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Messages recommandés

Posté(e)

:D Bonjour,

Dans le cadre de notre festival à voix-haute de cette année, je suis à la recherche de textes ayant pour thème

le spectacle

Si vous avez des idées concrètes .... merci beaucoup

Posté(e)

bonjour

je ne sais pas si cela te conviendra, voici un poème sur le cirque :

Le cirque

Zim! Zim! Zim!

Cymbale sonne et l'on se grime

Le funambule fait la "gym"

Pour s'échauffer, car ça commence

L'éléphanteau entre en sa danse

Et le lionceau fait révérence

Mais il voudrait bien une lime

Pour ses barreaux - terrible engeance

Zim! Zim! Zim !

Le trapéziste est dans les cimes

Trapèze fin, tu te balances

Jongleurs, lancez bien en cadence

Tous vos ballons prenant semblance

D'un grand soleil - Que l'on s'escrime !

Et que l'on rie quand le clown mime !

Et qu'on écoute sa romance !

Zim! Zim! Zim !

Jean-Pierre Voidies

Sophie

Posté(e)

bonsoir,

je tenais à vous remercier pour votre aide ...

je recherche au moins une dizaine de textes sinon plus ... car nous sommes nombreux à choisir les mêmes textes connus ...

merci encore :smile:

Posté(e)

Chevaux de bois de Prévert

Posté(e)

J'en ai deux sympas sur les clowns .......

Au cirque

Ah ! Si le clown était venu !

Il aurait bien ri, mardi soir :

Un magicien en cape noire

A tiré d'un petit mouchoir

Un lapin, puis une tortue

Et, après, un joli canard.

Puis il les a fait parler

En chinois, en grec, en tartare.

Mais le clown était enrhumé :

Auguste était bien ennuyé.

Il dut faire l'équilibriste

Tous seul sur un tonneau percé.

C'est pourquoi je l'ai dessiné

Avec des yeux tout ronds, tout tristes

Et de grosses larmes qui glissent

Sur son visage enfariné.

Maurice Carême

Clown

Je suis le vieux Tourneboule

Ma main est bleue d'avoir gratté le ciel

Je suis Barnum, je fais des tours

Assis sur le trapèze qui voltige

Aux petits, je raconte des histoires

Qui dansent au fond de leurs prunelles

Si vous savez vous servir de vos mains

Vous attrapez la lune

Ce n'est pas vrai qu'on ne peut pas la prendre

Moi je conduis des rivières

J'ouvre les doigts elles coulent à travers

Dans la nuit

Et tous les oiseaux viennent y boire sans bruit

Les parents redoutent ma présence

Mais les enfants s'échappent le soir

Pour venir me voir

Et mon grand nez de buveur d'étoiles

Luit comme un miroir.

Werner Renfer

:smile:

Posté(e)

et puis j'ai encore celles-là : :wink:

Les comédiens

Les comédiens

On dit souvent

Ça vend du vent

À la sauvette

Ils vont

De scène en scène

et partent en tournée

Et dès qu'ils sont vêtus

Des habits qu'on leur prête

Ils deviennent Jésus

Harpagon ou Hamlet

Les comédiens

Disent les gens

Ont bien souvent

Des amourettes

À force de jouer

Ils se prennent au jeu

Sans être Roméo

On s'éprend de Juliette

Juste le temps qu'il faut

Pour en souffrir un peu

Les comédiens

Quand l'âge vient

Quittent la scène

Et quand il leur advient

De vivre de longs jours

Sur cour ou sur jardin

Tout seuls ils se souviennent

De ce fichu métier

Qu'ils ont aimé

D'amour

Jean Roger Caussimon

Le chat et le chant

Sur la scène de l'Opéra,

Autour de la grande chanteuse,

Dansent en rond les petits rats.

La cantatrice est bien heureuse.

Elle sait que rien ne viendra

Troubler ses harmonieux arpèges,

Car la danse des petits rats

Des fausses notes la protège.

Elle soulève à tour de bras

Sa poitrine en soufflet de forge

Et prête à lancer sur les rats

Le chat qu'elle aurait dans la gorge.

Jacques Charpentreau

Au cirque

Au grand cirque de l'Univers,

On voit sauter des trapézistes,

Des clowns, des jongleurs, des artistes S'envoler à travers les airs.

L'écuyère sur ses chevaux

Passe du noir au brun, au blanc,

Le funambule, sans élan,

Droit sur son fil, saute là?haut.

Tout saute à s'en rompre le crâne

Les lions sur des tambours dorés,

Les tigres sur des tabourets...

Moi, je saute du coq à l'âne.

Jacques Charpentreau

Divertissement

Trois musiciens dans une clairière

Jouent au milieu des ronciers rouillés

Pour les passants nocturnes qui errent

Sans parvenir à s'ensommeiller.

Ils célèbrent d'infimes offrandes

A l'adresse des germes éclos,

Ou des fougères qui se détendent,

Ou du vol vespéral des corbeaux.

Trois musiciens dans une clairière

En habit de velours, avec des violons,

Enseignent la cérémonie

Des instants de grâce de la terre

Non par des mots chargés de passion,

Mais la vraie musique de fête de la vie.

Patrice de la Tour du Pin

:smile:

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Je tenais à vous remercier pour votre aide !!! :D

C'est également l'occasion de vous présenter mes voeux pour cette nouvelle année 2009 :yahoo:

Posté(e)
Je tenais à vous remercier pour votre aide !!! :D

C'est également l'occasion de vous présenter mes voeux pour cette nouvelle année 2009 :yahoo:

Il y a une foule de poésies et de chansons sur ce site

ttp://www.momes.net/comptines/comptines-chansons.html

Posté(e)

Il y a une chanson d'Anne Sylvestre que je trouve magnifique sur les "enfants de la balle" : Roule tourneboule

Et aussi Saltimbanque, de Le Forestier (je l'avais apprise en poésie quand j'étais enfant)

Enfant de clown et d'écuyère,

Il était né sous chapiteau.

Entre la lionne et la panthère,

On mettait son berceau.

Il a grandi parmi les nôtres

Dès que son âge lui permit

De poser un pied devant l'autre,

Une voix lui a dit :

"Petit, tu es né Saltimbanque.

De ville en ville, tu iras.

Jongle avec tout ce que tu as

Et si tu manques,

Cent fois, tu recommenceras.

"Quand il voulait lancer des balles,

Elles ne tombaient pas dans ses mains.

Quand il sautait sur un cheval,

C'était toujours trop loin.

En équilibre sur la table,

Il était pris par le tournis.

Chacun le disait incapable

De gagner sa vie.

"Petit, tu es né Saltimbanque.

Il faut qu'ils rient, il faut qu'ils pleurent,

Qu'ils applaudissent, qu'ils aient peur

Mais si tu manques,

Pour nous, tu seras un voleur."

Alors, en désespoir de cause,

Il a jonglé avec des mots

Et la musique et d'autres choses.

On a crié : Bravo !

On le réclamait à tue-tête

Sur les pistes du monde entier.

Dans son numero de poète,

Il était adoré.

"Petit, tu es né Saltimbanque.

Méfie-toi de ces pistes-là.

Quand ton numéro passera,

Si tu le manques,

On ne te ramassera pas.

Car tous les mots, quand on les jette,

Ils rebondissent n'importe où

De cœur en cœur, de tête en tête.

Ils en deviennent fous.

Ils te reviennent de la salle,

Emplis d'espoirs ou de rancœurs.

Tu étais enfant de la balle

Et te voila penseur."

Laissez-moi rester Saltimbanque.

J'aime la lumière et le feu,

Les tours et les mots dangereux

Toujours je manque.

Mon numéro n'est pas fameux.

Je jongle avec ce que je peux.

Posté(e)

un grand merci pour votre aide :D

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