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visite catastrophe: peur d'être licenciée...


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Posté(e)

Es-tu syndiquée??

Si ce n'est pas le cas, je te le conseille!

Il faut absolument que tu constitues un dossier et que le syndicat "montre" sa présence. S'ils te licencient fais leur bien entendre que ça passera au tribunal administratif... en général ils n'aiment pas beaucoup cette perspective (qui est souvent en faveur du PE s'il n y a pas de faute grave). Bref commence à faire entendre que tu ne te laisseras pas faire.

En plus si tu tombes sur un bon syndic, ils te soutiennent vraiment et ça ne peut que te remoonter le moral!

Personne n'a à t'impressionner ou à te dire des choses fausses ou rapportées!

Demande à voir tes rapports de visites, à les discuter et il faut qu'ils voient que tu ne te laisses pas faire.

Quitte à être dans la panade autant se battre!!!

Courage

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Posté(e)

Et bien m..... alors.

Comme quoi, on est vraiment tributaire des personnes qui sont en face de nous.

je sors de mon entretient et même si ils ne m'ont pas donné de réponse ni d'indication sur mon sort, je les ai trouvé très à l'écoute et bienveillants. Maintenant, il ne reste plus qu'à camper devant la boite aux lettres.

Comme Naï, je te conseille d'aller voir les syndicats, ceux que je croise à l'iufm sont très disponibles, j'espère que c'est pareil chez toi.

Allez, courage et ne te laisse pas faire.

Posté(e)

merci à tous.

Quels syndicats me "conseillez" vous?En effet, je pensais depuis un moment me syndiquer, là je crois que ça s'avère indispensable!

Posté(e)

Le SNUDI-FO est selon moi celui qui défend le plus les dossiers des stagiaires.

Courage à toi et ne te laisse surtout pas faire !

Posté(e)

ici je sais que le snuipp est très actif aussi mais je pense que tu devrais te renseigner auprès des gens de ton département (peut être sur EDP y en a t il?) et ainsi sonder tes collègues pour jauger un peu...

Prends de l avance et fait un petit carnet: fait un compte rendu de toutes les visites que tu as eu. Met en avant toutes les incohérences (ce que t as dit l inspecteur , l'orthographe qui n a été souligné par une seule personne...). Chaque détail compte je pense...

Posté(e)

Bonjour,

lulepiaz je suis tellement désolée pour toi et je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. Je suis dans le même cas que toi, mon médecin m'a arrêté jusqu'aux vacances car je n'en peux plus, je pleure à longueur de journée, fais de grosses insomnies...

Je songe même à une reconversion car pour moi jusque là ça a aura été trop douloureux...

Alors bien évidemment j'ai le droit de la part de ma famille: tu baisses les bras trop vite, pense aux vacances pour ta fille.... Et ça ça ne m'aide pas du tout...

Enfin attends la réponse de fin de semaine car des fois ils disent ça et puis au dernier moment tu ne sais pas pourquoi ils changent d'avis. Moi l'ien qui est venue faire ma contre inspection m'avait parlé titularisation et résultat je suis renouvelée alors tu sais...

COURAGE!!!!

Posté(e)

Bonsoir,

Lulepiaz et Aphrael avez vous eu votre réponse?

Passez un bon week end...

Tiotiote

Posté(e)

Moi aussi, je suis dans le même cas, prolongée pour arret supérieur à 36 jours, inspectée le 25/11 avis favorable; je suis partie en stage T1 et je suis passée devent le jury académique le 20 janvier.AVEZ VOUS DES NOUVELLES?Quand saurons nous enfin si nous sommes titularisés ou licenciés?

Posté(e)
Moi aussi, je suis dans le même cas, prolongée pour arret supérieur à 36 jours, inspectée le 25/11 avis favorable; je suis partie en stage T1 et je suis passée devent le jury académique le 20 janvier.AVEZ VOUS DES NOUVELLES?Quand saurons nous enfin si nous sommes titularisés ou licenciés?

devant faute de frappe

Posté(e)

Bonjour,

J'ai vu à plusieurs reprises que vous souhaitiez avoir un témoignage d'un licenciement. Je l'ai posté il y a deux semaines, peut-être pas au bon endroit.

C'était il y a 14 ans bientôt!

Moi aussi, je ne savais pas présenter des situations problèmes, je ne comprenais pas les livres de Meirieux (ni d'ailleurs ce qu'on me racontait); on m'a aussi accusé de ne pas laisser les élèves prendre des initiatives ou des conneries du genre! Maintenant, je n'ai plus honte de ce qui s'est passé, car j'ai été victime d'un harcèlement moral.

Pour ne pas rendre ce témoignage "larmoyant", j'ai une anecdote : j'ai créé un site pédagogique sur l'enseignement en ligne il y a 5 ans. Ce site est référencé par le Ministère de l'Education Nationale.

Voilà le message posté il y a deux semaines :

J'ai lu pas mal de postes sur ce forum et je voudrais apporter un témoignage.

J'ai été licenciée alors que j'étais en PE2 pour une mauvaise inspection, pas vraiment, car j'ai eu de bonnes inspections comme des plus moyennes (jamais de mauvaises). J'ai été stagiaire dans une école de ZEP où je remplaçais le directeur. Il y avait des enfants de CM2 et des enfants en difficultés (c'est je crois une classe spéciale, je ne me souviens plus du nom, car mon aventure date de 14 ans). Les formateurs qui venaient me visiter me disaient de suivre un certain enseignement (basé sur les valeurs de Meirieux). Le soir, je mettais un temps fou à faire mes préparations étant donné que je reprenais les notions à voir et j'essayais de proposer des exercices plus ludiques. Lorsque les deux formateurs sont arrivés, il m'ont reproché de ne pas mettre les enfants en situation de problème.

Au bout de 8 jours, j'étais à bout. Ils ont décidé de me changer d'école. J'ai fait un stage qui s'est bien passé.

Mais d'un coup, j'ai eu une équipe de 3 bonnes femmes qui me sont tombées dessus au stage suivant, car je ne m'étais pas soumise. J'ai validé toutes les matières, le mémoire et pas le second stage. J'ai subi un harcèlement moral lors du deuxième stage, c'est-à-dire que l'inspectrice venait m'humilier au milieu de ma classe, devant l'ASEM et les collègues. Je ne peux pas dire que j'ai eu vraiment de mauvais rapports à l'écrit. On me menaçait oralement et ceci dès le deuxième jour de stage. Le licenciement, je l'ai appris par hasard! Je ne m'y attendais pas vraiment. Lorsque j'ai été inspecté pour la dernière fois, j'ai proposé une séquence avec des fraises (en petite section). Je me souviens avoir payé au moins 5kg de fraises (au moins 50 F à l'époque). D'ailleurs en tant que PE2, je ne disposais pas du budget de la classe et j'ai dû payer toutes les dépenses de la classe pendant un mois. L'inspecteur, lors de la dernière inspection ne m'a pas particulièrement blâmée pour ma séquence. Tout s'est fait par derrière et c'est quelques jours après que j'ai appris mon licenciement.

J'étais dans une ville fortifiée qui commence par L (avec une magnifique cathédrale) , avec une inspectrice d'académie (la perverse si on lit le livre d'Hirogoyen "le harcèlement moral") dont le nom commence par B.

Comme je le dis aujourd'hui, j'ai payé les fraises de mon licenciement.

J'avoue que j'ai eu du mal à m'en remettre. J'étais presque considérée comme une pestiférée (car une non titularisation pour beaucoup est synonyme de faute grave). Je me demande encore quelle faute j'ai commise. J'ai toujours surveillé de près les enfants, on me disait d'ailleurs très protectrice (c'est vrai, je le suis), mais quand je vois des enfants de 3 ans monter sur un portique de 3-4m de haut, eh bien, j'ai tendance à ne pas être tranquille (surtout avec un maigre tapis par terre). J'ai fait appel à la CGT à cette époque, ils ont fait ce qu'ils ont pu. Même le député-maire a essayé de faire quelque chose! En effet, il connaissais bien l'inspectrice (pas en bien, à vrai dire!). On passe pour une pestiférée.

J'avais été PE1 avec une allocation de 70000FF puis j'ai obtenu le concours en 1994. Ma chance, cependant, avait été de demander à faire mon service militaire en tant que coopérante pendant que j'étais en PE2. Mon rêve était aussi de voir du pays. Le processus ne s'est pas arrêté avec mon licenciement, car je ne me suis jamais considérée comme une mauvaise enseignante, donc je n'ai rien dit. J'ai donc passé deux ans dans une école française à l'étranger en tant que coopérante au titre du service national (un an s'est écoulé entre le licenciement et le début du service).. C'est sur place qu'ils ont appris que j'avais été licenciée. Le directeur du lycée a téléphoné à l'IUFM pour savoir qu'elles avaient été les raisons de mon licenciement de l'IUFM (Je l'ai appris que deux ans plus tard à la fin de mon contrat). L'IUFM n'avait pas vraiment su lui répondre, ils parlaient je crois de problèmes d'organisation de la classe. J'ai été maintenue en poste et même prolongée pendant la période complémentaire. Mes inspections au lycée français ont été correctes pour une débutante. Je pouvais vraiment fonctionner avec une pédagogie de projet...en plus, je n'ai jamais caché la situation à mes collègues qui ont été formidables (certains sont encore mes amis aujourd'hui). J'ai aimé enseigner, mais le problème était qu'en rentrant en France, je n'avais pas de poste.

Je suis donc restée sur place et j'ai fait un autre métier pendant encore deux ans dans le même pays. Ma chance, c'est de parler plusieurs langues. La suite, j'ai enseigné le français langue seconde le soir tout en excerçant mon second métier. Dans le privé, ce n'est pas compliqué, soit vous êtes bon, soit on vous vire. Si j'avais été si mauvaise, je n'aurais jamais enseigné le français langue seconde à des adultes surtout mais aussi à des enfants pendant une dizaine d'années par la suite...(dans le pays en question, en France et au Canada).

Certains licenciement sont justifiés, le mien ne l'était pas, c'est certain! Ce ne sont pas seulement, comme disent certains, que les alcooliques, les drogués et les "branleurs" qui se font licencier. Je travaillais 5 heures par jour sur mes préparations. C'est en 1999 que j'ai compris ce que j'avais subi en lisant le livre "le harcèlement moral" d'Hirogoyen. Ca n'arrive pas qu'aux autres! Ca arrive peu et la situation s'est peut-être améliorée aujourd'hui après la sortie du livre "la ferme aux professeurs". J'ai beaucoup souffert l'année suivant le harcèlement moral. J'étais irritable et je me demandais ce que j'allais devenir! J'ai pas mal voyagé, sortir me permettait d'oublier. Puis, la coopération est arrivée...

J'avoue que pendant toutes ces années, je suis rentrée deux ans en France (au moment de mon mariage!). Il y a néanmoins des choses que j'ai du mal à supporter dans ce pays : l'arbitraire généralisé, les conditions de travail déplorables de mes anciens collègues professeurs et la mauvaise ambiance dans le secteur privé. Ne partageant plus ses valeurs, je vis depuis 5 ans au Canada avec ma famille.

Au fond, je n'ai aucun regret de ne plus vivre dans cette région, mais comme me l'a dit un bon ami, ça a été un mal pour un bien! Je n'ai jamais accepté qu'on me dise que je n'étais pas faite pour l'enseignement. En tout cas, j'ai été recrutée sur dossier et ils m'ont versé une allocation de 70 000 FF en PE1 + salaire de PE2. On parlait beaucoup de l'enseignement des langues au primaire (c'était le début!) et de l'aménagement du territoire. J'étais un peu idéaliste, mais en entrant à l'IUFM, j'y ai cru.

Pendant des années, j'ai eu honte, encore honte, alors que je n'avais rien fait!

Je fais passer un message : allez voir les syndicats si vous sentez que quelque chose ne va pas! Je reconnais qu'il y a des licenciements justifiés. Dans ma promotion, un gars avait eu le droit à un redoublement puis il a été licencié. Il allait fumer sa clope en laissant les enfants sans surveillance.

Mais lui au moins, il a eu le droit à un redoublement, car sa mère travaillait au rectorat...

Donc, soyez vigileant!

Posté(e)

Bonjour,

J'ai une amie qui a été également licencié l'année dernière après avoir eu un prolongement PE2 suite à un arrêt maladie d'un mois 1/2.

Ce que le ministère lui a fait subir est du pur harcèlement moral et je retrouve ce qu'a vécu ma copine en lisant émi138. Sauf qu'elle a 47 ans et que se relancer est difficile.

C'est une super enseignante, elle s'est démenée mais ce qu'il lui a fait du tord, je pense, c'est qu'en PE2, elle s'était engagée pour dénoncer les conditions des stages filés (c'était la première année que c'était mis en place et dans notre IUFM c'était marche ou crève). La directrice de l'iufm a prise mon amie en grippe et de là les problèmes se sont succédés. Ils ont fait des rapports mensongés, lors des commissions ils ont oubliés certains rapports (les bons bien entendu), son mémoire PE2 et ils lui ont mis une pression folle. Elle a tenu le coup (je ne sais pas trop comment) mais elle a appris son licenciement fin décembre.

Elle était soutenue par un syndicat et ensemble ils ont constitué un dossier pour le Tribunal Administratif.

Le jugement n'a pas encore eu lieu.

Posté(e)

Et non, je n'ai toujours pas eu de réponse, j'ai peut-être reçu un courrier mais si c'est le cas je n'en prendrais connaissance que la semaine prochaine, puisque je suis partie au vert hier...donc toujours le gros point d'interrogation pour moi...en tout cas j'ai décidé que je ne me laisserais pas faire, et je ne peut plus me permettre de mettre en péril ma famille, en déprimant pendant des mois donc je fais face comme je peux.

Je profiterais des vacances pour contacter les syndicats (je l'avais déjà fait en décembre suite à la décision de l'Ia de me changer de poste).

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