Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Communiqué des CPC de Loire-Atlantique :

Les conseillers pédagogiques de Loire-Atlantique, signataires de ce courrier, s’inquiètent des nombreuses suppressions de postes notamment :

* postes des maîtres-animateurs en Langues Vivantes

* postes des maîtres-animateurs Sciences

* poste de coordonnateur culturel départemental

* postes des maîtres-formateurs à l’Antenne Maîtrise des Langages

* poste d’animateur pédagogique auprès de l’Association des concerts éducatifs

* poste de coordonnateur auprès des enfants du voyage

personnes-ressources pour les conseillers pédagogiques mais aussi pour tous les enseignants et surtout les élèves des écoles maternelles et élémentaires du département.

Ils partagent l’inquiétude des enseignants concernant la suppression des postes d’enseignants spécialisés, la mise en difficulté des associations complémentaires de l’école, l’avenir de la formation professionnelle et plus globalement la nouvelle organisation de l’école.

  • Réponses 71
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • LetsGo

    11

  • Dominique

    10

  • srt

    10

  • lul

    7

Membres les plus actifs

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

+1.

"C'" est immonde.

Relevons-nous!! :mad:

Posté(e)

flitch, tu as fait une lettre de désobéissance ?

Dans le Rhône, ça s'organise. Dans notre école, nous avons tous fait une : ça fera 16. Dans notre circo, environ 25 autres collègues en ont rédigé une et dans deux circos voisines, ils en sont à 94 et 40...

Bref, d'ici peu, André ne sera plus seul.

Posté(e)
flitch, tu as fait une lettre de désobéissance ?

Dans le Rhône, ça s'organise. Dans notre école, nous avons tous fait une : ça fera 16. Dans notre circo, environ 25 autres collègues en ont rédigé une et dans deux circos voisines, ils en sont à 94 et 40...

Bref, d'ici peu, André ne sera plus seul.

Ici gel du soutien. Donc lettre faite à l'IEN.

Je n'ai pas fait de lettre personnelle.

ça commence à me travailler. Je vais pas pouvoir rester longtemps sans me taire, j'aurais trop mauvaise conscience (les autres commencent à rentrer sagement dans le rang et je vois le coup que je vais me retrouver seule de l'école à résister!)

Et toi?

Posté(e)
flitch, tu as fait une lettre de désobéissance ?

Dans le Rhône, ça s'organise. Dans notre école, nous avons tous fait une : ça fera 16. Dans notre circo, environ 25 autres collègues en ont rédigé une et dans deux circos voisines, ils en sont à 94 et 40...

Bref, d'ici peu, André ne sera plus seul.

Ici gel du soutien. Donc lettre faite à l'IEN.

Je n'ai pas fait de lettre personnelle.

ça commence à me travailler. Je vais pas pouvoir rester longtemps sans me taire, j'aurais trop mauvaise conscience (les autres commencent à rentrer sagement dans le rang et je vois le coup que je vais me retrouver seule de l'école à résister!)

Et toi?

Moi aussi çà me démange sérieusement mais à Toulon, une seule collègue a fait sa lettre. Nous voulions la faire en commun mais difficile de créer un mouvement de plusieurs collègues. En tout cas, elle a été courageuse de se lancer seule. Le principe en lui -même ne me dérange pas, c'est plutot sympa de travailler avec un ou deux élèves, mais franchement trop c'est trop.

Le but de cette lettre est le soutien au RASED, mais la notre maîtresse E est la seule de l'école à n'avoir pas signé la motion pour les évas. Bonjour la solidarité!!

D'ici peu, je relance le mouvement et bouge les collègues, nous étions une dizaine à le vouloir (bon sur Toulon, c'est pas grand-chose) et je crois qu'on va se lancer.

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

Dans l'Hérault, un syndicat ne soutient effectivement pas les désobéisseurs, car "ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable"... :glare:

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

Dans l'Hérault, un syndicat ne soutient effectivement pas les désobéisseurs, car "ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable"...

1 - Appel intersyndical de soutien à Refalo (premier désobéisseur) : http://cgt.educ69.primaire.free.fr/spip.php?article19

2 - Flitch : nous n'avons jamais mis en place l'aide personnalisée car, dès l'annonce du projet de décret en mars-avril 2008, nous étions opposés au projet de 108 heures comprenant les 60 heures d'aide personnalisée : nous enseignons en RAR - zone violence et les heures, nous ne les avions jamais comptées. En juillet dernier, nous les avions compté et atteignions facilement ce "quota". De plus, nous avions, facilement, anticipé sur l'une des conséquences de ce soutien personnalisé : la suppression des RASED. Dès septembre 2008, nous avons donc signalé à notre hiérarchie que nous refusions de mettre en place ce soutien en demandant que nos heures de concertation, rencontres avec les parents, en équipes éducatives et autres réunions, soient justement prises en compte dans le cadre de ces 60 heures. Nous avons fait une seconde motion de refus de mise en place de l'aide personnalisée en octobre-novembre. L'annonce de la suppression des RASED avait été faite et d'autres écoles du département nous ont rejoints petit à petit. Bref, nous nous sentions désobéisseurs, mais, notre démarche collective (19 écoles, puis 24, puis 29 sur 32 dans notre commune) ne nous faisait pas apparaître en tant que tels et, finalement, laissait notre action visible uniquement en local, laissant la possibilité à l'IA d'annoncer que 100% des écoles de notre département avaient mis en place l'aide personnalisée. Il y a maintenant environ 150 écoles du Rhône qui ont gelé l'aide personnalisée. Cela représente environ 1200 enseignants. Beaucoup trouvent leur action suffisante. Mais, cela n'est toujours qu'en local. C'est bien, mais ça me semble insuffisant. C'est pour cela que mes collègues et moi-même avons fait une lettre de désobéissance que nous allons ajouter à celles faites par d'autres collègues du département afin d'être "visibles". Darcos est gêné par ces désobéisseurs "visibles et médiatiques". C'est pour cela qu'il faut l'être.

Voici sa dernière mouture qui devrait être la définitive :

Lettre_de_d_sob_issance_1.doc

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

Dans l'Hérault, un syndicat ne soutient effectivement pas les désobéisseurs, car "ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable"...

1 - Appel intersyndical de soutien à Refalo (premier désobéisseur) : http://cgt.educ69.primaire.free.fr/spip.php?article19

2 - Flitch : nous n'avons jamais mis en place l'aide personnalisée car, dès l'annonce du projet de décret en mars-avril 2008, nous étions opposés au projet de 108 heures comprenant les 60 heures d'aide personnalisée : nous enseignons en RAR - zone violence et les heures, nous ne les avions jamais comptées. En juillet dernier, nous les avions compté et atteignions facilement ce "quota". De plus, nous avions, facilement, anticipé sur l'une des conséquences de ce soutien personnalisé : la suppression des RASED. Dès septembre 2008, nous avons donc signalé à notre hiérarchie que nous refusions de mettre en place ce soutien en demandant que nos heures de concertation, rencontres avec les parents, en équipes éducatives et autres réunions, soient justement prises en compte dans le cadre de ces 60 heures. Nous avons fait une seconde motion de refus de mise en place de l'aide personnalisée en octobre-novembre. L'annonce de la suppression des RASED avait été faite et d'autres écoles du département nous ont rejoints petit à petit. Bref, nous nous sentions désobéisseurs, mais, notre démarche collective (19 écoles, puis 24, puis 29 sur 32 dans notre commune) ne nous faisait pas apparaître en tant que tels et, finalement, laissait notre action visible uniquement en local, laissant la possibilité à l'IA d'annoncer que 100% des écoles de notre département avaient mis en place l'aide personnalisée. Il y a maintenant environ 150 écoles du Rhône qui ont gelé l'aide personnalisée. Cela représente environ 1200 enseignants. Beaucoup trouvent leur action suffisante. Mais, cela n'est toujours qu'en local. C'est bien, mais ça me semble insuffisant. C'est pour cela que mes collègues et moi-même avons fait une lettre de désobéissance que nous allons ajouter à celles faites par d'autres collègues du département afin d'être "visibles". Darcos est gêné par ces désobéisseurs "visibles et médiatiques". C'est pour cela qu'il faut l'être.

Voici sa dernière mouture qui devrait être la définitive :

le souci, c'est quand on est seul. Je me sens pas l'âme d'un Refalo, chui encore un peu trouillarde quand même. Et puis j'imagine la tête des parents qui apprendraient que je prends pas leur gamin en soutien alors que mes collègues le font...

Ici c'est la démobilisation à petit feu. :cry:

J'aimerais que le mouvement reprenne un peu, mais seule une poignée d'écoles du coin continuent à résister.

Bien sûr qu'on aurait tous dû anticiper dès juin. On s'est fait couillonner, on n'a pas réfléchi. Je me sens bien bête sur ce coup-là. On a agi comme des moutons, obéi sans prendre garde.

Je compte sur demain pour rebooster le moral des troupes et redonner un second souffle au mouvement, même si pour certains c'est la grève de la dernière chance.

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

Dans l'Hérault, un syndicat ne soutient effectivement pas les désobéisseurs, car "ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable"...

1 - Appel intersyndical de soutien à Refalo (premier désobéisseur) : http://cgt.educ69.primaire.free.fr/spip.php?article19

2 - Flitch : nous n'avons jamais mis en place l'aide personnalisée car, dès l'annonce du projet de décret en mars-avril 2008, nous étions opposés au projet de 108 heures comprenant les 60 heures d'aide personnalisée : nous enseignons en RAR - zone violence et les heures, nous ne les avions jamais comptées. En juillet dernier, nous les avions compté et atteignions facilement ce "quota". De plus, nous avions, facilement, anticipé sur l'une des conséquences de ce soutien personnalisé : la suppression des RASED. Dès septembre 2008, nous avons donc signalé à notre hiérarchie que nous refusions de mettre en place ce soutien en demandant que nos heures de concertation, rencontres avec les parents, en équipes éducatives et autres réunions, soient justement prises en compte dans le cadre de ces 60 heures. Nous avons fait une seconde motion de refus de mise en place de l'aide personnalisée en octobre-novembre. L'annonce de la suppression des RASED avait été faite et d'autres écoles du département nous ont rejoints petit à petit. Bref, nous nous sentions désobéisseurs, mais, notre démarche collective (19 écoles, puis 24, puis 29 sur 32 dans notre commune) ne nous faisait pas apparaître en tant que tels et, finalement, laissait notre action visible uniquement en local, laissant la possibilité à l'IA d'annoncer que 100% des écoles de notre département avaient mis en place l'aide personnalisée. Il y a maintenant environ 150 écoles du Rhône qui ont gelé l'aide personnalisée. Cela représente environ 1200 enseignants. Beaucoup trouvent leur action suffisante. Mais, cela n'est toujours qu'en local. C'est bien, mais ça me semble insuffisant. C'est pour cela que mes collègues et moi-même avons fait une lettre de désobéissance que nous allons ajouter à celles faites par d'autres collègues du département afin d'être "visibles". Darcos est gêné par ces désobéisseurs "visibles et médiatiques". C'est pour cela qu'il faut l'être.

Voici sa dernière mouture qui devrait être la définitive :

le souci, c'est quand on est seul. Je me sens pas l'âme d'un Refalo, chui encore un peu trouillarde quand même. Et puis j'imagine la tête des parents qui apprendraient que je prends pas leur gamin en soutien alors que mes collègues le font...

Ici c'est la démobilisation à petit feu. :cry:

J'aimerais que le mouvement reprenne un peu, mais seule une poignée d'écoles du coin continuent à résister.

Bien sûr qu'on aurait tous dû anticiper dès juin. On s'est fait couillonner, on n'a pas réfléchi. Je me sens bien bête sur ce coup-là. On a agi comme des moutons, obéi sans prendre garde.

Je compte sur demain pour rebooster le moral des troupes et redonner un second souffle au mouvement, même si pour certains c'est la grève de la dernière chance.

Malheureusement, beaucoup de collègues, la tête dans le guidon et n'écoutant que le syndicat majoritaire, n'ont pas pris le temps de l'analyse et des conséquences de ce décret. Les collègues les moins "moutons" d'entre nous sont surtout ceux de Loire-Atlantique qui se sont beaucoup battus en mai-juin 2008 et attendaient que nous les rejoignions tous... Malheureusement, nous ne l'avons pas fait...

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

Dans l'Hérault, un syndicat ne soutient effectivement pas les désobéisseurs, car "ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable"...

1 - Appel intersyndical de soutien à Refalo (premier désobéisseur) : http://cgt.educ69.primaire.free.fr/spip.php?article19

2 - Flitch : nous n'avons jamais mis en place l'aide personnalisée car, dès l'annonce du projet de décret en mars-avril 2008, nous étions opposés au projet de 108 heures comprenant les 60 heures d'aide personnalisée : nous enseignons en RAR - zone violence et les heures, nous ne les avions jamais comptées. En juillet dernier, nous les avions compté et atteignions facilement ce "quota". De plus, nous avions, facilement, anticipé sur l'une des conséquences de ce soutien personnalisé : la suppression des RASED. Dès septembre 2008, nous avons donc signalé à notre hiérarchie que nous refusions de mettre en place ce soutien en demandant que nos heures de concertation, rencontres avec les parents, en équipes éducatives et autres réunions, soient justement prises en compte dans le cadre de ces 60 heures. Nous avons fait une seconde motion de refus de mise en place de l'aide personnalisée en octobre-novembre. L'annonce de la suppression des RASED avait été faite et d'autres écoles du département nous ont rejoints petit à petit. Bref, nous nous sentions désobéisseurs, mais, notre démarche collective (19 écoles, puis 24, puis 29 sur 32 dans notre commune) ne nous faisait pas apparaître en tant que tels et, finalement, laissait notre action visible uniquement en local, laissant la possibilité à l'IA d'annoncer que 100% des écoles de notre département avaient mis en place l'aide personnalisée. Il y a maintenant environ 150 écoles du Rhône qui ont gelé l'aide personnalisée. Cela représente environ 1200 enseignants. Beaucoup trouvent leur action suffisante. Mais, cela n'est toujours qu'en local. C'est bien, mais ça me semble insuffisant. C'est pour cela que mes collègues et moi-même avons fait une lettre de désobéissance que nous allons ajouter à celles faites par d'autres collègues du département afin d'être "visibles". Darcos est gêné par ces désobéisseurs "visibles et médiatiques". C'est pour cela qu'il faut l'être.

Voici sa dernière mouture qui devrait être la définitive :

Avez-vous eu des sanctions et si oui lesquelles. Que faites-vous de ces heures? Alain Refalo fait du théâtre avec la classe entière et il a quand même été sanctionné alors qu'il fait ses heures!! Ils jouent vraiment sur l'aspect financier (ben oui on est en crise) pour démobiliser les gens.

Posté(e)
A l'appel de Darcos aux syndicats de se "désolidariser" des désobéisseurs, ne devrions-nous pas tous faire notre lettre de désobéissance ?

Dans l'Hérault, un syndicat ne soutient effectivement pas les désobéisseurs, car "ils ne peuvent pas défendre l'indéfendable"...

1 - Appel intersyndical de soutien à Refalo (premier désobéisseur) : http://cgt.educ69.primaire.free.fr/spip.php?article19

2 - Flitch : nous n'avons jamais mis en place l'aide personnalisée car, dès l'annonce du projet de décret en mars-avril 2008, nous étions opposés au projet de 108 heures comprenant les 60 heures d'aide personnalisée : nous enseignons en RAR - zone violence et les heures, nous ne les avions jamais comptées. En juillet dernier, nous les avions compté et atteignions facilement ce "quota". De plus, nous avions, facilement, anticipé sur l'une des conséquences de ce soutien personnalisé : la suppression des RASED. Dès septembre 2008, nous avons donc signalé à notre hiérarchie que nous refusions de mettre en place ce soutien en demandant que nos heures de concertation, rencontres avec les parents, en équipes éducatives et autres réunions, soient justement prises en compte dans le cadre de ces 60 heures. Nous avons fait une seconde motion de refus de mise en place de l'aide personnalisée en octobre-novembre. L'annonce de la suppression des RASED avait été faite et d'autres écoles du département nous ont rejoints petit à petit. Bref, nous nous sentions désobéisseurs, mais, notre démarche collective (19 écoles, puis 24, puis 29 sur 32 dans notre commune) ne nous faisait pas apparaître en tant que tels et, finalement, laissait notre action visible uniquement en local, laissant la possibilité à l'IA d'annoncer que 100% des écoles de notre département avaient mis en place l'aide personnalisée. Il y a maintenant environ 150 écoles du Rhône qui ont gelé l'aide personnalisée. Cela représente environ 1200 enseignants. Beaucoup trouvent leur action suffisante. Mais, cela n'est toujours qu'en local. C'est bien, mais ça me semble insuffisant. C'est pour cela que mes collègues et moi-même avons fait une lettre de désobéissance que nous allons ajouter à celles faites par d'autres collègues du département afin d'être "visibles". Darcos est gêné par ces désobéisseurs "visibles et médiatiques". C'est pour cela qu'il faut l'être.

Voici sa dernière mouture qui devrait être la définitive :

Avez-vous eu des sanctions et si oui lesquelles. Que faites-vous de ces heures? Alain Refalo fait du théâtre avec la classe entière et il a quand même été sanctionné alors qu'il fait ses heures!! Ils jouent vraiment sur l'aspect financier (ben oui on est en crise) pour démobiliser les gens.

Jusqu'à maintenant nous avons reçu deux lettres de l'IA mais aucune sanction :

1 - parce que ce sont des heures annualisées et que l'année n'est pas terminée...

2 - parce que nous n'avons pas, encore, fait de lettre de désobéissance mais juste des motions d'école refusant la mise en place de l'aide personnalisée : 150 écoles, plus de 1200 enseignants, c'est trop pour des sanctions. Mais, comme nous allons faire des lettres de désobéissance (qui ne s'arrêtera pas l'aide personnalisée) ça risque de nous tomber dessus car nous ne serons, malheureusement pas, 1200).

3 - Ces 60 heures (plus en fait) nous les faisons depuis des années ! Nous continuons donc nos pratiques : rencontres très fréquentes (et longues...) avec les parents des gamins en difficulté (nombreux dans notre RAR-zone violence), nombreuses équipes éducatives, conseils des maîtres pour gestion de gamins en difficulté, rencontre avec les psys, les orthophonistes, les éducateurs, etc, bref, autant d'heures jamais prises en compte par notre hiérarchie dont nous demandons maintenant la reconnaissance.

Posté(e)

Bonjour

sur la question d'éventuelles sanctions voici ce qui se passe dans le 44 : Mercredi 21 l'intersyndicale a été reçue par l'IA sur cette unique question.

4 organisations syndicales étaient représentées (SNUIPP, CGT, SUD, SGEN-CFDT). L'unique point à l'ordre du jour était la question des éventuelles sanctions prises à l'encontre des collègues « désobéïsseurs » sur l'aide perso.

Dans un premier temps, l'inspecteur d'académie, M. Javaudin, a rappelé le décret du 15.05.2008 : tout détournement de ce temps est assimilé à une faute professionnelle et donc est susceptible d'entraîner une sanction. Il s'est également autorisé un plaidoyer selon lequel l'Agent de l'Etat doit faire ce qu'il a à faire, que les enseignants qui refusent se trompent , sont condamnables etc etc...

Dans un deuxième temps la bataille des chiffres : les organisations syndicales recensent (sur 4600 collègues astreints à l'aide perso) 30 % de collègues ayant arrêté le dispositif (15 % l'ayant reconnu publiquement). Évidemment, l'IA dit qu'il n'a pas les mêmes chiffres. C'est sans doute une histoire de délai, beaucoup de collègues ont envoyé leur lettre à leur IEN, certains font pour le moment de la "rétention" et attendent d'être vraiment sommés par l'IA pour transmettre. Notre IEN nous a par exemple indiqué qu'il ne transférerait notre courrier qu'à partir du 30.01 alors qu'il l'a depuis début janvier, et que nous nous étions positionnées comme édésobéïsseuses" oralement auprès de lui début décembre.

(N.B : AUJOURD'HUI, NOUS SOMMES 734 « DÉSOBÉISSEURS » RECENSÉS, c'est à dire qui ont envoyé une lettre, ce qui augmente encore le pourcentage de 15% cité plus haut.)

Sa position est la suivante, bien qu'il reconnaisse un malaise dans la profession sur cette question, il ne peut recevoir les argumentations strictement politiques, il peut étudier au cas par cas les arrêts motivés pédagogiquement. Selon lui, il y a 4 scénarii d'établis :

A/ refus sans proposition d'autre aménagement ;

B/ refus  et demande de 2 heures de concertation supplémentaires ;

C/ refus avec aménagement d'horaires permettant 1 h d'enseignement face à tous les élèves  et 1 heure de concertation supplémentaire (pour certaines écoles, dans certains contextes)

D/ Refus avec aménagement d'horaires décalés  permettant des activités transversales avec tous les élèves.(ce qui serait selon ses chiffres le cas de 6 écoles dont il aurait via l'IEN validé le projet).

Les deux premières positions ne sont absolument pas négociables pour lui, ce sont des postures inacceptables.

Cependant, pour l'heure, il reconnaît sa maladresse dans le fait d'avoir utilisé comme courroie de transmission les IEN sur la question des sanctions, et il diffère toute sanction. Il attend les remontées des IEN, si ceux-ci valident les projets, il n'ira pas voir plus loin.

Les syndicats ont essayé d'en savoir plus, quelle échéance avons-nous? Impossible qu'il se prononce.

Il apparaît donc que nous avons gagné du temps, mais nullement gagné la bataille.

Être nombreux dans la rue jeudi 29 renforcerait notre position dans ce rapport de force.

Il faut savoir que tous les "désobéïsseurs" n'ont pas tous arrêté pour les mêmes raisons, avec le même argumentaire et que chaque école a sa propre réalité et a donc composé avec celle-ci. Nous constatons que l'IA veut nous diviser en hiérarchisant ainsi ceux qui sont plus ou moins "désobéïsseurs" : l'IA opère une classification des "désobeisseurs" de telle sorte que finalement certains n'en sont plus. Il semble donc important de débattre sur la suite à donner à cet outil de lutte qu'est le "refus des 60h". Nous réfléchissons en ce moment dans ce sens à trouver une nouvelle action, lettre ou autre, qui nous permette de nous afficher tous (bien que nous le soyons pour des raisons et sous des formes différentes" simplement sous la bannière de "désobéïsseurs" : nous ne voulons pas rentrer dans la logique de classification de l'IA et devons trouver un moyen (courrier ou autre) de montrer que les différentes formes d'expression de notre opposition sont solidaires entre elles et "comptabilisables" au même titre.

Nous savons très bien que nous nous exposons à des sanctions (2 /30ème prélevés par mois) alors que tous, nous effectuons nos heures (certes pas toujours "d'enseignement devant élèves"). Il est clair que si on nous prélève ces trentièmes, alors que nous faisons nos heures, ben tant qu'à perdre deux journées de salaires, on sera grévistes "pour de vrai" ces deux journées là.

Comme nous l'a dit un IEN "je vous souhaite d'être nombreux", plus on est nombreux, moins on est exposé, plus on peut réagir collectivement, et comme on le voit pour le 44, plus on gagne du temps. L'IA ne dit pas qu'il ne sanctionnera pas, et il sanctionnera sûrement, mais pour l'heure il diffère, le mouvement est en train d'enfler, il attend de voir et nous jette des os à ronger pour nous diviser. La journée d'aujourd'hui est déterminante, le SNUIPP 44 annonce près de 90% de grévistes dans le primaire, ça peut encore le faire différer un peu...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...