Fany88 Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 Quelqu'un de Nancy, Metz, Epinal, Bar-le-Duc... est-il au courant de quelquechose? Manif jeudi au rectorat? cause concours écrit corrigé par PLC?
karen Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 concours écrit corrigé par PLC? c'est une blague !? cryin prof LC = PLC non ?
Fany88 Posté(e) 30 mars 2004 Auteur Posté(e) 30 mars 2004 PLC = Prof Lycée collège mais on parle d'une réforme sur nancy-metz Alors infos?
zelphya Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 il me semble qu en plus des imf, ils y a des plc qui corrigent partout..! l'an dernier, ils parlaient de les faire corriger par des t2/t3..!
PROF Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 Manif jeudi au rectorat? cause concours écrit corrigé par PLC? Qu'est-ce qui vous choque? Les professeurs de collège et de lycée qui corrigent sont soit agrégés, soit certifiés (idem pour les enseignants d'iufm). Ils sont choisis sur recommandation de l'inspection (académique et pédagogique régionale). Ils sont donc habilités à corriger un concours de PE. Alors manifester pour ça, je ne comprends pas trop... Prof.
elia Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 Ce qui se passe c'est que les candidats de Lorraines étaient les seuls à être encore corrigés par des profs iufm. Et à 1 mois du concours on nous annonce que finalement on sera corrigé par des plc,non pas qu'ils n'en soit pas capables!! juste qu'on aurait pu changer ça au debut de l'annee ou attendre 2005.Donc les etudiants iufm se mobilisent,je pense que les profs nous poussent beaucoup aussi car ils voudraient corriger histoire d'etre payes en heures sup. si l'un d'entre vous à entendu des infos.....
Dominique Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 Bonjour, La première chose à bien comprendre c'est que le concours n'est pas organisé par l'IUFM mais par le rectorat de chaque académie; c'est donc au niveau des services du rectorat qu'est décidée la composition des jurys. Je ne connais pas la situation à Nancy-Metz et parlerai donc de ce qui se passe dans l'académie de Strasbourg. En Alsace, celà fait très longtemps que des professeurs de collège ou lycée participent aux corrections des épreuves d'admissibilité de maths et de français (il y a pas mal d'années, j'étais prof en lycée et j'ai participé plusieurs fois aux corrections). Mais participent aussi aux corrections des personnes "du terrain" ( IEN, conseillers pédagogiques, maîtres-formateurs, ...) et, sauf erreur de ma part, on fait en sorte que lorsqu'il y a un des deux correcteurs qui est "du second degré", l'autre soit "du premier degré". Jusqu'il y a quelques années les profs d'IUFM participaient aussi à ces corrections. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Pour ma part, je ne vois pas de raison de mettre en cause, a priori, les compétences des uns et des autres (il est vrai que, par exemple, quand un sujet porte sur le cycle 1, ça peut sembler plus délicat pour des profs de collège mais, durant la demi-journée d'harmonisation qui précède la correction, toutes les réponses envisageables sont étudiées avec l'ensemble des correcteurs, les IO sont fournis à tous, etc. et donc, de mon point de vue, ça ne pose pas de problème d'autant plus qu'en cas de doute, au moment de la correction, les collègues n'hésitent pas à questionner quelqu'un du "premier degré" et réciproquement, bien sur). On peut même penser que le fait de pouvoir bénéficier pour la correction en même temps d'apports de profs de maths et de personnes "du premier degré" plus polyvalentes est une bonne chose étant donné la nature de l'épreuve. Le problème, pour moi, se situe ailleurs. Je pense qu'on a voulu, dans un souci d'équité, que les PIUFM ne puissent pas être amenés à corriger des copies de leurs propres étudiants ce qui, a priori, peut sembler justifié. Mais, d'une part, les copies sont totalement anonymes et d'autre part, on aurait pu imaginer que les PIUFM participent aux corrections dans une autre académie. D'ailleurs les PIUFM, en Alsace en tout cas, font toujours partie des jurys pour l'épreuve orale mais, dans une autre académie que l'Alsace, bien évidemment. Ce qui me semble poser problème c'est que, ne participant plus aux corrections des épreuves d'admissibilité, il y a un risque que peu à peu ce qui est dit en formation ne corresponde plus exactement aux attentes des correcteurs (utilisation ou pas, par exemple, de termes précis introduits en didactique des mathématiques). Par ailleurs, les correcteurs premier degré (IEN, conseillers pédagogiques, etc.) peuvent, même si c'est pour un très petit nombre d'entre eux, travailler aussi dans des organismes privés (forprof par exemple) et je ne suis pas sûr du tout que ceci soit pris en compte pour la composition des jurys. Ce qui arrive à Nancy-Metz est, en fait, une pratique qui existe déjà depuis quelques années dans d'autres académies.
Dominique Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 Bonjour, Je me permets de rajouter encore une remarque pour "rassurer" les candidats. On peut, bien sûr, avoir un avis critique sur certains sujets voire même sur le type d'épreuve proposé (ceci dit, il n'est pas facile de déterminer quelles épreuves conviennent le mieux pour recruter de futurs enseignants du premier degré). Mais, pour avoir participé aux corrections, je peux dire que le système de correction mis en place est, de mon point de vue, fiable et équitable. A ma connaissance, seuls les candidats aux concours de recrutement que sont le CAPES et le CRPE bénéficient d'une double correction (véritable double correction car le premier correcteur ne met aucune indication sur la copie avant que le second correcteur ne l'ait corrigée). Ce n'est pas le cas pour le bac ou pour les examens en fac par exemple. Par ailleurs, la réunion d'harmonisation qui réunit tous les correcteurs permet de mettre au point un barême précis. Il ne s'agit pas pour moi de défendre nécessairement le type d'épreuve mis en place (encore que je le trouve pas si mal que ça) mais il me semble important de ne pas laisser courrir des rumeurs qui laisseraient à croire que les copies ne sont pas corrigées correctement. Vous me direz que l'erreur est humaine et que nul système est infaillible. Certes. Mais il me semble justement que le système de double correction mis en place permet d'éviter ces erreurs. Par ailleurs, je peux vous assurer que les correcteurs, conscients de l'importance de leur tâche, l'accomplisssent avec beaucoup de sérieux (en tout cas, c'est ce que j'ai pu constater quand je participais encore à la correction de l'épreuve de maths).
PROF Posté(e) 30 mars 2004 Posté(e) 30 mars 2004 Bonsoir, les remarques excellemment formulées par Dominique pour l'écrit valent aussi pour les oraux. J'espère que les précisions apportées par Dominique auront rassuré les candidats sur les compétences professionnelles des jurys. Cordialement, Prof.
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