pascaly Posté(e) 14 décembre 2008 Posté(e) 14 décembre 2008 Bonjour, Dans le cadre de notre festival à voix-haute de cette année, je suis à la recherche de textes ayant pour thème le spectacle Si vous avez des idées concrètes .... merci beaucoup
mistigris95 Posté(e) 15 décembre 2008 Posté(e) 15 décembre 2008 bonjour je ne sais pas si cela te conviendra, voici un poème sur le cirque : Le cirque Zim! Zim! Zim! Cymbale sonne et l'on se grime Le funambule fait la "gym" Pour s'échauffer, car ça commence L'éléphanteau entre en sa danse Et le lionceau fait révérence Mais il voudrait bien une lime Pour ses barreaux - terrible engeance Zim! Zim! Zim ! Le trapéziste est dans les cimes Trapèze fin, tu te balances Jongleurs, lancez bien en cadence Tous vos ballons prenant semblance D'un grand soleil - Que l'on s'escrime ! Et que l'on rie quand le clown mime ! Et qu'on écoute sa romance ! Zim! Zim! Zim ! Jean-Pierre Voidies Sophie
pascaly Posté(e) 15 décembre 2008 Auteur Posté(e) 15 décembre 2008 bonsoir, je tenais à vous remercier pour votre aide ... je recherche au moins une dizaine de textes sinon plus ... car nous sommes nombreux à choisir les mêmes textes connus ... merci encore
goyavana Posté(e) 15 décembre 2008 Posté(e) 15 décembre 2008 J'en ai deux sympas sur les clowns ....... Au cirque Ah ! Si le clown était venu ! Il aurait bien ri, mardi soir : Un magicien en cape noire A tiré d'un petit mouchoir Un lapin, puis une tortue Et, après, un joli canard. Puis il les a fait parler En chinois, en grec, en tartare. Mais le clown était enrhumé : Auguste était bien ennuyé. Il dut faire l'équilibriste Tous seul sur un tonneau percé. C'est pourquoi je l'ai dessiné Avec des yeux tout ronds, tout tristes Et de grosses larmes qui glissent Sur son visage enfariné. Maurice Carême Clown Je suis le vieux Tourneboule Ma main est bleue d'avoir gratté le ciel Je suis Barnum, je fais des tours Assis sur le trapèze qui voltige Aux petits, je raconte des histoires Qui dansent au fond de leurs prunelles Si vous savez vous servir de vos mains Vous attrapez la lune Ce n'est pas vrai qu'on ne peut pas la prendre Moi je conduis des rivières J'ouvre les doigts elles coulent à travers Dans la nuit Et tous les oiseaux viennent y boire sans bruit Les parents redoutent ma présence Mais les enfants s'échappent le soir Pour venir me voir Et mon grand nez de buveur d'étoiles Luit comme un miroir. Werner Renfer
goyavana Posté(e) 16 décembre 2008 Posté(e) 16 décembre 2008 et puis j'ai encore celles-là : Les comédiens Les comédiens On dit souvent Ça vend du vent À la sauvette Ils vont De scène en scène et partent en tournée Et dès qu'ils sont vêtus Des habits qu'on leur prête Ils deviennent Jésus Harpagon ou Hamlet Les comédiens Disent les gens Ont bien souvent Des amourettes À force de jouer Ils se prennent au jeu Sans être Roméo On s'éprend de Juliette Juste le temps qu'il faut Pour en souffrir un peu Les comédiens Quand l'âge vient Quittent la scène Et quand il leur advient De vivre de longs jours Sur cour ou sur jardin Tout seuls ils se souviennent De ce fichu métier Qu'ils ont aimé D'amour Jean Roger Caussimon Le chat et le chant Sur la scène de l'Opéra, Autour de la grande chanteuse, Dansent en rond les petits rats. La cantatrice est bien heureuse. Elle sait que rien ne viendra Troubler ses harmonieux arpèges, Car la danse des petits rats Des fausses notes la protège. Elle soulève à tour de bras Sa poitrine en soufflet de forge Et prête à lancer sur les rats Le chat qu'elle aurait dans la gorge. Jacques Charpentreau Au cirque Au grand cirque de l'Univers, On voit sauter des trapézistes, Des clowns, des jongleurs, des artistes S'envoler à travers les airs. L'écuyère sur ses chevaux Passe du noir au brun, au blanc, Le funambule, sans élan, Droit sur son fil, saute là?haut. Tout saute à s'en rompre le crâne Les lions sur des tambours dorés, Les tigres sur des tabourets... Moi, je saute du coq à l'âne. Jacques Charpentreau Divertissement Trois musiciens dans une clairière Jouent au milieu des ronciers rouillés Pour les passants nocturnes qui errent Sans parvenir à s'ensommeiller. Ils célèbrent d'infimes offrandes A l'adresse des germes éclos, Ou des fougères qui se détendent, Ou du vol vespéral des corbeaux. Trois musiciens dans une clairière En habit de velours, avec des violons, Enseignent la cérémonie Des instants de grâce de la terre Non par des mots chargés de passion, Mais la vraie musique de fête de la vie. Patrice de la Tour du Pin
pascaly Posté(e) 5 janvier 2009 Auteur Posté(e) 5 janvier 2009 Je tenais à vous remercier pour votre aide !!! C'est également l'occasion de vous présenter mes voeux pour cette nouvelle année 2009
persiflette Posté(e) 6 janvier 2009 Posté(e) 6 janvier 2009 Je tenais à vous remercier pour votre aide !!! C'est également l'occasion de vous présenter mes voeux pour cette nouvelle année 2009 Il y a une foule de poésies et de chansons sur ce site ttp://www.momes.net/comptines/comptines-chansons.html
Charivari Posté(e) 6 janvier 2009 Posté(e) 6 janvier 2009 Il y a une chanson d'Anne Sylvestre que je trouve magnifique sur les "enfants de la balle" : Roule tourneboule Et aussi Saltimbanque, de Le Forestier (je l'avais apprise en poésie quand j'étais enfant) Enfant de clown et d'écuyère, Il était né sous chapiteau. Entre la lionne et la panthère, On mettait son berceau. Il a grandi parmi les nôtres Dès que son âge lui permit De poser un pied devant l'autre, Une voix lui a dit : "Petit, tu es né Saltimbanque. De ville en ville, tu iras. Jongle avec tout ce que tu as Et si tu manques, Cent fois, tu recommenceras. "Quand il voulait lancer des balles, Elles ne tombaient pas dans ses mains. Quand il sautait sur un cheval, C'était toujours trop loin. En équilibre sur la table, Il était pris par le tournis. Chacun le disait incapable De gagner sa vie. "Petit, tu es né Saltimbanque. Il faut qu'ils rient, il faut qu'ils pleurent, Qu'ils applaudissent, qu'ils aient peur Mais si tu manques, Pour nous, tu seras un voleur." Alors, en désespoir de cause, Il a jonglé avec des mots Et la musique et d'autres choses. On a crié : Bravo ! On le réclamait à tue-tête Sur les pistes du monde entier. Dans son numero de poète, Il était adoré. "Petit, tu es né Saltimbanque. Méfie-toi de ces pistes-là. Quand ton numéro passera, Si tu le manques, On ne te ramassera pas. Car tous les mots, quand on les jette, Ils rebondissent n'importe où De cœur en cœur, de tête en tête. Ils en deviennent fous. Ils te reviennent de la salle, Emplis d'espoirs ou de rancœurs. Tu étais enfant de la balle Et te voila penseur." Laissez-moi rester Saltimbanque. J'aime la lumière et le feu, Les tours et les mots dangereux Toujours je manque. Mon numéro n'est pas fameux. Je jongle avec ce que je peux.
MANO79 Posté(e) 13 janvier 2009 Posté(e) 13 janvier 2009 Voici un site sympa de poésies classées par thème : http://ecprim.lefuilet.free.fr/poesies.htm
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant