oumyasin Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 Bonjour à tous, Voilà j'ai surpris des élèves en train de s'envoyer des petits mots à travers la classe, je leur ai fait la leçon et dit de ne plus communiquer ainsi. Malgré tout beaucoup continuent je ne les vois pas faire, ils les lancent ou font passer quand j'écris au tableau, en revanche j'en trouve parfois sous les tables à la récré, et eux se dénoncent si je n'en tiens pas compte pour ne pas encourager les délations. Au départ c'était surtout des "je t'aime et toi..." mais à présent ce sont insultes bourrées de fautes d'orthographe tant qu'à faire. Que faire pour que ça s'arrête, auriez-vous des suggestions? Jeprécise que je travaille sur des feuilles de classeur et que de ce fait ils en ont souvent sur leurs tables. Dur de distinguer les feuilles de travail de celles des mots. Merci à vous, bonne journée.
°Vanille° Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 Les feuilles de classeur, je ne les distribue que quand on s'en sert. Mais bon, de toutes manières, du papier, c'est vrai, ils peuvent en trouver n'importe où (maison, brouillon etc...). Pas trop d'idées. J'ai une ou deux fois vu ce genre de choses. Je fais les gros yeux avec un petit sourire en disant que ça peut attendre la récré, non ? Mais comme j'ai des gamins assez sympas, ils comprennent et arrêtent (ou alors je suis poire et je n'ai plus remarqué qu'ils continuent à plein pot ). A part punir si ça continue (priver de récré, de ballons etc...), je ne vois pas trop.
Sapotille Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 Et pourqoi pas intercepter un de ces "petits mots" (en choisir un pas grossier !!!) et le mettre au tableau pour corriger ensemble l'orthographe? Et passer la consigne: seuls les mots gentils et sans fautes ne seront pas sanctionnés, les autres donneront l'occasion à l'auteur de faire un exercice d'orth. , de grammaire, de conjugaison en liaison avec les fautes commises...
marika Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 Et pourqoi pas intercepter un de ces "petits mots" (en choisir un pas grossier !!!) et le mettre au tableau pour corriger ensemble l'orthographe?Et passer la consigne: seuls les mots gentils et sans fautes ne seront pas sanctionnés, les autres donneront l'occasion à l'auteur de faire un exercice d'orth. , de grammaire, de conjugaison en liaison avec les fautes commises... C'est ce que mon maître de CE2 avait fait.... J'avais écrit à ma copine "tu est ma meilleure copine" et il m'a envoyée au tableau, j'ai écrit la même erreur, mais depuis ce jour, j'ai toujours écrit tu es! C'te honte!
poussinette7 Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 Les intercepter et les lire à haute voix en disant ya pas de raisons que tout le monde n'en profite pas. Généralement, ils ont bien honte , cela peut les dissuader. Moi je le faisais quand j'étais surveillante en étude, après c 'est sur que es mots d'ado c'est pas les mêmes que les primaires je pense....
lhippopote Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 lire le mot devant les enfants, au moment de l'interception, risque il me semble de créer des difficultés. La maîtresse de CE2 de mon fils l'a fait il y a trois ans, mais le mot en question était injurieux ( je ne me souviens plus envers qui). Elle a lu le mot devant les enfants. Elle a donc été obligé de traiter le pb puisque tout le monde savait qu'elle avait lu le mot. Mais elle n'a pas résolu le mystère de l'auteur (même avec l'écriture). je ne me souviens plus si elle leur a lu à haute voix, mais les enfants étaient bien au courant des termes employés. Pr sauver la face elle a menacé d'une punition collective. Résultat, comme personne ne se dénonçait, une gentille petite élève modèle s'est dénoncée. La maîtresse la questionnée doutant fortement de la véracité de cette dénonciation. Effectivement l'enfant a admis se dénoncer pour éviter la punition collective ( une petite qui a vraiment le sens du dévouement, elle finira sûrement dans l' associatif et malheureusement pas dans le politique!) Enfin, je crois que le tout s'est fini par une punition collective de récréation.Je pense que cette classe a appris le sens de certaines valeurs comme cacher des actes individuels malsains derrière le collectif,et il y a toujours qqn pour défendre le collectif de l'injustice. Je dois reconnaître que la gestion des actes nécessitant une punition de la part de cette enseigante est très particulière et me met hors de moi. C'est pourquoi, indépendemment de la gestion qui en a été faite dans ce cas, je préfère intercepter les mots ouvertement, et les mettre de côté. Selon la teneur ( j'en prends connaissance hors de la présence des élèves), je peux réfléchir à ma réaction ( de ne rien faire car désemparée à la recherche de l'auteur et simulé un passage direct à la poubelle le prochain retrour en classe, en passant par le travail orthographique au tableau).
Charivari Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 oui l'année dernière en CM2 ma titulaire avait intercepté un mot franchement vulgaire d'une fille envers un garçon. Très délicat à gérer
mumu043 Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 Moi je lis d'abord le mot avant de le lire à la classe entière. Si le message est injurieux ou contient des grossièretés, je cherche à savoir qui l'a écrit et finis presque toujours par le découvrir et je convoque les parents de l'expéditeur !!!
audrey3182 Posté(e) 24 octobre 2008 Posté(e) 24 octobre 2008 cela m'est arrivé récemment, une élève envoyait un mot à une autre, je l'ai intercepté et collé dans le cahier de liaison à faire signer par les parents! Depuis aucun mot ne circule!
ptitepeppers Posté(e) 27 octobre 2008 Posté(e) 27 octobre 2008 cela m'est arrivé récemment, une élève envoyait un mot à une autre, je l'ai intercepté et collé dans le cahier de liaison à faire signer par les parents! Depuis aucun mot ne circule! Même chose!
edmonde Posté(e) 27 octobre 2008 Posté(e) 27 octobre 2008 Je ne sais pas si ça correspond vraiment au problème, mais voilà ce que j'avais mis en place dans ma classe de CM : une "boîte à problèmes" et une "boîte à bonheur". Dès qu'un enfant avait rencontré un problème avec un autre (en classe ou en récré), il le notait sur un petit bout de papier et le mettait dans la boîte à problèmes. A l'inverse, s'il avait une joie particulière à exprimer ("Untel est mon meilleur ami, je l'aime vraiment beaucoup"...) il le mettait dans la boîte à bonheurs. Et le vendredi soir, pendant la dernière demi-heures de la journée, j'ouvrais les boîtes et je lisais les mots, en essayant de régler les problèmes et en "valorisant" les élans d'amour collectifs ! Je ne dis pas que ça peut couper court aux petits mots (j'en avais malgré tout certains qui circulaient) mais ça leur laisse une plage d'expression libre (je ne tenais bien sûr pas compte de l'orthographe) et ça peut canaliser un peu leurs ardeurs (dans un sens ou dans l'autre)
oumyasin Posté(e) 27 octobre 2008 Auteur Posté(e) 27 octobre 2008 Merci à tous pour votre aide. J'avais pensé à mettre en place la boîte à problème, je vais donc la faire en revanche je n'avais pas pensé à la boîte à bonheur qui est une très bonne contrepartie: merci beaucoup, je note l'idée. Et en cas de mots injurieux intercepté je pense que je le collerai dans le cahier de correspondance! Voilà affaire à suivre...bonnes vacances!
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