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Posté(e)

Bonjour

Auriez vous des poésie sur l'automne pour des CM?

J'aurais aimé avoir un corpus de poésies sur ce thème pour dégager le champ lexical de l'automne et ensuite leur faire créer leur poésie sur l'automne.

Merci pour votre aide.

Posté(e)

Bonjour, J'en recherche aussi et je viens de trouver celle-là :

Matin d'Octobre

C'est l'heure exquise et matinale

Que rougit un soleil soudain.

A travers la brume automnale

Tombent les feuilles du jardin.

Leur chute est lente. On peut les suivre

Du regard en reconnaissant

Le chêne à sa feuille de cuivre,

L'érable à sa feuille de sang.

Leurs dernières, les plus rouillées

Tombent des branches dépouillées ;

Mais ce n'est pas l'hiver encore.

Une blonde lumière arrose

La nature, et, dans l'air tout rose

On croirait qu'il neige de l'or.

François Coppée

Bonjour

Auriez vous des poésie sur l'automne pour des CM?

J'aurais aimé avoir un corpus de poésies sur ce thème pour dégager le champ lexical de l'automne et ensuite leur faire créer leur poésie sur l'automne.

Merci pour votre aide.

Posté(e)

Bonjour

Bonsoir, voici encore trois poésies sur l'automne :

L’automne

On voit tout le temps, en automne

Quelque chose qui vous étonne

C’est une branche tout à coup,

Qui s’effeuille dans votre cou;

C’est un petit arbre tout rouge,

Un, d’une autre couleur encor,

Et puis partout, ces feuilles d’or

Qui tombent sans que rien ne bouge

Lucie Delarue-Mardrus

L’automne

L’automne sur les ailes des oiseaux

couleur de feuilles et de forêts qui meurt

Une tendre rousseur une braise qui s’avive

Dans un lambeau de vent arraché à l’automne

et les feuilles qui volent avec les ailes délivrées

Le temps s’achève dans un orage clair.

Un seul mouvement qui arrive une seule liberté.

Feuilles et plumes fondue dans l’air.

Flammes qui descendent

envol sur les terrasses du soir

Un seul automne d’envols et de cendres

une submergeante lumière.

Jean Mambrino

Soir d'automne

Dans les forêts dépouillées,

Déjà les feuilles rouillées

Font un tapis de velours,

Et l'on entend, de l'automne

Gémir le chant monotone

Coupé par des sanglots lourds.

Les frileuses hirondelles,

Rasant le sol de coups d'ailes,

Se rassemblent à grands cris,

Et tous les oiseaux sauvages

S'appellent sur les rivages

Près des étangs défleuris.

J. RICHEPIN

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