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Que faire pour les instit et les parents qui n'y croient pas?


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Posté(e)
J'attends franchement avec impatience de voir Darcos expliquer aux parents d'élèves des 4000 classes uniques qui existent encore, qu'on va fermer l'école de leurs enfants pour des raisons de "rentabilité", de "performance", et que, pour ces mêmes raisons, ils devront se taper des centaines de km chaque semaine pour aller scolariser leur enfant dans la "grosse" école la plus proche...

Et j'attends avec impatience également leurs premières réactions !!

S'ils travaillent dans le bâtiment, ils vont être bien content, ça va relancer le secteur... :lol: Et puis, les nabots prendront le bus, les EPEP signeront un Plan de Déplacement Entreprise (les écoles en deviendront une) : vive le développement durable... :angel_not: De l'art de participer au plan anti récession et voir l'avenir en vert... :lol:

JBB

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Posté(e)

Concernant le rôle prépondérant de médiateur avec les parents(de nombreux directeurs dont mon père le pensent ):

J’aimerais bien que mon boulot se limité à ça… Mais c’est un tantinet plus complexe. Tu devrais essayer, pour voir, on en reparlerait après…

Je n'ai jamais dit que le rôle du directeur se limitait à la médiation avec les familles mais pour moi cela reste le plus important et de très loin, le reste n'étant que de l'administratif. Je peux t'en parler sereinement car le directeur n'étant jamais là (depuis la direction des deux écoles) , je m'occupe de base élève, coopérative, des radiations ,... il est pour une direction collégiale. :D

Nous avons subi 6 agressions physiques et verbales depuis 4 mois , 0 les 5 années précédentes.

Maintenant peut-être est-ce le fruit du hasard ?

Que je sache , lors des conseils d'école nous sommes encore majoritaires,avec les EPEP ce ne sera plus le cas.

Juste un petit mot sur les politiques : tu me sembles bien naïf ou alors tu travailles dans un petit village.

PS: Notre directeur semble très intéressé par les EPEP(la fameuse décharge totale).

Posté(e)

Au fait, que deviendra l'école maternelle avec l'apparition des EPEP ? Y sera t-elle associée, ou bien les EPEP ne concerneront-ils que les classes du CP au CM2 ? Si elle n'en fait pas partie, ne sera t-il pas alors facile pour Darcosy de mettre des jardins d'enfants partout à la place et de remplacer tous les instits de maternelle par des puéricultrices ?

Des écoles maternelle de 15 classes, je n'en connais pas beaucoup...

Posté(e)

A Eric405

Je n'ai jamais dit que le rôle du directeur se limitait à la médiation avec les familles mais pour moi cela reste le plus important et de très loin, le reste n'étant que de l'administratif.

Tu n’as certainement pas tort en ce qui te concerne, mais cela reste bien du domaine de l’attente, à savoir de ce que, toi, tu mets en avant comme vision de la direction d’école. Rôle qui n’est pas anodin, qui fait en effet partie du boulot de tout dirlo, mais à un très faible degré :

- les situations de « médiation » sont des situations d’urgence… Devoir se mettre au milieu, entre collègues et parents, dans le style « casque bleu », que ce soit dans le conflit ou dans l’agression, cela reste heureusement assez rare… Dans la plupart des cas, les relations entre collègues et les parents de leur classe se passent sans moi, et c’est heureux !

- en matière d’agression, telle que tu les décris, c’est moi d’un dirlo que l’on aurait besoin que d’un agent de sécurité porté plus sur le judo que sur la psycho. Toute agression subie dans une école suppose un travail d’équipe, une réflexion commune sur l’incident, ses conséquences, ses raisons et la détermination d’une attitude commune à avoir en ce cas, sans compter la communication indispensable avec l’ensemble des membres de la communauté éducative, y compris, et surtout, les autres parents d’élèves. C’est là où ton dirlo n’a pas tout à fait tort de parler de collégialité Précision : je travaille en école ZEP, zone sensible, avec du quart monde, un campement de gitans et une classe d’accueil roms et tsiganes. Côté violence, ça ne m’est pas tout à fait inconnu…

- enfin, sur l’administratif, c’est une vision que je comprends, l’ayant souvent partagée lorsque j’étais instit. De l’autre côté de la barrière, on considère les choses autrement. Lorsque je planche une quinzaine d’heures sur des demandes de subvention pour des sorties scolaires, c’est de l’administratif ? De la paperasse ? Oui, mais, derrière, il y a des classes qui vont faire des sorties, des collègues qui vont bénéficier de cet apport pour leurs classes. Le distinguo administratif / pédagogique ne me semble pas très pertinent…

lors des conseils d'école nous sommes encore majoritaires,avec les EPEP ce ne sera plus le cas.

Exact, au détail près que nous ne sommes pas majoritaires, mais à parité avec les parents. Parité qui n’est d’ailleurs que de pure forme, les enseignants sont en fait déjà minoritaires au sein des Conseils d’Ecole : eh oui, le maire, plus un de ses représentants, le DDEN (lorsqu’il y en a), l’IEN, … sont membres de droit des CE

Avec les EPEP, ou toute autre forme d’établissement public, cela changerait effectivement.

Est-ce dramatique ?

Tout dépend de la configuration retenue. Les premiers projets de Darcos avec ses 50 % donnés au maire et aux élus locaux étaient inacceptables. La configuration proposée par les députés, avec sa répartition 30/ 30 /30 est meilleure, mais laisse encore des zones d’ombre à éclaircir.

Tout dépendra de ce qui sera proposé en définitive.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue que nos Conseils d’Ecole actuels sont loin d’être parfaits, même au niveau de la plus élémentaire démocratie :

- en sont exclus les membres du Rased (un seul d’entre eux en est membre)

- en sont exclus les personnels de service, les Atsem, les AVS et EVS, etc…

tu me sembles bien naïf ou alors tu travailles dans un petit village.

Je suis certainement très naif… Mais je me soigne…

Et mon petit village se nomme Marseille, ville qui a connu, sans même devoir remonter à Carbone et Spirito, pas mal de politiciens pourraves. Reste que je maintiens que ces gens ont été élus, et l’on a les élus que l’on mérite… A moins que de vouloir en finir avec tout système démocratique, ce dont je ne suis pas partisan, je persiste à penser que la faute première des élus pourris en revient, non à eux, mais à celles et ceux qui les ont porté au pouvoir. Tout comme je maintiens aussi que l’on doit pouvoir trouver, de ci, de là, des élus locaux intègres… Non ?

A Xtophe

Pour avoir fait partie à deux reprises des délégations du GDID qui ont rencontré Reiss, le député à l’origine de ce projet de loi, dernière mouture des EPEP, je peux te confirmer que cette question des petites écoles est très mal envisagée…

C’est bien sur cet aspect que nous avons insisté sur la nécessité de ne concevoir d’établissements publics, EPEP ou autres qu’au seul filtre de la cohérence pédagogique et géographique

Cohérence pédagogique : aucun intérêt de regrouper des écoles n’ayant aucun projet commun

Cohérence géographique : seuls devraient être concernés les écoles proches, de communes voisines (en commencez pas à hurler, je termine…) Il existe aujourd’hui des aberrations, même en matière de RPI. On connaît un RPI dont les élus, de même couleur politique ont choisi de se regrouper plutôt qu’avec les écoles des communes voisines, d’un autre bord. Résultat, ce RPI, dans le Finistère, a ses différentes écoles éloignées de … 80 km ! Autre exemple dans le 04, où l’on trouve un RPI de 4 écoles, de communes voisines, mais deux de ces écoles sont situées dans le 04 et 2 autres, dans le Vaucluse. IA différents, règles du mouvement différentes, etc… la pataquès dans toute sa splendeur…

Pour autant, les RPI ont su faire preuve, depuis des années, de leur capacité à maintenir l’Ecole Publique en milieu rural. Autant les conserver…

En faire des établissements publics suppose de la part du gouvernement un abaissement sensible des seuils. On est passé de 2004 (projets de groupements d’écoles de Darcos, alors secrétaire de Ferry) à 2006 (loi Fillon) et maintenant 2008, d’établissements publics de 60 à 40 maintenant 15 voire 13 classes. Pas mal, mais encore trop haut

Rabaisser le seuil ne serait d’ailleurs pas impossible. On parle beaucoup des collèges et des lycées, mais sans toujours bien analyser les choses. Il y a, on l’ignore trop souvent, plus de 200 collèges comptant moins de 200 élèves ! Alors qu’il y a 450 écoles de 15 classes et plus, soit pas loin de 400 minots.

Que ces écoles soient trop importantes et tiennent plus de l’usine que de l’école, d’accord, mais cela n’empêche en rien des établissements publics de fonctionner, à taille humaine, pour les collègues comme pour les gamins…

Pour ta dernière question, Xtophe, les maternelles seraient concernées par les EPEP de darcos, et, de toute manière, ne sauraient rester en dehors du mouvement. Ou alors, on irait droit dans le mur des jardins d’enfants, même si l’expérimentation annoncée en Mayenne a été annulée.

Thierry Fabre

PS Xtophe « les relations d’égal à égal » entre dirlos et adjoints ? Bidon… Des relations entre pairs, entre membres de l’Ecole Publique, des relations sur pied d’égalité, d’accord. Mais nous ne faisons pas le même boulot, n’exerçons pas les mêmes responsabilités, n’avons pas les mêmes emmerdes.

Je ne suis pas l’égal de mes collègues adjoints, en tant que dirlo, je ne suis pas leur supérieur, ni leur inférieur, d’ailleurs, je fais, tout simplement, un travail différent.

Posté(e)

Exact, au détail près que nous ne sommes pas majoritaires, mais à parité avec les parents. Parité qui n’est d’ailleurs que de pure forme, les enseignants sont en fait déjà minoritaires au sein des Conseils d’Ecole : eh oui, le maire, plus un de ses représentants, le DDEN (lorsqu’il y en a), l’IEN, … sont membres de droit des CE

Je ne comparerais jamais les parents aux élus. de plus les DDEN et les IEN sont que je sache dans l'éducation nationale ou l'ont été en général.

Les représentants des parents d'élèves se sont toujours dévoués pour l'école. Ils sont remarquables.

Un élu a des intérêts personnels et politiques. Son seul souci est d'être réélu et de toucher des indemnités. Mon investissement associatif et politique me permet de les côtoyer de très très très près. Dans le CA, ils seront un peu trop nombreux. Je ne rapporterai pas les paroles de nombreux élus envers le milieu enseignant; je vous laisse deviner. Vous en avez une petite idée avec Darcos.

Devoir se mettre au milieu, entre collègues et parents, dans le style « casque bleu », que ce soit dans le conflit ou dans l’agression, cela reste heureusement assez rare

Pour nous aussi ça l'était quand on avait une direction. Tu auras un autre avis avec les regroupements d'école.

Le directeur n'est pas un casque bleu mais sa présence rassure et dissuade beaucoup d'excités.

autre remarque: l'autre école qui n'avait pas de directrice pour cause de maladie connaissait des incidents réguliers. Nettement moins cette année. Peut-être est-ce le fruit du hasard ?

Posté(e)
« les relations d’égal à égal » entre dirlos et adjoints ? Bidon… Des relations entre pairs, entre membres de l’Ecole Publique, des relations sur pied d’égalité, d’accord. Mais nous ne faisons pas le même boulot, n’exerçons pas les mêmes responsabilités, n’avons pas les mêmes emmerdes.

Je ne suis pas l’égal de mes collègues adjoints, en tant que dirlo, je ne suis pas leur supérieur, ni leur inférieur, d’ailleurs, je fais, tout simplement, un travail différent.

Comme l'a dit plus clairement Darcos devant la commission des finances du Sénat début juillet :

« Nous voulons rationaliser les 57 milliards d’euros en donnant davantage d’autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte ».

C'est effectivement un "travail différent", et même différent du boulot actuel du dirlo...

Et on voit qu'il y en a qui sont déjà prêts à endosser ces habits-là.

Posté(e)
« les relations d’égal à égal » entre dirlos et adjoints ? Bidon… Des relations entre pairs, entre membres de l’Ecole Publique, des relations sur pied d’égalité, d’accord. Mais nous ne faisons pas le même boulot, n’exerçons pas les mêmes responsabilités, n’avons pas les mêmes emmerdes.

Je ne suis pas l’égal de mes collègues adjoints, en tant que dirlo, je ne suis pas leur supérieur, ni leur inférieur, d’ailleurs, je fais, tout simplement, un travail différent.

Pourtant la majorité des directeurs n'a pas de décharge complète et ils sont dans une classe une partie de la semaine...et, s'ils doivent choisir entre l'un et l'autre, j'en connais beaucoup qui préfèreront leur classe au "travail différent" dont tu parles...ce n'est pas une critique, c'est juste un constat.

Posté(e)

A Xtophe

« pas de décharge totale » ?

C’est mon cas : une école de 8 classes, un quart de décharge, partant, trois quarts de temps dans ma classe.

Pourtant, en bout de semaine, si je « m’amuse » à comptabiliser les heures passées pour la classe et le temps consacré à la direction, j’en arrive à l’inverse…

il n’y a pas un problème ?

Je pense que si…

Et comme les journées ne sont guère extensibles, j’ai le choix entre faire mal ma classe et faire mal ma direction.

D’habitude, je résouds le problème en faisant mal les deux…

Je veux bien comprendre les collègues qui, n’ayant rien du tout, dans une école plus petite, estiment qu’un quart ou une demi-décharge leur permettrait de conserver la classe. C’est dans ce sens que nous avons plaidé auprès de Reiss des établissements de taille plus restreinte.

Mais cela ne reste valable que pour ce type d’écoles. Au-delà de 6, 7 classes, il faut être honnête : la charge de travail de la direction ne permet en aucune manière de faire classe correctement sans que les élèves en pâtissent…

Quand au « travail différent » dont je parle, ce n’est pas un choix, mais une obligation. Lorsque l’on est dirlo d’une école, il y a un certain nombre de tâches à accomplir, décharges ou pas, temps de libre ou non. Quand Eric évoque ce rôle de médiation, penses-tu qu’il puisse se faire uniquement sur les quelques minutes de décharge que nous octroie gentiment le mammouth (lorsqu’il est généreux, ce pingre…) ?

Le choix n’est pas entre méchant gestionnaire/chef d’établissement/PDG ou gentil instit/dirlo, mais entre la taille de l’école. A 2, 3 classes, on peut rester instit dans des conditions correctes, sous réserve de disposer de temps de décharge actuellement inexistants. A 6, 7, 8 classes et plus, c’est un leurre et la certitude de rétamer des minots.

Au passage, décharge totale m’implique pas de devenir un administratif pur jus. Au contraire, il me semble que le dirlo gagnerait à rester membre de l’équipe pédagogique et à conserver, hors contexte classe, contact et travail avec les élèves. Bon nombre de collègues en demi décharge ou en décharge totale conservent ainsi des heures pour des ateliers, des décloisonnements, des prises en charge d’élèves en BCD, informatique etc…

Eric

Tu caricatures…

Il y a 36 000 maires en France. Les deux tiers d’entre eux sont maires de petites communes rurales et ne touchent aucune indemnité

Le discours « élus = pourris » est à peu près aussi valable que le Darkisme « enseignants = feignants ». Il y en a de bons et de mauvais, tout comme les parents d’élèves, qui ne sont pas tous irréprochables.

La question est donc de savoir si les élus locaux ont leur place au sein des conseils d’école, conseils d’établissements ou autres. Si oui, et on sera sans doute d’accord là-dessus, il faut savoir quelle place…

A partir du moment où les communes restent financeurs quasi exclusif des écoles, et avec de l’argent public, il est normal que leur place soit réévaluée… L’Association des Maires de France ne dit pas autre chose lorsque nous la rencontrons. Les premières moutures des projets d’EPEP étaient inacceptables, avec ses 50 % du CA réservé au élus. La proposition d’une proportion 30/30/30 me semble meilleure, d’autant qu’elle prévoit la présence des personnels non enseignants. Reste que la présidence du CA élective, entre maire et dirlo, n’est pas justifiable, tout comme l’absence au sein de ces CA d’une partie des enseignants….

PS dans le 15 °, Eric ?

A Akwabon

Tu mélanges à mon avis, boulot et travail.

Notre travail de dirlo est « défini » par un décret très flou, datant de 89, décret qui nous a laissé toutes les emmerdes des maîtres-directeurs de 87 et n’a accordé aucun des avantages prévus alors

Notre boulot est ce que nous en faisons : les relations humaines au sein d’une école, entre enseignants, ne sont pas définies par des textes, mais par des pratiques.

Aujourd’hui, tu as des psys scols qui sont, pour la quasi-totalité, d’anciens instits. Certains se la jouent grands gourous Reichiens ou Lacanistes, d’autres restent humains et simples collègues, au détail près que leur travail n’est pas le même.

Aujourd’hui, tu as des conseillers péda, dans les circos, qui sont, de fait, de simples instits. Certains restent humains, d’autres se transforment vite en sbires des IEN. Ca dépend des personnes…

Aujourd’hui, sans le moindre statut, tu as des « collègues » dirlos qui opèrent en dictateurs impitoyables, tout comme tu as des « collègues » instits qui commencent les récrés à 14 h et les terminent à 16h 15…

Faire front ensemble, rester une équipe soudée, ça ne dépend pas du dirlo, ni d’une circulaire. Ce serait trop simple. Ca dépend avant tout des efforts de chacun et de la volonté de tous. Mais ça n’implique pas l’égalité au sens « égalitarisme » Egalité de parole, de débat, de respect de l’autre, égalité de traitement et d’écoute, ça ne se discute pas. Mais égalité de travail, ce n’est pas vrai… Egalité de responsabilités, ce n’est pas vrai non plus. Il suffit de parcourir l’ensemble des textes ayant trait à la sécurité des personnes, biens et locaux pour s’en rendre compte.

A Jean La Trique

Minable, … mais rassurant…

Comme dab, mon pauvre Jipai, tu n’es jamais en retard d’une insulte, d’un amalgame mensonger et d’une petite insanité à baver pour qui n’est pas de ton avis… Si cela te rassure et te permet de dormir l’âme en paix, pourquoi pas ? On a les plaisirs que l’on peut…

Thierry Fabre

Posté(e)

Cher Thierry,

Darcos a comparé les PE de Maternelle à des aides soignantes( je suis gentil) et les enseignants du primaire à des fainéants et ce n'était pas une caricature.

Je côtoie beaucoup d'élus de l'UMP et je t'assure qu'ils ne font pas la dentelle quand ils parlent des enseignants.

Concernant les décharges, ce que tu avances n'est pas valable. Mon père , directeur sans aucune décharge pendant 35 ans, responsable USEP, n'a jamais demandé un centime. Les directeurs ont du travail mais il ne faut pas exagérer non plus. Ils en ont autant que les enseignants.

Ce qui intéresse une minorité de directeur avec les EPEP, c'est la prime qui s'ajoutera aux 200, 250 € qu 'ils touchent déjà et la DéCHARGE TOTALE (plus aucun élève) et je ne caricature pas.

La cohésion du groupe explosera mais certains sont prêts à y renoncer pour quelques petits avantages personnels. Mais la communauté éducative et les parents perdront beaucoup, très rapidement, avec les EPEP .

Ps: Dommage qu'on en arrive à ce type de discussion

Posté(e)
Concernant les décharges, ce que tu avances n'est pas valable. Mon père , directeur sans aucune décharge pendant 35 ans, responsable USEP, n'a jamais demandé un centime. Les directeurs ont du travail mais il ne faut pas exagérer non plus. Ils en ont autant que les enseignants.

L'ensemble des directeurs peut maintenant s'apercevoir que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu devrais mettre les mains dans le cambouis, tu en ressortirais avec une autre vision des choses, bien plus proche de la réalité que ton monde de Oui Oui.

PS : félicitations à ton pére qui s'est laissé marcher sur les pieds pendant 35 ans.

Posté(e)
Concernant les décharges, ce que tu avances n'est pas valable. Mon père , directeur sans aucune décharge pendant 35 ans, responsable USEP, n'a jamais demandé un centime. Les directeurs ont du travail mais il ne faut pas exagérer non plus. Ils en ont autant que les enseignants.

L'ensemble des directeurs peut maintenant s'apercevoir que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu devrais mettre les mains dans le cambouis, tu en ressortirais avec une autre vision des choses, bien plus proche de la réalité que ton monde de Oui Oui.

PS : félicitations à ton pére qui s'est laissé marcher sur les pieds pendant 35 ans.

Cher SUPER DIRECTOR alias BIG BOSS,

je ne cherche pas à diviser, toi oui. Mon père aime son métier, apparemment ce n'est pas le cas de tout le monde. Pourquoi ne reprends-tu pas la classe si la fonction te paraît si pénible?

J'ai fait des centaines d'heures en plus, comme beaucoup d'enseignants, en travaillant pour la classe, pour la direction et même pour des inspecteurs.

Je ne me suis jamais plaint comme la majorité d'enseignants.

Tu es pour le rétablissement de la pointeuse. il y a beaucoup d'enseignants qui travaillent énormément. Si!Si! ce ne sont pas des fainéants.

De plus si le directeur dans le cadre des EPEP est un homme invisible, un simple administratif , n'assure plus sa fonction de médiateur, autant le supprimer

et mettre un administratif de la mairie.

Posté(e)
Cher SUPER DIRECTOR alias BIG BOSS,

Ce n'est pas en criant plus fort que tu auras raison. De plus je te serai gré de ne point écorcher mon pseudo. Je ne me le permettrai pas avec le tien.

je ne cherche pas à diviser, toi oui.

Je ne divise pas, j'essaye juste de donner les bonnes informations pour que chacun puisse juger en toute bonne foi.

Mon père aime son métier, apparemment ce n'est pas le cas de tout le monde.

Tu pars d'un vécu à petite échelle pour en tirer des conclusions générales.

Pourquoi ne reprends-tu pas la classe si la fonction te paraît si pénible?

Merci, je n'y avais pas pensé. Mais je te signale que je suis enseignant, comme tout les directeurs, et que je suis dans une classe comme 90 % d'entre eux. Si toi, en revanche, la fonction de directeur te paraît si confortable, pourquoi ne t'y essayes tu pas ? Et comment expliques-tu que des milliers de postes de direction sont laissés vacants chaque année, alors qu'on ne fait pas grand chose (moins qu'un enseignant lambda d'après toi) et que l'on a un salaire mirobolent ?

Je ne me suis jamais plaint comme la majorité d'enseignants.

Alors continue

Il y a beaucoup d'enseignants qui travaillent énormément. Si!Si! ce ne sont pas des fainéants.

J'en suis persuadé. Comme je suis persuadé qu'il y a aussi beaucoup d'enseignants sans aucune conscience professionnelle, sans aucun sens des responsabilités, de la sécurité des enfants... Il suffit de se balader sur les forums et de lire tous les posts où il est question de récrés de deux heures, d'enfants laissés sans surveillance, de refus de faire des réunions, de remplir les formulaires pour les sorties, j'en passe et des pires.

Je te souhaite malgré tout de joyeuses fêtes.

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