TheLoupiotte Posté(e) 19 février 2013 Posté(e) 19 février 2013 Dites, j'ai une question : vous remplissez les formulaires qui datent de l'année dernière ? Vous n'attendez pas le BO 2013 ? ET comment fait-on quand on demande une autre académie que celle à laquelle on était rattachée ? On envoit le dossier à son IA ou à la nouvelle (je suis en dispo pour suivre mon conjoint, donc). Merci pour vos éclaircissement Nous disions justement plus haut que certains d'entre nous, avec accord de leur rectorat, pouvaient d'ores et déjà envoyer le dossier avec le BO 2012 Tout pareil pour une seconde académie, La Marquise a cité ce qu'il fallait faire Bon j'ai posé la question par email au conseiller mobilité du val d'oise. Mais il ne faudrait pas qu'il me propose un entretien pour y répondre : je suis domiciliée dans le 38 maintenant... Effectivement, ça ne serait pas tiptop
chomsky Posté(e) 19 février 2013 Posté(e) 19 février 2013 Et bien moi, je suis un peu perdue ... Mon détachement est a priori en de très bonnes voies mais voilà qu'un poste à titre définitif m'est offert. Je ne sais plus quoi faire car les deux ont leurs avantages. Ce qui me fait peur aussi, c'est l'inconnu ... je ne sais pas où je vais être nommée, si je serai TZR, si je me débrouillerais avec des adolescents. J'ai peur aussi de ne pas réussir à faire des cours intéressants. De ne pas y arriver ... Et dans le primaire, c'est peut-être bête mais ce qui m'angoisse, c'est leurs réformes incessantes qui ne servent à rien ... Ceux qui ont testé, peuvent-ils m'aider un peu, même si je sais que je suis la seule à pouvoir prendre une décision ! Bonjour, Fais ton détachement sans hésiter. C'est ce que j'ai fait, puisque je suis entrain de terminer ma première année de détachement au collège en tant que prof de français. Et franchement, je suis bien plus heureux que dans le primaire ! Le métier de prof des écoles me plaisait, mais l'ambiance, les réformes, une inspectrice pénible et infantilisante, des conseillers péda qui n'aident pas beaucoup... Bref, j'ai sauté le pas l'année dernière, et je ne le regrette pas. Je ne fais que du français, je m'éclate, et, même si les gamins sont difficiles, c'est toujours mieux qu'avant. Les horaires sont plus souples, pas de cahier journal à faire, pas d'affichages obligatoires, pas de surveillance de récré... Juste les progressions annuelles, par séquence et par année, c'est tout ! Et puis si un gamin t'embête, tu le punis ou tu l'envoies chez le CPE et c'est fini. Faut un peu s'imposer au début, c'est tout... De toute façon, si tu n'aimes pas, tu peux retourner dans le primaire en faisant la demande à la fin de l'année... Et si tu as des difficultés, tu peux demander à être visitée par ton IPR, qui t'orientera vers une formation... Bref, saute le pas, tu n'as rien à perdre ! Chomsky Je sais que ton message date un peu Chomsky, mais j'envisage moi aussi de rejoindre le secondaire en tant que prof de français. C'est le tout début de ma réflexion, j'aime mon métier mais comme toi j'en ai assez qu'on nous en demande toujours plus en terme de préparations, cahier journal, progressions, programmations... Tu n'as toujours pas de regrets ? Tu n'as pas eu de mal à préparer des cours de secondaire au début ? Il y a des outils bien faits pour te guider dans la rédaction de tes séquences ? J'avoue que cela me fait peur car je me demande quel niveau les ados vont avoir en français (je suis dans uns académie où le niveau général est plutôt faible... voire trèèèès faible !), et j'ai pas mal de souvenirs de corrections de copies d'expression écrite en CE2 ou CM1 qui me prenaient des heures... parce qu'il fallait parfois vraiment se casser la tête pour réussir à trouver du sens dans la copie ! Bref j'ai bien besoin de témoignages qui me disent à quoi m'attendre ! Bonjour, J’en suis à ma troisième année de collège, et, plus que jamais, je ne regrette pas... Bien sûr, tout n’est pas rose, mais je me sens mieux là où je suis... Parmi les points les plus appréciables, il y a bien sûr l’emploi du temps (18 heures au lieu de 26, ça compte), avec parfois des pauses dans la journée ou même des journées non travaillées (cela fait trois ans que je n’ai pas cours le lundi...). Aussi on ne surveille pas les récrées, ça c’est un véritable soulagement pour moi... Et puis si l’une des classes est pénible, on sait qu’on en aura une plus sympa l’heure d’après... Enfin, les formations ont lieu sur le temps scolaire, cela permet de faire un break le temps d’une journée et ça fait du bien. Jeudi prochain, par exemple, j’ai une formation d’une journée sur le cinéma et son enseignement au collège, jamais je n’ai eu ça lorsque j’enseignais au primaire. Le gros point désagréable, selon moi, c’est l’attitude des élèves face au travail, et leur niveau. C’est l’âge bête, et il faut en tenir compte. Au primaire, mes élèves étaient actifs, et dès que je proposais un projet, une sortie, ils étaient motivés... Au collège, ce n’est pas vraiment le cas... Il râlent ou rient pour un rien, tout ce que l’on fait est nul, et j’en passe... Bref, il faut faire son cours, sans montrer que l’on essaye de leur plaire. Concernant le niveau scolaire, il est désastreux. Surtout en orthographe. Mais ce qui est encore plus désastreux, c’est qu’après trois petites années passées au collège, mon sentiment est que c’est le système du collège lui-même - et l’idéologie véhiculée par les inspecteurs - qui accentuent ce désastre. Nous n’avons pas suffisamment de temps pour tout faire, et nous ne pouvons pas enseigner exactement comme on le voudrait - comme au primaire, il faut suivre les directives de l’Inspecteur, même si, parfois, celles-ci s’avèrent contre-productives. Concernant le travail en lui-même, il faut d’abord programmer ses séquences (ou chapitres) sur l’année, puis établir une progression à l’intérieur de chaque séquence (ou chapitre). Il n’y a pas vraiment d’outil, on est un peu seul. Personnellement, je me suis pas mal aidé du manuel et des progressions trouvées sur Internet (merci Weblettres !). Au début, c’est beaucoup d’heures de recherche, d’hésitations : «Quels textes vais-je faire étudier ? En lecture intégrale ou par extraits ? Ah, ça, ils ne vont pas aimer, il faut que je trouve autre chose... Il est minuit, il faut que je me décide !» Avec l’expérience, on arrive à mieux voir ce qui fonctionne ou non. Il faut donc être patient. Les points essentiels sont surtout la lecture analytique (très important), l’articulation lecture / étude de la langue, et l’écriture (comme au primaire, il est recommandé de faire des projets d’écriture). La correction des copies prend beaucoup, beaucoup de temps, cela a le don d’énerver ma femme, qui pourtant sait ce que c’est que de travailler à la maison puisqu’elle est enseigne en grande section... En maths, les corrections sont plus rapides, mais en français cela prend énormément de temps... Il faut privilégier de brefs contrôles faciles à corriger et ne donner qu’un gros devoir qu’en fin de séquence (ou chapitre)... Il faut également avoir à l’esprit que de plus en plus, on demande aux profs du second degré, surtout ceux du collège, d’élargir leur domaine de compétence (philosophie du socle commun) : ainsi, l’enseignant de français est encouragé à enseigner aussi le cinéma, les arts visuels, l’histoire... De plus, la réforme des rythmes scolaires prévoit un cycle CM2-6e : les profs de 6e devront donc participer aux conseils avec les profs de cm2. Tout cela peut être une bonne ou une mauvaise chose, tout dépend de la manière dont on s’organise entre collègues et établissements. Mais si vous quittez le primaire parce que vous ne supportez plus tous ces conseils de cycle, d’école, etc., sachez qu’à l’avenir, on se dirige vers le même type de fonctionnement au collège (sans compter les conseils de classe, les conseils d’enseignement, etc.) Voilà... Au total, je travaille un peu plus que lorsque j’enseignais au primaire, mais je prends plus de plaisir. Discuter de bouquins ou de films avec les élèves et les profs, c’est sympa ! Les élèves de collège ne sont généralement pas bien méchants, mais parfois impertinents et moqueurs. C’est un âge cruel, autant pour eux que pour les enseignants. Il faut se montrer plein d’assurance, car ils repèrent la moindre hésitation et la font payer. Comme au primaire, lorsque l’on arrive en classe, il faut savoir ce que l’on va enseigner et comment, tout en affirmant son autorité. Ne pas hésiter à punir. Une fois l’autorité établie, on prend plus de plaisir à enseigner... Maintenant, je suis titulaire. Mon inspection a eu lieu l’année dernière, et ma demande de titularisation a été validée. Je ne regrette vraiment rien, mais il faut avoir conscience que la préparation des cours de français prend beaucoup de temps, pour résultat souvent en-deçà de ce que l’on espérait... Chomsky
tessa103 Posté(e) 19 février 2013 Auteur Posté(e) 19 février 2013 Et bien moi, je suis un peu perdue ... Mon détachement est a priori en de très bonnes voies mais voilà qu'un poste à titre définitif m'est offert. Je ne sais plus quoi faire car les deux ont leurs avantages. Ce qui me fait peur aussi, c'est l'inconnu ... je ne sais pas où je vais être nommée, si je serai TZR, si je me débrouillerais avec des adolescents. J'ai peur aussi de ne pas réussir à faire des cours intéressants. De ne pas y arriver ... Et dans le primaire, c'est peut-être bête mais ce qui m'angoisse, c'est leurs réformes incessantes qui ne servent à rien ... Ceux qui ont testé, peuvent-ils m'aider un peu, même si je sais que je suis la seule à pouvoir prendre une décision ! Bonjour, Fais ton détachement sans hésiter. C'est ce que j'ai fait, puisque je suis entrain de terminer ma première année de détachement au collège en tant que prof de français. Et franchement, je suis bien plus heureux que dans le primaire ! Le métier de prof des écoles me plaisait, mais l'ambiance, les réformes, une inspectrice pénible et infantilisante, des conseillers péda qui n'aident pas beaucoup... Bref, j'ai sauté le pas l'année dernière, et je ne le regrette pas. Je ne fais que du français, je m'éclate, et, même si les gamins sont difficiles, c'est toujours mieux qu'avant. Les horaires sont plus souples, pas de cahier journal à faire, pas d'affichages obligatoires, pas de surveillance de récré... Juste les progressions annuelles, par séquence et par année, c'est tout ! Et puis si un gamin t'embête, tu le punis ou tu l'envoies chez le CPE et c'est fini. Faut un peu s'imposer au début, c'est tout... De toute façon, si tu n'aimes pas, tu peux retourner dans le primaire en faisant la demande à la fin de l'année... Et si tu as des difficultés, tu peux demander à être visitée par ton IPR, qui t'orientera vers une formation... Bref, saute le pas, tu n'as rien à perdre ! Chomsky Je sais que ton message date un peu Chomsky, mais j'envisage moi aussi de rejoindre le secondaire en tant que prof de français. C'est le tout début de ma réflexion, j'aime mon métier mais comme toi j'en ai assez qu'on nous en demande toujours plus en terme de préparations, cahier journal, progressions, programmations... Tu n'as toujours pas de regrets ? Tu n'as pas eu de mal à préparer des cours de secondaire au début ? Il y a des outils bien faits pour te guider dans la rédaction de tes séquences ? J'avoue que cela me fait peur car je me demande quel niveau les ados vont avoir en français (je suis dans uns académie où le niveau général est plutôt faible... voire trèèèès faible !), et j'ai pas mal de souvenirs de corrections de copies d'expression écrite en CE2 ou CM1 qui me prenaient des heures... parce qu'il fallait parfois vraiment se casser la tête pour réussir à trouver du sens dans la copie ! Bref j'ai bien besoin de témoignages qui me disent à quoi m'attendre ! Bonjour, J’en suis à ma troisième année de collège, et, plus que jamais, je ne regrette pas... Bien sûr, tout n’est pas rose, mais je me sens mieux là où je suis... Parmi les points les plus appréciables, il y a bien sûr l’emploi du temps (18 heures au lieu de 26, ça compte), avec parfois des pauses dans la journée ou même des journées non travaillées (cela fait trois ans que je n’ai pas cours le lundi...). Aussi on ne surveille pas les récrées, ça c’est un véritable soulagement pour moi... Et puis si l’une des classes est pénible, on sait qu’on en aura une plus sympa l’heure d’après... Enfin, les formations ont lieu sur le temps scolaire, cela permet de faire un break le temps d’une journée et ça fait du bien. Jeudi prochain, par exemple, j’ai une formation d’une journée sur le cinéma et son enseignement au collège, jamais je n’ai eu ça lorsque j’enseignais au primaire. Le gros point désagréable, selon moi, c’est l’attitude des élèves face au travail, et leur niveau. C’est l’âge bête, et il faut en tenir compte. Au primaire, mes élèves étaient actifs, et dès que je proposais un projet, une sortie, ils étaient motivés... Au collège, ce n’est pas vraiment le cas... Il râlent ou rient pour un rien, tout ce que l’on fait est nul, et j’en passe... Bref, il faut faire son cours, sans montrer que l’on essaye de leur plaire. Concernant le niveau scolaire, il est désastreux. Surtout en orthographe. Mais ce qui est encore plus désastreux, c’est qu’après trois petites années passées au collège, mon sentiment est que c’est le système du collège lui-même - et l’idéologie véhiculée par les inspecteurs - qui accentuent ce désastre. Nous n’avons pas suffisamment de temps pour tout faire, et nous ne pouvons pas enseigner exactement comme on le voudrait - comme au primaire, il faut suivre les directives de l’Inspecteur, même si, parfois, celles-ci s’avèrent contre-productives. Concernant le travail en lui-même, il faut d’abord programmer ses séquences (ou chapitres) sur l’année, puis établir une progression à l’intérieur de chaque séquence (ou chapitre). Il n’y a pas vraiment d’outil, on est un peu seul. Personnellement, je me suis pas mal aidé du manuel et des progressions trouvées sur Internet (merci Weblettres !). Au début, c’est beaucoup d’heures de recherche, d’hésitations : «Quels textes vais-je faire étudier ? En lecture intégrale ou par extraits ? Ah, ça, ils ne vont pas aimer, il faut que je trouve autre chose... Il est minuit, il faut que je me décide !» Avec l’expérience, on arrive à mieux voir ce qui fonctionne ou non. Il faut donc être patient. Les points essentiels sont surtout la lecture analytique (très important), l’articulation lecture / étude de la langue, et l’écriture (comme au primaire, il est recommandé de faire des projets d’écriture). La correction des copies prend beaucoup, beaucoup de temps, cela a le don d’énerver ma femme, qui pourtant sait ce que c’est que de travailler à la maison puisqu’elle est enseigne en grande section... En maths, les corrections sont plus rapides, mais en français cela prend énormément de temps... Il faut privilégier de brefs contrôles faciles à corriger et ne donner qu’un gros devoir qu’en fin de séquence (ou chapitre)... Il faut également avoir à l’esprit que de plus en plus, on demande aux profs du second degré, surtout ceux du collège, d’élargir leur domaine de compétence (philosophie du socle commun) : ainsi, l’enseignant de français est encouragé à enseigner aussi le cinéma, les arts visuels, l’histoire... De plus, la réforme des rythmes scolaires prévoit un cycle CM2-6e : les profs de 6e devront donc participer aux conseils avec les profs de cm2. Tout cela peut être une bonne ou une mauvaise chose, tout dépend de la manière dont on s’organise entre collègues et établissements. Mais si vous quittez le primaire parce que vous ne supportez plus tous ces conseils de cycle, d’école, etc., sachez qu’à l’avenir, on se dirige vers le même type de fonctionnement au collège (sans compter les conseils de classe, les conseils d’enseignement, etc.) Voilà... Au total, je travaille un peu plus que lorsque j’enseignais au primaire, mais je prends plus de plaisir. Discuter de bouquins ou de films avec les élèves et les profs, c’est sympa ! Les élèves de collège ne sont généralement pas bien méchants, mais parfois impertinents et moqueurs. C’est un âge cruel, autant pour eux que pour les enseignants. Il faut se montrer plein d’assurance, car ils repèrent la moindre hésitation et la font payer. Comme au primaire, lorsque l’on arrive en classe, il faut savoir ce que l’on va enseigner et comment, tout en affirmant son autorité. Ne pas hésiter à punir. Une fois l’autorité établie, on prend plus de plaisir à enseigner... Maintenant, je suis titulaire. Mon inspection a eu lieu l’année dernière, et ma demande de titularisation a été validée. Je ne regrette vraiment rien, mais il faut avoir conscience que la préparation des cours de français prend beaucoup de temps, pour résultat souvent en-deçà de ce que l’on espérait... Chomsky Chomsky, je partage tout ce que tu dis. Je n'ai travaillé qu'un trimestre en collège et les points que tu as cités tant au niveau des avantages que des inconvénients sont ceux que j'ai ressentis. Après, il faut aussi, je le crois, considérer que l'on ne vit pas la même chose en fonction du collège,du lycée. Chaque établissement est différent à sa façon. Les adolescents, en effet, rient pour rien et sont plus cruels, moins actifs. Il faut, je le crois, être plus dur. Mais ils peuvent aussi être sympas ! Pour ma part, je redemande un détachement pour l'an prochain après avoir essayé l'an dernier. L'avenir me fait craindre un peu la suite tant dans le primaire que dans le second degré. Je ne sais pas franchement s'il sera aisé de mettre en place des conseils mêlant professeurs de collège et professeurs des écoles. Je crois quand même que les PLC ne semblent pas prêts aux mêmes réunions, quand on voit déjà le peu qui remplissent l'agenda virtuel. Enfin, dans mon collège de l'an passé, on devait être 6 à le remplir régulièrement... La réforme de l'école primaire va creuser des fossés et, je le crois vraiment, est une vaste fumisterie qui, à terme, va faire travailler davantage les enseignants et les élèves. La fatigue va être accrue. Bref... J'adore enseigner et mon idéal est d'être une professeur de lettres, de plus en plus en lycée, où pourtant la charge de travail est conséquente. Le collège me plaît bien même si l'âge adolescent est parfois un peu dur à supporter... les enfants de l'élémentaire sont un peu plus 'gentils' même si les prémices des rires bêtes peuvent se faire sentir dans certains CM (mes CM2 par exemple sont sympas mais commencent à ricaner de tout). Il faut être plus tranchant avec les collégiens, moins à l'écoute, je le crois pour l'avoir vécu. Tout en les aidant dans le travail, il fait rester à sa place, les sanctionner rapidement, être impassible. Et ça peut marcher. Pour autant, mon avenir est là, je le sens et je n'ai presque plus peur de quitter une école qui n'est plus ce que j'idéalisais quand je rêvais de devenir maîtresse. Alors, je quitte ces bancs pour d'autres. Mon entretien avec l'IPR aura lieu ce jeudi, pour une seconde chance. Je croise les doigts.
isabelle95 Posté(e) 20 février 2013 Posté(e) 20 février 2013 Chomsky : Peux-tu stp indiquer quel a été le déroulement de ton entretien lors de ta dde de détachement, je n'ai pour l'instant que les grandes lignes et j'aimerai avoir plus d'infos... Merci
De Mantinée Posté(e) 20 février 2013 Posté(e) 20 février 2013 Bon bah je m'y suis prise trop tard visiblement
TheLoupiotte Posté(e) 20 février 2013 Posté(e) 20 février 2013 Bon bah je m'y suis prise trop tard visiblement Ah bon ? C'est étonnant, les dossiers se font souvent à cette période : janvier à fin mars.... Qui est-ce qui t'a dit ça ?
chomsky Posté(e) 20 février 2013 Posté(e) 20 février 2013 Chomsky : Peux-tu stp indiquer quel a été le déroulement de ton entretien lors de ta dde de détachement, je n'ai pour l'instant que les grandes lignes et j'aimerai avoir plus d'infos... Merci Bonjour, Je vais parti des chanceux qui n’ont eu d’entretien ni avec l’Inspecteur de circonscription du premier degré, ni avec l’IPR de français du second degré. Néanmoins, au moment de ma titularisation l’an dernier, l’IPR m’a posé tout un tas de questions sur ma motivation, les raisons qui m’ont poussé à partir du premier degré. C’est un peu comme un entretien d’embauche : il faut se mettre en valeur tout en restant - relativement - honnête. Il faut se présenter (études et parcours professionnel) puis montrer que l’on possède les compétences nécessaires au poste recherché. Il ne faut pas critiquer le système du premier degré, mais montrer que l’on prendra plus de plaisir à enseigner dans le second degré la matière que l’on a étudiée. Par exemple, au lieu de dire que l’on préfère travailler 18 heures au lieu de 26 (même si c’est vrai), on dira que le collège laisse plus de temps à la création d’activités péri-éducatives (club cinéma, club photo, etc.) Bien sûr, il faut montrer à l’Inspecteur que l’on a conscience du public auquel on s’apprête à faire face : ce ne sont plus des enfants, ce sont des ados... On doit leur parler différemment, on doit les intéresser différemment. Enfin, il faut bien connaître les programmes et le fonctionnement du second degré. Montrer que l’on est prêt, quoi... Bon courage, Chomsky
isabelle95 Posté(e) 20 février 2013 Posté(e) 20 février 2013 Merci, merci, Chomsky pour toutes ces informations ...
isabelle95 Posté(e) 20 février 2013 Posté(e) 20 février 2013 J'ai reçu cet après midi mail pour entretien mercredi prochain au rectorat avec IPR, pas ta chance Chomsky... c'est la panique je ne sais rien et comptais sur les vacances pour bosser; bon allez plus qu'a se mettre en mode hibernation avec les bouquins tous les soirs de la semaine et ce we...............
De Mantinée Posté(e) 21 février 2013 Posté(e) 21 février 2013 Bon bah je m'y suis prise trop tard visiblement Ah bon ? C'est étonnant, les dossiers se font souvent à cette période : janvier à fin mars.... Qui est-ce qui t'a dit ça ? L'IPR de philosophie du 38 qui et aussi celui du 69 (donc les deux académies que je pensais demander). Et le val d'oise m'a dit que eux (puisqu'il fallait que je passe par eux pour avoir la validation de mon supérieur hiérarchique comme je suis en dispo) n'acceptaient les dossiers jusqu'au 15 février... Comme quoi ça dépend vraiment des académies... Je suis dégoûtée car je pensais être dans les temps...
BettyBoop974 Posté(e) 21 février 2013 Posté(e) 21 février 2013 Vraiment merci Chomsky pour toutes ces réponses ! Je ne sais pas encore si je vais me décider un jour, mais au moins c'est maintenant un peu plus clair pour moi ! J'avoue que j'aurai du mal à quitter MA classe (à 5 mn de chez moi), avec MON matériel ( 10 ans à fabriquer des jeux, ça en fait pas mal au final), et mes petits élèves que je garde toute l'année... Peut être que ce serait moins difficile à envisager si j'étais restée en cycle 3, mais là après plus de 10 ans en maternelle... En même temps je vais bien voir l'an prochain ce que nous réserve la fameuse réforme, si ça se trouve on va finir par y voir du positif ! j'aime rester optimiste le plus longtemps possible... Et si j'ai envie de fuir il me restera cette solution de repli !
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