LetsGo Posté(e) 5 décembre 2008 Posté(e) 5 décembre 2008 Pour les Lyonnais, je rappelle qu'une journée de grève a lieu le 9 décembre ! (manif : 14h de la place Jean Macé à la Préfecture en s'arrêtant un instant au rectorat pour l'entourer de banderoles, affiches, etc... Enfin, afin de mutualiser ce qui se passe un site a été créé.
tessa103 Posté(e) 5 décembre 2008 Posté(e) 5 décembre 2008 Ma soeur est enseignante aussi et dans son école (circonscription de Draveil), ils bloquent l'AP afin de protester contre la suppression du RASED puisque l'AP sert de prétexte ... ça me semble une honnête solution car pas vraiment pénalisant pour les enfants du moins pour une majorité ! FAITES PASSER l'idée, chose que je vais faire aussi ... il faut vraiment que les choses bougent car sinon, nous allons tout perdre !
matsanpat Posté(e) 5 décembre 2008 Posté(e) 5 décembre 2008 Allez il faut y croire!Hier a eu lieu la nuit des écoles dans notre commune C'était notre 1ère réunion d'info avec les parents pour leur expliquer la situation... Beaucoup ont été très surpris par ce qui se passe... La presse écrite était là (le Progrès et le journal de notre commune) Ce midi, l'animateur de RMC info annonce qu'ils vont parler des mobilisations dans les écoles. Je me dis : "chouette, on parle enfin de ce qui se passe..." Tu parles ! Ils ont tourné cette action au ridicule en se moquant de nos revendications :"ils ne sont jamais contents... dès qu'on veut réformer ils manifestent ... ils en ont après Darcos ... et qui va payer l'électricité pendant la nuit ?..." LAMENTABLE !! C'est fou ce qu'on est soutenu !
liline57 Posté(e) 7 décembre 2008 Posté(e) 7 décembre 2008 Ce midi, l'animateur de RMC info annonce qu'ils vont parler des mobilisations dans les écoles. Je me dis : "chouette, on parle enfin de ce qui se passe..." Tu parles ! Ils ont tourné cette action au ridicule en se moquant de nos revendications :"ils ne sont jamais contents... dès qu'on veut réformer ils manifestent ... ils en ont après Darcos ... et qui va payer l'électricité pendant la nuit ?..." LAMENTABLE !! C'est fou ce qu'on est soutenu ! Rho mais encore c'est rien, en janvier le président de France télévision sera choisi par le gouvernement !
doucefeuille Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 Une idée comme ça en l air, mais je pense que ça pourrait bien faire bouger les choses... Faire une grêve suivie nuit aux élèves et les PE ne peuvent pas souvent se permettre de grosses pertes salariales. Informer les parents permet de convaincre d éventuels alliés dans le combat mais ne convainc pas les décideurs d arrêter le massacre. Il faut frapper là où ça fait mal pour le gouvernement sans se blesser sois-même. Pourquoi ne pas envisager des actions le mercredi voire le samedi, jours sur lesquels le PE n aura pas de perte salariale et les élèves pas de trou dans l enseignement? Pourquoi ne pas occuper des points névralgiques de l économie sans déranger monsieur tout le monde? Occuper une gare de fret/un port, bloquer l entrée d une centrale d achat, la bourse de Paris... Certes ces points là n ont directement aucun rapport avec le combat pour sauver l école. Mais ce sont les points qui une fois occupés ralentissent une partie de l économie et dès que ça touche les sous des gros poissons, ça bouge vite! Le gros industriel qui ne peut recevoir ses marchandises et se voit déjà perdre de l argent à cause d un retard de livraison, le gérant dun super centre commercial qui a des sueurs froides de penser à ses rayonnages vides... Ceux là ont bien souvent les contacts pour que les informations remontent efficacement et que les problèmes se résolvent rapidement. Je n imagine pas que le gouvernement laisse pourrir une situation d occupation régulière de points économique alors qu ils se moquent bien des manifestants... De plus ça permet de montrer que l école refuse de devenir une marchandise, que l avenir qu on lui promet d un enseignement à 2 vitesses n est pas acceptable et que si le gouvernement veut mêler de l économie à lenseignement, les prof peuvent aussi jouer à ça et frapperons dans l économie. Je pense aux futurs jardins d enfant -car ne nous leurons pas les jardins qui ressembleront à une garderie seront municipaux et ceux qui ressembleront à une école seront plus chers-, je penses aux diverses "primes" pour correction, pour stage, toutes ces choses qui divisent pour mieux régner et qui vont faire perdre la qualité de l enseignement, les liens au sein des équipes péda... En ces temps de crise, tout le monde a peur de perdre son travail et donc personne n ose aller trop loin - perdre trop de salaire, être dans le colimateur pour refus d obéissance- c est humain, on ne peut jetter la pierre. Enfin, monsieur tout le monde n est pas dérangé par ce genre d action, il n a pas à faire garder ses enfants, il n est pas empêché d aller au boulot donc il ne ralera pas sur le dos des prof feignants qui font grêve(surtout quand ça l ennuie lui même), il sera surement plus ouvert au dialogue pour comprendre ce qui se passe qui plus est, sera ravi de voir des "gros" enquiquinés. Car monsieur tout le monde n aime pas les riches ni les patrons, et sera même enclin à encourager le mouvement. Le genre d action que je propose serait une manière de protester sans trop de risque pour son emploi et avec un maximum de chance de se faire entendre et d obtenir des alliés.
LetsGo Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 Une idée comme ça en l air, mais je pense que ça pourrait bien faire bouger les choses...Faire une grêve suivie nuit aux élèves et les PE ne peuvent pas souvent se permettre de grosses pertes salariales. Informer les parents permet de convaincre d éventuels alliés dans le combat mais ne convainc pas les décideurs d arrêter le massacre. Il faut frapper là où ça fait mal pour le gouvernement sans se blesser sois-même. Pourquoi ne pas envisager des actions le mercredi voire le samedi, jours sur lesquels le PE n aura pas de perte salariale et les élèves pas de trou dans l enseignement? Pourquoi ne pas occuper des points névralgiques de l économie sans déranger monsieur tout le monde? Occuper une gare de fret/un port, bloquer l entrée d une centrale d achat, la bourse de Paris... Certes ces points là n ont directement aucun rapport avec le combat pour sauver l école. Mais ce sont les points qui une fois occupés ralentissent une partie de l économie et dès que ça touche les sous des gros poissons, ça bouge vite! Le gros industriel qui ne peut recevoir ses marchandises et se voit déjà perdre de l argent à cause d un retard de livraison, le gérant dun super centre commercial qui a des sueurs froides de penser à ses rayonnages vides... Ceux là ont bien souvent les contacts pour que les informations remontent efficacement et que les problèmes se résolvent rapidement. Je n imagine pas que le gouvernement laisse pourrir une situation d occupation régulière de points économique alors qu ils se moquent bien des manifestants... De plus ça permet de montrer que l école refuse de devenir une marchandise, que l avenir qu on lui promet d un enseignement à 2 vitesses n est pas acceptable et que si le gouvernement veut mêler de l économie à lenseignement, les prof peuvent aussi jouer à ça et frapperons dans l économie. Je pense aux futurs jardins d enfant -car ne nous leurons pas les jardins qui ressembleront à une garderie seront municipaux et ceux qui ressembleront à une école seront plus chers-, je penses aux diverses "primes" pour correction, pour stage, toutes ces choses qui divisent pour mieux régner et qui vont faire perdre la qualité de l enseignement, les liens au sein des équipes péda... En ces temps de crise, tout le monde a peur de perdre son travail et donc personne n ose aller trop loin - perdre trop de salaire, être dans le colimateur pour refus d obéissance- c est humain, on ne peut jetter la pierre. Enfin, monsieur tout le monde n est pas dérangé par ce genre d action, il n a pas à faire garder ses enfants, il n est pas empêché d aller au boulot donc il ne ralera pas sur le dos des prof feignants qui font grêve(surtout quand ça l ennuie lui même), il sera surement plus ouvert au dialogue pour comprendre ce qui se passe qui plus est, sera ravi de voir des "gros" enquiquinés. Car monsieur tout le monde n aime pas les riches ni les patrons, et sera même enclin à encourager le mouvement. Le genre d action que je propose serait une manière de protester sans trop de risque pour son emploi et avec un maximum de chance de se faire entendre et d obtenir des alliés. C'est le genre d'actions qui me plaît. Mais... car, bien évidemment, la critique est facile et j'aime ce qui est facile Ce genre d'actions demande de l'organisation, du temps. Est-ce que les enseignants sont prêts à donner beaucoup de leur temps hors temps de travail pour assumer ce type d'actions (qui, je le répète, me plaisent vraiment beaucoup) ? Nous faisons grève un jour par semaine depuis le 20/11 (en fait, deux la semaine suivant le 20/11 et ensuite 1... Bref...). Ces jours nous permettent de mettre en place des actions (malheureusement pas encore des blocages... il faut être très nombreux pour cela). Nous en avons également profité pour passer dans des écoles de communes voisines pour discuter avec les parents et les collègues. Nous avons été surpris (de façon très négative) par le manque d'info des collègues sur des sujets comme les EPEP, l'agence de remplacement... Et un manque de volonté de se battre même hors temps de travail. Alors : OUI ce serait beaucoup mieux que des milliers d'enseignants bloquent des points névralgiques de l'économie. Mais ont-ils prêts ? Il est tellement simple de critiquer la grève (qui coûte cher, qui ne sert à rien, qui est impopulaire). Mais combien sont vraiment prêts à se battre en allant bloquer le soir après le boulot, le mercredi (après-midi car entre les anim péda, les conseils de cycle, etc, le matin, ce n'est pas possible), le samedi des centres économiques importants ? Je crains qu'ils ne soient pas plus nombreux que les grévistes !
Zaina Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 C'est le genre d'actions qui me plaît. Mais... car, bien évidemment, la critique est facile et j'aime ce qui est facile Ce genre d'actions demande de l'organisation, du temps. Est-ce que les enseignants sont prêts à donner beaucoup de leur temps hors temps de travail pour assumer ce type d'actions (qui, je le répète, me plaisent vraiment beaucoup) ? Nous faisons grève un jour par semaine depuis le 20/11 (en fait, deux la semaine suivant le 20/11 et ensuite 1... Bref...). Ces jours nous permettent de mettre en place des actions (malheureusement pas encore des blocages... il faut être très nombreux pour cela). Nous en avons également profité pour passer dans des écoles de communes voisines pour discuter avec les parents et les collègues. Nous avons été surpris (de façon très négative) par le manque d'info des collègues sur des sujets comme les EPEP, l'agence de remplacement... Et un manque de volonté de se battre même hors temps de travail. Alors : OUI ce serait beaucoup mieux que des milliers d'enseignants bloquent des points névralgiques de l'économie. Mais ont-ils prêts ? Il est tellement simple de critiquer la grève (qui coûte cher, qui ne sert à rien, qui est impopulaire). Mais combien sont vraiment prêts à se battre en allant bloquer le soir après le boulot, le mercredi (après-midi car entre les anim péda, les conseils de cycle, etc, le matin, ce n'est pas possible), le samedi des centres économiques importants ? Je crains qu'ils ne soient pas plus nombreux que les grévistes ! C'est exactement ce qu'on fait aussi
LetsGo Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 C'est exactement ce qu'on fait aussi C'est-à-dire ?
vouvette Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 On verra mercredi soir si on est nombreux (j'espère!!!)
Zaina Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 C'est exactement ce qu'on fait aussi C'est-à-dire ? ça: Nous faisons grève un jour par semaine depuis le 20/11 (en fait, deux la semaine suivant le 20/11 et ensuite 1... Bref...). Ces jours nous permettent de mettre en place des actions (malheureusement pas encore des blocages... il faut être très nombreux pour cela). Nous en avons également profité pour passer dans des écoles de communes voisines pour discuter avec les parents et les collègues. Nous avons été surpris (de façon très négative) par le manque d'info des collègues sur des sujets comme les EPEP, l'agence de remplacement... Et un manque de volonté de se battre même hors temps de travail.
LetsGo Posté(e) 8 décembre 2008 Posté(e) 8 décembre 2008 C'est exactement ce qu'on fait aussi C'est-à-dire ? ça: Nous faisons grève un jour par semaine depuis le 20/11 (en fait, deux la semaine suivant le 20/11 et ensuite 1... Bref...). Ces jours nous permettent de mettre en place des actions (malheureusement pas encore des blocages... il faut être très nombreux pour cela). Nous en avons également profité pour passer dans des écoles de communes voisines pour discuter avec les parents et les collègues. Nous avons été surpris (de façon très négative) par le manque d'info des collègues sur des sujets comme les EPEP, l'agence de remplacement... Et un manque de volonté de se battre même hors temps de travail. T'es dans la même circo que moi ???
Zaina Posté(e) 9 décembre 2008 Posté(e) 9 décembre 2008 Non je suis dans le 94 On va envoyer cette lettre à l'IA (signée par 11 des 12 enseignants de l'école): A Monsieur l' Inspecteur d'Académie de Créteil, s/c de Monsieur l'Inspecteur de la 18ème circonscription, Monsieur l'Inspecteur, Les enseignants soussignés, soutenus par l'unanimité des parents élus FCPE de l'école, tiennent à vous faire part de leur décision de "geler ponctuellement " le dispositif d'aide individualisée auprès des élèves en difficulté. L'aide personnalisée et sa prétention à résoudre l'échec scolaire, nous semble bien être l'arme destinée à faire disparaître les RASED. Les enseignants qui travaillent au sein de ce réseau sont formés et reconnus compétents pour apporter une aide à des élèves dont les difficultés ne trouvent pas de solution en classe. Les trois composants de l'aide apportée par les enseignants des RASED (pédagogique, rééducative et psychologique) visent de façon cohérente à remettre dans une dynamique de réussite des apprentissages des enfants qui pour de multiples causes se trouvent en échec dans leur scolarité. Il est vain de prétendre s'attaquer à l'échec scolaire par le rallongement d'une journée déjà trop lourde pour beaucoup d'enfants, et en privant tous les élèves de 2h d'enseignement par semaine. Il est illusoire de penser que la reprise de quelque notions ou d'une compétence non encore acquise en redite des soutiens déjà dispensés en classe permettra à des enfants de résoudre des difficultés d'apprentissage dont les causes sont multiples et profondes. C'est pourquoi, Monsieur l'Inspecteur, nous ne participerons pas à la mise en place de l'aide individualisée. C'est en conscience, que nous prenons la décision de désobéir. Nous ne serons pas les complices du démantèlement de l'éducation spécialisée. Certaines écoles proposent le report de ces 54h en temps de concertations(18 demi-journées par an), d'autres une modification du calendrier scolaire (9 journées de classe par an à déduire des vacances scolaires). Ces propositions et d'autres encore sont justifiées, argumentées. Il suffirait juste que les enseignants aient le droit de s'exprimer. Nous vous appelons, Monsieur l'Inspecteur, au dialogue, à la concertation. Une réforme ne s'impose pas, elle se nourrit des intelligences concertées et confrontées. Nous vous prions de croire, Monsieur l'Inspecteur, à notre attachement au service public et à notre détermination quant à la préservation des dispositifs de prise en charge des élèves les plus fragiles.
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