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Posté(e)

Voilà, je viens pousser mon coup de g............

Diviser pour mieux régner par quel moyen?

l'appat du gain. En ces temps de crise, il devient de plus en plus facile de gagner de l'argent quand on est prof :

- stages de rattrapage

- études et cantines

- accompagnement éducatif

- prime de correction des évaluations

Toutes ces propositions sont bien sûr alléchantes. J'en vois certains qui arrondissent chichement leurs fins de mois en acceptant toutes ces heures.

Alors, bien sûr je pourrais gagner de l'argent, bcp d'argent, certains peuvent gagner jusqu'à 1000 euros supp par mois!!

Au détriment de qui?? Des élèves. Car quand on est prêt à passer plus de 45h dans l'école, il faut bien laisser son travail de côté.

Je suis de plus en plus écoeurée de ce système et je refuserai de toucher 400 euros pour corriger des évas, car chez moi, on travaille encore en équipe!!!

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Posté(e)

Chez nous ça vire à la foire d'empoigne !! certains collègues se jettent de ces remarques à la figure du style, toi tu n'as qu'un enfant, alors que moi j'en ai deux et je suis divorcée donc c'est à moi de faire ce stage. Bien evidemment ceux qui ont la bonne idée d'être sans enfant et sans crédit n'ont pas intérêt à soumettre leur candidature .............. C'est pathétique d'en arriver là

Néanmoins notre ministère a bien reussi son coup: diviser pour mieux regner..

Posté(e)
Chez nous ça vire à la foire d'empoigne !! certains collègues se jettent de ces remarques à la figure du style, toi tu n'as qu'un enfant, alors que moi j'en ai deux et je suis divorcée donc c'est à moi de faire ce stage. Bien evidemment ceux qui ont la bonne idée d'être sans enfant et sans crédit n'ont pas intérêt à soumettre leur candidature .............. C'est pathétique d'en arriver là

Néanmoins notre ministère a bien reussi son coup: diviser pour mieux regner..

Pauvre société...çà devient pathétique! continuons à nous lobotomiser le cerveau à coup de télévision débilisante, on devient vraiment des crétins!

Posté(e)

J'ai vu cette vidéo....

Je suis sur le c...l

:(

C'est fou... et tellement vrai! J'ai appris des choses.

Cette vidéo est à faire circuler PARTOUT.

Si seulement ça pouvait passer à la TV... mais bon, faut pas rêver! :(

Posté(e)

Ma mère était institutrice et étant jeune elle s'est payé sa deuche en faisant les cantines.

Plus tard elle nous a payé des loisirs en faisant les études du soir payées par la municipalité.

Donc bon, se méfier de la tendance à la division des tâches et à leur répartition au "mérite", je suis d'accord, mais ne tombons pas dans la parano non plus, non ? :idontno:

Posté(e)
Ma mère était institutrice et étant jeune elle s'est payé sa deuche en faisant les cantines.

Plus tard elle nous a payé des loisirs en faisant les études du soir payées par la municipalité.

Donc bon, se méfier de la tendance à la division des tâches et à leur répartition au "mérite", je suis d'accord, mais ne tombons pas dans la parano non plus, non ? :idontno:

:sleep: c'est clair , moi je fais 2 études par semaine et faut pas se leurrer je les fais pour l'argent pas pour la gloire! Après je ne pense pas que ça nuise en quoique ce soit à mon travail!

Par contre je suis d'accord sur le fait que d'accorder des primes à tel ou tel enseignant crée des tensions et des "jalousies"! Je ne vois pas le problème si les gens veulent bosser plus, par contre des stages sur les vacances, c'est honteux pour les enfants :mad:

Posté(e)

Faut pas tout mélanger : les cantines et les études sont payées par les mairies !! Ca n'a rien à voir avec les stages pendant les vacances, ou les heures sup (d'ailleurs, quand on enseigne en primaire, on ne peut pas faire d'heure sup, si ?), ou ces primes pour les corrections des évals (honteux !!)

Posté(e)
Faut pas tout mélanger : les cantines et les études sont payées par les mairies !! Ca n'a rien à voir avec les stages pendant les vacances, ou les heures sup (d'ailleurs, quand on enseigne en primaire, on ne peut pas faire d'heure sup, si ?), ou ces primes pour les corrections des évals (honteux !!)

Tout à fait. Je fais le service de car avec mes collègues (surveiller les enfants qui attendent le car du regroupement après l'heure ou quand ils arrivent avant les autres), c'est la mairie qui nous emploit. A vrai dire, on le fait un peu par obligation.

Posté(e)
Faut pas tout mélanger : les cantines et les études sont payées par les mairies !! Ca n'a rien à voir avec les stages pendant les vacances, ou les heures sup (d'ailleurs, quand on enseigne en primaire, on ne peut pas faire d'heure sup, si ?), ou ces primes pour les corrections des évals (honteux !!)

Les temps ont changé, il ne faut pas oublier que ces deux services publics ont été créés à l'origine souvent par bon nombre de collègues... et assurés souvent ou parfois bénévolement. Il faut être sérieux, faire des instits actuels qui les assurent des "chasseurs de prime" attirés par "l'appât du gain" me semble être un brin caricatural et certainement de mauvais goût... D'ailleurs, si les taux horaires ont été réévalués, ils ont longtemps frisé le ridicule si l'on considère quoi qu'on en dise, l'investissement et la fameuse conscience professionnelle des collègues qui ont fait le boulot pour des familles qui en avaient bien besoin...

On ne peut que déplorer le niveau des salaires des PE... par rapport au second degré...

JBB

Posté(e)

Mis à part le système de prime aux évals, je ne vois pas en quoi essayer de mettre du beurre dans les épinards est critiquable.

Il y a des enseignants qui viennent des couches sociales "défavorisées", qui n'ont aucun patrimoine légué, pas de parents qui donnent des coups de pouce (voire plus, moi par exemple, j'hallucine sur le nombre de personnes qui reçoivent en "cadeau" leur première voiture, leur premier appart' ou une belle somme pour pouvoir prétendre à l'achat de leur rêve...Ca me parait tellement loin de MA réalité... sans en être jaloux, c'est juste que j'ai l'impression qu'à salaire égal, je ne pars pas de la même ligne de départ).

Certains partent de zéro et je peux t'assurer que pour payer sa première caisse, son premier appart', c'est parfois la désillusion. J'ai mis un terme à mes rêves de maison par exemple, me contentant d'un appart dans le très ancien, que j'ai retapé. Acheté avec zéro apport, il m'est impossible de mettre de l'argent de côté, à part pour les vacances (faut pas abuser non plus, je veux pas faire dans le misérabilisme, j'arrive à partir en vacances).

Voilà, alors oui cette année j'ai été dans l'obligation de faire des heures supp, de faire une croix sur mon passage à 75% à la naissance de mon enfant, de changer de voiture...

Enfin, j'aimerais que les gens arrêtent de regarder l'assiette de son voisin sans cesse. Car vous parlez de "diviser pour mieux régner", et vous êtes les premiers à cracher sur les autres.

Quant au temps que je passe à l'école, je le trouve bien suffisant pour faire mon boulot correctement. Certes pour moi, les fiches de séquences c'est de l'histoire ancienne, mais je n'ai jamais aussi bien enseigné depuis mon abandon de la méthode IUFM qui consiste à faire croire aux jeunes PE que c'est par le nombre d'heures qu'on passe à préparer nos séances qu'on voit le bon enseignant. Perso, je ne me suis jamais senti aussi utile en classe depuis que je me concentre vraiment sur les élèves au lieu d'essayer de trouver la bonne formulation de compétences dans la colonne adéquate de ma fiche de prep... J'arrive désormais à m'occuper des élèves, à moins stresser et à arrêter de penser que ce n'est pas parce que je n'ai pas bossé tout le week-end que mes élèves n'apprendront rien.

"Diviser pour mieux régner" certes, mais ça ne peut fonctionner que si les enseignants n'apprennent pas à prendre en compte le point de vue de l'autre.

Chez certains c'est pas gagné...

Posté(e)

Un extrait du fameux rapport Pochart :

Dans le premier degré, l’origine sociale dominante des professeurs est passée des classes

populaires aux classes moyennes. Le recrutement des professeurs des écoles, à partir des

années 90, a accentué ce processus. Plus d’un quart des plus jeunes enseignants sont

enfants de cadres supérieurs contre 16 % pour les plus âgés. Près de neuf enseignants sur

dix sont des institutrices, dont les conjoints appartiennent souvent aux catégories de cadres

supérieurs ou des professions intermédiaires. L’accès à la profession est de plus en plus

tardif (30 % des candidats aux concours ont 30 ans et plus à partir de 1994).

Pour relancer le débat...

A+

JBB

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