harpège Posté(e) 15 novembre 2008 Posté(e) 15 novembre 2008 C'est pourquoi il devient urgent d'agir ! Tous en grève jeudi 20 novembre ! ( Vas y petit Nicolas, prends mon adresse IP et suis moi à la trace [/b Encore un parano, ils pulullent en ce moment. Il n'en n'a rien à faire Nicolas de ton opinion, ne t'inquiète pas ! C'est pour ça que le ministère (Darcos+Pécresse)va débourser 200.000€ pour suivre ce qui se dit sur le web ! Nicolas se soucie de notre opinion, pour mieux préparer son argumentation, pas pour ce qu'on pourrait penser. Et puis, entre le "parano" qui voit le mal partout et le "benêt"qui gobe tout, la posture la plus sage est de savoir à qui on parle et le but recherché : avec Sarkozy, les choses sont claires. Ne commence pas à minimiser : c'est 220 000, pas 200 000! Dis-donc pourquoi Sarko a-t-il besoin, pour préparer son argumentation, de "repérer les leaders d'opinion"? Hein?
elpissou Posté(e) 15 novembre 2008 Posté(e) 15 novembre 2008 Dis-donc pourquoi Sarko a-t-il besoin, pour préparer son argumentation, de "repérer les leaders d'opinion"? Hein? Ben pour pouvoir converser gentiment avec eux, non ? Bon, OK, je sors ....
harpège Posté(e) 15 novembre 2008 Posté(e) 15 novembre 2008 Dis-donc pourquoi Sarko a-t-il besoin, pour préparer son argumentation, de "repérer les leaders d'opinion"? Hein? Ben pour pouvoir converser gentiment avec eux, non ? Bon, OK, je sors .... Ah bon? c'est pas pour leur donner une prime?
Lena Posté(e) 15 novembre 2008 Posté(e) 15 novembre 2008 "On" a muselé quelques leaders de la confédération paysanne soigneusement ciblés avec un soutien financier (endettés ras la g...le) , pour permettre à la fnsea de gagner des élections, dans les années 70 (excellente émission diffusée il y a plusieurs mois) . Ce genre de chose a existé, et existera toujours. Le contrôle fiscal de rétorsion aussi.
cinday82 Posté(e) 15 novembre 2008 Posté(e) 15 novembre 2008 Débourser une telle somme pour surveiller les enseignants sur le net, je trouves cela affreux, et irrespectueux! On nous rabache encore et toujours, que l'éducation nationale manque d'argent, on supprime des postes, des examinateurs au concours (pourquoi 4 épreuves au lieu de 8? Pour économiser sur les correcteurs) et là on ose nous dire que 200 000 ou 120 000 euros (j'ai vu les deux chiffres donc je ne sais pas trop lequel est le bon) seront utilisés pour surveiller le net? De plus, la liberté d'expression, elle est où là? cela devient une véritable dictature cette France, mais pauvres de nous! Qu'avant nous fait la France lors des élections?
Dramstein Posté(e) 15 novembre 2008 Posté(e) 15 novembre 2008 L'annonce a un but : faire peur et montrer que le net est sous surveillance (comme-ci c'était une nouveauté !) Après le mépris, on passe à une certaine intimidation. On sait bien que ce gouvernement ne nous épargnera pas ses "réformes", qu'il ne craint pas le rapport de force et qu'il va mettre tout en œuvre pour arriver à ses fins. Alors ses menaces ne pèsent pas grand chose. C'est 220.000€, c'est vrai. Je compte comme un ministre !
Dominique Posté(e) 16 novembre 2008 Posté(e) 16 novembre 2008 Voir cette nouvelle lettre (lettre d'un instituteur de St Etienne à son inspectrice) : http://resistancepedagogique.blog4ever.com...47-1044916.html Voir aussi : http://resistancepedagogique.blog4ever.com...47-1045100.html
savy Posté(e) 16 novembre 2008 Posté(e) 16 novembre 2008 Voir cette nouvelle lettre (lettre d'un instituteur de St Etienne à son inspectrice") :http://resistancepedagogique.blog4ever.com...47-1044916.html Voir aussi : http://resistancepedagogique.blog4ever.com...47-1045100.html Plein de courage, que j'admire !
cinday82 Posté(e) 16 novembre 2008 Posté(e) 16 novembre 2008 Ils ont un courage je trouve... c'est super. Car c'est la vérité ce qu'ils disent, et je ne sais pas si c'est aux bonnes personnes qu'ils le disent, mais si les enseignants envoyés tous une lettre au ministre de l'éducation nationale peut être il se rendrait compte qu'il est pitoyable et qu'il fait que de la MERDE! (désolée, je m'énerve!). Une phrase très juste:" Elles sont plutôt à rechercher du côté de l'allègement des effectifs d'enfants par classe, du renforcement en nombre des professeurs et du perfectionnement de leur formation." Et bien oui... l'école à des difficultés, les élèves sont moins bons, alors faisons quelque chose d'utile, plutôt que renforcer la surveillance des blogs, supprimer les iufm, supprimer le rased et encore plus la maternelle! En tout, cas ces personnes là, n'ont pas que de la gueule comme on dit chez nous...
Sapotille Posté(e) 16 novembre 2008 Posté(e) 16 novembre 2008 Ils ont un courage je trouve... c'est super. Car c'est la vérité ce qu'ils disent, et je ne sais pas si c'est aux bonnes personnes qu'ils le disent, mais si les enseignants envoyés tous une lettre au ministre de l'éducation nationale peut être il se rendrait compte qu'il est pitoyable et qu'il fait que de la MERDE! (désolée, je m'énerve!). Si toi, tu lui écris, soigne un peu ton orthographe, ton expression française, et élabore un peu plus tes arguments, sinon tu ne risques pas d'être écoutée...
luisa 75 Posté(e) 16 novembre 2008 Posté(e) 16 novembre 2008 Yes, we can ! par Alain Refalo Oui, nous le pouvons ! Le pouvoir actuel, comme tous les pouvoirs avant lui, compte avant tout sur la soumission du plus grand nombre. Il sait bien que les réformes dans l'Education Nationale sont impopulaires auprès des enseignants, mais il n'en a cure tant que la machine continue à fonctionner. Il s'accommode tranquillement de nos protestations symboliques, de nos pétitions et de nos journées de grève sans lendemain. Tout cela est utile, mais ne constitue pas une force susceptible d'enrayer la machine. La question qui est posée désormais est de savoir si nous saurons construire un mouvement, non seulement de résistance, mais de désobéissance pédagogique qui rende impossible l'application des lois néfastes qui déconstruisent l'Education Nationale. Ce qui fait la force des injustices, ce n'est pas la loi injuste, mais l'obéissance à la loi injuste. Rappelons-nous les mots prophétiques d' Etienne de La Boétie qui, au XVIème siècle, dans son remarquable Traité de la servitude volontaire, démontrait magistralement que ce sont les peuples eux-mêmes qui sont responsables de la tyrannie et de leur oppression par faiblesse, par couardise ou par lâcheté. Il a eu l'intuition que le peuple pouvait jouer un rôle actif pour se libérer, sans violence, des chaînes qui l'entravent : « Si on ne leur donne rien, écrit-il à propos des tyrans, si on ne leur obéit point, sans combattre, sans frapper, ils demeurent nus et défaits et ne sont plus rien, sinon que comme la racine, n'ayant plus d'humeur ou aliment, la branche devient sèche et morte ». Il concluait en ces termes, sans savoir que cette grande idée allait inspirer notamment Thoreau, Gandhi, Martin Luther King, les dissidents des pays de l'Est et de nombreux combats pour les droits de l'homme sur tous les continents : « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. Je ne veux pas que vous le poussiez ou l'ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse à qui on a dérobé sa base, de son poids même, fondre en bas et se rompre ». Les intuitions de La Boétie sont toujours d'actualité, même pour résister aux lois injustes d'un pays démocratique. C'est notre dernière chance : organiser au sein même de l'Education Nationale la désobéissance ciblée et massive qui créera un vrai rapport de forces avec le pouvoir pour l'obliger à négocier et à retirer les lois, décrets et mesures que nous contestons. Dès aujourd'hui, chacun peut décider, en conscience, d'envoyer une lettre à son inspecteur pour lui signifier son refus d'obéir à telle ou telle disposition en particulier. Et surtout la faire connaître dans son réseau d'amis, de collègues et dans les médias pour élargir le mouvement et recueillir des soutiens. N'oublions pas que plus nous serons nombreux à entrer en désobéissance, plus il sera difficile à l'administration de réprimer et de sanctionner. En prenant le risque de devenir « désobéisseur », l'enseignant assume ses choix. C'est une désobéissance lucide et responsable. Elle est légitime dans le sens où nous n'avons plus d'autres moyens pour nous faire entendre et nous faire comprendre. Le désobéisseur respecte profondément les lois de son pays, mais en certaines circonstances, il enfreint la loi pour ne pas être complice de l'injustice. Il désobéit pour gripper la machine à produire de l'injustice. Ce mouvement n'est pas seulement est un mouvement d'opposition. Chacun peut aussi mettre en place aujourd'hui, dans son établissement scolaire, dans sa classe, des projets, des activités, des dispositifs pédagogiques qui seront autant d'alternatives à l'esprit de compétition, de sélection et à la démotivation des élèves. L'enjeu demeure de construire une école du respect, de la coopération, de la solidarité et de la réussite pour tous. La victoire est possible si nous le voulons !
Dramstein Posté(e) 16 novembre 2008 Posté(e) 16 novembre 2008 Le président a tenu à honorer les mutins de Douaumont, nul doute qu'il soutiendra ceux de l'éducation nationale.
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