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Les PS, ils dessinaient, ils modelaient, ils apprenaient à découper, à coller, ils peignaient, ils enfilaient des perles et faisaient des encastrements, ils chantaient des comptines en faisant des jeux de doigts, ils couraient, sautaient, dansaient, rampaient, "quadrupédaient", ils parlaient beaucoup aux coins-jeux, en regroupement...

La journée passait vite, ils n'avaient pas le temps de s'ennuyer et quand la maîtresse voulait marquer un travail, elle prenait son stylo et écrivait le nom du bambin dans un coin. En fin d'année, la plupart d'entre eux disaient : "Là, tu as marqué mon nom, ça, c'est moi."

pourquoi est-ce que tu parles au passé?

dans ma classe c'est ce que font les PS .

mais bon j'ai 33 ans de maternelle et je ne dois plus être dans le coup!!!!!!!!!!!!

De mon point de vue (qui est celui de travailler au maximum en compétences transversales, c'est à dire pour la PS par le jeu, en laissant les enfants dans leur univers de jeu, c'est à dire sans les embêter - et leur encombrer l'esprit - avec l'objectif pédagogique de l'enseignant ) tu vas bientôt te retrouver en avance,

parce qu'il va bien falloir qu'on finisse par s'interroger sur l'excès de primarisation de la maternelle, surtout en PS (ce qui n'empêche pas que toutes ces activités relèvent bien de l'école (maternelle) ; ce qui, non plus, n'empêche pas les enfants d'avoir des "cahiers" pour coller, faire leurs peintures et leurs dessins... et se préparer par là et par d'autres activités de leur âge à être en mesure d'écrire ... quand ils le pourront ; mais, que diable ! il n'y a pas d'urgence).

Attention toutefois qu'en mettant cela en avant on n'en vienne pas à laisser croire que la PS ce n'est pas l'école sinon .... :cry:

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(...) Attention toutefois qu'en mettant cela en avant on n'en vienne pas à laisser croire que la PS ce n'est pas l'école sinon .... :cry:

Aucun risque, c'est "l'école", la "petite école" comme nous disions lorsque nous étions petits, celle qui ne joue pas à faire la grande en imposant à des enfants de deux ou trois ans des intérêts qui ne peuvent être les leurs.

(...)

Aucun risque... Puisse-tu dire vrai !

(n'as-tu rien lu au sujet des jardins d'éveil ?)

Posté(e)
(...) Attention toutefois qu'en mettant cela en avant on n'en vienne pas à laisser croire que la PS ce n'est pas l'école sinon .... :cry:

Aucun risque, c'est "l'école", la "petite école" comme nous disions lorsque nous étions petits, celle qui ne joue pas à faire la grande en imposant à des enfants de deux ou trois ans des intérêts qui ne peuvent être les leurs.

(...)

Aucun risque... Puisse-tu dire vrai !

(n'as-tu rien lu au sujet des jardins d'éveil ?)

Bien sûr que si. J'essayais de m'autopersuader... Et de susurrer que, lorsque la "petite école" faisait son travail de "petite école", même en cas de crise financière grave, comme dans les années 30, ou de "gros gros soucis politiques", dans les années 40, il n'a jamais été question de son inefficacité et de sa suppression éventuelle.

En fait, ce n'était pas vraiment une question. Tu l'as d'ailleurs bien compris en rappelant le passé (qui n'est pas à prendre comme "modèle" mais comme "tremplin", je crois que nous en sommes tous d'accord - enfin, je pense). C'était juste "un petit rappel "

Je dévie du thème, désolée... Mais est-ce vraiment dévier... ?

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Les PS, ils dessinaient, ils modelaient, ils apprenaient à découper, à coller, ils peignaient, ils enfilaient des perles et faisaient des encastrements, ils chantaient des comptines en faisant des jeux de doigts, ils couraient, sautaient, dansaient, rampaient, "quadrupédaient", ils parlaient beaucoup aux coins-jeux, en regroupement...

La journée passait vite, ils n'avaient pas le temps de s'ennuyer et quand la maîtresse voulait marquer un travail, elle prenait son stylo et écrivait le nom du bambin dans un coin. En fin d'année, la plupart d'entre eux disaient : "Là, tu as marqué mon nom, ça, c'est moi."

pourquoi est-ce que tu parles au passé?

dans ma classe c'est ce que font les PS .

mais bon j'ai 33 ans de maternelle et je ne dois plus être dans le coup!!!!!!!!!!!!

Je suis PE depuis 2002 et c'est aussi comme ça que je fonctionne, et jamais on ne m'a dit après "tes élèves ils ne savent rien!" au contraire, on me dit plutot qu'ils sont bien préparés. :)

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Les PS, ils dessinaient, ils modelaient, ils apprenaient à découper, à coller, ils peignaient, ils enfilaient des perles et faisaient des encastrements, ils chantaient des comptines en faisant des jeux de doigts, ils couraient, sautaient, dansaient, rampaient, "quadrupédaient", ils parlaient beaucoup aux coins-jeux, en regroupement...

La journée passait vite, ils n'avaient pas le temps de s'ennuyer et quand la maîtresse voulait marquer un travail, elle prenait son stylo et écrivait le nom du bambin dans un coin. En fin d'année, la plupart d'entre eux disaient : "Là, tu as marqué mon nom, ça, c'est moi."

pourquoi est-ce que tu parles au passé?

dans ma classe c'est ce que font les PS .

mais bon j'ai 33 ans de maternelle et je ne dois plus être dans le coup!!!!!!!!!!!!

Je suis PE depuis 2002 et c'est aussi comme ça que je fonctionne, et jamais on ne m'a dit après "tes élèves ils ne savent rien!" au contraire, on me dit plutot qu'ils sont bien préparés. :)

Pour moi, il est évident qu'une maîtresse qui prend ses élèves à leur niveau et leur propose un environnement pédagogique à la mesure de leurs capacités et de leurs intérêts réels a forcément de bien meilleurs résultats qu'une autre qui s'efforce en pure perte à les faire entrer dans les petites cases d'un livret de compétences.

Pas de "projet grandiose" chez tes Petits, pas de "lecture en réseau", pas de "fiches de prép' pour aborder la discrimination visuelle", pas de "création d'abécédaire sur le thème des ..." ?

Bravo, enfin un esprit libre ! :wink:

L'écriture du prénom en PS, c'est aussi une illusion dangereuse tant que les enfants n'ont pas compris ce qu'est l'écrit ; elle risque de ne pas aider à l'entrée dans l'écrit, mais, au contraire, de la rendre plus difficile :

(...) En fin d'année, la plupart d'entre eux disaient : "Là, tu as marqué mon nom, ça, c'est moi."

Le renvoi à un référent unique, l'enfant lui-même, ancre l'idée que l'écriture représente les objets du monde. Il faudra ensuite déconstruire...

Posté(e)
L'écriture du prénom en PS, c'est aussi une illusion dangereuse tant que les enfants n'ont pas compris ce qu'est l'écrit ; elle risque de ne pas aider à l'entrée dans l'écrit, mais, au contraire, de la rendre plus difficile :
(...) En fin d'année, la plupart d'entre eux disaient : "Là, tu as marqué mon nom, ça, c'est moi."

Le renvoi à un référent unique, l'enfant lui-même, ancre l'idée que l'écriture représente les objets du monde. Il faudra ensuite déconstruire...

Cette lecture me conforte dans l'idée que "je fais bien" (je ne suis que T3 et si je ne me pose plus de questions, c'est qu'il y a un problème). Car ceci n'est pas facile à faire (faire comprendre ce qu'est l'écrit et ne pas donner un référent unique) et n'aboutit à rien de véritablement mesurable, en tout cas en PS pour le plupart de mes élèves. Or, si ce n'est pas mesurable, on a vite fait de se dire que c'est un peu inutile et que le temps passé (même s'il n'est pas particulièrement conséquent... je devrais parler plutôt en terme d'énergie dépensée par la maîtresse, car là j'y mettrais plus de poids) à faire cela pourrait être plus productif par ailleurs.

Posté(e)

En fin d'année, deux de mes TPS "écrivaient" leur nom et quelques PS....mais ca ne venait ni de moi ni des parents. Elles ont voulu faire comme leurs grandes soeurs de MS....et l'ont recopié !

J'en ai donc conclu que quand l'envie etait là, on n'avait peu besoin de l'adulte....

Posté(e)
Les PS, ils dessinaient, ils modelaient, ils apprenaient à découper, à coller, ils peignaient, ils enfilaient des perles et faisaient des encastrements, ils chantaient des comptines en faisant des jeux de doigts, ils couraient, sautaient, dansaient, rampaient, "quadrupédaient", ils parlaient beaucoup aux coins-jeux, en regroupement...

La journée passait vite, ils n'avaient pas le temps de s'ennuyer et quand la maîtresse voulait marquer un travail, elle prenait son stylo et écrivait le nom du bambin dans un coin. En fin d'année, la plupart d'entre eux disaient : "Là, tu as marqué mon nom, ça, c'est moi."

pourquoi est-ce que tu parles au passé?

dans ma classe c'est ce que font les PS .

mais bon j'ai 33 ans de maternelle et je ne dois plus être dans le coup!!!!!!!!!!!!

Je suis PE depuis 2002 et c'est aussi comme ça que je fonctionne, et jamais on ne m'a dit après "tes élèves ils ne savent rien!" au contraire, on me dit plutot qu'ils sont bien préparés. :)

Pour moi, il est évident qu'une maîtresse qui prend ses élèves à leur niveau et leur propose un environnement pédagogique à la mesure de leurs capacités et de leurs intérêts réels a forcément de bien meilleurs résultats qu'une autre qui s'efforce en pure perte à les faire entrer dans les petites cases d'un livret de compétences.

Pas de "projet grandiose" chez tes Petits, pas de "lecture en réseau", pas de "fiches de prép' pour aborder la discrimination visuelle", pas de "création d'abécédaire sur le thème des ..." ?

Bravo, enfin un esprit libre ! :wink:

J'ai des projets, je mets certains albums en réseau, les fiches de prep j'en fais quand j'en ressens le besoin.

Mais je fais des choses qui me plaisent et que j'imagine plaire à mes petits "élèves".

Posté(e)
(...)

Pour moi, il est évident qu'une maîtresse qui prend ses élèves à leur niveau et leur propose un environnement pédagogique à la mesure de leurs capacités et de leurs intérêts réels a forcément de bien meilleurs résultats qu'une autre qui s'efforce en pure perte à les faire entrer dans les petites cases d'un livret de compétences.

Pas de "projet grandiose" chez tes Petits, pas de "lecture en réseau", pas de "fiches de prép' pour aborder la discrimination visuelle", pas de "création d'abécédaire sur le thème des ..." ?

Bravo, enfin un esprit libre ! :wink:

J'ai des projets, je mets certains albums en réseau, les fiches de prep j'en fais quand j'en ressens le besoin.

Mais je fais des choses qui me plaisent et que j'imagine plaire à mes petits "élèves".

Il me semble que ce qui compte, c'est ce qu'on met derrière les mots, s'il peut arriver que des "fiches de prép" soient utilisées de telle façon qu'elles bloquent toute spontanéité, si des "projets gradioses" avortent pour avoir été trop ambitieux, il y a aussi des fiches de prep faites intelligemment qui sont de bons guides et des projets qui donnent de belles réalisations.

Il me semble que l'essentiel est que l'enseignant cerne bien son objectif : quel est-il ? est-il realisable avec les moyens délà en place ? est-il réaliste par rapport à l'âge des enfants concernés ? comment l'atteindre sans primariser ? L'une des questions essentielles (mais je rabâche depuis 15 ans bien que certains ne soient pas du tout d'accord avec cette idée - puissent-ils encore réfléchir à la question) étant qu'une grande part des compétences à acquérir en maternelle doivent être construites en transversalité afin de pouvoir dissocier l'objectif de l'enfant de celui de l'enseignant de façon à respecter leur condition de "petits enfants de maternelle", à éviter les surcharges cognitives et à éviter de décourager les enfants avec des considérations hors de leur portée.

Posté(e)
J'en ai donc conclu que quand l'envie etait là, on n'avait peu besoin de l'adulte....

Donc s'ils ont envie, on ne sert à rien ou presque? heu... là, j'ai un peu de mal sur ce principe.

Ce ne serait pas plutôt le contraire, s'ils ont envie. Ne serait-ce pas le moment où on a un rôle important à jouer, en l'accompagnant, en le guidant, en lui enseignant?

(on dit qu'on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, mais s'il a soif, ne vaut-il pas mieux lui apporter de l'eau bien fraîche que de le laisser se débrouiller et qu'il aille boire l'eau croupie de la mare?... désolée pour la métaphore...)

Quant à la position d'Enviedespoir, sa méthode d'écriture commence dés la PS, c'est une méthode contraignante, (il existe même un fichier PS) et elle prône sur ce sujet le contraire...j'ai dû louper quelque chose de fondamental, là...)

J'ai dit "peu" pas "pas".

On a des effectifs souvent chargés, on apporte le maximum, mais plus l'enfant est prêt et sera motivé moins il aura besoin de nous....

Si je montre à un enfant motivé, j'aurais moins besoin de répéter etc etc....enfin je pense qu'on fait la même chose mais qu'on ne voit pas ca de la même manière....

Posté(e)
Quant à la position d'Enviedespoir, sa méthode d'écriture commence dés la PS, c'est une méthode contraignante, (il existe même un fichier PS) et elle prône sur ce sujet le contraire...j'ai dû louper quelque chose de fondamental, là...)

Oups, je n'avais pas vu.

Oui, là tu as vraiment loupé quelque chose de fondamental*.

(*Remarque, chez une enseignante de GS qui disait suivre ma méthode j'ai vu des cahiers "" reproduisant"" des activités de mon cahier 2 " formes de base" en transformant les exercices d'écriture en exercices de copie)

Par ailleurs, je n'ai pas fait de fichier de PS (ni d'aucune classe d'ailleurs), mais un cahier (de "PS ou MS") dont chaque page s'utilise après des activités préparatoires (celles qui sont listées ou d'autres) et est l'occasion de garder la trace des essais successifs de mise en application des compétences travaillées (3 essais par objectif) L'utilisation n'est pas expliquée dans la 1ère édiiton du livre puisque les cahiers n'existaient pas à ce moment là, mais elle l'est dans la 2ème.

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