face au parents ou à l'administration.(je pense à l'octroi d'une AVS, si l'école peut embaucher, ça irait beaucoup plus vite un plus pour le minot et l'enseignant concernés). Pour "embaucher", faut avoir des sous... D'où ils vont arriver ? Parce que, pour le moment on ne peut pas dire que l'ensemble des communes se préoccupent bien fort de leurs écoles... Rien que pour acheter de "bons manuels", il faut "pleurer"... Seule exception, Paris. Là tu as raison, je crois que c'est de lors de 30 demandes pour 1 direction. >décharge totale à partir de 5 classes, logé et 500€ d'indemnités versées par la municipalité... Ah ! ah ! Ne toucherait-on pas le fond du problème ? La nécessaire revalorisation des travaux directoriaux serait-elle cachée par d'autres considérations plus fumeuses. Comme quoi un logement (supprimé par la réforme PE) et une prime peuvent être plus qu'incitatifs... Et financés par une collectivité locale... Par conséquent, exiger plus de décharge sur les petites écoles serait déjà une première réponse à apporter au problème. là on pourrait être d'accord (voir Paris), mais tu confonds, "demander" et "avoir". On ne nous donne pas! Et aucune perspective pour "AVOIR"... Vous avez essayé auprès d'autres municipalités pour "rattraper Paris" ? Et pour les 60HS. Le GDiD a réclamé que ces 60h soient donner en décharge à tous les dirlos, (ou, moindre mal, de façon inversement proportionnelle aux décharges existantes) coût = 0. Facile? Peu porté par les syndicats (qui ont obtenu que les MF et les CLADE en soient exclus), cette revendication n'aboutit pas. Qui sont ces CLADE bienheureux exclus ? A+ JBB Tu touches vraiment le fond du problème... Je crois qu'il ne faut pas oublier que l'attitude des adjoints aussi a changé: avant le directeur était respecté car de manière naturelle on savait qu'il avait des responsabilités différentes. Maintenant, on lui rapelle qu'il n'est pas le supérieur administratif et qu'il n' rien à dire, pire, on fait comme on veut et c'est lui qui prend le maximum de risques; soit il répônd et donc "il se prend pour un petit chef", soit il tolère et "c'est pas un directeur, c'est un esclave". Cela amène certains d'entre eux à demander un statut (je commence à les rejoindre, hélas, car c'est une défaite de l'intelligence... mais il a fallu des lois pour empêcher les fumeurs d'enfumer les autres - fumeur moi-même, j'ai toujours fumé dehors par respect non pas de la loi mais des autres -). Les EPEP seront donc la réponse politique à diverses situations; elle commenceront par un directeur pour 10 à 13 classes, puis on rapprochera différentes structures et ce sera 15 à 20 classes, puis on recommencera, etc. On a connu ça avec les RPI (je pense à un exemple dans la plaine des vosges : 7 classes regroupées dans un établissement à 6, puis 5 puis 4 classes), on parle de fermer certains collèges trop petits, pourquoi serions nous épargnés dans le primaire? Un enseignant coûte en moyenne 40000€ par an à l'état. Un enfant à déplacer coûte moins de 400€ par an... soit à la commune, soit au CG. Le rapport est simple : il faudrait 100 enfants pour rentabiliser le maintien d'un enseignant dans un poste. Et encore, je ne parle pas du transfert de charges de l'état à la commune ou au CG. Je crois qu'il faudrait que syndicats ou associations se rencontrent, mettent tout sur la table, décident d'une attitude et d'actions communes pour affronter ce qui nous attend... Hélas, il est bien tard maintenant (trop tard? j'espère que non), et en plus, il y a les élections des représentants cette année...
JeanLatreck Posté(e) 12 octobre 2008 Posté(e) 12 octobre 2008 Et pour reprendre ton exemple, aucun IA, tout "maître dans son département" qu'il est selon toi, ne peut décider d'accorder 0h pour l'organisation et la mise en place du dispositif des 60h... Si, rien ne l'en empêche. Le texte national ne prévoit rien sur le temps d'organisation. C'est donc laissé à l'appréciation des IA qui réglementent 6h dans certains départements, 10h dans d'autres, ou rien pour certains. Mais ce sont dans leurs attributions. Le texte prévoit un "temps d'organisation proportionné correspondant". Donc l'IA doit en accorder un, sinon à ne pas mettre en place les 60h.
dhaiphi Posté(e) 12 octobre 2008 Posté(e) 12 octobre 2008 Le texte prévoit un "temps d'organisation proportionné correspondant". Donc l'IA doit en accorder un, sinon à ne pas mettre en place les 60h. Effectivement, mais tu avoueras que "proportionné" est suffisamment vague pour permettre toutes les interprétations : pourquoi 30 mn ou 3h ne seraient pas des durées "proportionnées" ? On me répondra le "bon sens" veut que... Je ne trouve pas cela très satisfaisant.
JeanLatreck Posté(e) 12 octobre 2008 Posté(e) 12 octobre 2008 Le texte prévoit un "temps d'organisation proportionné correspondant". Donc l'IA doit en accorder un, sinon à ne pas mettre en place les 60h. Effectivement, mais tu avoueras que "proportionné" est suffisamment vague pour permettre toutes les interprétations : pourquoi 30 mn ou 3h ne seraient pas des durées "proportionnées" ? On me répondra le "bon sens" veut que... Je ne trouve pas cela très satisfaisant. Oui, et cela est un autre problème... qu'on retrouvera à plein avec les EPEP, "établissements autonomes" qui fixeront chacun leurs propres règles de fonctionnement.
diego Posté(e) 13 octobre 2008 Posté(e) 13 octobre 2008 Oui, et cela est un autre problème... qu'on retrouvera à plein avec les EPEP, "établissements autonomes" qui fixeront chacun leurs propres règles de fonctionnement. Et en quoi cela serait une régression par rapport à ce qui se passe. Je crois que l'écart décidé par les IA pour ce temps de préparation va de 1H à 20h. En quoi le fait qu'une ZEP classé RAR décide de ses temps de prép. et de mise en place et que ce temps soit différent de celui choisi par une école dans un quartier plus "bourgeois"? Je ne comprends pas que l'on refuse plus d'autonomie (inscrite dans le texte de 89 avec le PE, le CE ...). Je rejoins Papou quand il dit: car c'est une défaite de l'intelligence... maintenant je suis loin d'être béat devant le projet de création des EPEP. Je pense qu'il n'arrive pas dans un moment favorable pour l'école, trop fragilisé. Je pense que cela doit s'appuyer sur un large consensus, et avec la faiblesse du dialogue social on en est loin. Je pense que cela devra s'accompagner de moyens, et là ça sera difficile. ... mais, par contre je fais confiance en la maturité des enseignants, et je les crois capables de travailler en équipe avec un chef d'équipe reconnu et responsable du bon fonctionnement de l'école. Je les crois capables de gérer au mieux et au plus près des besoins un budget et de décider ce qui est le plus efficace pour leur école. Même si les "glissements" sont toujours possibles, et on a raison de les envisager, je ne crois pas que cela suffise pour tout rejeter. Cette stratégie fait que les "réformes" passent (plutôt rapidement) quand même, sans véritable souci pragmatique. Chacun restant dans l'observation qu'à produit son annonce...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant