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langage en maternelle


lou76

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L'autre jour, en cours, une formatrice nous a dit que qd 1 enfant en maternelle disait par exemple " j'ai une belle bagnole" à la place de "j'ai une belle voiture", il ne faut pas lui dire "on ne dit pas bagnole mais voiture", mais qu'il faut répéter "ah bon! tu as une belle voiture!" . Sinon, on risque de dévaloriser le langage de sa famille et l'enfant ne voudra plus parler à l'école. Ce n'est pas un peu abusif? Qu'en pensez-vou?

Merci pour vos avis! <_<

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eh non! en tout cas par pour la méthode formatée iufm!

c'est ce qu'on appelle le feed back correcteur, cela appartient à l'étayage de l'adulte (théorie de Brunner); fais une recherche ily a eu un post il y a qqs tps!

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Je ne crois pas que ce soit abusif, on ne sanctionne pas, on ne dévalorise pas, on montre l'exemple.

Le danger est de dire à l'enfant "non ce n'est pas une bagnolle c'est une voiture" et que l'enfant croit qu'on lui dit non sur le sens de la phrase et non sur la forme. Il y aurait donc confusion.

Il vaut mieux donc répondre "oui, tu as une jolie voiture"

Mais bon ce n'est que mon avis, je n'ai pas vraiment lu de trucs précis à ce sujet.

Peut être que d'autres pourront apporter un éclairage plus scientifiques

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Moi je ne trouve pas ça abusif, ça relève du même principe que corriger une phrase mal tournée, un verbe mal conjugué, à chaque fois on redonne la bonne formulation sans pour autant dire "on ne dit pas", c'est ce que l'on fait en classe et ce qui l'on fait avec ses enfants et si en plus il y a des théories pour l'étayer c'est bien mais je crois que c'est un peu de "bon sens" et beaucoup de pratique avec mes enfants et les élèves

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Je trouve ça génial qu'ils vous apprennent des trucs "pratiques" à l'iufm :wub: (et pas que de la théorie, je veux dire) !

Et oui, c'est bien de ne pas dévaloriser la parole ou les actes d'un enfant !Imagine : un élève travaille par essai-erreur et tu lui dis "non c'est pas comme ça qu'il faut faire"... Et bien, il n'a pas envie d'essayer après, il attendra les solutions... :(

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Tiré de "Qu'apprend-on à l'école maternelle ?" p 13 (A visionner )

"L’enseignant accompagne l’action : il parle avec chaque enfant, tous les jours, dans des situations claires et explicites. Il reprend patiemment, dans

un langage plus élaboré, les tentatives d’expression incomplètes ou maladroites."

En plus, c'est le programme officiel !

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merci pour vos avis car je ne savais pas trop quoi en penser, vu que bcp de PE1 avaient l'air choqué par ce qu'elle disait.

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C'est aussi une façon de faire que j'utilise sans arrêt avec mon fils qui n'a que deux ans et qui apprend donc à parler.

S'il me dit en me montrant un chien 'maman wouwou' je lui réponds "oui, c'est le chien" !

Tout cela est bien logique. Il ne me viendrait pas à l'idée à chaque fois qu' il essaie de dire un mot de lui répondre en commençant par "non......" Ce serait terrible. :(

Je suis sûre que beaucoup de maman font ainsi par simple bon sens.

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blague à part ça s'appelle vraiment le feed back correcteur et ça fait vraiment partie de l'étayage de l'adulte par Brunner et c'est vraiment à savoir! (genre pour un sujet sur l'oral.......). Je crois qu'on trouve ça dans le hatier.

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Je mets mon tit topo sur la question :

Bruner : les principales fonctions de l’étayage ds l’interaction de tutelle sont :

- fonction de maintien et de guidage de l’attention : principalement aux débuts des situations didactiques, le tuteur protège l’enfant de la dispersion. Processus d’enrôlement : le tuteur « engage l’intérêt et l’adhésion » de l’enfant envers « les exigences de la tâche ».

- fonction de finalisation : l’enseignant veille à ce que l’enfant perçoive le but de l’échange ainsi que les modifications des buts. Particulièrement importante ds le rappel des acquis. Mettre en relation ce qu’on a déjà fait et ce qui reste à faire : l’enfant apprend ainsi à anticiper

- fonction de prise en charge des éléments de la tâche hors de portée de l’enfant : l’enseignant peut baliser le nbre d’étapes, signaler les caractéristiques déterminantes de la tâche. (Bruner appelle ceci : réduction des degrés de liberté)

- fonction de contrôle de la frustration : préserver les « conditions de félicité » propices à la bonne réalisation des tâches : ex : minimiser les erreurs

- fonction de démonstration ou de présentation de modèles : à mettre en œuvre avec les jeunes enfants qui ne disposent pas de structure langagière suffisante pour s’exprimer

- fonction de feed-back : ou évaluation. Réactions de l’enseignant aux dits des élèves (auxquels il donne un écho ou ignore…). Fonction qui concourt fortement à finaliser la tâche.

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