nonau Posté(e) 30 novembre 2008 Posté(e) 30 novembre 2008 Ces fiches de prep, ces séquences et autres progressions détaillées n'ont qu'un seul but....pouvoir évaluer notre travail. Moi je travaille sans ou le minimum pour avoir un fil conducteur et je m'en sors très bien, les élèves aussi. La pédagogie c'est l'art d'enseigner, de rebondir sur les questions ou remarques des élèves, et tout cela n'est pas quantifiable sur une fiche.
elpissou Posté(e) 30 novembre 2008 Posté(e) 30 novembre 2008 Un extrait du fameux rapport Pochart :Dans le premier degré, l'origine sociale dominante des professeurs est passée des classes populaires aux classes moyennes. Le recrutement des professeurs des écoles, à partir des années 90, a accentué ce processus. Plus d'un quart des plus jeunes enseignants sont enfants de cadres supérieurs contre 16 % pour les plus âgés. Près de neuf enseignants sur dix sont des institutrices, dont les conjoints appartiennent souvent aux catégories de cadres supérieurs ou des professions intermédiaires. L'accès à la profession est de plus en plus tardif (30 % des candidats aux concours ont 30 ans et plus à partir de 1994). Pour relancer le débat... A+ JBB Et ça ne va pas s'arranger avec le recrutement à Bac+5 !
lillypo Posté(e) 30 novembre 2008 Posté(e) 30 novembre 2008 http://www.dailymotion.com/NTRN/video/x7b1...de-lajuste_news Rien de nouveau mais j'ai les larmes qui sont montées et la chair de poule.
Dramstein Posté(e) 30 novembre 2008 Posté(e) 30 novembre 2008 Un extrait du fameux rapport Pochart :Dans le premier degré, l'origine sociale dominante des professeurs est passée des classes populaires aux classes moyennes. Le recrutement des professeurs des écoles, à partir des années 90, a accentué ce processus. Plus d'un quart des plus jeunes enseignants sont enfants de cadres supérieurs contre 16 % pour les plus âgés. Près de neuf enseignants sur dix sont des institutrices, dont les conjoints appartiennent souvent aux catégories de cadres supérieurs ou des professions intermédiaires. L'accès à la profession est de plus en plus tardif (30 % des candidats aux concours ont 30 ans et plus à partir de 1994). Pour relancer le débat... A+ JBB Et ça ne va pas s'arranger avec le recrutement à Bac+5 ! Et la parité alors ?
elpissou Posté(e) 30 novembre 2008 Posté(e) 30 novembre 2008 Ma soeur me parlait d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre , lorsqu'elle a passé le concours de l'école normale, il y avait une liste de reçus hommes et une liste de femmes ! D'autres confirment ?
JBB Posté(e) 30 novembre 2008 Posté(e) 30 novembre 2008 Ma soeur me parlait d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre , lorsqu'elle a passé le concours de l'école normale, il y avait une liste de reçus hommes et une liste de femmes ! D'autres confirment ? Exact ! Et plutôt jeunes, les hommes et les femmes ! On démarrait à 20 ans... Et la réussite du concours en fin de 3e exonérait le "passage du PEPC", comme du paiement des frais de scolarité en internat pour les familles (souvent très modestes) + les deux années d'Ecole Normale rémunérées... Nostalgie, promotion sociale... Disparues à jamais... Même si on y croyait... A+ JBB
maiden Posté(e) 2 décembre 2008 Posté(e) 2 décembre 2008 Mis à part le système de prime aux évals, je ne vois pas en quoi essayer de mettre du beurre dans les épinards est critiquable.Il y a des enseignants qui viennent des couches sociales "défavorisées", qui n'ont aucun patrimoine légué, pas de parents qui donnent des coups de pouce "Diviser pour mieux régner" certes, mais ça ne peut fonctionner que si les enseignants n'apprennent pas à prendre en compte le point de vue de l'autre. Chez certains c'est pas gagné... Bien vrai. Je vis avec un ouvrier du bâtiment et nous sommes totalement indépendants de nos parents qui ne nous font pas de petits chèques à Noël ou autres donations. Maison, voiture, loisirs, tout est le fruit de notre travail. A côté je vois des collègues qui viennent de couches sociales plus favorisées et / ou dont le salaire fait limite figure d'argent de poche dans les revenus du ménage. Faut-il continuer à recruter de moins en moins les profs dans les classes populaires pour que le débat soit résolu ? Engager des bonnes dames comme au cathéchisme ?
Lolita Posté(e) 2 décembre 2008 Posté(e) 2 décembre 2008 Quand j'ai passé le concours, il y avait 36 places pour les garçons et 44 places pour les filles ! Pour le département de la Haute-Garonne... On était environ 4000 candidats. On pouvait passer le concours après le BAC, mais beaucoup avaient déjà le DEUG ou la licence... Et c'était ......... 3 ans de formation payés !!!! Les temps changent...
midjie Posté(e) 2 décembre 2008 Posté(e) 2 décembre 2008 Quand j'ai passé le concours, il y avait 36 places pour les garçons et 44 places pour les filles ! Pour le département de la Haute-Garonne... On était environ 4000 candidats. On pouvait passer le concours après le BAC, mais beaucoup avaient déjà le DEUG ou la licence...Et c'était ......... 3 ans de formation payés !!!! Les temps changent... Et le métier aussi!! Il doit sans doute être plus facile qu'avant puisqu'il n'est plus nécessaire d'être formé pour l'exercer!!!
harpège Posté(e) 3 décembre 2008 Posté(e) 3 décembre 2008 Quand j'ai passé le concours, il y avait 36 places pour les garçons et 44 places pour les filles ! Pour le département de la Haute-Garonne... On était environ 4000 candidats. On pouvait passer le concours après le BAC, mais beaucoup avaient déjà le DEUG ou la licence...Et c'était ......... 3 ans de formation payés !!!! Les temps changent... Ah oui, tiens, moi, dans mon département, c'était 2 places pour les filles et 1 place pour les garçons (et 300 inscrits)!!! heureusement, à l'époque, il n'y avait pas internet, et je ne l'ai su que le jour de l'écrit (sinon, j'y serais pas allée!!!). Et 3 ans de formation après, dans le département voisin (on n'allait pas faire une promo pour 3!).
°Vanille° Posté(e) 3 décembre 2008 Posté(e) 3 décembre 2008 Mis à part le système de prime aux évals, je ne vois pas en quoi essayer de mettre du beurre dans les épinards est critiquable.Il y a des enseignants qui viennent des couches sociales "défavorisées", qui n'ont aucun patrimoine légué, pas de parents qui donnent des coups de pouce (voire plus, moi par exemple, j'hallucine sur le nombre de personnes qui reçoivent en "cadeau" leur première voiture, leur premier appart' ou une belle somme pour pouvoir prétendre à l'achat de leur rêve...Ca me parait tellement loin de MA réalité... sans en être jaloux, c'est juste que j'ai l'impression qu'à salaire égal, je ne pars pas de la même ligne de départ). Certains partent de zéro et je peux t'assurer que pour payer sa première caisse, son premier appart', c'est parfois la désillusion. J'ai mis un terme à mes rêves de maison par exemple, me contentant d'un appart dans le très ancien, que j'ai retapé. Acheté avec zéro apport, il m'est impossible de mettre de l'argent de côté, à part pour les vacances (faut pas abuser non plus, je veux pas faire dans le misérabilisme, j'arrive à partir en vacances). Voilà, alors oui cette année j'ai été dans l'obligation de faire des heures supp, de faire une croix sur mon passage à 75% à la naissance de mon enfant, de changer de voiture... Enfin, j'aimerais que les gens arrêtent de regarder l'assiette de son voisin sans cesse. Car vous parlez de "diviser pour mieux régner", et vous êtes les premiers à cracher sur les autres. Quant au temps que je passe à l'école, je le trouve bien suffisant pour faire mon boulot correctement. Certes pour moi, les fiches de séquences c'est de l'histoire ancienne, mais je n'ai jamais aussi bien enseigné depuis mon abandon de la méthode IUFM qui consiste à faire croire aux jeunes PE que c'est par le nombre d'heures qu'on passe à préparer nos séances qu'on voit le bon enseignant. Perso, je ne me suis jamais senti aussi utile en classe depuis que je me concentre vraiment sur les élèves au lieu d'essayer de trouver la bonne formulation de compétences dans la colonne adéquate de ma fiche de prep... J'arrive désormais à m'occuper des élèves, à moins stresser et à arrêter de penser que ce n'est pas parce que je n'ai pas bossé tout le week-end que mes élèves n'apprendront rien. "Diviser pour mieux régner" certes, mais ça ne peut fonctionner que si les enseignants n'apprennent pas à prendre en compte le point de vue de l'autre. Chez certains c'est pas gagné... Bien dit !
sourimimi Posté(e) 3 décembre 2008 Posté(e) 3 décembre 2008 Mis à part le système de prime aux évals, je ne vois pas en quoi essayer de mettre du beurre dans les épinards est critiquable.Il y a des enseignants qui viennent des couches sociales "défavorisées", qui n'ont aucun patrimoine légué, pas de parents qui donnent des coups de pouce (voire plus, moi par exemple, j'hallucine sur le nombre de personnes qui reçoivent en "cadeau" leur première voiture, leur premier appart' ou une belle somme pour pouvoir prétendre à l'achat de leur rêve...Ca me parait tellement loin de MA réalité... sans en être jaloux, c'est juste que j'ai l'impression qu'à salaire égal, je ne pars pas de la même ligne de départ). Certains partent de zéro et je peux t'assurer que pour payer sa première caisse, son premier appart', c'est parfois la désillusion. J'ai mis un terme à mes rêves de maison par exemple, me contentant d'un appart dans le très ancien, que j'ai retapé. Acheté avec zéro apport, il m'est impossible de mettre de l'argent de côté, à part pour les vacances (faut pas abuser non plus, je veux pas faire dans le misérabilisme, j'arrive à partir en vacances). Voilà, alors oui cette année j'ai été dans l'obligation de faire des heures supp, de faire une croix sur mon passage à 75% à la naissance de mon enfant, de changer de voiture... Enfin, j'aimerais que les gens arrêtent de regarder l'assiette de son voisin sans cesse. Car vous parlez de "diviser pour mieux régner", et vous êtes les premiers à cracher sur les autres. Quant au temps que je passe à l'école, je le trouve bien suffisant pour faire mon boulot correctement. Certes pour moi, les fiches de séquences c'est de l'histoire ancienne, mais je n'ai jamais aussi bien enseigné depuis mon abandon de la méthode IUFM qui consiste à faire croire aux jeunes PE que c'est par le nombre d'heures qu'on passe à préparer nos séances qu'on voit le bon enseignant. Perso, je ne me suis jamais senti aussi utile en classe depuis que je me concentre vraiment sur les élèves au lieu d'essayer de trouver la bonne formulation de compétences dans la colonne adéquate de ma fiche de prep... J'arrive désormais à m'occuper des élèves, à moins stresser et à arrêter de penser que ce n'est pas parce que je n'ai pas bossé tout le week-end que mes élèves n'apprendront rien. "Diviser pour mieux régner" certes, mais ça ne peut fonctionner que si les enseignants n'apprennent pas à prendre en compte le point de vue de l'autre. Chez certains c'est pas gagné... Bien dit ! :D Certes c'est bien dit MAIS... D'autres utilisent aussi cette manière d'indemnisation pour empêcher toute manifestaion de groupe, tout effet de corps soudé et uni ! Et ça marche... Les syndicats perdent du pouvoir de mobilisation avec des enseignants individualistes, le nez sur le guidon de leur difficultés personnelles. Les autres, pendant ce temps se frottent les mains... Ils ont (presque) gagné MCD
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